Programmes de diffusion sur MouslimRadio

Actuellement, en direct sur Loading ...


La mère d’Anas, noyé à Toulouse, n’a pas été autorisée à être plus près de son fils à cause de son hijab

Inconsolable. Plongée dans l’album de famille, Nora, la mère du petit Anas, 5 ans, retrouvé noyé samedi à la piscine municipale du parc des sports de Toulouse (piscine Nakache), ne peut retenir ses larmes. Elle et son époux, Hafid, que nous avons rencontrés hier, à leur domicile toulousain, veulent comprendre les circonstances dans lesquelles leur petit garçon est mort lors de la baignade dans le bassin central réservé aux enfants. Nora, la mère d’Anas, soutenue par sa famille et ses voisins, s’exprime pour la première fois.

Selon vous, que s’est-il passé au moment du drame ?

Je me suis rendue à la piscine avec Anas, son frère de 7 ans et un cousin. Peu avant 16 heures, Anas, qui mesure environ 1 mètre, était dans l’eau avec son frère et son cousin. Je n’avais pas accès au bassin ni à ses abords en raison de ma tenue vestimentaire. (NDLR : Nora portait le hijab, un voile laissant apparaître le visage et une tunique. Le règlement stipule que pour des raisons d’hygiène toute tenue vestimentaire n’est pas autorisée au bord du bassin.) Je ne conteste pas le règlement puisqu’il faut être en maillot pour avoir accès au bassin. Mais j’étais à environ 20 mètres de mon fils pour le surveiller. Soudain, j’ai entendu les enfants crier. Ils avaient repéré Anas au fond de l’eau. Un homme l’a remonté à la surface, les maîtres nageurs et la sécurité sont intervenus.

Qu’avez-vous fait ?

J’ai poussé des cris, des hurlements en voyant mon fils inanimé et dans cet état.

Que voulez-vous dire aujourd’hui ?

Pourquoi ne m’a-t-on pas autorisée à être plus proche pour le surveiller dans l’eau ? Il aurait fallu que je sois au moins à deux mètres de lui… Cela aurait été plus facile d’intervenir. Anas, se faisait une joie d’aller à la piscine. Il n’y avait jamais été auparavant.

Une mère jugée irresponsable pénalement après avoir abandonné son bébé devant une mosquée de Strasbourg

Une mère, qui avait abandonné son bébé devant une mosquée de Strasbourg le 3 août, a été jugée irresponsable pénalement par le tribunal correctionnel qui a demandé son hospitalisation d’office.

La femme de 29 ans avait été surprise par deux employés de la communauté urbaine alors qu’elle déposait son bébé devant la mosquée de Strasbourg. L’un des deux employés municipaux s’était alors occupé du bébé et avait prévenu les secours, tandis que le second a rattrapé la femme qui a été interpellée.

La mère, qui niait les faits dans un premier temps, a été déférée devant le tribunal correctionnel pour délaissement de mineur de moins de 15 ans. Le parquet avait demandé une expertise psychiatrique complémentaire avant de donner son jugement.

L’expertise réalisée depuis a fait état d’un « délire psychotique chronique », la rendant inaccessible à une sanction pénale.

L’avocate de la prévenue a ajouté, lors de l’audience, que sa cliente, « très croyante », souffrait « d’un très fort sentiment de culpabilité » après avoir eu un enfant hors mariage avec un homme marié.

La petite fille abandonnée a été placée dans un foyer après avoir été trouvé devant la mosquée.