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La mairie du 1er arrondissement de Lyon soutient le peuple palestinien durant 48 heures

Sur le haut de la mairie du 1er arrondissement de Lyon -majoritairement à gauche- nous pouvons désormais voir ses drapeaux en berne, et cela, en soutien à la Palestine.

Les drapeaux en berne

Alors que le -soi-disant- représentant de l’Etat français, François Hollande, a montré ouvertement son soutien à Israël, à Lyon, on semble se démarquer en se plaçant plutôt du coté de la justice en soutenant le peuple palestinien. En effet, le 20 août dernier, les élus de « Lyon Citoyenne et Solidaire » publie un communiqué dans lequel Madame le maire Nathalie PERRIN-GILBERT et son équipe déclarent « apporter [leur] soutien aux victimes de l’offensive israélienne dans les territoires palestiniens ». Un soutien exprimé en utilisant un symbole fort : les drapeaux mis en berne pour une durée de 48 heures à compter du 20 août.

Une autre image de la France

Dans ce communiqué, la mairie insiste sur le fait qu’elle souhaite :

« Donner une autre image de la République française, celle d’un humanisme assumé. L’image d’une France pour qui la paix universelle est un idéal vers lequel, tous les jours, chacun doit s’efforcer de tendre »

Cette mairie n’est pas à son premier coup d’essai. En effet, il y a un an déjà, le 22 aout 2013,  elle avait mis ses drapeaux en berne en réaction à l’utilisation d’armes chimiques en Syrie.

Sarcelles : plainte de la mairie contre les organisateurs de la manif pro-Gaza

La municipalité de Sarcelles a porté plainte pour « dégradations » et « tenue d’une manifestation interdite » contre les organisateurs du rassemblement de soutien à Gaza du 20 juillet dernier, qui s’était soldée par des violences, a annoncé mercredi 20 juillet le parquet de Pontoise.
L’enquête ouverte vise à déterminer dans quelles conditions le Collectif des habitants de Garges-Sarcelles et son porte-parole ont appelé les manifestants à « se disperser », selon une source judiciaire.
Les organisateurs, qui ont contesté l’interdiction de manifester, ont maintenu le rassemblement. Après avoir pris la parole, ils avaient demandé aux quelques centaines de personnes présentes de faire une minute de silence pour Gaza. La manifestation s’était déroulée dans le calme. Ce n’est qu’après l’appel à se disperser du Collectif que les violences ont éclaté.
Des commerces ont été ravagés, des voitures et des poubelles incendiées, et des affrontements ont éclaté entre des CRS et des jeunes qui se dirigeaient vers une synagogue, irrités par la tenue d’un rassemblement organisé par la Ligue de défense juive (LDJ), interdit par la mairie lui aussi. Six adultes ont déjà été condamnés à de la prison ferme, et trois mineurs ont été mis en examen.
« Il faut assumer les conséquences de ses actes », a fait savoir François Pupponi, le maire socialiste de Sarcelles, après l’ouverture de l’enquête consécutive au dépôt de sa plainte. De son côté, Nabil Koskossi, le porte-parole du Collectif, se dit « serein », l’appel à se disperser ayant été demandé d’être fait dans le calme. « Nous avons fait les choses dans les règles », a-t-il déclaré à l’AFP, affirmant « avoir eu une tolérance des forces de l’ordre pour rassembler et disperser les gens qui voulaient y participer en contrebas de la gare de Garges-Sarcelles ».