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Somalie: des jeunes filles et des femmes violées par les soldats de la Paix


Depuis maintenant, plus de deux décennies, des guerres tribales déchirent la Somalie, ce pays situé en Afrique de l’Est. Des soldats de l’Union Africaine, Amisom, sont déployés depuis 2007 , afin de soutenir la fragile autorité Somalienne basée à Mogadiscio, capitale du pays, dans le combat sanglant mené contre  les  milices d’Al shebab.
Un rapport de Human Rigths Watch fait état des viols 
« Le pouvoir que ces hommes ont sur nous:exploitation et violence sexuelles par les troupes de l’Union africaine en Somalie » est l’intitulé du rapport publié par l’Organisation des défenses de Droit de l’Homme (HRW) le 08 septembre. Selon ce rapport, les soldats de l’Amison « ont abusé et exploité sexuellement des jeunes filles et femmes vulnérables dans leurs bases ».
Le rapport précise encore que:

« Les soldats de l’UA, se servant d’intermédiaires somaliens, ont utilisé une variété de tactiques, dont l’aide humanitaire, pour contraindre des femmes et des filles vulnérables à des activités sexuelles », a precisé HRW. « Ils ont aussi violé et agressé sexuellement des femmes venues chercher une aide médicale ou de l’eau sur les bases de l’Amisom »

Notons toutefois que Amisom regroupe des soldats africains de diverses nationalités.  Le rapport montre que ces actes ignobles se sont déroulés dans les bases ougandaises et burundaises.
Le financement de la mission de l’Amisom provient essentiellement  de  l’ONU, de l’Union européene et des Etats Unis.
HRW lance un appel aux différents acteurs de cette mission : « Les pays contributeurs de troupes, l’Union africaine et les bailleurs qui financent l’Amisom devraient se pencher urgemment sur ces abus et renforcer les procédures en Somalie pour que justice soit rendue ».
Que justice soit faite contre ces hommes, qui pour assouvir leurs instincts animaliers, s’en prennent à ces vulnérables et  faibles femmes sans défense.

Le corps d’un jeune tunisien retrouvé démembré dans des sacs poubelles


Mardi 2 septembre, des habitants de Villepinte (Seine-Saint-Denis) remarquaient un tas de sacs poubelles étrangement délaissés sur le trottoir d’une rue, sans se douter que ces derniers contenaient un corps démembré.
La victime découpée

Des sources sûres affirmaient ce mardi 9 septembre que ce corps retrouvé dans 3 sacs poubelles était celui de Afif Chebil, un jeune tunisien âgé d’une vingtaine d’années. Selon une source policière, un sac contenait la tête et les bras, un autre les jambes et un autre le reste du corps. Fakher Youssef, l’oncle de la victime apporte quelques informations et informe l’AFP par téléphone, depuis la Tunisie, qu’en début septembre « la police française nous a appelés pour nous dire que c’était le corps de mon neveu. »
Une mort soudaine

Afif Chebil était d’après sa famille un jeune plein d’ambition, il avait 4 frères (et sœurs) et devait avoir 20 ans en octobre. Le jeune étudiant venait d’arriver en France afin de terminer ses études à l’Université Paris Diderot pour devenir ingénieur. Il était, d’après son oncle, un homme « sage, instruit et pas particulièrement aventureux. » M. Youssef affirme que la famille a vu Afif, « qui était tout à fait normal » pour la dernière fois, par Skype le 31 aout à minuit.
L’enquête est actuellement prise en charge par la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne. Fakher Youssef atteste de sa confiance envers « la justice française pour qu’elle retrouve le meurtrier » mais aimerait que « la procédure accélère un peu pour faire transporter le corps et l’enterrer en Tunisie. » Affaire à suivre…
Puisse Allah, le Très-Haut, le couvrir de toute Sa miséricorde et lui accorder Son pardon.