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Flash info du 18 Rabi al Awwal 1439.

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AJIB.FRkatibin.frjournaldumusulman.frislametinfo.fr
saphirnews.comoumma.comdesdomesetdesminarets.frC P I, Centre Palestinien D'Information
www.mizane.infowww.actualiteislamiquedebelgique.comwww.agencemediapalestine.fr

Sur Ajib.fr, voici les titres.

Etude : Combien serons-nous de musulmans en 2050 ?
Une enquête sur la hausse de la population musulmane en Europe d’ici à 2050 de l’institut américain Pew Research Center publiée le 30 novembre, expose trois projections différentes du taux de migration dans les prochaines années.
Aujourd’hui, la population musulmane en France est estimée à 8,8% soit 5.7 millions.
Quoiqu’il en soit et quel que soit le niveau de l’immigration, celle-ci va incontestablement augmenter en Europe.
L’étude menée par l’institut américain porte sur la hausse de la population musulmane en Europe plus la Norvège et la Suisse dans les quatre décennies à venir.
Selon les projections avancées, il existe trois scénarios possibles :
Le premier est élaboré en cas d’immigration nulle, le second en cas d’immigration moyenne et enfin le dernier avec une immigration haute basé sur le flux des migrants « normaux » auxquels vont s’ajouter les derniers réfugiés arrivés entre 2014 et 2016.
Les personnes de confession musulmane seront plus nombreuses en Europe car elles « sont plus jeunes et que leur taux de fertilité est plus élevé que celui des autres européens », précise le rapport de l’institut.
En cas d’une immigration nulle, la part de la population de confession musulmane en Europe passerait de 4,9 % en 2016 (soit 25,8 millions) à 7,4 % (soit 35,8 millions) à 2050 ;
A 11,2 % (soit 57,9 millions) avec une immigration moyenne.
A 14 % (soit 75,5 millions) avec une immigration haute.
Dans le premier scénario, la France compterait la part la plus importante de musulmans avec 12,7% de la population totale. Dans le deuxième, il s’agirait de la Suède avec 20,5% et dans le troisième ce serait toujours la Suède avec 30,6%.
La Grande Bretagne et l’Allemagne surpasseraient la France dans les deux derniers scénarios avec respectivement 13,1 millions de musulmans pour l’Angleterre et 8,5 millions pour l’Allemagne.
Si l’on s’en réfère à l’enquête entre 2010 et 2016, 53% des migrants étaient de confession musulmane.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

France : COLOMBES : Expulsé car il ne vend pas d’alcool et de porc.
La maire Nicole Goueta est parvenue à faire expulser ce commerçant musulman car il ne vend ni porc ni alcool.
La France aujourd’hui c’est la garantie d’avoir chaque semaine un scandale relayé par les politiques et les médias sur fond d’une islamophobie portée par tout un système enragé.
Aujourd’hui c’est une épicerie qui est expulsée d’un local commercial du fait d’une action en justice du maire confirmée par une décision de la justice. Le motif invoqué est le non respect du bail de “commerce d’alimentation générale”.
Pourtant la présence à la vente de produits non halal avait été notifiée par constat d’huissier par la société Anadolu Distribution, gérante des lieux. Mais la justice a préféré donner raison à la maire dont on devine aisément l’islamophobie sournoise …
On se demande alors comment la justice et les bailleurs municipaux tolèrent encore que des épiceries françaises ne vendent jamais de produits halal dans des quartiers à majorité musulmane ?
Évidemment cela n’émouvra point nos politiques, ni notre justice plus affairés à une nouvelle chasse aux sorcières islamophobe contre l’expression de sa foi de toute une minorité opprimée.
reportage a voir sur islam et info.fr.
Palestine : L’Arabie saoudite veut laisser Jérusalem aux israéliens et propose Abu Dis comme future capitale palestinienne.
L’Arabie Saoudite aurait proposé aux palestiniens de renoncer à Jérusalem pour la petite ville d’Abu Dis. Une nouvelle manigance de la monarchie Saoud qui ne recule désormais devant rien pour se rapprocher d’Israël.
Selon le très sérieux New-York Times, le prince héritier Muhammed Ben Salmane encourage les palestiniens à mettre fin à toute volonté de garder Jérusalem Est comme capitale d’un Etat palestinien.
La monarchie des Saoud a proposé à Mahmoud Abbas, en visite dans le royaume, de céder Jérusalem Est à Israël. Une information importante à l’heure où Donald Trump serait prêt à reconnaitre Jérusalem comme seule capitale d’Israël.
Afin de contrer l’alliance israélo-américano-saoudienne, Mahmoud Abbas a souhaité échanger par téléphone avec Emmanuel Macron et Recep Erdogan afin de leur expliquer “les dangers que comporterait toute décision de transférer l’ambassade (américaine) à Jérusalem ou de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël”, a indiqué son conseiller diplomatique, Majdi al-Khalidi.
Le président turc a réagi en rappelant l’importance de préserver Jérusalem-Est comme capitale d’un Etat palestinien indépendant.
“L’instauration d’un Etat palestinien indépendant et souverain, avec Jérusalem-Est comme capitale, est nécessaire pour assurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient”, a déclaré M. Erdogan à M. Abbas, selon des sources présidentielles citées par l’agence de presse turque Anadolu.
Les Rohingyas et la santé… : Carnet de bord du Dr Zouhair Lahna.
J’ai vu les Rohingyas au camp du Banghladesh vivre entre la terre battue et les abris de fortune, j’ai vu des femmes en souffrance accroupies pour faire à manger ou faire la queue pour une offrande, j’ai vu des enfants porter du bois pour la cuisson et qui perdent peu à peu leur innocence. J’ai passé du temps dans les hôpitaux publics, opéré dans une clinique privée et visité une multitude de centres de santé primaires plus ou moins efficace.
L’état des Rohingyas est désormais connu de tous ou presque. Un exode massif d’une minorité musulmane qui vivait depuis des siècles dans ce qu’on appelle la Birmanie. Une conséquence néfaste de ce qu’on appelle un état nation, puisque l’état birman enfanté par la colonisation anglaise a donné une nationalité à cette minorité pour la leur retiré ensuite. Le climat international et le glissement sémantique d’islamisme vers terrorisme vers Islam et pour finir musulmans a fait que cette population qui embrasse une religion décrite comme néfaste et dangereuse est devenue de fait indésirable. L’histoire a toujours tendance à bégayer !!
Depuis fin août 2017, un exode massif des Rohingyas est en cours, l’UNHCR estime à 622 000 le nombre des Rohingyas nouvellement arrivés, avec ceux qui pré existaient, on parle d’un chiffre qui peut avoisiner le million si on additionne tous les camps qui se sont remplis par vagues successives depuis1992, date de la première arrivée des Rohingyas vers le Bangladesh.
Quand on arrive à l’hôpital public de Cox’s Bazar la plus grande ville située au nord du camp, un sentiment de gêne et de dégoût vous prend à la gorge. Une entrée certainement jadis belle et arborée et qui ressemble désormais par le fait des hommes à une déchetterie. Quand on s’aventure dans les services, les peintures effacées et les murs et sols remplis de crasse interpellent votre esprit et votre intelligence sur l’endroit où vous vous trouvez. Sommes-nous dans un hôpital ?
Il ressemble hélas à plusieurs hôpitaux publics qu’on peut voir à travers les pays dit du Sud, diront certains, mais quoi qu’on dise, je ne m’y ferais jamais. La propreté n’a jamais et ne sera jamais une question de moyens, mais de savoir être. Mais le laisser-aller jour après jour, fait que les médecins et le reste du personnel s’habituent peu à peu à ces situations. Sans parler de ceux qui souhaitent que ceci reste pour inciter les patients à partir dans le secteur privé même en se saignant.
Les patients Rohingyas étaient dans le dernier étage qui leur a été réservé un mélange entre hommes, femmes et enfants dans le même service, certains cas urgents ont été opérés d’autres moins aigües comme les hernies des enfants ou calculs des vessies attendent depuis des semaines. Les capacités du bloc opératoire étant limitées, d’autant plus que tout le monde ou presque quitte à 14h. L’UOSSM, ONG avec laquelle je suis parti, ont trouvé la parade, c’est d’aller opérer les patients dans la clinique située à quelques dizaines de mètres de l’hôpital afin de rendre service aux patients d’autant plus qu’on était trois chirurgiens et deux anesthésistes Et les seize patients ont été opérés en deux jours. On a fait comme les autres et engraisser un peu la vache, mais il fallait rendre service, et ce n’est pas le moment d’opérer une révolution dans les esprits.
Personnellement, j’étais étonné de ne pas trouver plus de femmes qui auraient besoin d’interventions, sachant qu’il y a des dizaines de milliers de Rohingyas et que les pathologies opérées nous indiquaient clairement que ces pauvres Rohingyas ont été délaissés médicalement en Birmanie. J’ai commencé alors ma quête aux informations, ce qui n’est pas du tout chose facile. Les ONG s’installent ouvrent des centres de santé primaires et font dans le traitement des symptômes et des urgences, il y a plus de 150 postes d’offres de soins dont seulement une quarantaine qui ont le standard minimun de l’OMS, et en ce qui concerne la santé maternelle, l’offre est encore chaotique. Sur les 36 maternités existantes seules une vingtaine assurent un service continu, par conséquent les milliers de femmes enceintes arrivées au camp continueront à accoucher sous leurs abris de fortune. J’ai su dans une réunion avec l’UNFPA qu’une femme est décédée dans la nuit suite à son accouchement hémorragique parce qu’on l’a emmené tard au centre de santé et ensuite à l’hôpital.
Et l’hôpital, parlons-en alors !!
L’état des hôpitaux publics est ce qu’il est et qui ont déjà du mal à gérer la population bengalie du district de Cox’s Bazar estimé à 400 000 personnes, d’autres hôpitaux peuvent prendre le relais, notamment celui d’une fondation qui s’appelle Hope et de l’hôpital de la Croix Rouge qui fonctionne depuis début novembre. Mais ces offres sont en deçà du besoin d’une population de près d’un million de personnes, c’est pour cela que l’idée de la mise en place d’un hôpital mère-enfants pour les Rohingyas a trouvé pour moi tout son sens.
A suivre…
Dr Zouhair Lahna.
Médecin Humanitaire.
Cox’s Bazar ! Carnet de bord du Dr Zouhair LAHNA au Bangladesh.
Le nom chantant de cette ville du Bangladesh sonne depuis plusieurs mois comme symbole d’accueil et refuge d’une population meurtrie, fuyant le supplice, l’agression voire l’agonie. Bien que le problème des Rohingyas est ancien, les exactions filmées et diffusées en masse sur les réseaux sociaux puis par les médias lui ont donné une dimension planétaire. Plus personne pouvait dire, je ne savais pas. Le Bangladesh commence à subir les pressions pour laisser ces damnés non bienvenus et Aung San Suu Kyi a eu son lot de critiques d’autant plus qu’avec un Nobel de la paix à son actif, on ne comprenait ni son silence ni ses explications évasives et malhonnêtes face à cette épuration d’ampleur.
Et nous, médecins dit humanitaires, que pouvons-nous bien faire ? Bien sûr chercher un moyen pour y aller, aider les gens en difficulté et comprendre vraiment ce qui s’est passé ?
Depuis plusieurs années déjà, j’ai souhaité me rendre utile pour cette minorité humiliée, disons depuis les premières exactions d’ampleur, médiatisées de 2012 mais je n’ai pas trouvé le moyen d’y aller, aucune grosse ONG médicale ne s’y intéressait en ce moment et le seul collectif formé en France le HAMEB (Halte Aux Massacres en Birmanie) ne répondait pas à toutes mes sollicitations.
Les exactions douloureuses médiatisées fin Aout 2017, ont eu un impact très important dans le monde en général, et pour les musulmans en particulier. Voilà une minorité musulmane 2% qui vit dans un pays à majorité bouddhiste au moins de plus de 500 ans, privée de sa nationalité en 1982 pour être ensuite à tord pointée comme terroriste et poussée à quitter les terres de ses ancêtres sous les coups des exactions en tous genres : tortures, agressions sexuelles, incendies des maisons voire de villages entiers et d’assassinats bien évidement.
La réponse des ONG musulmanes surtout en Occident a été rapide, mais elle peine à dépasser la distribution alimentaire et la fourniture des bâches et des tentes, et la plupart agissent de façon ponctuelle, sauf les ONG turques et indonésiennes qui œuvrent sur le long terme. Actuellement ; le nombre des réfugiés estimé par l’UNHCR à 630 000 nouveaux venus en 3 mois, et il continue de grossir.
Quand on arrive à l’immense camp de Kutupalong, une atmosphère de désolation vous prend, une multitude de visages cuivrés et livides, de tout âge, on y lit une impuissance, une demande et une certaine résignation. Les plus anciens, arrivés dans ce camp depuis les années 90, moment où les exactions ont commencé, mais personne n’en parlait, parce que le sujet n’est pas intéressant. Et par vagues successives, les camps se sont remplis de réfugiés obligés de tout quitter pour sauver leurs vies ou leurs honneurs.
Quand j’arrive sur les lieux en aménagement par une association anglaise, je découvre des jeunes qui s’affairent pour mettre en place une construction faite comme les autres de bois et de bambous en guise de piliers et de toile en guise de murs, lieu sommaire mais rapide à mettre en place et efficace. Je me suis approché de personnes âgées qui nous regardaient, je n’avais pas vraiment besoin de traducteur pour comprendre ce qu’ils peuvent ressentir. Atiq le jeune bangali qui nous traduisait pour nous expliquer qu’ils étaient dans ce camp depuis deux mois et que la cause qui les a fait décider c’est la protection de leurs femmes et filles, d’agressions sexuelles utilisées par les soldats birmans comme arme de guerre. Une arme redoutable d’humiliation, utilisée pour pousser les Rohingyas à l’exil et ensuite récupérer leurs terres.
De l’autre côté de la frontière, la propagande de terrorisme des musulmans marche tellement bien, que de les voir disparaître des vues des habitants bouddhistes devient naturelle. Et leur faire subir toute sorte d’exactions y compris le viol de masse est accepté sans problème. Il est vrai que quand on retire à des humains leur humanité et on les place en ennemis dangereux, le peuple participe à la meute ou au moins tourne sa tête pour regarder ailleurs.
Le camp de Kutupalong est immense, les tentes sont côte à côte empilées, laissant peu de chemin entre eux. Les ONG s’affairent à construire des puits ou des latrines, d’autres ont pu mettre en place des points de santé primaires ou des classes pour enfants. J’ai pu rencontrer deux jeunes anglaises d’une vingtaine d’années en train d’enseigner l’alphabet et les premiers mots d’anglais à un peuple privé d’éducation depuis plus de trente ans. Un jeune homme anglais d’origine libyenne s’affaire à tracer les plans des futures maisons, et des jeunes australiens d’origine libanaise apportent également leur aide et leur savoir-faire. Il n’est pas nécessaire d’avoir fait de longues études ou d’avoir des diplômes pour aider, toute personne qui ressent de la douleur face à ce que subit cette population peut se rendre utile, mais il est important de le faire dans le cadre d’un projet efficace et de longue haleine, afin de pouvoir apprécier l’impact.
Plus tard, en soirée, j’ai rencontré Theresa, une sage-femme anglaise à la retraite qui travaille dans un dispensaire du camp, venue avec une ONG pour deux mois, elle m’a parlé des conditions des femmes, dont la plupart accouchaient dans les tentes seules ou avec l’aide d’une voisine, avec des risques pour elles et leurs nouveau-nés. Les villages ont été détruits, les humains, mêmes ingénieux ont besoin de temps pour reconstruire un nouveau voisinage et de nouveaux réflexes… Les maisons d’accouchement sont rares et trois mois après le début de la crise il n’y a qu’une ONG qui a un bloc opératoire fonctionnelle.
A suivre…
Dr Zouhair Lahna.
Médecin Humanitaire.
France : Clichy : Le maire a bien ordonné de foncer sur les fidèles musulmans.
L’affaire n’est pas nouvelle mais cette vidéo prouve la gravité de l’islamophobie du maire de Clichy Rémi Muzeau …
Nous vous annoncions dans un précédent article que l’association de la Mosquée de Clichy portait plainte pour violence contre le maire.
Celui-ci avait nié toute agression mais la vidéo rapportée par le site d’information BuzzFeed prouve le contraire, les élus ont bien tenté d’écraser les fidèles musulmans contre la palissade pendant qu’ils priaient avec l’aide de la police municipale.
Dans une enquête imparable, David Perrotin démontre le jeu inavoué et malsain du maire de Clichy. Le fait est grave et le journaliste le souligne sans ambage :
“La police municipale a reçu l’ordre de pousser les fidèles musulmans.”
Au vu de l’étroitesse du lieu, seule l’intervention des CRS présents sur place a permis d’éviter un drame et sans doute des victimes graves.
Des questions se posent donc légitimement :
Le maire Rémi Muzeau, des élus comme Valérie Pécresse et des élus FN ont-ils voulu écraser sciemment des fidèles musulmans en prière à Clichy ?
Pourquoi la situation reste inchangée malgré l’intervention du ministre de l’intérieur qui a demandé au préfet Soubelet du 92 de trouver une solution équitable et digne pour les musulmans de Clichy ?
Comment peut-on en tant qu’élu républicain être responsable de violences islamophobes sans encourir de sanctions administratives et de son parti ?
Pourquoi les médias et les politiques restent silencieux suite à la diffusion de cette vidéo qui prouve une volonté d’affrontement et de violence d’un élu contre des musulmans ?
La situation à Clichy comme sa gestion prouvent cette politique d’apartheid généralisée en France de la communauté musulmane et la hagra systématique qu’on lui oppose lors de toutes ses doléances les plus légitimes et les plus élémentaires.

Sur saphirnews.com, voici les titres.

France : Quand Jean d’Ormesson faisait l’éloge de l’islam et de la civilisation musulmane.
L’Immortel Jean d’Ormesson n’est plus. L’écrivain français, membre de la prestigieuse Académie française depuis 1973, est mort dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 décembre à l’âge de 92 ans des suites, a annoncé sa fille, d’une crise cardiaque à son domicile de Neuilly (Hauts-de-Seine).
Auteur d’une quarantaine d’ouvrages, Jean d’Ormesson se disait à la fois catholique et agnostique. « Je suis agnostique. Je crois que la science ne peut prouver ni l’existence ni la non-existence de Dieu. J’ai beaucoup fait pour lui avec « Au plaisir de Dieu » (paru en 1974), j’espère qu’il fera un peu pour moi », disait-il à Paris Match en 2010.
« J’appartiens à l’Eglise catholique, apostolique et romaine et j’espère mourir dans cette Église mais, vous savez, je suis ravagé par le doute », avait-il déclaré à France Info en janvier 2016.
L’intellectuel, qui croyait en « un Dieu d’amour », ne cachait pas son admiration pour la civilisation musulmane. Dans un entretien au Monde des Religions en août 2016, il rappelle avoir écrit que l’islam est « une civilisation magnifique » est « une grande religion ».
C’est le cas par exemple dans une tribune paru avant les attentats de 2015 au Figaro – journal qu’il a dirigé entre 1974 et 1977 – dans lequel il écrivait : « La civilisation musulmane est à l’origine de quelques-unes des plus belles réalisations du génie humain. Daesh déshonore cette grandeur de l’islam. » Avant d’ajouter : « Chez nous et ailleurs, les musulmans en masse sont les premiers à condamner Daech. Il faut les remercier, les respecter, les soutenir. »
« Je me refuse à rendre l’islam responsable » de Daesh.
Et si cela lui a valu « bien des remontrances ». Six à dix courriers sur la « centaine de lettres par jour » qu’il recevait lui reprochait « d’être vendu à l’islam ». Il n’avait pas pour autant changer d’avis sur cette religion : « J’ai toujours considéré Daesh comme une abomination, mais je me refuse à rendre l’islam responsable. Si l’islam a une responsabilité, c’est qu’il sert de vecteur au terrorisme. Mais ces terroristes font des victimes chez les juifs, chez les chrétiens et chez les musulmans. »
« On m’envoie tous les jours les sourates censées ternir la belle image de l’islam que j’aurais fallacieusement véhiculée. Naturellement, il y a des gens détestables parmi les musulmans. Mais vous croyez qu’il n’y a pas eu des gens abominables parmi les chrétiens ? », ajoutait-il, rappelant notamment l’Inquisition au Moyen-Age.
« Je ne connais pas de religion qui m’ait séduit plus que le catholicisme. Je ne crois pas non plus que l’absence de religion soit pour l’homme un progrès », indiquait Jean d’Ormesson, qui a souhaité « toute (sa) vie être un intellectuel juif ».
Liban : Saad Hariri reste Premier ministre mais veut la neutralité du Hezbollah.
Le Premier ministre Saad Hariri est officiellement revenu, mardi 5 décembre, sur sa décision surprise de démissionner. Celle-ci, prise le 4 novembre depuis Riyad, en Arabie Saoudite, avait alors soulevé de très nombreuses inquiétudes au Liban mais également à l’étranger, notamment en France qui entretient des liens particuliers avec le pays du Cèdre. Tous craignaient une nouvelle période d’instabilité politique au Liban qui pourrait mener le pays dans un conflit.
Dans une interview accordée à Paris Match et publiée le 30 novembre, il martèlait lors de son passage remarqué à Paris, à l’invitation d’Emmanuel Macron, qu’il n’a jamais été détenu par Riyad, déclarant avoir démissionné « avec l’intention de créer un choc positif pour le Liban ».
« Je souhaitais que le monde comprenne que le Liban ne peut plus tolérer les ingérences d’un parti comme le Hezbollah dans les affaires des pays du Golfe, où vivent 300 000 Libanais », a-t-il ajouté, redoutant que « l’ingérence du Hezbollah à l’extérieur (au Yémen et en Syrie, ndlr) finisse par coûter très cher » à son pays.
A l’issue d’une réunion gouvernementale mardi 5 décembre, une déclaration politique réaffirmant son attachement à la politique de distanciation du Liban à l’égard des conflits régionaux a d’ailleurs été adoptée, ceci afin de « préserver les relations politiques et économiques du Liban avec ses frères arabes ». Le gouvernement libanais est composé de ministres de deux camps rivaux, l’un dirigé par Saad Hariri et appuyé par Riyad, l’autre mené par le Hezbollah, allié de l’Iran et honni des Saoudiens. Ce mouvement a été dernièrement qualifié d’organisation terroriste par la Ligue arabe.
France : Colombes : l’épicerie halal jugée « communautariste » expulsée de ses locaux.
Le tribunal de Nanterre a ordonné, lundi 4 décembre, la résiliation du bail et l’expulsion de l’épicerie Good Price, à Colombes (Hauts-de-Seine), estimant qu’un commerce ne vendant ni porc ni alcool ne saurait être considéré comme « généraliste ».
L’office HLM, propriétaire du local commercial, avait en effet réclamé la rupture immédiate du contrat de location, arguant que les gérants de Good Price ne respectaient pas une des clauses du bail qui stipule l’obligation pour le commerce d’alimentation d’être « généraliste ».
Selon l’avocat de Colombes Habitat Public, l’épicerie est halal « à 96 % ». Donc pas totalement halal. Mais selon la justice, « abstraction faite de l’aspect confessionnel, il convient de retenir que l’orientation de l’activité vers la vente de produits destinés non pas à toute clientèle mais à des acheteurs spécifiques (produits halal, produits orientaux) est restrictive et ne correspond pas à la notion large d’alimentation générale ».
Good Price a été condamné à verser 4 000 euros à l’office HLM.

Sur oumma.com, voici les titres.

Hommage à Jean d’Ormesson : “L’islam est une grande religion qui a marqué l’histoire des hommes”.
Un Immortel s’est éteint, laissant derrière lui une trace lumineuse et bienveillante, un gentilhomme de la littérature n’est plus, laissant derrière lui une œuvre foisonnante de romans et d’essais, l’académicien et écrivain Jean d’Ormesson, 92 ans, a succombé hier soir à une crise cardiaque, chez lui, à Neuilly.
A l’heure où les hommages se succèdent pour saluer la mémoire d’un esprit brillant et humaniste, amoureux des lettres et passionné de politique, qui incarnait magnifiquement la droite ouverte et tolérante et vouait une admiration sans bornes au général de Gaulle, rares sont les éloges panégyriques qui rappelleront ce qui a été souvent reproché à celui qui est pleuré par le Tout-Paris : son vif intérêt pour l’islam qu’il considérait comme « une grande religion qui a marqué l’histoire des hommes ».
Car ce grand Monsieur de la langue française, qui dirigea le Figaro pendant trois ans, dans les années 70, n’a jamais craint de heurter la bien-pensance hexagonale en faisant l’éloge de la troisième religion monothéiste et de la civilisation musulmane, écrivant de sa plus belle plume : « La civilisation musulmane est à l’origine de quelques-unes des plus belles réalisations du génie humain ».
Il y a fort à parier qu’une certaine intelligentsia se gardera bien de souligner combien les mots étaient lourds de sens pour le regretté Jean d’Ormesson, particulièrement lorsqu’il s’agissait de les employer à bon escient, au milieu de la confusion générale savamment organisée, pour dénoncer le dévoiement de la loi de 1905, l’hystérisation du débat public et sa cristallisation autour de l’islam, et pour s’indigner devant « la grandeur de l’islam déshonorée par Daech » (Tribune parue dans le Figaro, le 22 décembre 2014, intitulée : « Nous sommes en guerre).
« Chez nous et ailleurs, les musulmans en masse sont les premiers à condamner Daech. Il faut les remercier, les respecter, les soutenir. Mais Daech, il faut l’affronter et le combattre », exhortait-il en homme éclairé qu’il était, dont les lumières, la probité et le sens du discernement nous feront cruellement défaut en ces temps troublés par les « intellectuels faussaires », passés maîtres dans l’art de distiller des contrevérités et d’asséner des amalgames dévastateurs entre « islam, islamisme et terrorisme ».
On se souviendra aussi de l’attachant Jean d’Ormesson pour son panache, son respect des valeurs républicaines et son courage quand, à l’annonce de l’entrée d’Alain Finkielkraut à l’Académie française (autant dire du loup dans la bergerie…), il avait formulé un vœu guère audible dont il espérait malgré tout qu’il ne serait pas un vœu pieux.
« Est-ce que vous voulez qu’on dise des choses un peu dangereuses ? Et bien, je dirais que je souhaite aussi que nous fassions la même chose dans les années qui viennent avec les musulmans. Je vais me faire incendier, l’islam n’est pas représenté à l’Académie. Il serait normal que l’islam soit représenté à l’Académie française. Je pense que cela se fera. Il faut laisser un peu de temps. L’Académie est une vieille dame, qui a beaucoup de mal à accueillir de nouveaux jeunes gens (…) Je serais heureux qu’il y ait un représentant de l’islam », avait-il confié sur la chaîne Public Sénat, au risque de s’attirer les foudres de ceux-là mêmes qui le portent au pinacle aujourd’hui.
Et c’est avec émotion que l’on visionnera l’une de ses dernières interventions au micro de RMC, toujours extraordinairement à contre-courant, au cours de laquelle il a fait part de sa consternation devant les trois best-sellers du moment – les livres de Valérie Trierweiler, Michel Houellebecq et Eric Zemmour – qualifiés de « trois livres désolants », avant de conclure par un euphémisme éloquent qui nous fait mesurer combien sa disparition est une grande perte pour la France des Lumières : « Ce ne sont pas des livres qui nous élèvent beaucoup ».
Chants spirituels musulmans à l’Eglise Saint Bernard à l’occasion du Mawlid Al Nabawîy.
À l’occasion du Mawlid Al Nabawîy (célébration de la naissance du prophète Mohamed, Salla Allahou alayhi wa Salam ), l’Institut des cultures d’Islam a organisé le vendredi 1er décembre 2017 un concert de chants islamiques sacrés à l’église Saint-Bernard dans le 18 ème arrondissement de Paris. Un spectacle qui “propose la rencontre de deux univers musicaux : le patrimoine traditionnel lyrique oriental, fait de psalmodies et d’improvisation, est revisité par des procédés d’inspiration contemporaine. Une création originale, où chants sacrés islamiques et chrétiens entrent en parfaite harmonie avec les sonorités de l’oud et du piano.”
reportage a voir sur oumma.com.
France : Pour le chef des Jeunes avec Wauquiez : “la première génération de musulmans bossait, leurs enfants brûlent des voitures”.
Si jeune et déjà obsédé par l’islam, Aurane Reihanian, le jeune loup aux dents longues des Républicains, a enfourché le même cheval de bataille que celui pour qui il roule aveuglément, Laurent Wauquiez, se rêvant en président des Jeunes Républicains en misant sur la future consécration de son champion de la droite dure.
Du haut de ses 24 ans, l’assistant parlementaire de Isabelle Valentin, la députée LR de Haute-Loire, se croit promis à un grand destin, d’autant plus si l’ambitieux Laurent Wauquiez assouvit sa soif de pouvoir et s’empare avec avidité des rênes des « Républicains », qui lui semblent d’ores et déjà acquises…
En attendant le verdict des urnes, le 17 décembre prochain, à l’issue d’une parodie d’élection interne dont on ne connaît que trop les ressorts cyniques, Aurane Reihanian s’emploie à incarner la nouvelle génération des démagogues de bas étage, surfant allègrement sur les peurs et flattant les bas instincts de son jeune électorat. Il a très vite compris qu’il avait tout à gagner en reprenant le flambeau de la stigmatisation des musulmans, notamment des plus jeunes d’entre eux.
« La première génération de musulmans, ils ont bossé. Ils ne brûlaient pas des voitures comme leurs enfants », a lâché récemment le visage du renouveau de la droite radicale qui reprend, sans état d’âme, les vieilles recettes de la politique Sarkozyste, particulièrement celle de la bouc émissarisation de l’islam. Si jeune et déjà si vieux !
On peut compter sur ce fils d’immigré arménien, au discours bien rôdé, pour marteler que la jeunesse de droite est une « une génération attentats, une génération qui veut qu’on défende les intérêts de la France, qui refuse les prières de rue, qui refuse la viande hallal dans les écoles ». N’en jetez plus !!
Dans un mail adressé à Mediapart, Aurane Reiharian a effectué un rétropédalage dans la semoule dont sont coutumiers les vieux briscards de la politique politicienne : « Je n’ai pas prononcé cette phrase de la sorte. L’idée était de vous expliquer que les musulmans de la première génération avaient travaillé et s’étaient intégrés sans avoir de revendications communautaristes et sans sombrer dans la délinquance et qu’à cette époque, on ne brûlait pas des voitures ».
Le très droitier Laurent Wauquiez peut être pleinement rassuré : avec son jeune dauphin, entré en croisade contre le nombre de mosquées en Seine-Saint Denis, qui se verrait bien un jour calife à la place du calife, la relève est assurée.
France : «Sarkozy, assassin !» : marche contre l’esclavage en Libye dans les rues de Paris.
Des dizaines de personnes sont descendues dans les rues de la capitale pour dénoncer le manque de réaction de la France face au problème du trafic d’êtres humains en Libye, qui pour eux résulte en grande partie de l’intervention française de 2011.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, voici les titres.

Muhammad, sceau des Prophètes.
Seconde partie du texte de Mustafa Cherif consacré à la vie du Prophète Muhammad. L’islamologue y aborde les exigences propres à l’établissement d’une société pieuse, juste, fondée sur Dieu et sur la fraternité des Hommes.
Le Prophète est l’homme universel, total. Il nous éduque à vivre de manière équilibrée, ne négligeant aucun aspect. Suivre le Prophète pour élever la condition humaine, purifier son cœur et se connaître, permet de connaître notre Seigneur. Il éduque à une éthique plénière, à une discipline totale de l’être et non de l’avoir. Loi, vérité, et voie tous ensemble. Il appelle à respecter notre nature afin d’élever la condition humaine de manière juste et harmonieuse. En islam, le Prophète, (sws), descendant d’Abraham, réunit en lui les qualités de tous les autres envoyés. Homme excellent, total, il réfutait toutes les idoles, tous les déséquilibres, tous les extrémismes, toutes les exclusions et injustices et tous les désordres. Dieu nous demande de suivre son enseignement : « Prenez ce que le Messager vous octroie ; et ce qu’il vous interdit abstenez-vous en » (Le fer,7). La faiblesse de la oumma (communauté musulmane, ndlr) actuelle est la relation entre l’état et la société et entre la oumma et le reste de l’humanité. Dans un monde qui sombre dans l’injustice et la violence, le Prophète demande de fortifier l’Etat et d’être à l’écoute de la société. Il n’opposait pas l’Etat et la société, ni les musulmans et le reste du monde. Il demande de vivre en harmonie, de participer à la vie de la Cité, de respecter les libertés fondamentales et de témoigner par une parole de bien et de paix dans la vérité : « Ô croyants ! Craignez Dieu et dites des choses conformes à la vérité, afin qu’Il rende vos œuvres plus méritoires et absolve vos fautes. Quiconque obéit à Dieu et à Son Prophète obtiendra un immense succès. » (Les Coalisés, 33-70)
Forger une société juste et pieuse.
Dans la gestion des affaires de la Cité, le Prophète consultait, il s’appuyait sur ses compagnons et toutes les compétences, il tirait des leçons de ses expériences. Deux actes historiques du Prophète, la Constitution de Médine qu’il a mis en place et son discours d’Adieu à Arafat, fondent l’État de droit, le lien citoyen et la bonne gouvernance, afin que les extrémistes de tous bords ne perturbent pas le vivre ensemble. Le Prophète refuse tout à la fois le despotisme et l’anarchie. Comme le proclame le saint Coran, il n’est point un oppresseur, mais un avertisseur, un modèle de vie universel pour forger une société juste et pieuse. Sa méthode vise le bien commun. Le Prophète disait : « Le musulman (al-muslim) est celui qui ne porte pas atteinte à autrui avec sa langue et sa main ; le croyant (al-mu’min) est celui auquel les gens font confiance à l’égard de leur vie et leurs biens et le bel-agissant (muhsine) est celui qui quand on le voit on pense à Dieu. » Al iman la foi et al amane sont liés.
Aujourd’hui la oumma, ensemble spirituel, est divisée, perturbée par des problèmes multiples. Par le dialogue vigilant, la foi réfléchie et le savoir bénéfique, sur la voie du Prophète de la miséricorde, nous pouvons retrouver notre juste place dans le monde.
Le Prophète était par excellence l’homme de parole, fidèle à ses engagements et promesses. Un homme sûr, al amine. C’est une condition de la bonne gouvernance. Il défendait la sacralité de la vie : « Quiconque tue une personne non coupable de meurtre ou de dépravation, c’est comme s’il avait tué tout le genre humain. Quiconque sauve une personne, c’est comme s’il faisait le don de sa vie à toute l’humanité » (Le Voyage nocturne, 33).
De la légitime défense à la liberté de conscience.
Et en dernier recours, selon des conditions humanitaires et écologiques strictes, le droit légitime de se défendre est autorisé, afin de ne pas favoriser le rapport du loup et de l’agneau, d’empêcher que la violence dégénère et de permettre la survivance de la religion : « Si Dieu ne repoussait pas certains hommes en leur opposant d’autres hommes, des monastères seraient détruits, ainsi que des synagogues, des oratoires et des mosquées où le Nom de Dieu est invoqué » (Le pèlerinage, 39). Il tenait compte de la réalité et demandait à ce qu’on prenne en considération la diversité du monde, le niveau et la perception des personnes et des peuples à qui on s’adresse. « Nulle contrainte en religion ». Conformément à l’ordre divin, il respectait la liberté de conscience : « Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est- ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? » (Yunus, 99). Aujourd’hui la oumma, ensemble spirituel, est divisée, perturbée par des problèmes multiples. Par le dialogue vigilant, la foi réfléchie et le savoir bénéfique, sur la voie du Prophète de la miséricorde, nous pouvons retrouver notre juste place dans le monde : « Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour à tous se fera vers Dieu, il vous éclairera au sujet de vos différends » (L’ouverture, 5).
Le Dieu unique, l’unité des musulmans et la fraternité humaine.
La voie mohammadienne incite au souvenir de l’essentiel : le Dieu unique, l’unité des musulmans et la fraternité humaine : « Les croyants sont des frères. Réconciliez donc vos frères et craignez Dieu, afin de mériter Sa miséricorde » (Les appartements, 10). Le Prophète enseigne que le croyant, pour honorer la vie et la religion, doit respecter le droit à la différence, se tenir éloigné des divisions et du désespoir. Il recommande au croyant, fort de sa foi confiante et sereine, d’être utile à sa patrie, à sa communauté et à l’humanité. Le sceau des envoyés enseigne la méthode du dialogue sage et civilisé pour réussir le vivre ensemble, en fidélité à la révélation : « Appelle à la Voie de ton Seigneur avec sagesse et par de persuasives exhortations. Sois modéré dans ta discussion avec eux. Du reste, c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’écarte de Sa Voie, comme Il connaît le mieux ceux qui sont bien guidés » (Les abeilles 16.125). Le Prophète a permis à de nombreux peuples de s’unifier, de s’humaniser, de donner des fruits, en résistant aux extrêmes de tous bords, par le bel agir, et en contribuant au vivre ensemble national et mondial, citoyens du juste milieu, spirituellement conscients.

Sur des domes et des minarets.fr, voici les titres.

Histoire : Bilali Muhammad, premier savant musulman d’Amérique.
Au 18ème siècle, alors que la traite négrière transatlantique bat son plein, comme chacun le sait, des millions d’Africains sont déportés vers l’Amérique : l’Afrique de l’Ouest étant alors déjà en bonne partie islamisée, un grand nombre de musulmans est logiquement concerné par ce “commerce”.
Parmi eux, un homme hors du commun : Bilali Muhammad. Peul originaire du Futaa Jallon, en Guinée actuelle, il est capturé et déporté aux Bahamas à l’adolescence, où il restera dix ans avant d’être vendu à un député américain, Thomas Spalding, qui l’assigne en 1803 à sa plantation de coton sur l’île de Sapelo, au large des côtes de la Géorgie. Bien qu’esclave, l’homme se fait vite remarquer par ses compétences : issu d’une famille lettrée, il est nommé superviseur et administrateur, une position qui lui permet d’alléger les souffrances de ses coreligionnaires, d’autant que Spalding est un propriétaire relativement “libéral” pour l’époque, au regard des horreurs que subissent alors les esclaves du Sud américain.
Ainsi, il autorise Bilali Muhammad à devenir l’imâm de la petite communauté de 80 musulmans de la plantation : fait rare dans le Sud profondément chrétien, le Peul peut afficher son islâm au grand jour, jeûnant le mois de ramadân, célébrant les fêtes musulmanes, portant le fez, pratiquant de façon publique les cinq prières quotidiennes ou encore donnant des prénoms musulmans à ses 19 enfants, à qui il apprend l’anglais, le français, le peul et l’arabe. Couramment arabophone et connaissant le Qur’ân, versé dans les sciences du hadîth, du fiqh et du tafsir, il obtient même de Spalding l’autorisation de construire une petite mosquée sur la plantation – peut-être, la première des États-Unis. Il est également contemporain de Yarrow Mamout (Muhammad Yero), un autre Peul lettré connu pour réciter le Qur’ân dans les rues, qui sera lui affranchi et deviendra un commerçant prospère de Georgetown, ainsi que de ‘Umar ibn Sa’id, un savant réputé, également peul, qui écrira son autobiographie truffée de versets coraniques tout en adoptant un christianisme de façade, sous la contrainte.
En 1829, Bilali Muhammad rédige un manuscrit en arabe de 13 pages qui ne sera découvert qu’à sa mort, en 1857. Conservé à l’Université de Géorgie sous le nom de ‘Ben Ali Diary’, il ne sera “déchiffré” que dans les années 1930s, avec l’aide notamment de savants égyptiens d’al-Azhar. Si le document laisse penser en premier lieu à une sorte de “journal intime”, il n’en est rien : il s’agit d’un véritable précis de fiqh malékite, et donc du premier ouvrage islamique écrit aux États-Unis d’Amérique. Faisant référence à la fameuse Rissala d’ibn Abî Zayd al-Qayrawani, Bilali Muhammad y explicite les points centraux du dogme islamique ainsi que les règles des ablutions, de la prière et de l’adhân. De plus, loin de n’être qu’un simple “copier-coller” de ses leçons d’enfance, l’ouvrage est un véritable texte original et un commentaire personnel de la Rissala.
Preuve du niveau de savoir islamique alors atteint en Afrique de l’Ouest, la redécouverte de ce texte est plus encore un hommage à la foi inébranlable de ces hommes, qui traversa les océans sans jamais se briser…
États-Unis : Bernandino Bolatete planifiait un massacre dans une mosquée de Floride.
Il projetait de grimper sur le minaret de l’Islamic Center of North East Florida pour ensuite tirer sur les fidèles. Un homme de 69 ans résidant à Jacksonville en Floride a été arrêté vendredi par le FBI. Les enquêteurs ont retrouvé chez lui plusieurs armes non déclarées dont un silencieux, la même arme que celle utilisée par l’auteur du massacre de Las Vegas en octobre faisant 59 morts.
L’islamophobe qui partageait des fakenews d’extrême droite sur son compte Facebook a été dénoncé la semaine dernière à la police après des propos haineux contre les musulmans et surtout sur un projet de “faire exploser” une mosquée. “Nous essaierons donc, nous chrétiens, cette fois de commettre un acte terroriste contre les musulmans, eux ils le font toujours”, aurait-t-il déclaré.
L’ISLAMOPHOBIE TUE
Le 29 janvier 2017, une attaque visait le Centre culturel islamique de Québec au Canada faisant six morts et huit blessés. Alexandre Bissonnette (27 ans) l’auteur du massacre a été décrit par la presse canadienne comme un militant de “droite, pro-Israël, pro-Trump et anti-immigration”. Sur son profil Facebook (avant sa suppression), on pouvait y lire des publications parlant du Front National et de Marine Le Pen, dont la page facebook faisait d’ailleurs partie des pages “aimées” par l’assassin tout comme celle de Tsahal et Trump.

Sur Actualite islamique de Belgique, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, rien de neuf.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Abu Roudaina nie la proposition d’un Etat palestinien avec Abu Diss comme capitale
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Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Roudaina, a démenti les informations publiées par le journal « New York Times » faisant état d’une discussion à huis clos le mois dernier à Riyadh entre le président de l’AP, Mahmoud Abbas et le prince héritier, Mohamed Ben Salmane qui lui aurait proposé le « deal du siècle » pour régler la cause palestinienne et mettre fin au conflit arabo-israélien.
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Erdogan met en garde Trump confirmant que Jérusalem est une ligne rouge à ne pas franchir
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Sur le chemin de la réconciliation : Haniyeh rencontre la délégation égyptienne
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50% des évangéliques américains ne voient pas Israël d’un bon œil
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La Maison Blanche: La décision de Trump sur l’ambassade américaine en Israël reportée
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Schmale: L’UNRWA ne pourra plus payer les salaires du personnel
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Qaryouti: Les villages au sud de Naplouse sont menacés par les crimes de colons
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Raides et arrestations en Cisjordanie et Jérusalem occupées
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Les États-Unis ont-ils commencé à transférer leur ambassade à Jérusalem ?
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Le prisonnier Rajoub entame une grève de la faim pour refuser son expulsion
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Jérusalem: la Turquie met en garde contre une grande catastrophe
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56 soldats et colons sionistes prennent d’assaut Al Aqsa
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Plusieurs blessés dans de nouveaux affrontements à Qusra
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L’occupation aurait arrêté les auteurs du meurtre d’un soldat dans le Néguev
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Une enfant palestinienne renversée par une israélienne près de Hares
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Baisse historique du nombre de recrues dans l’armée d’occupation
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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Flash info du 17 Rabi al Awwal 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

« Le Rappel est pour le cœur ce que l’eau est pour le poisson ».
Le rappel d’Allah, le dhikr a bien des avantages, car celui qui veut gagner l’Amour d’Allah doit le mentionner souvent. Ainsi il adorera Allah comme s’il Le voyait, car il n’y a pour l’insouciant aucune autre issue vers le rang de l’ihssan que celle du dhikr, de la même manière que celui qui demeure assis ne pourra jamais rejoindre sa maison (qu’en marchant).
Mentionner Allah dans son cœur ou à haute voix de manière régulière sans se lasser, verra son cœur se tourner vers Allah en toutes circonstances. Allah devient son refuge et son asile, son Protecteur contre les malheurs de ce monde.
Plus le dhikr est abondant, plus le musulman se trouve dans la proximité d’Allah et plus son insouciance s’accroît, plus son éloignement s’accentue.
Dieu a dit : « Souvenez-vous de Moi et Je Me souviendrai de vous ». (Coran 2/152).
Le Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) a rapporté ce que son Seigneur a dit :
« Celui qui se souvient de Moi en lui-même, Je Me souviendrai de lui en Moi-Même. Celui qui me mentionne dans une assemblée, Je le mentionnerai dans une assemblée meilleure ». [Cité par Bukhârî].
Le chaykh al-islâm Ibn Taymiyya a dit : « Le dhikr est au cœur ce que l’eau est au poisson. Quel serait l’état du poisson s’il venait à quitter l’eau ? »
– Il évacue la rouille du cœur. Chaque chose à sa rouille et celle du cœur, c’est l’insouciance et les passions irréfléchies ; et son polissage se fait par le dhikr, le repentir et la demande du pardon à Allah.
– Il efface les fautes et les élimine complètement. Il compte au nombre des plus grandes œuvres et celles-ci chassent inévitablement les mauvaises actions.
– Il détruit l’appréhension (al wahchatou) qui sépare l’adorateur de son Seigneur.
C’est qu’entre l’insouciant et Allah, il y a une cloison (appréhension) qui ne peut être effacée que par le dhikr.
– Lorsque le serviteur fait la connaissance d’Allah à travers son dhikr pendant les jours heureux, il le connaîtra aussi pendant les jours sombres.
En effet, lorsque le serviteur obéissant, qui invoque Allah, est gagné par l’adversité ou demande à Allah de satisfaire un de ses besoins, les anges disent : « Ô Seigneur ! C’est une voix connue d’un serviteur connu ».
Par contre, quand l’insouciant appelle Allah et lui demande quelque chose, les anges disent : « Ô Seigneur ! C’est une voix inconnue qui provient d’un serviteur inconnu ».
Le dhirk est la nourriture du cœur, Ibn al-Qayyîm dit avoir assisté une fois à la prière de l’aube avec Sheikh al-Islâm Ibn Taymiyyah, à la fin de la prière, il s’est assis et s’est mis à invoquer le Nom d’Allah jusqu’à environ la moitié du jour, « puis il se tourna vers moi et me dit : “Voici mon déjeuner. Si je ne le prends pas, je perds vite mes forces” ».
(Al-Wâbil us-Sayb min al-Kalâm it-Tayb de Ibn al-Qayyîm, p.95-96).

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, voici les titres.

Belgique : Un professeur marocain enfermé à son arrivé en Belgique : « Je suis resté toute la nuit sur une chaise métallique, c’est humiliant ».
Abdelkader Hakkou, vice-président de l’Université Mohammed Premier, a été placé au centre fermé de Steenokkerzeel suite à son arrivée en Belgique, vendredi soir, à l’aéroport de Charleroi. Muni d’environ 80 euros sur lui, la douane a estimé qu’il n’avait pas l’argent nécessaire pour son séjour en Belgique. Pourtant, à l’aéroport, un collaborateur de l’ULB attendait le professeur pour lui fournir l’argent et les documents nécessaires. Car Abdelkader Hakkou est venu en Belgique pour un projet de coopération entre plusieurs universités. Un projet financé par l’ULB et par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
« C’est un peu psychiquement difficile ».
Ce dimanche vers midi, nous avons finalement appris que M. Hakkou avait été libéré. Notre journaliste Ludovic Delory l’a rencontré à l’aéroport de Charleroi au moment de sa libération. « Je suis resté toute la nuit sur une chaise métallique en attendant ce qu’on allait faire de moi, donc ça c’est un peu un aspect d’humiliation, c’est un peu psychiquement difficile à quand on l’habitude d’être libre, donc ça fait un peu mal », a confié l’universitaire qui a eu bien du mal à retenir ses larmes en retrouvant ses collègues marocains et ses homologues belges.
Le professeur marocain a d’ailleurs tenu à remercier chaleureusement Yvon Englert, le recteur de l’ULB, qui a tout mis en œuvre pour qu’il soit libéré le plus rapidement possible. Les deux hommes sont tombés dans les bras l’un de l’autre à l’aéroport.
France : Colombes : Une épicerie halal menacée de fermeture en justice, car elle ne vend ni vin ni porc.
Le tribunal de Nanterre doit trancher, lundi, le litige opposant un office HLM de Colombes à l’un de ses locataires, une épicerie halal…
Il y a bien quelques bonbons Haribo dans les rayons. Mais ni bouteilles de vin, ni côtelettes de porc. Le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) doit trancher, lundi, un litige opposant un office HLM de Colombes à l’un de ses locataires, une épicerie accusée de ne vendre quasiment que des produits halal et donc, de ne pas respecter son bail établi pour « alimentation générale ».
L’affaire remonte au mois d’août 2016. Alerté par plusieurs de ses résidents, l’office HLM de la ville de Colombes, présidé par la maire (Les Républicains) Nicole Goueta, décide d’attaquer en justice la supérette Good Price pour demander la rupture du bail. Louée pour être « un commerce généraliste d’alimentation », l’enseigne qui ne vend ni porc, ni alcool, ne respecte par son contrat, selon la plainte de l’office HLM.
Dans les rayons, des produits halal à 96 % ?
« C’est un dossier qui peut paraître singulier mais qui est tout de même assez simple, avait assuré François Meyer, l’avocat de l’office HLM, en octobre lors de l’audience au tribunal de Nanterre. Dans les clauses du bail, il y a une mention pour que ce commerce soit généraliste. Or là, il s’agit d’une alimentation particulière. A 96 %, elle vend des produits halal. »
Good Price et son avocate avaient jugé l’accusation bancale, estimant que le chiffre de 96 % ne correspond pas à la réalité. « On nous reproche de ne pas vendre de vin, or c’est une activité annexe : le vin ne fait pas partie de l’alimentation générale », avait notamment défendu l’avocate de l’enseigne, avant de dresser la liste des marques bien connues vendues dans le magasin, parmi lesquelles les célèbres bonbons Haribo.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Yémen : Ali Salah exécuté par les milices chiites houthis.
L’ancien président du Yémen a été tué il y a quelques heures à Sanaa capitale du Yémen.
Cet assassinat intervient alors qu’Ali Salah avait annoncé vouloir trouver un accord avec les saoudiens …
Après cette déclaration les troupes houthis ont pris d’assaut la capitale Sanaa controléé en partie par les troupes de l’ex-président et ont donc fini par y exécuter Ali Salah accusé de trahison par les chiites yéménites soutenus par l’Iran.
Le président “officiel” M. Hadi soutenu par l’Arabie qui bombarde le Yémen depuis des années a lui annoncé le lancement d’une bataille pour reprendre la capitale.
La bataille semble donc être proche entre les chiites et les tribus sunnites alliés à l’Arabie pour le contrôle de la capitale. La position des groupes islamistes de la région dans cette bataille restent encore inconnu.
Tout semble donc annoncer un désastre humanitaire pour la population yéménite qui avait déjà beaucoup de mal à survivre.
Pour mieux comprendre le conflit nous vous proposons une vidéo explicative, a voir sur islam et info.fr.

Sur saphirnews.com, voici les titres, rien de neuf.

France : Colombes : une épicerie halal « à 96 % » jugée pour « communautarisme ».
Pas d’alcool ni de porc, tels sont les produits que les gérants d’une épicerie de Colombes (Hauts-de-Seine) ont choisi de ne pas commercialiser dans leur magasin d’alimentation, estimant qu’ils ne trouveraient pas leurs clients.
Ce choix, Colombes Habitat Public, l’office HLM abritant le commerce Good Price, le lui reproche, l’accusant d’être « une épicerie communautaire, qui correspond à une pratique religieuse ».
Refusant la « communautarisation » des commerces de Colombes, l’office HLM présidé par la maire (LR) Nicole Gouéta estime qu’une des clauses du bail n’est pas respectée par l’épicerie, qui se devait non pas d’être halal mais « généraliste ». Elle l’attaque alors en justice en août 2016.
Lors d’une audience au tribunal en octobre, l’avocat de Colombes Habitat Public a estimé que l’épicerie est halal… « à 96 % ». De son côté, l’épicerie avait fait savoir que la vente de vins est un complément de l’alimentation générale, une activité annexe qui n’a rien d’une obligation à instaurer pour les commerçants.
Le contrat de location devant durer jusqu’en 2019, l’office réclame la rupture du bail et donc sa fermeture. Le tribunal de Nanterre est appelé à trancher le litige ce lundi 4 décembre.

Sur oumma.com, voici les titres.

Palestine : Samah Jabr, directrice de la Santé mentale en Cisjordanie occupée: “Les Palestiniens ne renonceront jamais à leur terre”.
A l’occasion de la parution de son premier ouvrage « Chroniques d’une psychiatre psychothérapeute palestinienne sous occupation », conçu comme un recueil de chroniques quotidiennes écrites de 2003 à ce jour, toutes plus marquantes les unes que les autres, Samah Jabr, celle par qui les traumatismes cachés de la vie sous le joug israélien sont révélés au grand jour, a accordé à Oumma une interview dans laquelle elle évoque, entre autres, son rôle central dans le film réalisé par Alexandra Dols : « Derrière les fronts : Résistances et Résilience en Palestine » (projeté actuellement en salle en France). Ou quand le poids des mots s’associe à la force de l’image pour rendre visibles les ravages invisibles de l’occupation israélienne.
Samah Jabr, vous êtes à la fois une psychiatre/psychothérapeute palestinienne de renom et une auteure. Qu’est-ce qui vous a poussée à devenir le grand témoin du film-documentaire réalisé par Alexandra Dols : « Derrière les Fronts : Résistance et Résilience en Palestine » ?
Je suis directrice de l’Unité de Santé Mentale en Cisjordanie occupée, et à ce titre, je suis responsable des services de santé mentale pour l’ensemble de la région. Ce qui m’a incitée à participer à ce film, c’est la même motivation qui m’a poussée irrésistiblement à écrire depuis 1998. A travers mes écrits, je veux informer sur les blessures invisibles du peuple palestinien, afin que le monde sache tout de ses souffrances cachées. Je mets des mots sur des maux, des sentiments et des vécus enfouis, tandis que la réalisatrice Alexandra Dols les illustre en images.
Je pense que cette union entre mes mots et ses images contribue à donner une autre image des Palestiniens qui sont constamment diabolisés par les médias internationaux pro-israéliens, ou présentés comme des victimes impuissantes par les défenseurs de la souveraineté de la Palestine. Dans le film « Derrière les Fronts », les Palestiniens sont représentés comme un peuple digne, créatif, plein de ressources, en dépit des terribles épreuves et traumatismes subis.
La colonisation d’Israël se poursuit de plus belle en faisant des ravages considérables, notamment dans ce que vous appelez « l’espace mental » de vos concitoyens. Quels messages essentiels avez-vous voulu délivrer dans ce film ?
Tout d’abord, que l’occupation israélienne s’attaque délibérément au mental et à la volonté de la population qui vit sous son joug, pour mieux les affaiblir, les anéantir, de la même manière qu’elle s’attaque à son intégrité physique pour mieux la détruire.
Ensuite, que la résistance à l’oppresseur est cruciale pour le mieux-être des Palestiniens, dans le sens où elle produit des effets bénéfiques, valorisants et fédérateurs, et qu’au contraire la capitulation conduit à la dépression collective et à un désir de vengeance occasionnel.
Je voulais également insister sur le fait qu’un processus de libération psychologique devrait aller de pair avec les efforts menés pour libérer la terre de Palestine. La libération psychologique des Palestiniens n’a pas besoin de psychiatres pour soigner les pathologies et administrer des traitements, pour la simple et bonne raison que les Palestiniens sont occupés et pas malades ! Au lieu de cela, la libération psychologique requiert des leaders responsables, capables de construire une résilience collective et d’insuffler ce souffle d’énergie positive à l’ensemble de la population.
La plupart des Palestiniens puisent dans les enseignements de la spiritualité, de la morale ou de la philosophie, la force de panser les blessures infligées par le traumatisme politique.
Enfin, je voulais clamer haut et fort que les Palestiniens ne renonceront jamais à leur terre, que l’occupation israélienne ne connaîtra jamais la paix et ne gagnera jamais en légitimité.
Comment vos concitoyens, selon vous, peuvent-ils résister le plus efficacement possible à la politique d’apartheid d’Israël ? Les femmes palestiniennes jouent-elles un rôle important ?
En restant plus que jamais connectés avec le reste du monde face à l’isolation forcée, plus que jamais soudés face à la menace de fragmentation. Les femmes apportent en effet une précieuse contribution, en retissant le tissu social déchiré de leur pays et en perpétuant la tradition orale de l’histoire de la Palestine.
Deux ans après son tournage, le film « Derrière les fronts » est actuellement projeté en salle, à Paris et dans quelques villes de province. Quel accueil reçoit-il de la part du public français et, vous-même, comment êtes-vous accueillie ?
Je me réjouis que ce film très authentique, qui reflète fidèlement la réalité palestinienne, au point d’être susceptible de déplaire à la sphère institutionnelle, n’ait reçu aucun soutien de ce côté-là. Je suis pleinement satisfaite qu’il ait réussi à se frayer, seul, un chemin vers le grand public, et qu’il soit devenu un support créant les conditions d’un vrai débat sur la Palestine, en dehors des cercles d’initiés classiques.
Le film est long, mais il est réconfortant de constater que les gens restent pendant les deux heures de projection pour pouvoir ensuite en discuter. Il a reçu un excellent accueil de la part de la presse et plusieurs personnes m’ont écrit pour me dire combien elles avaient été marquées par la mise en lumière d’une réalité palestinienne méconnue.
Est-ce que la population palestinienne pourra voir le film ?
Le film a été projeté en Palestine, à Nablus et dans le camp de Dheisheh, un camp de réfugiés palestiniens situé au sud de Bethléem. Nous avons appris avec joie sa sélection pour le festival annuel Days of Cinema qui, chaque octobre, place la Palestine sur la carte de l’industrie cinématographique internationale, et nous avons eu le grand bonheur qu’il remporte the Sunbird Award du meilleur documentaire en 2017.
Plusieurs films ont déjà traité de la Palestine et des Palestiniens, mais si plusieurs d’entre eux peuvent rencontrer un certain succès en Occident, rares sont ceux qui sont appréciés et remportent l’adhésion du public palestinien. Aussi, ai-je été si heureuse que les efforts d’Alexandra Dols et de son équipe soient reconnus à leur juste valeur et récompensés par les Palestiniens.
Etes-vous soutenue dans votre démarche par des hommes politiques palestiniens ou des personnalités palestiniennes ?
Non, pas du tout. Je ne suis pas connue en Palestine pour mon activisme ou mes opinions politiques. Je ne suis membre d’aucun parti et cela constitue un obstacle, et en aucun cas un avantage. Mais cependant, je peux entreprendre beaucoup de choses par moi-même.
En Palestine, je suis surtout connue pour être une très bonne clinicienne, formatrice et professeure d’université. J’interviens souvent dans les médias afin d’instruire le public sur la santé mentale et de défendre les droits des patients en psychiatrie. Les gens n’ont pas besoin de moi pour ruminer la réalité politique qu’ils ne connaissent que trop bien. C’est dans ma discipline que je peux être le plus utile à mes concitoyens, en m’attelant à développer les services de santé mentale localement et en informant le monde sur ce qui passe dans mon pays.
Quel bilan dressez-vous des traumatismes nés de cette occupation implacable, qui affectent les Palestiniens ? Y a-t-il des raisons d’espérer, envers et contre tout ?
Je suis spécialisée dans les traumatismes cachés sous occupation, à la fois en psychiatrie et en psychothérapie. J’effectue une grande partie du travail orthodoxe d’un psychiatre en traitant les patients atteints de troubles mentaux, plus ou moins sévères. J’enseigne également. Grâce à ma connaissance de la psychologie et ma conscience politique, je suis en mesure d’analyser et de transmettre les différentes manières de vivre ou de subir l’occupation par les Palestiniens.
Je suis à même de mesurer l’ampleur des dégâts psychologiques causés par une politique de domination, et contrairement à beaucoup de professionnels intimidés, je ne crains pas que la politique soit un agent pathogène pouvant nuire à notre discipline. Ce n’est pas faire une entorse à la neutralité ou à l’impartialité, et cela ne me discrédite pas en tant que professionnelle. Au contraire, toute conceptualisation de la santé mentale sans tenir compte des droits de l’Homme serait vaine et vide de sens. A l’instar des médecins généralistes qui recommandent une bonne hygiène de vie et une nutrition équilibrée pour l’état général, nous, les professionnels de santé mentale, nous devrions nous efforcer de lutter pour la justice et la liberté afin de favoriser une bonne santé mentale.
Quant à ce que j’entrevois de la réalité politique, j’observe avec inquiétude le sombre scénario qui s’élabore contre les Palestiniens. Je ne suis pas aveugle. Des politiques occidentales et régionales sont mises en œuvre pour réduire le peuple palestinien au silence et légitimer l’occupation.
Il est évident que l’existence de régimes tyranniques dans le monde arabe sert les intérêts de l’oppresseur israélien, compte tenu du fait que ces régimes sont bien plus intéressés par le maintien de leur stabilité que par l’adoption d’un véritable agenda national qui serait bénéfique à leur peuple. Mon espoir réside dans la conscience politique et la résistance psychologique des Palestiniens, ainsi que des peuples arabes. L’Egypte a signé les accords de Camp David il y a 40 ans, qui n’ont jamais fait et ne feront jamais des Egyptiens des amis d’Israël, pas plus que les efforts déployés par les régimes totalitaires arabes pour normaliser l’image d’Israël, en dépit du ressentiment de leurs populations respectives, ne parviendront à le faire passer pour un « Etat normal » dans la région.
Est-ce que la révélation au grand jour des souffrances invisibles du peuple palestinien peut avoir l’effet d’un remède ?
« Jusqu’à ce que votre inconscient devienne conscient, alors il dirigera votre vie », c’est une citation célèbre du psychiatre suisse Carl Gustav Jung, en psychoanalyse. Et pour ma part, j’ajouterai que jusqu’à ce que l’invisible devienne visible, alors il vous hantera et sèmera le trouble dans votre esprit.
La réalisatrice Alexandra Dols et moi-même avons entendu des réactions étonnantes de part et d’autre, qui témoignent de l’impact positif du film sur le public, de Palestine et d’ailleurs. Ainsi, une jeune femme palestinienne nous a confié : « Je suis souvent submergée par l’émotion quand j’essaye d’expliquer ce que nous vivons à des étrangers, je me sens souvent incapable de trouver les bons mots pour exprimer mes opinions et ce que je ressens, et je cherche souvent de l’aide pour que l’on parle à ma place. Maintenant, grâce à ce film, je sais ce qu’il fait dire et comment le dire ».
Il y a eu aussi ce jeune homme palestinien, qui nous a dit : « Je comprends mieux à présent ce qui peut me libérer des sentiments d’infériorité et de honte qui m’habitent ». Ou encore ce psychologue israélien qui s’est exclamé « Ce film m’a fait passer de la prise de conscience à l’action », sans oublier ce Français socialiste qui a reconnu humblement : « J’ai passé 40 ans de ma vie à soutenir les Israéliens. Ce film m’a changé, je réalise combien j’étais dans l’erreur et la confusion ».
Vos chroniques quotidiennes, écrites de 2003 à ce jour, font l’objet de votre tout premier livre : « chroniques d’une psychiatre psychothérapeute palestinienne sous occupation ». Si vous deviez extraire une histoire particulièrement édifiante de ce recueil (disponible en librairie au mois de mars 2018), quelle serait-elle ?
Je pense à “S’envoler hors de nos cages”, un article qui met en lumière la crise psychologique causée par la violence structurelle, les inégalités économiques et l’injustice criante qui sont autant de fléaux qui s’abattent sur la société palestinienne sous occupation. Il a été publié dans le magazine Washington Report on Middle East Affairs, en juin 2014.
Propos recueillis par la rédaction d’Oumma.
France : Selon Aymeric Caron, Manuel Valls instrumentalise l’islam.
Aymeric Caron était reçu ce dimanche dans l’émission “Et en même temps” sur BFMTV. Le journaliste et essayiste est revenu sur la polémique suscitée par les propos de Manuel Valls qui a évoqué le “problème avec l’islam” en France lors d’un débat organisé par le journal espagnol “El Pais” le 21 novembre dernier. “Est-ce que vous considérez, comme d’autres, que Manuel Valls utilise la laïcité pour en réalité mener une guerre contre les musulmans?”, lui a demandé Laurent Neumann. “Le mot de guerre est très maladroit”, a répondu Aymeric Caron. “En ce qui concerne Manuel Valls, oui clairement à mon sens, il y a une utilisation, une instrumentalisation d’un combat pour la laïcité […] poussé à son extrême jusqu’à devenir parfois un combat contre l’islam”, a-t-il ajouté.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, rien de neuf.

Sur des domes et des minarets.fr, voici les titres.

France : Et si vous financiez un pilier de la mosquée Eyyûb Sultan de Strasbourg ?
Après la pose de la première pierre de la Grande Mosquée Eyyûb Sultan de Strasbourg le 15 octobre dernier, place à présent à l’étape suivante, celle de la mise en place des fondations, qui seront composées de 201 piliers en béton armé enfouis dans le sol pour soutenir l’édifice. Pour financer cette première phase des travaux, la CIMG lance la “campagne de piliers”, chaque pilier coûtant 2 000 euros.
“Parce qu’une œuvre n’est bonne que lorsque sa fondation est saine, et parce que l’enjeu n’est pas seulement d’élever des murs mais plutôt de bâtir des générations pieuses pour l’avenir, nous vous invitons à répondre présent à notre campagne de financement des fondations”, écrit Eyup Sahin patron de la confédération musulmane pour le Grand Est.
(Car une Mosquée fondée dès le premier jour, sur la piété, est plus digne que tu t’y tiennes debout [pour y prier]. On y trouve des gens qui aiment bien se purifier, et Allah aime ceux qui se purifient), Saint-Coran.
DONNER POUR UNE MOSQUÉE : UNE AUMÔNE CONTINUE.
Il est rapporté dans un Hadith authentique la parole prophétique suivante : «Lorsque le fils d’Adam meurt, ses œuvres s’arrêtent sauf trois choses : une aumône continue, une science dont les gens tirent profit et un enfant vertueux qui invoque Allah, exalté soit-Il, pour lui». Construire une mosquée ou participer à la construction d’une mosquée fait partie de ces aumônes continues qui œuvrent pour le défunt même après sa mort.
POUR FAIRE UN DON :
par Chèque : CIMG, GMES, 8, rue la Fayette, 67100, Strasbourg.
par Virement bancaire : IBAN, FR76, 1027, 8010, 0400, 0208, 9570, 160, B I C, C, M, C, I, F, R, 2, A.

Sur Actualite islamique de Belgique, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, rien de neuf.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Une enfant palestinienne renversée par une israélienne près de Hares
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Un enfant palestinien a été renversée lundi par une voiture conduite par une femme israélienne près de la ville de Hares, au nord-ouest de Salfit, au nord de la Cisjordanie occupée.
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Baisse historique du nombre de recrues dans l’armée d’occupation
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Les autorités arrêtent deux citoyens en Cisjordanie
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Un Palestinien blessé par des tirs israéliens lors d’affrontements au sud de Naplouse
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Les forces de l’occupation prennent d’assaut 2 écoles au sud de Bethléem
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Erekat: la reconnaissance américaine de Jérusalem comme la capitale d’Israël favorise l’anarchie
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L’OCI met en garde contre l’adoption de Jérusalem comme capitale d’Israël
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ISESCO: l’invasion du Dôme du Rocher par les colons est une agression flagrante
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Conseil National: Toute mesure américaine envers Jérusalem sera
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Les forces d’occupation imposent des restrictions militaires à Qalqilia
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Des enfants parmi 23 palestiniens arrêtés dans une campagne de raids
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L’armée d’occupation déclare la bordure de Gaza zone militaire fermée
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45 Gazaouis visitent leurs proches détenus à Nafha
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Le président de la Ligue arabe met en garde Trump avant une décision sur Jérusalem
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Des affrontements après la prise d’assaut de Rumaneh par l’occupation
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Badran: nous avons discuté des différents dossiers de la réconciliation
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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