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Flash info du 8 Joumada at Thani 1437.

Flash info du 8 Joumada at Thani 1437.
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Palestine : l’armée israélienne censure la presse, la FIJ condamne.
Samedi, la fédération internationale des journalistes (FIJ) a fait appel à l’ONU concernant les attaques menées par Israël à l’encontre des médias palestiniens. Les colons israéliens s’adonnent en effet à des attaques et à des censures des médias locaux palestiniens.
Le week-end dernier, l’armée israélienne a pénétré dans les locaux d’une télévision palestinienne située à Ramallah. Le président de la FIJ a tenu à réagir face à cet acte inadmissible. Il a ainsi déclaré dans un communiqué : « Nous ne pouvons pas tolérer ces attaques continues des autorités israéliennes pour museler la presse palestinienne ».
La veille de cette intervention dans les locaux de la chaîne palestinienne, l’armée israélienne est entrée dans un autre complexe télévisé, avant d’arrêter le directeur de la chaîne et de fermer les locaux. Israël et son armée pratiquent donc une véritable censure des médias palestiniens, censure dénoncée et condamnée par la FIJ qui espère une réaction de l’ONU.
Ainsi, l’ONU est invitée à « enquêter sur les violations de la liberté de la presse en Palestine sans délai ». Pénétrer dans les locaux de chaînes télévisées, arrêter des journalistes et fermer des chaînes de télévision reflètent en effet une véritable violation des libertés de presse et d’expression. La liberté d’expression semble une fois de plus s’appliquer seulement à certains alors qu’elle est amputée à d’autres et ce, en toute impunité.
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France : Manuel Valls dit « assumer les relations de la France avec l’Arabie saoudite ».
Au début du mois de mars, François Hollande remettait la Légion d’honneur au prince héritier d’Arabie saoudite Mohamed ben Nayef. C’est justement sur cet événement que Manuel Valls est revenu en indiquant qu’il fallait arrêter les hypocrisies quant aux relations avec l’Arabie saoudite.
Une Légion d’honneur qui fait grincer des dents.
Remise discrètement, cette haute distinction a suscité de nombreuses critiques. Cependant face à cette situation, le Premier ministre a appelé à cesser les hypocrisies. Il a indiqué que la France possédait de fortes relations avec le royaume saoudien et que cela devait être assumé. « Nous avons une relation stratégique avec l’Arabie saoudite. Il faut l’assumer. Est-ce que pour autant nous partageons la nature du régime, son action ? Non, bien évidemment », a précisé Manuel Valls. Cependant certains s’interrogent donc sur les raisons de cette attribution de la Légion d’honneur et dénoncent la peine de mort qui a donné lieu à l’exécution de 72 personnes depuis le début de l’année. Mais honorer les dirigeants étrangers est tradition et ne pas discuter avec des Etats dont on ne partage pas le système de gouvernance voudrait dire ne plus avoir de relations diplomatiques. Manuel Valls a d’ailleurs aussi désigné l’Iran par ce discours.
L’Arabie saoudite est considérée comme un allié de taille par la France, dans la lutte contre l’Etat islamique. C’est aussi un partenaire économique important avec des contrats d’armement. Quant aux droits de l’Homme, les autorités françaises disent en discuter avec Riyad. Pour se donner bonne conscience ?
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Palestine : Ahmed Dawabcheh s’envole à la rencontre de Cristiano Ronaldo après avoir reçu son invitation !
Âgé de seulement 5 ans, Ahmed Dawabcheh s’est retrouvé orphelin en un rien de temps après avoir perdu l’intégralité de sa famille dans un incendie criminel déclenché par des extrémistes israéliens le 31 juillet dernier, à Douma, en Cisjordanie occupée.
Un vaillant survivant honoré.
Il y a quelques heures à peine, le seul survivant de la famille Dawabcheh accompagné de son oncle et de ses grands-parents se sont envolés en direction de l’Espagne. Ils y retrouveront Cristiano Ronaldo qui n’a pas hésité à inviter le jeune Ahmed à sa rencontre, il y a quelques semaines, dès que celui-ci serait habilité à voyager. Ils passeront ce soir la frontière entre la Cisjordanie occupée et la Jordanie afin de rejoindre Amman d’où ils s’envoleront en direction l’Espagne, a annoncé le grand-père d’Ahmed.
Le patron du sport palestinien, Jibril Rajoub, a particulièrement apprécié l’initiative de la star du football et a tenu a « salué une superbe initiative humaine du Real Madrid, de son administration et de Cristiano Ronaldo. Elle redonne espoir à un enfant qui a perdu toute sa famille. » Ajoutant :
« Il y a un soldat inconnu dans toute cette affaire et c’est Zinedine Zidane, que nous remercions chaleureusement. ».
Le jeune palestinien a dû être hospitalisé durant 8 longs mois afin de soigner ses graves brûlures et les médecins ont confirmé le besoin d’une longue période de convalescence afin qu’il puisse correctement se rétablir. « Il vient de passer huit mois à l’hôpital. Il va mieux mais il faudra encore beaucoup de temps et de soins pour qu’il se remette vraiment » a précisé son grand-père.
Après avoir perdu ses parents ainsi que son petit frère de 18 mois, Ahmed pourra retrouver la joie de son enfance en passant du temps et peut-être même en jouant au football -s’il y parvient- avec sa star préférée qui lui redonnera certainement le sourire, par la grâce et la volonté d’Allah.
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Algérie : La collecte de Bouchra sera entièrement reversée à Maria !
Nous vous parlions de la petite Maria, atteinte d’une atrésie des voies binaires, et de l’appel aux dons lancé par son père par le biais du site de collecte Cotizup. Au vu de son état de santé qui ne cesse de se dégrader, la famille de Bouchra a décidé de reverser la totalité des dons recueillis pour soigner Bouchra à Maria.
Généreux geste.
Décédée le 8 mars, la campagne de dons organisée pour sauver Bouchra avait permis de récolter la somme nécessaire en un bref délai. Le site CotizUp vient aujourd’hui d’annoncer le généreux don octroyé par la famille de Bouchra :
« C’est un geste des plus généreux qui vient aujourd’hui éclaircir la sombre et triste annonce du décès de la petite Bouchra. La famille de Bouchra vient d’annoncer à CotizUp sa décision d’offrir officiellement la totalité de la collecte (119 409 €) à la petite Maria, 8 mois et atteinte de la même maladie. » .
Le député belge Laurent Louis a également exprimé ce lundi son soutien à la famille de Maria, s’indignant face à la somme excessive demandée par la France et la Belgique pour une telle prise en charge.
Le député belge Laurent Louis a également déclaré sur twitter :
Quel malheur que de voir des enfants malades. Maria me fait penser à ma petite Racha. C’est triste que l’Algérie ne puisse sauver ses enfants. La médecine est un domaine où il y a encore de gros progrès à faire dans ce beau pays. Le pire, c’est qu’on demande des sommes folles pour sauver cet enfant; 120 000 euros en Belgique et 200 000 euros en France ! C’est affreux de voir que la survie d’un enfant soit conditionnée au fric. Je viens de parler avec la famille et je vais faire ce que je peux pour permettre à Maria de venir en Belgique pour qu’elle puisse être soignée même si la famille ne parvient pas à réunir la somme exorbitante demandée. Soigner un enfant ne devrait jamais être une histoire d’argent. J’espère que Maria aura la même chance que Racha. Que Dieu la bénisse et que les Hommes lui viennent en aide…
En espérant que la petite Maria parvienne à se rendre en Belgique et qu’elle puisse se soigner convenablement, inch Allah.
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M’Hammed Henniche (UAM 93) accueille des étudiants en journalisme pour une immersion dans le culte musulman.
M’Hammed Henniche de l’UAM 93 a accueilli comme chaque année les étudiants en journalisme de l’ESJ-Paris (École supérieure de journalisme de Paris). L’occasion pour ces futurs journalistes de mieux comprendre comment fonctionne le culte musulman en France.
A l’heure où la communauté musulmane est souvent diabolisée dans les médias, cette expérience ne peut être que positive. La démarche engagée par le secrétaire général de l’UAM 93 doit être soutenue et pourquoi pas copiée dans l’ensemble du territoire.
Communiqué de M’Hammed Henniche :
Comme chaque année, depuis 2011, les étudiants en journalisme ont passé la journée du lundi 14 mars dans une mosquée de la Seine Saint-Denis, en l’occurrence la mosquée du Centre Culturel islamique du Bangladesh de Stains.
Il s’agit d’un partenariat entre l’UAM-93 et l’ESJ-Paris (École supérieure de journalisme de Paris) qui permet aux étudiants de faire une « immersion dans une mosquée » de la Seine Saint-Denis : en assistant aux prières, observant les ablutions, découvrant le fonctionnement d’une mosquée de l’intérieur et surtout débattre sans tabou avec les responsables de la mosquée et de l’UAM-93 sur l’islam, l’actualité…
Une conférence de presse sous l’œil bienveillant de leur professeur M. Philippe Duley, ancien dirigeant du journal le Parisien.
Pour rappel : ce partenariat a permis aux étudiants de l’ESJ-Paris de visiter la mosquée d’Aubervilliers (2011), la Mosquée du Bourget (2012), la Mosquée de Pantin (2013), la Mosquée du Pré-St-Gervais (2014).
En 2015, et à cause des évènements dramatiques, l’ESJ-Paris a préféré suspendre cette initiative temporairement.
2016 c’était la reprise avec Stains, l’année prochaine on choisira une nouvelle mosquée, Incha’Allah, nous cherchons à présenter chaque année une nouvelle mosquée.
Enfin, grand merci à toute l’équipe de la Mosquée de Stains qui étaient magnifiques et fort aimables.
Les organismes Noorassur et Halal Vérif ont expliqué les problématiques de la finance islamique et du halal aux étudiants journalistes.
Chaque étudiant est parti avec son prénom écrit en calligraphie arabe, c’était le cadeau surprise de cette année.
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Palestine : Un agent secret israélien confond son collègue avec un Palestinien et le tue.
Les forces de sécurité ont accidentellement abattu un agent du Shin Bet, Amir Maimoni, 29 ans, près de la frontière de Gaza mardi ont indiqué les responsables de la sécurité.
L’incident est survenu mardi soir alors que les agents du Shin Bet étaient en pleine opération le long de la frontière avec Gaza. Maimoni a été mortellement blessé dans l’incident et est décédé un peu plus tard des suites de ses blessures.
« Il s’agissait d’une opération nécessaire et complexe à laquelle vous participiez en tant que combattant et commandant », a déclaré Yoram Cohen, chef du Shin Beth.
Pour l’instant, les détails de l’incident n’ont pas été rendus publics par les forces de sécurité israéliennes. Une enquête va être menée pour combattre ce qui a poussé l’un des agents à ouvrir le feu sur son collègue.
Selon un ancien chef du Shin Beth, Avi Dichter, un tel accident n’était pas arrivé depuis plus de 20 ans.
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Bruxelles , attentats de Paris : fusillade lors d’une perquisition.
Plusieurs policiers ont été blessés lors d’une perquisition à Bruxelles dans le cadre d’une enquête sur les attentats de Paris. Enquêteurs belges et français travaillent sur la filière bruxelloise qui serait grandement impliqué dans les attaques du 13 novembre à Paris.
Le quartier où s’est déroulé la fusillade est actuellement bouclé. Plusieurs personnes seraient en cavale. Les autorités ont précisé qu’il ne s’agit pas d’Abdeslam Salah, recherché depuis les attentats de Paris.
Reportage a voir sur www.muslimradio.info.
w w w . m u s l i m r a d i o . i n f o .

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France : Abdelkader Merah renvoyé aux assises pour complicité d’assassinats.
Quatre ans après les faits, le frère de l’auteur des tueries de Toulouse et Montauban en mars 2012 a été renvoyé aux assises spéciale – car spécialement composée – par les juges antiterroristes. Abdelkader Merah comparaîtra donc pour « complicité d’assassinat ».
Un autre complice présumé a été renvoyé par les trois magistrats : Fettah Malki, accusé pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Il est soupçonné d’avoir fourni un pistolet-mitrailleur Uzi et un gilet pare-balles au tueur.
Un non-lieu a été en revanche prononcé pour Mohamed Mounir Meskine, soupçonné d’avoir participé avec les frères Merah au vol du scooter utilisé lors des attaques. Les décisions des magistrats correspondent aux réquisitions du parquet de Paris il y a un mois. Le procureur estimait alors qu’Abdelkader Merah a été « un vecteur indéniable de radicalisation et dans la mise en œuvre des principes mortifères relayés par les groupes terroristes ».
Lors de l’enquête sur l’implication du frère aîné du tueur dans les tueries, un iPod et un lecteur multimédia avaient été retrouvés. Les experts avaient trouvé dans l’iPod des notes effacées, contenant des conseils pour échapper à la vigilance des autorités. Dans le lecteur multimédia, des fichiers audio en arabe évoquaient des techniques de dissimulation (possession de plusieurs téléphones, approvisionnement en armes, « camouflage » au sein de la société d’un pays). Dans les deux cas, l’accusé a minimisé ces preuves.
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Amérique : Une célèbre escrimeuse américaine voilée s’est vu refuser l’accès à un festival en raison de son hijab.
Au sommet de son art, à la pointe de l’épée maniée avec dextérité, Ibtihaj Muhammad, la première athlète américaine voilée à participer aux prochains Jeux Olympiques de Rio en août 2016, est au faîte de sa notoriété, ou du moins le pensait-elle humblement, avant l’incident qui a failli lui barrer l’accès au festival très prisé des médias interactifs à Austin, Texas.
L’escrimeuse multi-médaillée, qui a eu les honneurs de la Maison Blanche, aurait bien aimé sortir sa botte secrète pour se tirer d’un bien mauvais pas, mais face à l’excès de zèle d’un contrôleur qui exigeait d’elle qu’elle retire son hijab pour obtenir un badge d’accréditation, la championne a préféré user de toute sa force de persuasion pour briser les barrières de son entêtement, bête et méchant.
Refusant de se plier à cette injonction vexatoire et irrecevable, elle a déployé des trésors de patience et d’intelligence pour expliquer à son interlocuteur qu’aucune loi ne l’obligeait à retirer un voile revêtu pour des raisons religieuses dans l’espace public, et a fortiori qu’elle arborera, au Brésil, pour défendre les couleurs de la bannière étoilée.
Réalisant un peu tard à qui il avait affaire, l’illustre inconnu, chargé de gérer les entrées, lui a finalement remis le précieux badge mais cerise sur le gâteau : le nom et la fonction qui y figuraient n’étaient pas les siens ! Ibtihaj Muhammad, qui n’était décidément pas au bout de ses déconvenues, a eu la désagréable surprise de découvrir sa fausse identité : elle était mystérieusement devenue Tamir Muhammad, travaillant pour la Time Warner !
Habituée à batailler ferme, sur et en dehors la piste d’escrime, Ibtihaj Muhammad ne s’attendait sûrement pas à devoir porter l’assaut contre la bêtise humaine, mâtinée de racisme, pour être autorisée à profiter des joies du grand événement d’Austin. Une fois sa véritable identité connue des organisateurs du festival, l’escrimeuse au zénith de la gloire a reçu leurs plates excuses, ceux-ci se défendant de toute discrimination religieuse et islamophobie, imputant la faute à un « volontaire inexpérimenté ».
Tout est bien qui finit bien pour Ibtihaj Muhammad, mais on ne peut s’empêcher de songer, en ces temps troublés par la « Trumpmania » délétère, à ce qu’il serait advenu d’une citoyenne lambda voilée confrontée à ce même « volontaire inexpérimenté », ce véritable cerbère tatillon à l’extrême…
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Allemagne : Trois universités allemandes ferment brutalement leur salle de prière.
Dans un synchronisme parfait, trois grandes universités allemandes – Dortmund, Duisbourg et Essen – semblent s’être donné le mot pour ne plus laisser de place à Dieu, et surtout à Allah, au sein de leur établissement respectif, refermant brutalement et définitivement les portes de leur salle de prière, après plus de vingt d’existence.
Si leur décision, tombée comme un couperet, pénalise essentiellement les étudiants de confession musulmane, les raisons invoquées, qui ont en commun de raviver les sempiternels préjugés contre l’islam, oscillent entre la « ségrégation entre les sexes », un grief émanant principalement de l’Université de Dortmund dont il est à noter que la salle de prière était ouverte à tous les cultes, aux « craintes sécuritaires » partagées par les trois. Toutes agitent en effet le chiffon rouge devant la « menace de radicalisation » en leur sein, maquillée en « question d’espace pour les étudiants » par l’une d’entre elles, un argument qui n’a abusé personne…
Mis devant le fait accompli, les étudiants musulmans ont tenté d’instaurer un dialogue pour faire revenir les directions des trois Universités à de meilleurs sentiments, mais leurs portes, tout comme celles de leur salle de prière, sont restées hermétiquement closes à toute médiation.
Face à ce mur infranchissable d’incommunicabilité, les musulmans poursuivant leur cursus universitaire à Dortmund ont lancé une pétition pour dénoncer cette mesure jugée, elle, radicale et prise sans la moindre concertation, ne supportant plus le poids de la suspicion généralisée qui pèse continuellement sur eux.
Loin d’emboîter le pas aux trois Universités qui ont purement et simplement envoyé leurs étudiants musulmans prier ailleurs (à défaut de les contraindre à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs…), la plupart des établissements supérieurs allemands les accusent de discrimination religieuse, à l’instar de l’Université de Cologne qui s’apprête à ouvrir une deuxième salle de prière d’ici à l’été prochain.
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Selon un rapport, Israël détourne 78 % de l’aide humanitaire destinée au Palestiniens.
Shir Hever, un économiste israélien qui a passé des années à assembler les pièces du puzzle économique de l’occupation, vient de publier un rapport plutôt choquant à lire.
Les diplomates peuvent avoir une réputation de faux-fuyant, d’obscurantisme voire d’hypocrisie, mais peu d’entre eux se sont retrouvés comparés à un tueur en série, surtout un tueur qui dévore la chair humaine.
Cet honneur est revenu à Lars Faaborg-Andersen, l’ambassadeur de l’Union européenne en Israël, la semaine dernière, lorsque des colons juifs ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux lui donnant le rôle de Hannibal Lecter, le terrifiant personnage du film « Le Silence des Agneaux ». Une image du diplomate danois portant le masque de prisonnier de Lecter était censée suggérer que l’Europe elle aussi doit être muselée.
Les griefs des colons visent l’aide allouée par l’Europe, qui a fourni un refuge provisoire à des familles de Bédouins après que l’armée israélienne eut démoli leurs maisons dans les territoires occupés près de Jérusalem. Le logement d’urgence les a aidés a demeurer sur les terres convoitées par Israël et ses colons.
Les autorités européennes, outrées par la comparaison avec Lecter, ont rappelé à Tel Aviv que s’il daignait respecter le droit international, Israël aurait assumé ses responsabilités pour assister ces familles.
Si l’Europe pourrait se voir comme faisant partie de l’Occident des Lumières, se servant de l’aide pour défendre les droits des Palestiniens, en fait la réalité est moins encourageante.
Shir Hever, un économiste israélien qui travaille depuis des années à assembler les pièces du puzzle économique de l’occupation, vient de publier un rapport plutôt choquant à lire. Comme d’autres, il croit que l’aide internationale a permis à Israël d’éviter d’acquitter la facture de son occupation. Mais il va plus loin. Sa conclusion – qui pourrait surprendre les colons israéliens – c’est que 78 % au moins de l’aide humanitaire destinée aux Palestiniens se retrouvent dans les caisses d’Israël.
Les sommes en jeu sont considérables. Les Palestiniens sous occupation sont parmi les plus dépendants de l’aide dans le monde, puisqu’ils reçoivent chaque année plus de 2 milliards de dollars de la communauté internationale. Selon Hever, les donateurs pourraient subventionner directement jusqu’à un tiers du coût de l’occupation.
D’autres formes de l’exploitation par Israël ont été identifiées dans de précédentes études. En 2013 la Banque Mondiale estimait au bas mot que les Palestiniens perdent au moins 3,4 millions de dollars par an en ressources pillées par Israël.
En outre le refus d’Israël de conclure la paix avec les Palestiniens – et par conséquent avec le reste de la région – lui sert de prétexte pour justifier les 3 milliards de dollars d’aide militaire étatsunienne.
C’est aussi sur les Palestiniens qu’Israël teste ses armes et ses systèmes de surveillance – pour exporter ensuite son expertise. Les industries militaro-cybernétiques d’Israël génèrent des milliards de dollars de bénéfices par an. Une étude publiée la semaine dernière estime qu’Israël est le huitième pays le plus puissant dans le monde.
Mais si ces flux de revenus sont une aubaine identifiable mais préoccupante de l’occupation israélienne, l’aide occidentale aux Palestiniens est clairement destinée aux victimes et non aux vainqueurs.
Comment Israël peut-il prélever autant ? Le problème, dit Hever, c’est le rôle de médiateur que s’autoprescrit Israël. Pour atteindre les Palestiniens, les donateurs n’ont d’autre choix que de passer par Israël, ce qui lui fournit de riches opportunités pour ce qu’il nomme « détournement » et « réaffectation » de l’aide.
Premier résultat : les Palestiniens constituent un marché captif. Ils ont accès à peu de marchandises autres qu’israéliennes.
Qui en profite ? Une organisation israélienne, observatoire des bénéfices économiques de l’occupation pour Israël, a estimé que la firme de produits laitiers Tnuva jouit d’un monopole d’une valeur de 60 millions de dollar par an.
En fait, le détournement de l’aide se fait parce qu’Israël contrôle toute la circulation des personnes et des biens. Les restrictions israéliennes lui permettent de faire payer le transport et le stockage ainsi que des redevances « de sécurité ».
D’autres études ont identifié des profits supplémentaires à partir de la « destruction de l’aide ». Chaque fois qu’Israël anéantit des projets financés par l’aide étrangère, les Palestiniens sont perdants – mais souvent Israël y gagne.
Le cimentier Nesher, par exemple, contrôlerait 85 % de toutes les constructions par les Israéliens et les Palestiniens, y compris les fournitures pour la reconstruction à Gaza après les dévastations successives causées par Israël. Outre les employés des industries de la sécurité, d’importants segments de la société israélienne se remplissent les poches grâce à l’occupation.
Paradoxalement, cette étiquette de « peuple le plus dépendant de l’aide dans le monde » qu’on accole généralement aux Palestiniens, on ferait peut-être mieux de l’apposer aux Israéliens.
Que peut-on faire ? L’expert en droit international Richard Falk note qu’Israël exploite un vide dans la supervision de l’aide : les donateurs ne mettent pas de conditions pour s’assurer que leur argent parvient bien aux bénéficiaires visés.
Ce qu’a fait la communauté internationale au long de ces 20 dernières années du processus d’Oslo – consciemment ou non – c’est offrir à Israël des incitations financières pour stabiliser et ancrer sa domination sur les Palestiniens. Israël peut le faire pratiquement sans rien débourser .
Si l’Europe et Washington ont essayé de battre Israël avec un petit bâton diplomatique pour qu’il relâche son emprise sur les territoires occupés, simultanément ils lui présentaient de juteuses carottes financières pour l’encourager à renforcer son emprise.
Il existe une petite lueur d’espoir. La politique d’aide européenne n’a pas à être un auto-sabotage. L’étude Hever indique qu’Israël a fini par devenir aussi tributaire de l’aide que les Palestiniens eux-mêmes.
La semaine passée l’Union Européenne notait qu’il appartient à Tel Aviv, et non à Bruxelles, de s’occuper des Bédouins qu’il a laissés sans abri. L’Europe pourrait prendre au sérieux sa propre décision et commencer à réattribuer à Israël les coûts réels de son occupation.
Les choses pourraient aller assez vite, quoi que décide l’Occident, si l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas – et c’est ce que même Israël prévoit pour bientôt – devait s’effondrer.
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Palestine : Les jeunes ingénieures de Gaza, Rawan Abdou al-Lattif et Madj al-Mishirawi invente une brique respectueuse de l’environnement.
Les moyens du bord bien maigres n’ont pu empêcher les deux jeunes filles ingénieures Rawan Abdou al-Lattif et Madj al-Mishirawi de continuer leur projet et créer une brique respectueuse de l’environnement qui pourrait défier les briques concurrentes, même sur le marché international.
Leur projet s’appelant « Green Cake » est adopté par l’action Mobadiron 3 (Les Initiateurs 3), de l’Université Islamique de Gaza. Les deux ingénieures travaillaient sur le terrain et remarquaient que les briques utilisées dans la construction étaient de mauvaise qualité, lourdes et chères. Dès lors, elles ont commencé à chercher des solutions.
Sous le blocus sioniste, la bande de Gaza souffre d’un manque affreux de produits de construction, encore plus de bonne qualité et à prix abordable. Ces données ont poussé les jeunes ingénieures à entamer leur projet « Green Cake ».
On a bien compris que le projet vise à produire une sorte de brique qui pourrait dépasser celle qui existe actuellement sur le marché, par sa bonne qualité, son coût, son poids.
Respectueuse de l’environnement.
Selon Abdou al-Lattif, « Green Cake », le nom du projet, comporte deux mots. « Green », qui veut dire « Vert », indique son respect de l’environnement. Le deuxième mot, « Cake », indique que la brique est bien vide à l’intérieur, comme un gâteau plein de trous.
Les cendres de charbon et de bois, telle est la composition essentielle de cette nouvelle brique, dit-elle, elles remplacent complètement le caillou et le sable.
La jeune ingénieure al-Michirawi confirme au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) les dires de sa partenaire. Elle confirme que la nouvelle brique voudrait remplacer celle qui existe sur le marché qui est lourde, chère et de mauvaise qualité.
Des qualités internationales.
La masse de la brique « Green Cake » fait environ la moitié de la brique ordinaire, ayant une intensité inférieure à celle de l’eau. En outre, elle est alors non seulement légère, mais aussi insonorisée et résistante au feu.
Les deux jeunes ingénieures sont en train d’enregistrer leur invention dans la bande de Gaza, puis en Cisjordanie.
Puis le projet « Green Cake » est arrivé en demi-finale de la neuvième compétition du forum MIT pour les projets créatifs.
Les jeunes ingénieures sont contentes d’arriver à ce stade de la compétition. Elles espèrent que les points de passage et la situation politique ne les empêcheront pas d’aller à l’étranger représenter Gaza et leur invention sur la scène internationale.
A noter enfin que le dernier stade, la finale de la compétition MIT, se passera dans la ville saoudienne de Jiddah, les 11 et 12 du mois d’avril 2016.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information C P I , Centre Palestinien D’Information.
Des milliards de Shekels investis pour trouver une solution aux tunnels de Gaza.
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Démolition d’une maisons palestinienne à Bethléem.
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Le Conseil des droits de l’homme discute de l’interdiction du Mouvement islamique.
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Les dispositifs de l’AP convoquent des dizaines de partisans du Hamas à Hébron.
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Les forces d’occupant arrêtent un enfant palestinien.
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14 journalistes palestiniennes violentées durant l’Intifada de Jérusalem .
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Abou Marzouk : Notre visite en Egypte a tourné une nouvelle page.
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L’occupation poursuit sa folie destructrice à Jérusalem.
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L’occupation aurait trouvé une usine de fabrication d’armes à Jérusalem.
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Arrestations en série en Cisjordanie.
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Hamas au Caire : nos réunions sont dans la transparence et nous demandons l’ouverture du passage de Rafah.
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L’occupation prend d’assaut l’Université Khadouri pour la deuxième fois en 18 heures.
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Les jeunes ingénieures de Gaza et une brique respectueuse de l’environnement.
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L’occupation arrête un palestinien pour possession de pièces détachées d’arme à feu.
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Qalandia enterre son martyr Nahed Matir.
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Une manifestation de colons bloque la route N°60 en Cisjordanie.
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Naplouse: Affrontements à Awarta après une incursion sioniste.
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La radio de l’armée israélienne a révélé une décision du gouvernement israélienne de confisquer 2 000 dunums des terres de Palestiniens près de la ville de Jéricho.
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Un soldat sioniste et un colon agressent le captif al-Qiq à l’hôpital Afula.
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com

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Initiatives : catholiques et musulmanes se sont rassemblées une journée.
Le dialogue interreligieux s’est retrouvé au cœur d’une journée rassemblant femmes musulmanes et catholiques à Tergnier, dans le Nord-Pas-de-Calais.
L’initiative a été lancée par une association catholique, Action catholique des femmes, qui a souhaité rencontrer les femmes musulmanes. Les femmes catholiques ont ainsi souhaité faire suite à l’invitation donnée par les musulmans en janvier dernier, de venir visiter la mosquée.
L’une des catholiques, en charge de la communication a confié : « On avait envie d’aller voir et de mieux se connaître », propos relevés par Aisne Nouvelle. Ainsi, après avoir participé à la journée portes ouvertes organisée par la mosquée en janvier dernier, ce fut au tour des catholiques d’ouvrir leurs portes aux musulmanes et de les accueillir au sein de leur lieu de culte.
La mosquée avait partagé l’information lors de salat joumou’a, ce qui a permis à de nombreuses soeurs de répondre à l’appel des femmes catholiques. L’événement a ainsi rassemblé une soixantaine de femmes, de confessions catholique et musulmane. Un véritable succès pour cette journée exclusivement féminine, basée sur l’échange, le dialogue, la convivialité et le partage.
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Canada : scandale de la femme voilée en affiche publicitaire.
Il a suffi d’une femme voilée sur la campagne publicitaire du ministère de la santé Canadien pour provoquer un tollé sur les réseaux sociaux. La page Facebook Canadiens en santé gérée par le ministère publie régulièrement des campagnes publicitaires liée à la santé. Pleinement dans son rôle de sensibilisation, il publie le 21 février dernier une campagne sur les facteurs qui causent les crises d’athme. Une publication qui est loin de faire l’unanimité allant jusqu’à provoquer de vives réactions chez les internautes.
Une femme voilée dans un spot du ministère de la santé.
La raison de cette polémique ? L’affiche utilisée met en scène une femme voilée. Voulant montrer le multiculturalisme du pays, le ministère s’est attiré les foudres des internautes. Choqués par l’utilisation de ce signe religieux les commentaires ne se sont pas fait attendre sur la page Facebook. D’un côté on retrouve ceux qui s’offusquent d’une telle « dérive » du gouvernement, et de l’autre ceux qui encouragent cette initiative. On peut lire notamment :
« Pouvez-vous expliquer le choix du modèle canadien conforme à la charria ségrégationniste s’il vous plaît ? » ou encore « Bravo Santé Canada de mettre ainsi en avant plan une diversité qui nous enrichit tous. Honte aux intolérants, vive la différence! ».
Afin d’apaiser les tensions les gestionnaires de la page ont lancé dès le lendemain un appel au calme. Demandant de respecter les termes et conditions d’utilisation, et se réservant le droit de supprimer les propos « haineux », « racistes », ou « diffamatoire ». Rebecca Gilman, la porte-parole du ministère se justifie et défend la position du ministère :
Non, Santé Canada n’a pas été obligé d’utiliser cette image, elle a été réalisée par le ministère. Santé Canada représente systématiquement tous les Canadiens dans ses communications et nous tenons à cette pratique ».
Dans tout ce tumulte pas sûr que le message sur l’asthme soit vraiment passé.
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Syrie : Vladimir Poutine annonce un retrait des troupes russes.
Est-ce un changement de stratégie de la part de Vladimir Poutine avec le retrait des troupes russes du territoire syrien ? D’après le président, les militaires auraient tout simplement rempli leur mission et rentrent donc au bercail.
Le terrorisme a été affaibli.
Aux côtés de Sergueï Choïgou et Sergueï Lavrov, respectivement ministres russes de la Défense et des Affaires étrangères, Vladimir Poutine a étonné par cette déclaration inattendue. Ses militaires déployés en Syrie auraient donc réussi à lutter contre le terrorisme international. Reste à savoir à qui renvoie le terme « terrorisme » car les bombardements russes ont aussi touché des hôpitaux, des zones où vivent des civils et des opposants au régime de Bachar al-Assad. Par ailleurs, le président russe a mis en avant le fait qu’il souhaitait voir la Russie impliquée dans le processus de paix. Officiellement, l’opération aérienne russe avait débuté en septembre 2015 afin de frapper les positions de l’Etat islamique et du Front al-Nosra. A l’heure des bilans, le ministre de la Défense a indiqué que le contrôle des régions de Lattaquié, Hama, Homs a été repris.
Toutes les troupes ne quittent pas le pays puisqu’il reste celles sur la base navale de Tartous et sur l’aérodrome de Hmeimim. Bachar al-Assad aurait ainsi remercié Vladimir Poutine pour son aide, également sur le plan… humanitaire.
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Egypte : Le ministre de la Justice égyptienne prêt à enfermer le Prophète (Paix et Bénédictions soient sur Lui) s’il le faut.
Hier Ahmed Al-Zind, le ministre de la Justice égyptienne, a été démis de ses fonctions pour avoir manqué de respect au Prophète (Paix et Bénédictions soient sur Lui). Lors d’un entretien télévisé avec la chaîne Sada Al-Balad, le journaliste a demandé au ministre s’il était prêt à faire emprisonner les suspects l’accusant de corruption, Ahmed Al-Zind a répondu:
« Oui, fussent-ils le Prophète Paix et Bénédictions soit sur Lui… » .
Conscient de son erreur, il a tout de même essayé de se reprendre en ajoutant: « Je demande pardon à Allah… » Le Seigneur pardonne à qui Il veut, le Premier Ministre lui, a décidé de limoger le désormais ex-ministre de la Justice.
Al Azhar s’en mêle…
Selon sept journalistes, Ahmed Al-Zind et sa famille seraient soupçonnés de corruption, très agacé par ces rumeurs persistantes, il a donc provoqué un véritable tollé en perdant son sang-froid face à la télévision. En plus de l’indignation populaire, la grande et prestigieuse université d’Al-Azhar n’a pas tardé à réagir elle-aussi. Sans nommer explicitement le ministre, elle a émis un avertissement et a exigé de « respecter le nom du Prophète (Paix et Bénédictions soient sur Lui) dans les discours publics et dans les médias, et d’éviter toute insulte à son égard, même non intentionnelle. » L’ancien ministre de la Justice n’en est pas à sa première frasque, habitué aux polémiques, le 28 janvier dernier il avait appelé au meurtre de milliers d’opposants: « Je ne serais pas satisfait tant que 10.000 Frères Musulmans ne seraient pas tués ».
Erreur de trop, le chef du gouvernement n’a pas accordé sa clémence à l’ancien représentant de la justice, pourtant diplômé de l’université d’Al-Azhar.
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Egypte : des ados coptes se moquant de Daesh état islamique, emprisonnés pour blasphème.
L’organisation internationale de défense des droits humains Human Rights Watch exhorte, lundi 14 mars, les autorités égyptiennes à annuler la peine de prison prononcée contre quatre adolescents coptes.
En février, un tribunal de Minya, ville au bord du Nil à 245 km du Caire, a prononcé une sentence de cinq ans d’emprisonnement pour trois d’entre eux et une détention indéfinie dans un centre de correction pour mineurs pour le dernier. Ils sont accusés d’avoir moqué les prières musulmanes dans une vidéo.
La vidéo a été tournée grâce à un téléphone portable en mai 2015. Les adolescents étaient alors âgés de 15 à 17 ans. Leur professeur, également aperçu dans la vidéo, a été condamné à trois ans de prison.
Lors du procès, Maher Naguib, l’avocat des jeunes, avait expliqué qu’ils n’avaient pas l’intention d’insulter l’islam mais plutôt de tourner en dérision les décapitations de l’État islamique. « Se moquer (de l’État islamique), ou de quelconque groupe religieux par des gamineries n’est pas un crime », a exprimé dans un communiqué, Nadim Houry, directeur adjoint de HRW au Moyen-Orient. « Au lieu d’exprimer un point de vue rétrograde du blasphème, les autorités égyptiennes devraient protéger la liberté d’expression », ajoute-t-il.
La constitution égyptienne prohibe les insultes envers les trois religions monothéistes reconnues par l’État : l’islam, le christianisme et le judaïsme. L’organisation Initiative égyptienne pour les droits individuels dit que 42 personnes ont été jugées dans des cas similaires et 27 d’entre elles ont été condamnées. Dimanche dernier, le ministre de la Justice, Ahmed al-Zind a été limogé pour avoir déclaré qu’il pourrait emprisonner le Prophète Muhammad s’il contrevenait à la loi.
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France : Calais : Des militants du groupe islamophobe, Génération identitaire, enfin condamnés.
Trois militants du groupuscule d’extrême droite Génération identitaire, affiliée au Bloc identitaire, qui ont participé, samedi 12 mars, à une manifestation interdite à Calais contre les migrants ont été condamnés à trois mois de prison mais sans mandat de dépôt. N’ayant pas été placé en détention, leur peine peut donc être aménagée.
Jugés en comparution immédiate par le tribunal de Boulogne-sur-Mer lundi 14 mars, les militants, originaires de la région lyonnaise, ont été condamnés pour opposition violente contre deux policiers. Ils devront aussi verser 400 € de dommages et intérêts et frais de justice à un CRS blessé au poignet, rapporte La Voix du Nord.
Les deux tiers de la zone sud du camp de migrants à Calais, surnommé « jungle » où vivent des milliers de personnes, ont été démantelés depuis fin février. Le démantèlement total devrait avoir lieu cette semaine.
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Le premier équipage féminin de la Bruneï Airlines s’est envolé vers l’Arabie saoudite.
C’est un vol historique à bien des égards qui a relié, le 23 février dernier, date de la grande fête nationale du sultanat de Bruneï, sa cité phare, Bandar Seri Begawan, à Djeddah, en Arabie saoudite, avec aux commandes un équipage de choc qui a produit son petit effet en atterrissant sur le sol saoudien, là où les femmes au volant sont proscrites et criminalisées…
Il y avait bien des pilotes dans l’avion, en ce jour festif célébrant l’Indépendance du royaume millénaire, et du commandant de bord à ses co-pilotes, ce sont des femmes d’exception et rien que des femmes qui avaient pris place pour la première fois dans le cockpit de la Royal Bruneï Airlines, pour la plus grande fierté du Sultan et des autorités locales.
Derrière les visages féminins rayonnants, qui ont illuminé cette journée à marquer d’une pierre blanche, se dressent fièrement le capitaine Sharifah Czarena Surainy, la première femme gradée de l’armée de l’air devenue un véritable porte-étendard de la cause féminine, à Bruneï et dans l’Asie du Sud-Est, le premier officier principal, Dk Nadiah Pg Khashiem, ainsi que le premier officier supérieur, Sariana Nordin.
Toutes trois ont pleinement conscience de révolutionner un milieu professionnel dominé par la gent masculine, et chacune d’elles a fait preuve d’une détermination et d’une persévérance à toute épreuve pour s’élever au-dessus des préjugés et s’envoler dans les airs avec succès.
« En tant que femme et citoyenne de Bruneï, c’est une formidable ascension qui, je l’espère, rejaillira sur la jeune génération ! Mon expérience démontre que les rêves peuvent devenir réalité », a déclaré avec enthousiasme Sharifah Czarena Surainy.
Ce trio aguerri et auréolé de réussite savoure aujourd’hui une reconnaissance bien méritée sur la terre ferme, à l’heure où le Sultanat de Bruneï veut ouvrir grand les portes de l’industrie aux femmes, dans le cadre d’un programme d’ingénierie à caractère mixte.
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Amérique : Deux étudiants américains, musulman et hispanique, victimes du racisme d’un pro-Trump fanatisé.
L’un est un étudiant musulman, l’autre hispanique, tous deux sont liés par une solide amitié née sur le campus de l’Université de Wichita State (Kansas) et récemment renforcée par leur confrontation avec le nationalisme pro-Trump revanchard, Oussama Khondoker et son meilleur ami, resté anonyme, ont choisi, après mûre réflexion, de médiatiser l’agression violente dont ils ont été victimes.
Ils ont en commun leur faciès typé, auquel s’ajoutent désormais le racisme rageur qui les a pris pour cible et un profond traumatisme psychologique, les deux camarades inséparables ont été apostrophés méchamment, samedi dernier, par un inconnu en moto, alors qu’ils faisaient le plein d’essence, puis copieusement injuriés aux cris de « Trump, Trump, Trump ! Vous, les poubelles brunes, rentrez chez vous, Trump va gagner. Dégagez ! ».
Pendant que son ami hispanique, meurtri dans sa chair et son âme, se remet doucement de ses blessures, à l’abri de la lumière des projecteurs, Oussama Khondoker, le vice-président du corps étudiant de son université, a fait hier le récit de cette altercation qui a failli tourner au drame, lors d’une conférence de presse organisée au sein de l’Espace étudiant de l’université. Celui-ci, visiblement très éprouvé et soutenu dans sa démarche par le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) du Kansas, a précisé que tout a dégénéré lorsqu’il a rétorqué au fou furieux qui se tenait devant eux : « Ici, c’est mon pays. Qui es-tu, toi, pour me dire ça ? »
Sortant alors une arme pour toute réponse, le partisan déchaîné de Donald Trump, devenu hors de contrôle, l’a pointée sur le jeune étudiant hispanique qui était à sa portée, avant de s’acharner sur lui, en insultant de plus belle les deux jeunes hommes. Sous les yeux impuissants et effrayés d’Oussama Khondoker qui évoque une matinée d’horreur, son ami, gisant à terre, gémissait de douleur sous la pluie de coups de pied assénée dans le ventre, tandis que leur agresseur les tenait en joue à tour de rôle.
Ses hurlements stridents résonnent encore dans sa tête : « Trump,Trump, Trump, Trump, nous construirons à nouveau une grande Amérique ! Vous, les perdants, vous serez jetés par-dessus le mur ! ». Réussissant à composer le 911, en déjouant la vigilance de leur assaillant trop occupé à tabasser le malheureux étudiant hispanique, Oussama Khondoker se dit aujourd’hui « profondément humilié et traumatisé » par ce crime de haine caractérisé et sans circonstances atténuantes, pas même celle de la « Trumpmania » qui enfièvre l’Amérique.
« Parce que d’autres Américains un peu trop typés pourraient subir la même chose, j’ai décidé de dénoncer publiquement cette odieuse agression raciste et sauvage », a déclaré Oussama Khondoker avec gravité, avant de marteler : « En ces temps troublés et particulièrement sombres, il est essentiel, face aux immenses défis auxquels nous sommes confrontés en tant que minorités dans ce pays, de nous unir et de faire entendre nos voix. »
A l’unisson de l’étudiant musulman de Wichita State, Moussa Elbayoum, président du conseil d’administration du CAIR du Kansas, a exhorté les autorités à qualifier cette agression de « crime de haine » et à faire un exemple en punissant sévèrement son auteur, tout en exigeant de Donald Trump qu’il condamne sans réserve le militant fanatique qui l’a commis en son nom.
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Le rôle du journal «As Charq Al Awsat dans la normalisation avec Israël.
Le roi Salmane, un des plus gros collecteurs de fonds pour les djihadistes via le groupe As Charq Al Awsat.
Ignorance ? Complaisance ? ou plus simplement flatterie courtisane ? Quoiqu’il en soit, le roi Salmane a été crédité à son accession au pouvoir de qualificatifs élogieux du genre «homme bénéficiant d’une réputation de probité» et «de grand respect (1), sans doute en ce que son inclination politique naturelle convergeait furieusement avec les intérêts d’Israël. Mais, contrairement aux assertions de la presse occidentale, le nouveau roi est en fait contesté d’autant plus âprement que sa santé mentale est sujette à caution, -la maladie d’Alzheimer a été mentionnée- et que ses piètres performances au Yémen font craindre le pire tant sur la pérennité de son règne que sur la stabilité de la monarchie.
«As Charq Al Awsat», le journal aux couleurs vertes de l’Islam et du dollar, collecteur de fonds du djihad.
Dans l’ambiance d’exaltation délirante de la période du Djihad afghan (1980-1989), le journal aux couleurs vertes, la couleur de l’Islam et du dollars, -une combinaison idéale pou lever des fonds en faveur du djihad-, va faire office d’oracle pour une population en état de lévitation sur fond de religiosité niaise et d’infantilisme religieux, quand bien même il posait de sérieux problèmes à ses lecteurs en ce que la coloration verte de ses pages en interdisait un usage profane, particulièrement en tant que papier d’emballage. Disposant de l’exclusivité pour le monde arabe des articles du Wahington Post, d’USA Today et de Global Viewpoint ainsi que de dizaines de plumes arabes convertis aux vertus du roi dollars, As Charq Al-Awsat, se hissera, par son tirage, au premier rang des journaux trans-arabe, nullement le plus influent au sein des élites intellectuelles, plus certainement au sein de la population.
Premier quotidien arabe à utiliser la transmission satellitaire pour l’impression simultanée dans plusieurs villes dans le monde, avec un tirage de l’ordre de 200 000 exemplaires, imprimé simultanément dans 12 villes sur 4 continents, avait mission de répandre la bonne parole qui retentissait comme autant de mots d’ordre sur l’ensemble de la Oumma.
Salmane, propriétaire de cet important groupe de presse, «Saudi Research and Marketing ltd», a ainsi orchestré pendant plus de 30 ans, à travers la totalité des 15 périodiques de son empire médiatique les campagnes de collecte de fonds au profit des «arabes afghans», les ancêtres des djihadistes salafistes, tant en Afghanistan, qu’en Bosnie-Herzégovine, qu’en Tchétchénie, qu’au début du printemps arabe contre la Syrie. À journées faites, sur de pleines pages, As Charq Al Awsat mentionnait, dans la pure tradition de l’économie ostentatoire, les contributions des donateurs dans un style qui incitait à l’émulation. Des annonces reprises, au diapason, par les autres publications du groupe : Arab News, Al Majalla, Urdu News, Arrajol, et Al Iqtissadiyah.
Fondé en 1978 par Kamal Adham, ancien chef des services de renseignements saoudiens du temps du roi Faysal dont il était le beau frère, -l’homme du voyage de l’égyptien Anouar El Sadate en Israël- As Charq Al Awsat, le fleuron de ce groupe de presse, sera la pierre angulaire du dispositif médiatique saoudien à une période charnière du Moyen-Orient à la veille de la chute de la dynastie Pahlévi en Iran et de l’instauration de la République islamique iranienne (février 1979), de la conclusion du traité de paix israélo-égyptien (mars 1979) et de la guerre des pétromonarchies contre l’Iran, via l’irakien Saddam Hussein (septembre 1979).
Salmane, à l’époque prince héritier, diluera sa participation dans ce holding, à la mi 2014, dans une démarche symbolique destinée à prendre ses distances avec les collecteurs de fonds des djihadistes au moment où ses anciens compagnons de route faisaient mauvaise presse dans les pays occidentaux par leurs abus, alors que la santé du Roi chancelante lui laissait entrevoir les portes du pouvoir.
Salmane (As Charq Al Awsat) et le fantasme de Sylvia Kristel versus Khaled Ben Sultan (Al Hayat) et le fantasme de Brigitte Nielsen.
Gouverneur de Ryad pendant 50 ans, il a fait office de ministre occulte de l’Information du royaume, protecteur de tous les prédicateurs salafistes venus cherchés refuge au royaume, en même temps qu’un mécène de la presse arabe. Les fastes et frasques de ses fréquents séjours parisien à sa résidence de l’avenue Foch, de même que les prodigalités dont les journalistes libanais ont largement bénéficié en témoignent tout comme les conditions scabreuses de l’acquisition de la radio parisienne «Radio Orient», par le publiciste libanais Raghid Chama’a, avant de tomber dans l’escarcelle du milliardaire libano- saoudien, Rafic Hariri.
À l’instar de Khaled Ben Sultan, ancien vice-ministre de la Défense et interface saoudien du général américain Norman Schwarzkoff durant la 1re guerre du Golfe (1990-1991), propriétaire par ailleurs du journal «Al Hayat», qui avait fantasmé sur Brigitte Nielsen, Salmane, propriétaire du Charq Al Awsat, a, lui, projeté ses fantasmes sur Sylvia Kristel, l’actrice du film «Emmanuelle», un film sulfureux à l’époque. Marc Young, un ancien gardien de corps de la famille royale saoudienne dans son livre «Body Guard», raconte que Khaled Ben Sultan a jeté son dévolu sur Brigitte Nielsen, ancienne épouse de l’acteur américain Sylvester Stallone (alias Rambo) au point de proposer 1 million de dollars pour une nuit qu’il se promettait torride avec la belle et blonde actrice danoise. Cette proposition à proprement parler indécente s’est finalement concrétisée un certain soir de juin 1997 dans un luxueux hôtel de la croisette.
Cette hyperactivité hormonale princière est intervenue à une époque où leur ancien «office boy» Oussama Ben Laden, chef d’Al Qaida, consommait sa rupture avec ses maîtres wahhabites. Mais la libido de leurs altesse n’a pas de prix. Elle n’en avait nullement cure de cette rupture qui peuplera ultérieurement de cauchemars le sommeil des gérontocrates du Golfe.
Osmane el-Omeir et Rached Al Abdallah, les chefs d’orchestre de la partition wahhabite.
Moujtahed a spécifié nommément que les Missi Dominici de Salmane pour ce travail de reconnaissance et de déblayage n’étaient autres que les deux premiers rédacteurs en chef de son journal vedette, deux anonymes qui connaîtront gloire et prospérité du fait du prince, en rétribution de leur servilité «perinde ad cadaver» à leur bienfaiteur.
-Ousmane al Omeir, sa besogne faite, participe désormais de la vie des happy few des élites mondialisées, à la tête d’un important patrimoine immobilier, propriétaire heureux du journal électronique arabe, Elaph, le premier site d’information en continu du monde arabe, créé à Londres en mai 2001.
-Abdel Rahman Ar-Rached, en tandem avec Samir Kassir, une parfaite illustration de la théorie sur la circulation circulaire de l’information.
Obscur journaliste de la décennie 1970 en quête de pige dans les gazettes arabes de l’exil londonien, Abdel Rahman Ar Rached sera subitement propulsé en haut de l’affiche au terme d’un voyage initiatique à Washington aux fins d’aboubement et tiendra depuis lors le haut du pavé pendant deux décennies, la période du triomphe du néo conservatisme américain. Dans un sorte de répartition des rôles, As Charq Al Awsat assumait ses fonctions en prolongement de «deux roues dentées» de la diplomatie américaine «Al Hayat» et»An Nahar» dont le rôle, particulièrement celui des «deux martyrs de la presse libanaise» Samir Kassir et Gébrane Tuéni, est décrit sur ce lien.
Samir Kassir reprenait son éditorial hebdomadaire du vendredi du quotidien libanais «An Nahar» pour le répercuter de vivo sur Sawa (Ensemble) et Hurra (Libre), les deux vecteurs d’accompagnement américains de l’invasion américaine de l’Irak et de la mise en oeuvre du «Grand Moyen-Orient», le projet cher aux faucons de l’administration républicaine américaine (Dick Cheney, (Vice-président), Ronald Rumsfeld (Défense) et Paul Wolfowitz, son adjoint à la défense.
Outre Hurra et Sawa, l’éditorial de Samir Kassir était repris ensuite dans la revue de presse de LBC (Lebanese Boadcasting Corporation), la chaîne de télévision libanaise partenaire des Saoudiens ainsi que par Al Arabya. Soit 5 reprises pour un seul et même texte, avec des rétributions y afférentes à leur passage dans les médias américains. Ce faisant, ce jackpot éditorial signait l’entrée en scène d’un nouvel forme de journalisme, non le journalisme multi-cartes, mais le journaliste multiplex amplificateur de la thèse des commanditaires.
Le même mode opératoire s’appliquait aussi à Abdel Rahman ar Rached avec répercussion de ses éditoriaux sur les chaînes américaines puis dans les revues de presse des chaînes amies. Pareil dispositif a fonctionné au sein de l’opposition irakienne avec le trinôme Ahmad Chalabi, sa nièce stringer du New York Times dans le Golfe et Judith Miller, la responsable du Moyen Orient au sein du grand quotidien américain. L’information y circulait en circuit fermé, impulsée par l’entourage de Dick Cheney, répercutée par Ahmad Chalabi à sa nièce, de là à Judith Miller qui la faisait confirmer par la vice présidence américaine.
Signe de son efficacité, pareil dispositif a également fonctionné 10 ans plus tard au sein de l’opposition syrienne off-shore avec le tandem Basma Kodmani, porte parole de l’opposition et sa sœur Hala Kodmani, opportunément chargée de la rubrique Moyen-Orient au journal Libération au début du soulèvement syrien.
Consécration suprême, les éditoriaux d’Abdel Rahman Ar Rached figuraient en tête de la revue de presse mise à la disposition de la commission des Affaires étrangères du sénat américain en guise d’argumentaire justifiant à posteriori les choix stratégiques de la politique impériale américaine. Mais sur ce parcours pavé de pétrodollars et de paillettes, cet homme surgi de nulle part recevra de plein fouet la marque de sa scarification morale : une philippique anti-Al Arabiya sur la blogosphère d’une rare violence qui finira par l’achever : « Al Arabiya : plus juive que les juifs. L’information américaine intelligente avec un visage arabe » en ce que la chaîne saoudienne passait pour refléter le point de vue américain , voire israélien, si bien que ses détracteurs l’appellaient Al-Ibriya (la juive)».
Abdel Rahman Ar Rached, qui a dirigé pendant 10 ans (2004-2014) Al Arabiya, la chaîne d’information du groupe MBC, sera moins chanceux que son vis-à-vis d’Al Jazira, Wadah Khanfar, lauréat 2011 du printemps arabe, démissionné aussitôt de son poste de directeur Al Jazirah, pour pantoufler dans un emploi rémunérateur à l’Open Society du milliardaire Georges Soros. Pis, Abdel Rahman Ar Rached boira la coupe jusqu’à la lie en figurant sur la liste Tzipi Livni de «journalistes arabes amis d’Israël».
La liste Tzipi Livni des «journalistes arabes amis d’Israël».
Fait sans précédent dans les annales médiatiques internationales, le ministère israélien des Affaires étrangères a, en effet, établi une liste sur son site officiel, durant l’offensive «Plomb Durci» contre Gaza, en 2008, recommandant la publication des articles de journalistes arabes «reflétant le point de vue du gouvernement israélien sur Gaza. «Ce sont des ambassadeurs d’Israël dans le monde arabe, la meilleure voie pour faire parvenir le point de vue israélien sur le Hamas». «Un fait sans précédant car le site du ministère ne publie jamais de points de vues personnels mais exclusivement des documents officiels», précise LEA Abramovitch à l’origine de cette révélation. (Cf en annexe documentaire, le texte en arabe de la liste des 27 journalistes arabes distingués par les Israéliens.
Naturellement, Osmane al Omeir et Abdel Rahman Ar Rached figurent en tête de la liste à côté d’Ahmad Jarallah, Rédacteur en chef du journal koweitien Al Siassayh et d’Anis Mansour, le directeur du quotidien égyptien «AL Ahram» du temps de la présidence Hosni Moubarak. Sur la liste figurent aussi les libanais, Nassir Al-Assad, ancien dirigeant communiste libanais reconverti aux vertus des bienfaits des pétrodollars de Rafic Hariri, ancien premier ministre libanais assassiné et Fouad Al-Hachem (Al Watan-Koweït), fondateur de la «Radio du Liban Libre», la Radio des milices chrétiennes du chef phalangiste Bachir Gémayel, dont Gisèle Khoury, la veuve de Samir Kassir, en était la journaliste vedette du temps de la guerre civile libanaise (1075-1990). Le monde des élites mondialisées est petit. Décidément.
Dans ce groupe, le journal As Siyassah du Koweït décroche la première place avec un contingent de 6 journalistes, suivi d’«As Charq Al Awsat (5 journalistes) et du site électronique Elaph d’Osmane El Omeir.
Ehud Olmert, premier ministre à l’époque, se soulèvera d’enthousiasme à l’écoute d’un éditorial élogieux d’un scribe koweïtien besogneux, Abdallah Al Hadlaq (Al Watan), proposant de lui décerner la plus haute distinction honorifique israélienne. Dans ce cas spécifique de servilité extrême, ce que ne pouvait être que «la laisse d’or» pour ce «caniche d’Israël».
Compagnon de route des communistes arabes, militant actif de la cause palestinienne, Samir Kassir de même que son compère Gébrane Tuéni ne figurent pas sur cette liste, non pas tant que les deux porte-voix de la stratégie américano-saoudienne au Moyen-orient, avaient témoigné de peu de zèle dans cette besogne, mais parce que le destin en a décidé autrement, sous la forme d’un justicier anonyme les expédiant «ad patres», 2005, trois ans avant son établissement, leur épargnant cette ultime infamie.
Face à cette cohorte de reptiles, l’Iran offre, en contrepoint, une brochette de dirigeants de premier plan tous formés dans les universités occidentales mais sans la moindre ambiguïté quant à leur allégeance nationale iranienne. À l’exemple de l’équipe des négociateurs du contentieux nucléaire avec le groupe des pays occidentaux, dont voici la liste à titre d’illustration :
-Mohammad Nahavandian. Chef du cabinet du président Hassan Rouhani, (Ph.D. Economie- George Washington University)
-Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères et négociateur en chef aux négociations nucléaires. Diplômé de l’Université de San Francisco et titulaire d’un doctorat de l’Université de Denver (Colorado)
-Ali Akbar Salehi, chef de la délégation iranienne à la Commission de l’Energie Atomique de Vienne (Ph.D. – Nuclear engineering Massachussets Institute of Technlogy-MIT).
-Mahmoud Vaezi, ministre des télécommunications, titulaire d’un diplôme d’ingénieur électrique à Sacramento et à l’Université de San Jose State (Californie), d’un doctorat de l’Université de Louisiane et d’un diplôme de relations internationales de l’Université de Varsovie.
-Abbas Ahmad Akhoundi, ministre des transports, titulaire d’un doctorat (Ph.D) de l’Université de Londres.
L’Iran apparaît ainsi comme contre un parfait contre-exemple de l’Arabe saoudite et constitue ce titre une menace existentielle pour la dynastie wahhabite.
Notes:
Lancée en 2003, en pleine guerre d’Irak, elle avait pour but de concurrencer et, surtout, de contrer Al Jazira qui n’hésitait pas, dans la décennie 1990, à critiquer la famille royale saoudienne. Créée avec un montant initial de 300 millions de dollars, son budget de fonctionnement avoisinerait plusieurs centaines de millions de dollars. Al- Arabiya appartient majoritairement au groupe MBC (Middle East Broadcasting Center), co-fondé et présidé Walid Al Ibrahim, beau frère du Roi Fahd.
Walid Al Ibrahim est, en effet, le frère d’Al Jawhara Al Ibrahim, une des nombreuses épouses mais néanmoins favorite de feu le roi Fahd. Al Jawhara avait quitté son premier époux pour s’unir au plus haut représentant des Al Saoud. Selon certains observateurs, c’est à partir de cette union que la famille des Al Ibrahim est «sorti de l’obscurité», offrant aux frères d’Al Jawhara l’opportunité de devenir d’influents businessmen non sans leur attirer les critiques et les commérages des cercles royaux. En plus d’Al Jawhara, Walid a deux autres sœurs et dix demi-sœurs dont plusieurs ont épousé des Al Saoud. Ses deux sœurs, Maha et Mohdi sont respectivement mariées au prince Abderrahmane Al Saoud (ancien vice-ministre saoudien de la défense et de l’aviation) et Khaled Al Angari (ancien ministre saoudien de l’Enseignement supérieur).
Walid est aussi l’oncle maternel du prince Abdel Aziz, unique enfant de sa sœur Al Jawahra et le plus jeune fils et le préféré du roi Fahd. Dès son jeune âge, un atout dans une monarchie gérontocrate, Abdul Aziz a occupé des postes importants dans le gouvernement saoudien. Tout d’abord ministre d’État sans portefeuille, il a été ensuite nommé chef du bureau du Conseil des ministres alors qu’il n’avait que 27 ans.
Limogé en avril 2014, le prince a mené une vie de play-boy milliardaire, en compagnie de son compagnon festif Saad Hariri, l’ancien premier ministre du Liban, avant de verser dans la religiosité niaise. Son convoi a été spectaculairement cambriolé sur une autoroute parisienne en août 2014.
De son vivant, le roi Fahd considérait MBC comme son projet personnel. D’ailleurs une blague circulait dans ce temps prétendant que le roi racontait que l’acronyme MBC voulait dire «My Broadcasting Company» et qu’il appelait la station pour demander la diffusion de telle ou telle émission selon son humeur. En effet, alors que le soutien financier du roi Fahd à MBC dans ses premières années restera une question de conjecture, l’ampleur du soutien logistique royal était de notoriété publique.
Son fils Abdel Aziz, retire désormais les dividendes : selon le câble Wikileaks 09RIYADH651, le prince Abdel Aziz recevrait «50% de tous les profits de l’empire MBC».
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Edwy Plenel: « L’Arabie Saoudite est le foyer idéologique de l’Etat Islamique ».
Invité sur BFMTV ce lundi soir, Edwy Plenel s’est insurgé contre la politique internationale menée par le gouvernement actuel. « Je n’ai jamais pensé que la gauche était propriétaire du bien », a déclaré le cofondateur du site Mediapart. « C’est une honte », a-t-il déclaré à propos de la remise de la légion d’honneur au prince saoudien Mohamed ben Nayef. « L’Arabie Saoudite est le foyer idéologique de l’Etat Islamique. Ils ont le même code pénal, c’est le wahhabisme », a-t-il expliqué, ajoutant que François Hollande était le président qui s’était rendu le plus grand nombre de fois à Riyad. « Quand on est la France on doit être du côté des peuples, pas du côté des tyrans, pas du côté des monarques », a-t-il conclu, révolté.
Reportage a voir sur www.muslimradio.info.
w w w . m u s l i m r a d i o . i n f o .

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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information C P I , Centre Palestinien D’Information.
Ramallah : Un jeune palestinien succombe à ses blessures subies il y a deux semaines.
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La campagne de Boycott contre israel rencontre un succès à l’échelle internationale.
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Meshaal: La résistance défend son peuple et ne cherche pas la guerre.
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Une jeune fille arrêtée aurait poignardé un israélien au sud de Naplouse.
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L’occupation poursuit un palestinien qui aurait tenté de poignarder un soldat sioniste à Tel Aviv.
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27 Palestiniens dont deux femmes arrêtés en Cisjordanie .
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De nouveaux ordres de démolition à al-Quds occupé .
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L’occupation ferme les entrées de Ramallah et renforce ses procédures à l’est de Naplouse.
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Panique à Dimona après la fuite d’une substance toxique .
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Incursion sioniste dans le sud de la Bande de Gaza.
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Un journal hébreu a révélé la tenue de négociations secrètes entre l’occupation sioniste et l’autorité palestinienne pour un accord sur le redéploiement des troupes palestiniennes dans certaines villes de la Cisjordanie occupée.
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L’occupation arrête deux jeunes et prend d’assaut des maisons à Naplouse.
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Une roquette a atterri au Néguev.
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Décès d’un combattant dans un tunnel de la résistance .
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Une délégation de députés félicite l’ambassadeur du Venezuela.
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com