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Flash info du 7 Joumada At-Thani 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Syrie : Je m’appelle Mohamed, Je vis à Ghouta… ceci est mon message d’adieu.
Mohamed pourrait être l’un de ces milliers d’orphelins de Ghouta. Une ville dans la ville. 400 000 âmes à Damas. Qui vivent dans l’enfer depuis sept ans. Le monde les a oubliés. Dans un autre contexte on aurait appelé cela un camp de concentration. Ou d’extermination. On l’appelle la Ghouta orientale. On les a massacrés au gaz sarin. On les a affamés. On les a bombardés et on les bombarde encore. Un seul camion d’aide alimentaire est rentré dans la ville depuis trois mois. Et la moitié des hôpitaux ont été rasés cette semaine. Mais leur foi ne peut pas être bombardée. Et ils iront probablement au Paradis si leur foi tient le coup malgré les bombes et la souffrance. Quant à nous, Allah seul sait…
Je m’appelle Mohamed. J’ai sept ans aujourd’hui. Je suis né dans un pays, dans une ville, dans un quartier en guerre. Et je vais mourir dans quelques minutes, dans ce même pays, dans cette même ville, dans ce même quartier en guerre. J’étais le plus jeune d’une famille de sept frères. Mon père Youssef et deux de mes frères Yanis et Hatem sont morts en 2013 dans un bombardement au gaz sarin. Ma mère a tellement pleuré ce jour-là que je ne l’ai plus jamais vu pleurer ensuite, comme si elle avait épuisé toutes les larmes de son corps. Elle pleurait pour ceux qui partent, mais elle pleurait aussi pour les six membres de la famille qui restaient en vie mais dont le destin était désormais scellé. Mon père était médecin.
Deux autres de mes frères sont morts de faim et de froid l’hiver suivant, Mahmoud et Ali. J’avais à peine appris à prononcer leur prénom. Quand mon frère Ali agonisait, ma mère a décidé de lui enlever sa couverture et de me couvrir avec. Pour accélérer son départ peut-être. Ou pour me sauver car j’aurais pu aussi m’en aller ce jour-là tant la nuit était glaciale. Ma mère elle n’avait plus froid, n’avait plus faim, n’avait plus mal…
Il ne me restait que deux frères avec qui jouer le printemps suivant. Amr, de deux ans mon aîné était mon exemple. Toujours au service de ma mère, toujours en train de chercher des solutions, ou plutôt des astuces, pour rester en vie un jour de plus. Lui aussi est mort, d’intoxication alimentaire pendant l’été 2016. Il a essayé de broyer du plastique puis en faire une soupe, mais ce n’était pas comestible. Il avait essayé le premier avant de nous faire goûter. Il était si fier de la couleur de son potage chimique, et avait rajouté quelques cailloux pour s’imaginer des morceaux de viande qu’il pêchait fièrement avec sa cuillère. Aucun d’entre nous n’a osé goûté. On aurait peut-être dû le faire pour partir avec lui cette nuit-là et ne plus avoir à souffrir ensuite…
Par pudeur je ne vous dirai pas ce qu’on a mangé depuis que Amr est parti. Depuis l’âge de quatre ans mon poids n’a pas bougé d’un gramme. La peau sur les os. Mon corps a appris à économiser la moindre goutte d’eau et la moindre calorie. Mes oreilles ont aussi appris à ne plus souffrir du bruit des bombes et de la destruction autour de nous. Je pèse douze kilogrammes à sept ans. C’est moins que la moyenne, mais je tiens debout c’est l’essentiel. Ou en tout cas je tenais debout jusqu’à cette bombe hier qui m’a fauché les deux jambes et éclaté les yeux. J’étais à l’hôpital. Mais l’hôpital a été bombardé. Par les Russes on dit ici. Par Bachar on dit chez vous. Qu’importe dans quelques heures je serai au Paradis inshaAllah et tout cela sera qu’un amer souvenir. Allah jugera les responsables.
Ma mère a tout sacrifié pour me garder en vie. Pour elle j’étais l’espoir d’un enfant né dans la guerre et qui vivra dans la paix. Elle me l’a promis quand je suis né. Elle ne pourra pas tenir sa promesse. Mais pour me rassurer je me dis que là-bas au Paradis, nous vivrons tous dans la paix, donc elle tiendra sa promesse. Elle aussi est morte, d’épuisement, il y a trois semaines. Je ne l’ai pas vu mourir. Mayssara, mon dernier frère, m’a raconté qu’elle était si fière d’avoir trouvé du bois pour nous chauffer après cet hiver terrible. Quelques bûches qu’elle avait trouvé par chance, mais qui auront pris ses dernières forces et l’auront tuées. Dans cette pente qui mène à notre abri de fortune. A quelques mètres de moi. Sans que je n’ai pu l’embrasser et la serrer dans mes bras une dernière fois.
Nous vivons sous quelques tôles dans les ruines du bâtiment où l’on vivait si heureux avant que je naisse. Et avant que cette boucherie ne commence. C’est mon dernier frère qui m’a ramené à l’hôpital sur son dos il y a deux jours suite à une première blessure au bras d’un éclat d’obus. Il a dû s’arrêter des dizaines de fois sur le kilomètre qui nous sépare de l’hôpital. Lui aussi est épuisé et on n’a rien mangé depuis des jours. Il pensait me sauver la vie en m’amenant au risque de sa vie à l’hôpital car le sang coulait à flot. Il m’a sauvé la vie. Mais pour deux jours seulement. Je pense à lui dans ces dernières minutes car il n’est pas mort. Il a 10 ans aujourd’hui. On dirait qu’il en a cinq à peine. Il est le seul survivant de notre famille. Je l’aime et je lui ai dit au revoir. Il porte tout l’espoir qu’un jour notre famille revivra et que la Syrie sera libérée. Un paradoxe que ce soit Mayssara, le plus fragile d’entre nous tous qui ait survécu. Ou en tout cas jusqu’à aujourd’hui.
Je vous dis au revoir à vous aussi. Priez pour nos frères. Priez pour vous-mêmes. Car notre souffrance, baignée dans le sang est bientôt finie. Il n’y aura que du bonheur ensuite. Vous n’avez pas partagé notre souffrance ici-bas. J’espère que vous partagerez notre bonheur dans l’au-delà…

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Syrie : A La Ghouta, 400 000 civils vivent sous les bombardements des troupes de Bachar.
Des résidents désespérés piégés dans la Ghouta orientale ont attendu leur “tour de mourir” mercredi sous l’un des bombardements les plus intenses de la guerre syrienne.
Le chef des droits de l’homme de l’ONU, Zeid Ra’ad Al-Hussein, a décrit l’agression des forces du régime syrien comme une “monstrueuse campagne d’anéantissement” contre le territoire contrôlé par l’opposition aux abords de Damas.
Au moins 310 personnes ont été tuées dans le district depuis dimanche soir et plus de 1 550 blessées, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Au moins 38 personnes sont mortes mercredi.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à un arrêt immédiat des combats afin de permettre l’acheminement de l’aide aux personnes dans le besoin et l’évacuation des blessés.
Le bombardement a signifié que les 400 000 personnes piégées dans la région “vivent un enfer sur Terre”, a déclaré M. Guterres au Conseil de sécurité.
“Nous attendons notre tour de mourir. C’est la seule chose que je peux dire “, a déclaré Bilal Abu Salah, 22 ans, dont la femme est enceinte de cinq mois dans la plus grande ville de la Ghouta orientale Douma.
“Presque toutes les personnes qui vivent ici vivent dans des abris maintenant. Il y a cinq ou six familles dans une maison. Il n’y a pas de nourriture, pas de marché », a-t-il déclaré à Reuters.
Des images de l’intérieur de la zone ont montré des hommes fouillant dans les décombres des bâtiments détruits, transportant des gens endoloris à l’hôpital et recroquevillés dans des rues jonchées de débris.
Un médecin travaillant dans la région a déclaré à la BBC que la situation est “catastrophique”.
“Nous n’avons rien – pas de nourriture, pas de médicaments, pas d’abris”, a déclaré le Dr Bassam.
“Peut-être que chaque minute nous avons 10 ou 20 frappes aériennes … Je vais traiter quelqu’un – et après un jour ou deux, ils reviennent, blessés à nouveau.”
Il a dit que la communauté internationale avait abandonné les gens qui y vivaient.
La Ghouta orientale, un district agricole densément peuplé, est la dernière grande zone proche de la capitale encore sous contrôle rebelle. Elle est assiégée par les forces du régime depuis des années.
Egypte : Rodaina, 4 ans, violée et massacrée par son agresseur de 16 ans.
A l’instar de ce qui s’était produit au Pakistan avec la petite Zainab Ansari, une fillette de quatre ans a été récemment violée et assassinée dans un village égyptien Un meurtre barbare qui a suscité l’indignation.
Rodaina Abdou, originaire d’un village du gouvernorat de Menoufia, au nord de l’Egypte, a été brutalement violée et “massacrée” par son violeur.
Les résidents de la région ont déclaré que le père a signalé que sa petite fille avait disparu le samedi midi et a commencé à la chercher dans les maisons voisines, mais en vain. Par coïncidence, les villageois ont trouvé “des traces de sang” à l’extérieur de la maison d’un des résidents. L’homme était «confus» lorsque les villageois ont posé des questions sur la fille, qu’il avait nié avoir vu ou avoir dans sa maison.
Cependant, les habitants du village ont insisté pour fouiller sa maison. Après les avoir finalement laissés entrer, les résidents «ont trouvé des restes de sang sur un lit», qu’il prétendait être d’un chat. Non convaincu de sa version de l’histoire, les résidents ont fait pression afin que l’homme dise la vérité.
Son fils de 16 ans a finalement avoué le crime, disant qu’il avait pris la fille de l’extérieur de sa maison et l’avait incitée à jouer avec son téléphone portable. Il a ensuite tenté de la violer, mais a échoué. Par peur de se faire prendre, il a cogné sa tête avec une pierre jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Il l’a ensuite «massacrée avec un couteau» et a jeté son corps dans une boîte, avant de le cacher dans le sous-sol.
L’enquête a montré que les traces de sang trouvées à l’intérieur de la maison de l’agresseur appartenaient à la jeune fille.
L’agresseur a avoué son crime aux policiers, qui l’ont renvoyé au bureau du procureur pour qu’il reprenne le dossier. La justice a autorisé les funérailles de l’enfant.
Syrie : des centaines de combattants pro-Assad viennent aider le YPG Kurde contre la Turquie.
Un convoi de combattants pro-gouvernementaux est entré mardi dans la région d’Afrin en Syrie pour soutenir les combattants kurdes combattant l’armée turque, mais a immédiatement été pris sous le feu de l’artillerie.
La télévision d’Etat syrienne a montré une vidéo du convoi de forces progouvernementales déployées pour aider à repousser l’assaut turc contre les combattants YPG kurdes.
“Le gouvernement syrien a répondu à l’appel du devoir et envoyé des unités militaires ce jour-là … se déployer le long de la frontière et participer à la défense de l’unité du territoire et des frontières syriennes”, a déclaré le porte-parole du YPG, Nouri Mahmoud.
La télévision d’état a montré environ 20 véhicules avec des armes lourdes entrant dans Afrin. Des dizaines d’hommes armés étaient à bord des véhicules brandissant des drapeaux syriens et scandant des slogans pro-gouvernementaux.
Rami Abdel Rahman, chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, a confirmé que “des centaines de combattants sont entrés dans la région d’Afrin mardi après-midi”.
Les forces turques ont tiré des “coups de semonce” sur les combattants soutenus par Damas alors qu’ils pénétraient dans la région vers la ville d’Afrin mardi.
Mevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, a déclaré lundi que son armée riposterait si les forces pro-Assad intervenaient à Afrin pour aider les YPG.
Bahreïn : 5 ans de prison pour un militant ayant critiqué la guerre au Yémen de l’Arabie Saoudite sur Twitter.
Un tribunal de Bahreïn a condamné le militant politique Nabeel Rajab à cinq ans de prison, pour ses commentaires en ligne dénonçant le rôle de l’Arabie saoudite dans la guerre au Yémen et pour avoir critiqué les abus dans son pays.
Le Centre des droits de l’homme de Bahreïn a déclaré mercredi que Rajab avait été reconnu coupable “d’avoir répandu de fausses rumeurs en temps de guerre”, “offensant un pays étranger” et “insultant un organe statutaire” tel que codifié dans le code pénal bahreïnite.
Les accusations de Rajab comprennent un message sur les médias sociaux le 26 mars 2015, le jour où l’Arabie Saoudite a lancé l’invasion du Yémen. Son poste a critiqué les guerres qui «apportent la haine, la destruction et les horreurs».
Dans un communiqué, Dimitris Christopoulous, président de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), a déclaré que la “condamnation scandaleuse” de mercredi “contribue à fermer davantage les libertés pour la société civile et les manifestations pacifiques à Bahreïn”.
“Nabeel Rajab n’est pas un criminel, il est un éminent défenseur des droits humains et un prisonnier politique”, a déclaré Christopoulos.
Lui et son organisation ont appelé le gouvernement bahreïnite à «libérer immédiatement» Rajab et d’autres militants des droits de l’homme en détention.

Sur saphirnews.com, voici les titres.

Christiane Taubira à Mennel Ibtissem : La France, « c’est votre pays. Ne vous le faites pas voler ».
Moins de deux semaines après avoir quitté l’aventure The Voice, Mennel Ibtissem a annoncé être en préparation de son premier album. Christiane Taubira s’est exprimée dans une lettre ouverte publiée jeudi 22 février sur sa page Facebook afin de soutenir l’artiste après le tourbillon de critiques auquel elle a dû faire face. Saphirnews choisit de publier in extenso sa tribune.
Chère Mennel,
L’affaire dure. Je l’ai découverte tardivement, du fait de déplacements successifs hors de France. Je pourrais en rire et railler, voilà, dès que je m’éloigne, ce pays s’égare. Mais cette histoire ne donne guère envie de plaisanter.
D’abord l’essentiel : votre voix, imbibée d’émotion et de chaleur, est pleine de personnalité. Et cette interprétation que vous donnez d’« Hallelujah » est un enchantement. Leonard Cohen la chantait divinement dans ses récentes années. Jamais la spiritualité et la sensualité ne furent mêlées dans une voix et un corps d’homme avec autant de grâce et de puissance. Comme un vin de glace ou un rhum vieux qui aurait fait mine de s’être assoupi dans un fût de chêne ou de wapa d’Amazonie. Il chante, implore, exalte et sublime. « Dance me to the end of love » s’en approche, mais « Hallelujah » transcende tout, si merveilleusement. Et que vous, si jeune, rendiez un tel hommage à cet immense poète, si tendre, si triste, si raffiné et qui nous demeure si indispensable, donne envie de renouer avec un optimisme d’essence et d’existence.
Chaque fois que je vais au Canada, je ramène un recueil de ses poèmes que j’achète en librairie à Montréal, Québec ou Ottawa ; et comme je les ai déjà tous, je les offre. Vous l’avez probablement vu ou entendu chanter « The Partisan ». Leonard Cohen fait partie de mes grandes amours des années 1970, du temps de mes études universitaires. Ce fut d’abord « Suzanne », évidemment, puis le temps passant, je l’ai poursuivi de concert en concert. Vous avez-vu comme il tient son micro lorsqu’il interprète « So long, Marianne », tout en joie et en mélancolie ? Et ce solo de violon… Nous imaginons, vous et moi, ce que donnerait, en notes plus graves, un solo de oud ou un duo violon-oud.
Mais revenons à l’hystérie.
On vous reproche votre « turban », disent-ils. Il vous sied délicieusement, sans rien dissimuler de votre beauté encore en éclosion. Ils vous reprochent de chanter en arabe… incultes, ils ne savent pas finir la phrase : en arabe, la chanson d’un Juif, magnifique. Quelle somptueuse audace, et quelle promesse pour notre monde !
On vous reproche des tweets passés. Vos références intellectuelles étaient loin d’être recommandables. Je ne me situe pas dans le champ moral, il est le moins fécond. Sur le plan philosophique d’une conception de la vie, du rapport à l’autre, de l’exigence envers soi-même, d’une vision de la socialité possible et souhaitable, ces deux références sont simplement indigentes et lamentables. Manifestement fourbes, parfois immondes. Ils ne sont pas les seuls. Le souci, c’est la fascination qu’ils parviennent à exercer sur de jeunes esprits, même brillants. C’est cela le seul sujet, pour nous autres adultes.
Vous vous êtes excusée et vous avez bien fait. N’en ayez surtout aucun regret, c’est votre hauteur. Et tant pis si les fâcheux eurent le dernier mot sur les pusillanimes et les commerciaux. Ce n’est qu’un avant-dernier mot. Le dernier, c’est vous qui l’aurez si vous décidez qu’il vous revient de tracer vous-même votre chemin de vie.
Les seules personnes que vous devez avoir à l’esprit sont les familles et les proches des victimes de l’attentat à Nice ainsi que celles du père Jacques Hamel. Il y a tout lieu de croire, pour ce que nous savons de sa bonté, que lui aurait su vous offrir une écoute et vous dire en quoi vous faites gravement erreur. Vos excuses sont la marque de votre dignité. Elles ne doivent pas vous exonérer d’une vigilance sur la sensibilité des autres, sur les plaies qui ne referment pas, sur ces cicatrices qui saignent et saigneront encore, selon les mots du poète Antara.
Le philosophe Emmanuel Levinas confiait que son père, s’adressant à ses fils, les adjurait de s’installer en France, c’est là qu’il faut aller vivre, dans ce pays où l’on est capable de se déchirer pour l’honneur d’un capitaine juif, le capitaine Dreyfus. Tant d’agressions antisémites, de défiance et d’injures à l’encontre des musulmans, d’actes et de propos racistes, de déchaînement xénophobe, de résurgence homophobe, d’arrogance sexiste, laisseraient accroire que ce temps est révolu, que l’intolérance règne sans partage. En attestent les victoires des pleutres à pseudonymes, aux doigts fébriles sur leurs claviers. Il n’en est rien. La France reste une terre de passion et de générosité, elle est une béance du monde d’où surgissent, toujours vives, des querelles et des fureurs qui n’ont jamais su dissoudre ses ardeurs fraternelles. C’est bien là qu’il faut vivre. Et d’abord, c’est votre pays. Ne vous le faites pas voler.

Sur oumma.com, voici les titres.

Tariq Ramadan reste en prison.
Tariq Ramadan, qui avait fait appel de son placement en détention provisoire, dormira ce soir encore en prison.
La justice a en effet décidé ce jeudi, au cours d’une audience à huis clos et en l’absence de l’islamologue genevois qui, selon l’AFP, a refusé de comparaître devant la cour d’appel de Paris, de son maintien en détention provisoire.
L’ expertise médicale qui avait été ordonnée, jeudi dernier, par la chambre de l’instruction, afin de statuer sur la recevabilité de son appel, ayant abouti à la conclusion que son état de santé n’est pas incompatible avec son incarcération.
La présence d’Israël au Qatar, à un tournoi international de handball, suscite un tollé.
Au Qatar, pays organisateur du Championnat du monde des écoles de handball, la présence d’Israël, à travers des équipes de jeunes garçons et filles, âgés de 15 à 18 ans, dérange grandement, au point de soulever une houle d’indignation sur les réseaux sociaux.
Les appels à refuser de faire le jeu d’un Etat d’Apartheid se multiplient et se font toujours plus pressants, exhortant les Qataris à se dresser contre cette normalisation insidieuse des relations entre leur émirat et la chimérique « seule démocratie du Proche-Orient ».
Encouragés à retirer leurs enfants de la compétition en signe de leur plus vive protestation, les habitants de Doha, qu’ils soient des parents de handballeurs en herbe ou des passionnés de ce sport collectif, sont incités à ouvrir les yeux sur les grandes manœuvres de la géopolitique qui, en l’espèce, se sont sournoisement déplacées sur le terrain du sport.
« Je demande à tous les parents de retirer leurs enfants et de les empêcher de participer à cette normalisation des relations », a commandé un internaute, alors qu’un autre lançait au même moment : « Maintenant, il est temps de parler à vos enfants de la Palestine ». Un twittos s’est fait fort d’enfoncer le clou : « la présence d’Israël à ce tournoi, c’est le signe de la reconnaissance de l’occupant israélien par Doha ».
Le mouvement de la Jeunesse du Qatar opposée à la normalisation ( QAYON) leur a rapidement emboîté le pas. Le hashtag, à l’intitulé tout trouvé « les Etudiants du Qatar contre la normalisation », a vu le jour, faisant florès grâce à la couverture du réseau satellitaire arabe Al-Jazeera de Doha.
De son côté, un journal local très lu s’est chargé d’amplifier la contestation en listant, dans ses colonnes, tous les pays participant au championnat, à l’exception d’Israël qu’il a soigneusement occulté, tandis que les responsables de la Fédération internationale du sport scolaire (ISF) annonçaient que le drapeau israélien ne serait pas hissé lors de la cérémonie d’ouverture.
Selon Christopher Davidson, professeur de sciences politiques à l’université de Durham, spécialisé dans le monde arabe, le Qatar devra jouer serrer à l’approche du Mondial de Football, en 2022, pour faire accepter à sa population et à l’opinion publique arabe ce qu’elles jugent inacceptable dans leur ensemble : la présence d’Israël.
« Ce sera très, très difficile », prédit cet expert, en faisant observer le fossé qui existe à ce sujet entre le peuple arabo-musulman et ses élites et risque fort de se creuser à l’occasion de la grand-messe du ballon rond.
Londres: la “meilleure pâtissière” répond à un islamophobe, furieux contre les portes ouvertes des mosquées.
Sacrée reine des saveurs sucrées au royaume de Sa Gracieuse Majesté, Nadiya Hussain, la première lauréate voilée du grand concours télévisuel organisé en 2015 par la BBC, n’excelle pas seulement dans l’art de manier le rouleau à pâtisserie, elle a aussi un sens inné de la répartie qui fait mouche sur Twitter.
La meilleure pâtissière de la Couronne britannique qui croule sous les honneurs depuis sa consécration sur le petit écran, jusqu’à avoir été choisie par la Reine Elisabeth II pour confectionner un délicieux cake au zeste d’orange pour son 90ème anniversaire, régale avec le même bonheur les papilles de ses concitoyens et les twittos friands de ses posts acidulés ou vitriolés…
C’est avec gourmandise que ses nombreux fans, musulmans et non musulmans, dévorent ses commentaires toujours pleins d’à-propos, qui répondent du tac au tac aux esprits chagrins et autres islamophobes de tous poils.
Ainsi, le 17 février, la nouvelle icône du multiculturalisme britannique, originaire du Bangladesh où elle a fait un retour aux sources émouvant et enrichissant, dans le cadre de l’émission qui porte son nom « Les chroniques de Nadiya », a cloué le bec à un internaute qui fulminait contre l’ouverture au grand public de 200 mosquées, à l’occasion de l’opération « Visit my Mosque Day ».
« Je n’y mettrai jamais les pieds, même si j’étais payé pour le faire ! Et il est hors de question que mes enfants y aillent ! », a éructé de rage un inconnu, retranché derrière son écran, qui aurait été mieux avisé de se taire.
Car c’était sans compter Nadiya Hussain, et sa réplique bien sentie et bien envoyée : « C’est une honte ! Nous élevons des enfants musulmans et ils aiment aller à l’église pour assister aux offices religieux. Cela leur permet d’apprécier leur propre religion, ainsi que les autres religions autour d’eux. Vous savez qu’ils (vos enfants ndlr) ne se transformeront pas en musulmans s’ils y vont (dans les mosquées), n’est-ce pas ? »

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, voici les titres.

Abdelhamid Si Afif reçoit M. Santiago Cabanas, ambassadeur du Royaume d’Espagne à Alger : Un partenariat privilégié.
LE PEN RECONNAIT DANS SES MÉMOIRES QUE L’ARMÉE FRANÇAISE A BIEN PRATIQUÉ LA TORTURE EN ALGÉRIE : L’AVEU !.
Visite officielle d’Abdelkader Messahel en République de Biélorussie : Divers domaines de coopération évoqués.
Grève de l’intersyndicale de l’éducation : Un taux de suivi de 70 %.

Sur le muslim post.com, voici les titres.

Syrie : après les bombardements, la Ghouta, «un autre Srebrenica»?
L’armée de l’air syrienne bombarde depuis plusieurs jours maintenant l’enclave rebelle de la Ghouta près de Damas. L’OSDH a comptabilisé au moins 250 civils tués depuis dimanche. La journée de lundi représente le plus lourd bilan de pertes civiles en un jour dans les combats dans cette région depuis le début de 2015, selon l’organisation.
Depuis les hôpitaux sont saturés et l’ONU a annoncé mardi soir que six hôpitaux de la Ghouta avaient été bombardés en quarante-huit heures. Trois sont désormais hors service et deux fonctionnent partiellement.
Les bombardements de civils « doivent cesser maintenant », a demandé le coordinateur de l’ONU pour l’aide humanitaire en Syrie (mais hier encore, les bombardements ont causé la mort de 24 civils selon l’OSDH).
« La situation humanitaire des civils dans la Ghouta orientale est totalement hors de contrôle. Il est impératif de mettre fin immédiatement à cette souffrance humaine insensée », a t-il ajouté.
Même réaction pour le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), qui a également exprimé sa colère dans un communiqué intitulé « Pertes humaines massives », et ce en une seule phrase seulement : « Aucun mot ne rendra justice aux enfants tués, à leurs mères, leurs pères, à ceux qui leur sont chers. »
Mais malgré les régulières déclarations politiques officielles d’indignation, les menaces de « lignes rouges » brandies, l’absence de réactions, de réponses concrètes et la paralysie de la communauté internationale ne passe plus. Dans la presse, de nombreux journaux comparent la situation actuelle de la Ghouta à celle de Srebrenica, durant la guerre de Bosnie en juillet 1995.
« Encore une fois, les Nations unies sont impuissantes »
Dans une tribune, The Guardian titre : « La Ghouta orientale est un autre Srebrenica, et nous détournons le regard une fois encore. »
« A Srebrenica, quelque 8 000 hommes et adolescents musulmans furent massacrés en quelques jours. (…) Le tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie a plus tard déclaré que ces crimes constituaient un génocide. (…) La communauté internationale savait pourtant très bien ce que le général Radko Mladic (commandant en chef de l’armée de la République serbe de Bosnie) était en train de faire, et qu’un massacre était imminent. Elle a détourné le regard. L’agonie de la Ghouta orientale (…) est plus lente mais ignorée de la même façon. Encore une fois, des civils, dont de nombreux enfants, sont massacrés. Encore une fois, les pouvoirs occidentaux, avec des forces présentes dans le pays, refusent d’intervenir. Encore une fois, les Nations unies sont impuissantes », rappelle le journaliste Simon Tisdall.
La chaîne américaine CNN a elle aussi repris cette comparaison : « Après trois ans d’horreur en Bosnie, il a fallu le massacre de Srebrenica pour pousser l’Occident à passer à l’action contre les Serbes de Bosnie. Au moins, la communauté internationale avait mis fin au conflit en Bosnie au bout de quatre ans. Mais après sept ans de conflit sanglant, le conflit syrien continue. Et l’échec à y mettre fin signe la faillite de la diplomatie internationale », analyse t-elle.
Mais ce silence suscite aussi l’incompréhension de la population directement concernée. Dans un article du Monde, une femme dont la maison à été bombardée ainsi que celle de ses beaux-parents témoigne via WhatsApp. « Il fait très froid, on ne dort pas, on ne mange pas, nos enfants n’ont pas de lait », explique t’elle, avant d’interroger: « Frères musulmans, où êtes-vous ? Que fait le monde ? ».
Guerre au Yémen : la France complice de la coalition saoudienne.
Plus de vingt millions de personnes en danger et sept millions d’habitants menacés par la famine faute d’accès à une aide humanitaire rapide. Le constat date de plusieurs mois et pourtant, au Yémen, rien ne bouge. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Unicef et le Programme alimentaire mondial (PAM) sont pourtant unanimes : « Des milliers de victimes innocentes, et parmi elles de nombreux enfants, vont mourir » les associations humanitaires ne peuvent agir sur le sol yéménite. Nous sommes, dans ce pays, face à « la plus grande crise humanitaire au monde », estiment même les Nations Unies.
Dans ce pays où un enfant meurt toutes les dix minutes de maladies pouvant être évitées, l’ONG chrétienne contre la torture et la peine de mort ACAT pose la question de la responsabilité de la France dans cette tragédie. « Alors qu’elle appelle à une solution pacifique du conflit, la France continue d’approvisionner l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis en armes », déplore l’ONG qui accuse : « D’une main elle caresse, de l’autre elle jette de l’huile sur le feu. »
ACAT France regrette le fait que les autorités françaises ne demandent pas des garanties à leurs clients. Si les armes françaises étaient utilisées au Yémen, l’Hexagone contreviendrait au droit international : « De sérieux doutes planent sur la conformité de ces ventes au Traité sur le commerce des armes dont la France a été un des fers de lance, ainsi qu’à la Position commune de l’Union européenne définissant des règles sur les exportations d’armes », estime l’ONG chrétienne.
ACAT estime par ailleurs que la position de la France n’est pas claire, alors que d’autres pays — l’Allemagne, la Norvège et le Canada — ont pris conscience de la tragédie qui se joue au Yémen et limité leurs ventes d’armes aux pays de la coalition qui bombarde chaque jour ce pays. « La mobilisation citoyenne a conduit les gouvernements à prendre conscience de l’illégalité et des conséquences humaines potentiellement désastreuses de leurs exportations d’armes à la coalition dans le conflit au Yémen », assure l’ONG qui demande, en France, « d’ouvrir un vrai débat démocratique sur le sujet. »
L’organisation chrétienne demande aux citoyens de s’adresser aux députés car, « de cette façon, nous multiplions nos chances de faire la lumière sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. »
France : Gilles Clavreul livre un rapport sur la laïcité qui « manque de rigueur ».
Le Figaro nous promettait des « propositions choc », mais le rapport remis par Gilles Clavreul au gouvernement ne restera finalement pas dans les annales, tant il est approximatif et ne fait que servir l’idéologie de son auteur, un proche du Printemps républicain et de Manuel Valls. Ce rapport, intitulé « Laïcité, valeurs de la République et exigences minimales de la vie en société, des principes à l’action » succède à une note consacrée à la « mouvance décoloniale » réalisée pour la fondation Jean Jaurès, dont la méthode semblait elle aussi peu académique.
L’ancien patron de la DILCRAH, aujourd’hui secrétaire général du ministère de l’Intérieur, fait quinze propositions dans son dossier d’une quarantaine de pages, parmi lesquelles celle d’intégrer la laïcité dans les épreuves du BAFA ou encore celle de former tous les agents de l’Etat à la laïcité à l’horizon 2020.
Le document a fait bondir l’Observatoire de la laïcité. Car c’est ce dernier qui a recommandé la rédaction de ce rapport pour améliorer « la coordination des actions des administrations de l’Etat et des collectivités locales » et, selon lui, Gilles Clavreul est totalement hors-sujet. L’auteur du rapport ne fait qu’un rappel de la laïcité et, surtout, fait des propositions qui montrent la méconnaissance du préfet en la matière : l’Observatoire de la laïcité cite pas moins de quatre propositions faites par Gilles Clavreul qui ont… déjà été mises en application.
Parmi celles-ci, la proposition n°11 du rapport, de « créer un site internet public consacré à la laïcité. » L’Observatoire de la laïcité rappelle également que les associations subventionnées doivent signer une charte de la laïcité de la Caisse nationale des allocations familiales, une proposition écrite noir sur blanc dans le rapport. En ce qui concerne la formation au BAFA, on y parle déjà de laïcité, suite à un décret.
Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité, écrit qu’il « regrette le manque de rigueur méthodologique » de ce rapport et « la méconnaissance d’actions déjà mises en œuvre par les pouvoirs publics. » Gilles Clavreul pourra toujours se consoler en se disant que ses propositions n’étaient pas si mauvaises que cela, puisque certaines d’entre elles ont déjà été mises en œuvre.
france : ne Jeanne d’Arc trop bronzée réveille les identitaires orléanais.
Elle s’appelle Mathilde Edey Gamassou et a été choisie pour incarner Jeanne d’Arc lors des fêtes johanniques d’Orléans. Les tenants de la droite identitaire — les mêmes qui sont certainement persuadés que Jésus était blanc aux yeux bleus — trouvent que cette jeune femme est trop bronzée pour représenter la pucelle d’Orléans, qui avait reçu la mission de délivrer la France de l’occupation anglaise.
Depuis l’élection de Mathilde Edey Gamassou, c’est un torrent de propos racistes et d’injures qui est déversé sur les réseaux sociaux. Une séquence terrible pour l’adolescente de seulement 17 ans, qui a des origines béninoises et polonaises. La jeune fille a été choisie parmi deux-cent-cinquante autres candidates pour incarner l’Orléanaise lors d’une célébration de la victoire de Jeanne d’Arc en avril 1429 sur les Anglais.
Face au flot d’insultes, Mathilde Edey Gamassou a reçu plusieurs messages de soutien, dont celui de la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre femmes et hommes, Marlène Schiappa, qui rappelle que « Jeanne d’Arc n’appartient pas aux identitaires » et « l’histoire de France non plus. » Marlène Schiappa ajoute que « la haine raciste de la fachosphère n’a pas sa place dans la République française. »
Du côté des organisateurs, le choix ne semble pas remis en question : « En 2018 comme depuis 589 ans, le peuple d’Orléans célèbre Jeanne d’Arc par une jeune femme qui évoque son courage, sa foi et sa vision. Mathilde possède toutes ces qualités », explique la présidente du comité Jeanne d’Arc alors que le maire d’Orléans ajoute que « cette jeune fille a été choisie pour ce qu’elle est, une personnalité intéressante et un esprit bien fait. »
« Elle répond aux quatre critères de choix que nous nous sommes fixé : résider à Orléans depuis dix ans, être scolarisée dans un lycée orléanais, être catholique et donner du temps aux autres », rappellent les organisateurs. L’extrême droite, qui voit dans ce choix une transformation de l’histoire « un récit où ce seront les Arabes et les Noirs qui ont fait l’histoire de France depuis les débuts », peut donc se rassurer : leur Jeanne d’Arc 2018 est bel et bien catholique, à défaut d’être blanche.
Les écoles musulmanes dans le viseur des sénateurs.
Elles ne représentent que 4 % des écoles hors contrat : les écoles musulmanes sont de plus en plus nombreuses mais encore très minoritaires par rapport aux écoles catholiques (25 %) et même juives (6 %).
En 2015, le directeur de l’institut Ibn Badis de Nanterre, Sabar Kabbouchi, expliquait que « l’école publique malheureusement ne correspond plus à l’attente des familles pour beaucoup de choses. On a vu la polémique par rapport au repas sans viande dans les établissements scolaires alors qu’on ne demande pas de viande halal. On demande juste à ce que les enfants puissent choisir. Même chose pour la discrimination de l’entrée dans l’établissement des jeunes filles collégiennes qui portent leur voile. Ça a provoqué une prise de conscience collective dans la communauté. »
Mais une proposition de loi, faite par les sénateurs et soutenue par le ministre Jean-Michel Blanquer, vise à mieux contrôler les écoles hors contrat. Cette proposition, portée par la sénatrice UDI Françoise Gatel, vise bien toutes les écoles libres, mais cible sans vraiment le dire les écoles musulmanes. La sénatrice l’avoue d’ailleurs en prenant pour exemple le cas d’une école à Toulouse : « Le cas de l’école coranique de Toulouse a montré l’impuissance totale de l’Etat. On est dans un pays qui s’indigne de la radicalisation. Comment rester inactif ? », demande Françoise Gatel qui cite un établissement dont la fermeture avait été demandée en décembre 2016 par le tribunal correctionnel pour « non-respect de l’enseignement du socle commun de l’Education nationale. » L’école avait finalement obtenu de la part de la justice l’annulation de cette fermeture en l’absence de motivations du rectorat.
Le texte de loi proposé par la sénatrice centriste prévoit de simplifier et mieux encadrer le régime d’ouverture des établissements privés hors contrat. Le texte sera étudié jusqu’à aujourd’hui au Sénat. Selon François Gatel, l’administration dispose de « motifs trop restreints pour garantir aux enfants une instruction de qualité et prévenir les dérives potentielles (risque de radicalisation, insuffisance pédagogique…). »
La précédente ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, avait déjà tenté, sans succès, de freiner l’élan des écoles musulmanes hors contrat, alertée par de plus en plus de signalements « de citoyens et élus locaux inquiets de voir se développer en France des embrigadements idéologiques. » Mais viser exclusivement les écoles musulmanes aurait signé l’arrêt de mort de la proposition de loi. François Gatel veut donc s’attaquer à tous les établissements alternatifs : la droite semble d’accord avec la sénatrice concernant l’encadrement strict des écoles musulmanes mais risque de ne pas apprécier que les écoles catholiques soient elles aussi dans le viseur de l’Etat.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Hamas: le discours d’Abbas devant le Conseil de sécurité est en dessous du niveau requis
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Le mouvement de la résistance islamique Hamas a dit que le discours du président Mahmoud Abbas devant le Conseil de sécurité en dessous du niveau requis, ne reflète pas la position nationale pour mettre fin à Oslo, et que l’initiative ne représente pas la position nationale.
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Des colons tuent des moutons et agressent des agriculteurs à Naplouse
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Le passage de Rafah soudainement fermé après une journée d’ouverture
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Blessés et arrestations suite à la répression d’une manifestation de solidarité près d’Ofer
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6 soldats sionistes blessés près de Gaza
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La mort d’un jeune palestinien arrêté par les forces d’occupation aujourd’hui à l’aube
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ARIJ : Les restrictions sur le mouvement des citoyens visent à les humilier
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Rassila Shamasne en grève de la faim depuis 18 jours à Ofer
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L’occupation tire sur les agriculteurs à l’est de Khan Younis
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Le ministre des Affaires étrangères du Qatar discute avec le Mufti de Jérusalem
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Raids et arrestations en Cisjordanie occupée
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Installation de maisons mobiles dans la colonie d’Amihai au détriment d’un village palestinien
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Qabha exige l’arrêt immédiat de la honteuse
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Abou Zouhri: Abbas devrait changer ses convictions sur le projet de paix
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20 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie
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Gaza: Un Palestinien meurt des suites de ses blessures subies vendredi dernier
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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Flash info du 6 Joumada At-Thani 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Le personnage de « Hâmân » cité dans le Coran bien avant la traduction des hiéroglyphes.
Parmi les révélations contenues dans le livre Saint, l’une a donné matière à discussion à nombre d’archéologues et de scientifiques.
Le Coran rapporte au sujet de l’Egypte antique plusieurs faits historiques découverts qu’aux périodes récentes. L »alphabet hiéroglyphique a été déchiffré il y a approximativement 200 ans par le français Jean-François Champollion, avant cela les hiéroglyphes ne pouvaient être lus par personne.
Pourtant le nom Hâmân est cité dans six versets du Coran, il est mentionné avec Pharaon pendant la vie du Prophète Moïse (Paix sur lui).
Contrairement aux assertions infondées des contradicteurs du Coran, il est dit dans le livre saint que Hâmân a vécu en Egypte pendant la période de Moïse (Paix sur lui) il était un proche du Pharaon et a accompli des travaux de construction tel qu’indiqué dans le verset 38 de la Sourate al-Qasas :
Et Pharaon dit : “Ô notables, je ne connais pas de divinité pour vous, autre que moi. Haman, allume-moi du feu sur l’argile puis construis-moi une tour peut-être alors monterai-je jusqu’au Dieu de Moïse. Je pense plutôt qu’il est du nombre des menteurs ”.
Le Docteur Maurice Bucaille nous informe dans cette séquence avoir voulu savoir si ce nom a bien été mentionné dans les hiéroglyphes conservés. Il contacte un égyptologue et lui demande si ce mot date du VIIème siècle, époque de la prophétie du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam). L’égyptologue lui certifie qu’aucun texte hiéroglyphique ne peut mentionner un nom inconnu. Mais après avoir consulté le Dictionnaire des noms de personnel du Nouvel Empire de Ranke, le Dr Bucaille trouve ce nom avec une note « Chef des ouvriers des carrières ».
Un titre qui donne tout son sens au verset 38 précité.
L’existence du nom Hâmân dans les inscriptions égyptiennes antiques prouve que le Coran fournit un fait historique qui ne pouvait ni être détenu ni compris pendant la période du Prophète, les hiéroglyphes n’ayant pu être déchiffrés qu’à la fin du 18e siècle. En conclusion, la découverte du nom Hâmân dans les écrits égyptiens antiques confirme la nature infaillible du Coran, la parole de Dieu.
Fake News : Ses dangers et les méthodes pour les identifier.
A l’ère du numérique, les médias sociaux ont pris l’ascendant sur tous les autres supports d’information dont le citoyen lambda s’était pourtant contenté jusqu’ici.
Mais ces dernières années ont vu apparaître un changement radical dans nos habitudes. La facilité avec laquelle nous avons accès aux médias sociaux grâce à leur faible coût et leur diffusion rapide de l’information étanche notre soif de connaissance.
Une épée à double tranchant qui permet certes de s’informer mais souvent avec tout et n’importe quoi. Les « fausses nouvelles » plus communément appelées « fake news » en sont un bon exemple. Informations de mauvaise qualité ou intentionnellement fausses qui ont un impact négatif sur les individus et la société.
Comment se prémunir contre cette nouvelle mode qui tend à se généraliser à toute la population ?
Plusieurs outils sont mis à votre disposition pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie. Comme l’indiquent ces pictogrammes, il y a lieu de vérifier la source de l’info, d’examiner la façon dont l’actualité est construite, la cohérence des noms de lieux, des dates, des noms propres etc..
Face aux vidéos et photos qui pullulent sur le net, il existe aussi des moyens pour repérer les images qui ont été sciemment manipulées.
Une photo ou une vidéo ne sont pas gages d’authenticité, soyez attentifs aux détails, arrière-plan, éléments qui permettent d’identifier les lieux etc..
Pour retrouver la vraie source d’une image, utilisez par exemple google reverse image (https://reverse.photos/).
Bien sûr il existe toutes sortes de moyens qui vous aideront à détecter les fausses nouvelles, mais la meilleure des préventions est d’éviter de colporter des informations dont vous n’êtes pas sûrs.
Notre Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a mis en garde contre la propagation de fausses rumeurs, al ghîbah à savoir : « Mentionner ton frère par ce qui lui déplaît ».
Ils (les compagnons) demandèrent : « Ô Messager d’Allah, qu’en est-il si ce qui est dit de lui est vrai ? ».
Il répondit : « Si cela est vrai alors tu auras médit sur lui. Mais si ce que tu dis de lui est faux tu auras alors calomnié » Muslim 2589.
Allah تعالى dit (traduction rapprochée) :
« Ô croyants ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair, afin d’éviter de sévir injustement contre ces gens et avoir des remords par la suite » (Sourate Al-Houjourât verset 6).
« Ceux qui se plaisent à répandre la turpitude parmi les croyants subiront un châtiment douloureux » (Sourate An-Noor verset 19).

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Palestine : une nouvelle loi proposée va permettre de déloger plus facilement les palestiniens vivant à Jérusalem-Est.
Une nouvelle loi proposée donnera à Israël des pouvoirs plus étendus pour dépouiller les Palestiniens de leur droit de vivre à Jérusalem-Est occupée et sur les hauteurs du Golan.
La législation fait suite à des tentatives antérieures visant à supprimer les prestations de sécurité sociale et les droits de regroupement familial des Palestiniens à Jérusalem.
“Cette fois, ils en ont après le droit à la résidence”, a déclaré Sani Khoury, un avocat à Jérusalem.
Le projet de loi approuvé par le comité législatif du parlement israélien permet au gouvernement de retirer la résidence à tout Palestinien considéré par Israël comme «impliqué dans le terrorisme», qu’il ait été reconnu coupable d’un crime ou non.
Les membres de la Knesset de droite semblent être dans une course pour voir qui peut parrainer la loi la plus raciste contre les Palestiniens, a dit Khoury.
“Notez qu’ils n’ont pas retiré les prestations sociales ou les droits de résidence de Yigal Amir, le tueur de l’ancien Premier ministre Yitshaq Rabin.”
Israël a annexé Jérusalem-Est en 1967 et les hauteurs du Golan en 1980. Les personnes qui y vivent peuvent rester si elles respectent certaines procédures administratives israéliennes.
Les Palestiniens ayant une résidence permanente ne peuvent pas perdre leur droit de vivre à Jérusalem à condition que la ville soit le centre de leur vie, a déclaré Hanna Issa, avocate à Jérusalem spécialisée dans le droit international.
“Mais s’ils sont éloignés de Jérusalem pendant sept ans, ou s’ils obtiennent leur résidence ailleurs, ce droit peut être retiré”.
Même vivant à proximité de Ramallah ou de Bethléem, ils ne vivent pas à Jérusalem et peuvent être utilisés contre des Palestiniens pour retirer leur résidence, a déclaré Issa.
L’Association pour les droits civils en Israël a documenté les cas de près de 15 000 Palestiniens à Jérusalem qui ont perdu leurs droits de résidence à cause de ces ordres administratifs.
Tunisie : une vidéo montrant la maltraitance d’enfants autistes dans un centre choque le pays. VIDEO.
Le directeur et deux employés d’un centre pour enfants autistes à Ariana, en Tunisie, ont été placés en détention à la suite d’une série de plaintes pour abus contre des enfants dont ils avaient la charge.
Selon l’assistant du procureur de la République près le tribunal de première instance de l’Ariana, Moez Ghribi, plusieurs parents ont porté plainte auprès du procureur de la République auprès du tribunal de première instance d’Ariana qui les a renvoyés devant la police judiciaire.
Hier, l’accusation a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire sur le centre après des séquences vidéo sur les réseaux sociaux montrant des «scènes d’agression et de mauvais traitements infligés par une femme à un ou plusieurs enfants» dans une institution située à El Menzah 7, selon une déclaration du ministère de la Justice.
La brigade de police criminelle de l’Ariana a été chargée de mener l’enquête et de convoquer le directeur de l’institution et les autres parties concernées. La vidéo est rapidement devenue virale au cours du week-end, provoquant une indignation généralisée sur la façon dont les enfants étaient soumis à la violence physique de la part des enseignants.
reportage a voir sur islam et info.fr.
Arabie Saoudite : lancement d’un festival consacré à la musique Jazz.
Un festival de trois jours consacré au jazz sera organisé dans la capitale saoudienne, Riyad, à partir de jeudi.
Le département du divertissement a déclaré: “il célébra la culture du jazz qui a fait ses débuts au 20ème siècle, et a inspiré d’autres écoles d’arts audiovisuels.”
Le département n’a pas dévoilé les noms des artistes qui participeront au festival, mais ils ont déclaré que le festival « rassemblera les artistes et les amateurs de jazz en un seul endroit ».
Les résidents saoudiens passionnés par les arts peuvent découvrir la musique jazz qui a été introduite dans le monde au milieu du XIXe siècle à la Nouvelle-Orléans.
N’oublions pas que le Prophète, que la paix et le salut soit sur lui, a dit, il rendront licite les instruments de musique.
Arabie Saoudite : Ryad accueillera sa première “Arab Fashion Week”.
L’Arabie saoudite organisera sa première Arab Fashion Week le mois prochain dans le cadre d’une campagne visant à soutenir les aspirants concepteurs saoudiens et à stimuler la croissance dans ce secteur.
La princesse Noura bint Faisal, présidente honoraire du Conseil arabe de la mode (AFC), a annoncé la nouvelle à un petit groupe d’initiés et de journalistes de l’industrie à Londres lundi matin.
En lisant une lettre de la General Entertainment Authority en Arabie Saoudite, elle a déclaré :
“La communauté artistique de l’Arabie Saoudite a grandi et a gagné en confiance depuis plusieurs années et la General Entertainment Authority pense qu’un tel événement permettra de présenter les talents de la mode et des arts en Arabie Saoudite.
“La General Entertainment Authority est fière de soutenir un événement qui vise à rassembler les gens dans une appréciation mutuelle du pouvoir de la mode et de l’art.”
Le spectacle, organisé par le Conseil arabe de la mode, se tiendra du 26 au 31 mars au Centre Apex de Riyad.
Syrie : 250 civils tués par les bombardements du régime près de Damas.
Les frappes aériennes meurtrières et les tirs d’artillerie se sont poursuivis mardi causant la mort de plus de 100 personnes dans l’enclave syrienne de la Gheda, portant le nombre de civils tués à 250 au cours des 48 dernières heures.
Il s’agit du taux de mortalité le plus élevé depuis l’attaque chimique de 2013 contre l’enclave assiégée, qui a fait des centaines de morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
Le moniteur de guerre basé au Royaume-Uni a déclaré que 106 personnes avaient été tuées par des bombardements mardi.
Six hôpitaux ont été frappés pendant deux jours dans l’enclave rebelle syrienne, mettant trois hôpitaux hors service et tuant plusieurs personnes, ont déclaré les Nations Unies.
“Je suis consterné et bouleversé par les informations faisant état des attaques horribles contre les six hôpitaux de la Ghouta orientale au cours des dernières 48 heures”, a déclaré Panos Moumtzis, coordinateur humanitaire régional de l’ONU pour la crise syrienne.
En plus des six inscrits par l’ONU, un autre hôpital clé a été touché et mis hors service mardi, a annoncé la Syrian American Medical Society.

Sur saphirnews.com, voici les titres.

Une pétition « pour une justice impartiale et égalitaire » lancée pour Tariq Ramadan .
A la veille de l’audience examinant de nouveau le recours de remise en liberté de Tariq Ramadan, une cinquantaine de personnalités essentiellement des mondes académique, associatif et militant appellent à « défendre les principes d’une justice équitable et le refus des instrumentalisations dans la lutte contre les violences faites aux femmes ». Parmi les signataires, figurent les politologues François Burgat et Françoise Vergès, l’ex-directeur du CCIF Marwan Muhammad, le journaliste Alain Gresh, la porte-parole du PIR Houria Bouteldja, la présidente de la Fondation Frantz Fanon Mireille Fanon Mendès-France, le directeur des éditions Presses du Châtelet et Archipel Jean-Daniel Belfond, la militante altermondialiste Aminata Traoré ou encore les footballeurs Jacques Faty et Salim Kerkar.
Dans une tribune publiée mercredi 21 février sur Médiapart intitulée « Tariq Ramadan : pour une justice impartiale et égalitaire », les signataires entendent « intervenir sur le fond éthique et politique » de l’affaire, déplorant le choix de la justice d’incarcérer l’intellectuel « quand des dispositifs moins risqués pour son état de santé étaient envisageables : le port d’un bracelet électronique ou l’assignation à résidence ».
« Une telle sévérité de traitement, notamment au regard d’irrégularité manifeste de la procédure judiciaire (perte d’un élément majeur fourni par la défense), rend légitimes les inquiétudes et les questionnements sur le caractère « particulier » que revêt désormais cette affaire », estiment-ils.
« Face à cette sévérité et à cette inégalité de traitement, quel sentiment distille-t-on dans l’esprit des Français si ce n’est celui, déjà ancré, d’une justice à géométrie variable ? Quelle cause en faveur des femmes espère-t-on défendre en se montrant tout à fait intraitable à l’égard de certains et complaisant à l’égard d’autres ? », s’interrogent-ils, refusant que le mouvement initié avec #BalanceTonPorc et #MeeToo en faveur des femmes soit « instrumentalisé à des fins politiques sans rapport avec la cause des femmes ».
« Sans présager de l’innocence ou de la culpabilité de Tariq Ramadan, et dans le respect complet de la parole des plaignantes, nous défendons le droit de Tariq Ramadan à une procédure judiciaire régulière, ainsi qu’à sa libération immédiate au regard de son état de santé alarmant », arguent encore les signataires, pour qui « il est de notre devoir aujourd’hui de nous inquiéter d’un traitement judiciaire d’exception à l’endroit de Tariq Ramadan et de sonner l’alarme contre les motivations politiques qui pourraient contrevenir au bon fonctionnement de la procédure judiciaire et empêcher la vérité, quelle qu’elle soit ».
La cour d’appel de Paris tranchera jeudi 22 février sur la demande de remise en liberté de Tariq Ramadan, mis en examen depuis le 2 février pour viols et incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, dans l’Essonne.
France : Muret : un imam agressé pour la seconde fois dans sa mosquée .
Un imam a été agressé en compagnie de plusieurs fidèles lors de la prière du matin (fajr) mardi 20 février dans la mosquée de Muret, près de Toulouse.
L’individu a endommagé une porte, puis bousculé et insulté l’imam avant de s’enfuir du lieu de culte, rapporte La Dépêche. Interpellé par les services de police, il présente des troubles psychiatriques et a été hospitalisé dans un hôpital psychiatrique de Toulouse, a fait savoir le parquet de Toulouse.
Le Conseil régional du culte musulman (CRCM) Midi-Pyrénées, par la voix d’Abdellatif Mellouki, a exprimé « son soutien total et sa solidarité entière avec les responsables et les fidèles de la mosquée Al Badr et appelle les musulmans à être plus vigilants », précisant que « c’est la deuxième fois en un an que cet imam est agressé physiquement dans cette salle de prière ».
L’instance a appelé les fidèles à la vigilance. Un incendie dans une mosquée en cours de construction au Muret est survenu au lendemain de l’attentat commis dans une église à Saint-Étienne de Rouvray en 2016. Une enquête avait alors été ouverte pour « dégradations volontaires par incendie ».
Syrie : la Ghouta orientale dans l’enfer des bombes du régime de Bachar al-Assad .
Bachar Al-Assad continue d’être sans pitié contre son peuple. Aidée des forces russes, son armée, qui bombarde depuis dimanche 18 février la Ghouta orientale, a provoqué la mort de plus de 250 civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Il s’agit du plus lourd bilan officiel dans cette région depuis l’attaque chimique en 2013 qui avait fait jusqu’à 2 000 de morts.
Les attaques ont visé en 48h six hôpitaux de cette enclave rebelle située à l’est de Damas que le régime syrien veut reprendre à tout prix. Lundi, trois ont été mis hors service et deux ne peuvent opérer que partiellement, a fait savoir, mardi 20 février, le coordinateur régional du bureau des affaires humanitaires de l’ONU pour la Syrie, appelant à un cessez-le-feu immédiat.
Cette enclave, qui compte 400 000 habitants, est en proie à une grave crise humanitaire, la pire depuis le début de la guerre civile en 2013. « S’il n’y a pas d’élément nouveau, nous allons vers un cataclysme humanitaire », a souligné le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian.
Le cessez-le-feu n’est pas d’actualité pour le régime syrien, qui continue de lancer des assauts meurtriers tout en niant ses crimes contre les civils. Les bombardements de l’aviation pourraient annoncer une offensive terrestre d’envergure comme ce fut le cas à Alep fin 2016. La grande bataille dans cette ville depuis reprise par le régime avait alors causé la mort d’au moins 22 000 civils.

Sur oumma.com, voici les titres.

Le Grand Oral de Mohamed Bajrafil dans les Grandes Gueules sur RMC.
Mohamed Bajrafil, théologien, linguiste et auteur de “Réveillons-nous ! Lettre à un jeune musulman”, était l’invité des Grandes Gueules sur RMC avec Sylvain Grandserre, instituteur. Gilles-William Goldnadel, avocat. Et Mourad Boudjellal, président du Rugby Club Toulonnais.
reportage a voir sur oumma.com.
France : Invité par le président Macron aux Mureaux, Yassine Bellatar finit en garde à vue.
Passer sept heures en garde à vue, au lieu de figurer en bonne place dans le cortège présidentiel, aux côtés d’Emmanuel Macron qui l’avait invité à le rejoindre aux Mureaux, voilà de quoi faire perdre tout sens de l’auto-dérision même à un humoriste qui n’en manque pas d’ordinaire : Yassine Bellatar !
Ce mardi 20 février s’annonçait pourtant sous les meilleurs auspices, s’il n’y avait eu son arrivée tardive et l’oubli de son carton d’invitation pour lui gâcher la journée.
Après avoir tenté de se frayer un chemin jusqu’au président de la République, en vain, Yassine Bellatar fut sommé de repartir comme il était venu par les forces de l’ordre qui n’ont rien voulu entendre, lui barrant la route. Et c’est à partir de là que les choses se sont envenimées, ce dernier, blessé par les propos d’une policière, ayant aussitôt répliqué, et le ton est monté.
« Une policière m’a fait une remarque très désobligeante devant mes enfants, je lui ai répondu, et on s’est tous retrouvés au commissariat », a-t-il expliqué, en regrettant amèrement un « malentendu » qui l’a conduit au poste, après avoir été interpellé comme un malpropre.
Contrairement à d’autres célébrités avec lesquelles la police aurait été moins tatillonne, la notoriété et la proximité de Yassine Bellatar avec le nouveau locataire de l’Elysée n’ont manifestement pas plaidé en sa faveur, son retour aux Mureaux, la ville d’où il est originaire, ayant été des plus fracassants.
Accusé « d’outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique », comme l’a confirmé le parquet de Versailles, l’humoriste sera prochainement confronté à la femme agent de police avec qui il a eu des mots.
Peut-être parviendra-t-il à dérider l’atmosphère, malgré le souvenir cuisant qu’il gardera de ce mardi 20 février où il était censé accompagner le président Macron dans une visite officielle. Toujours est-il qu’il a tenu à souligner que « Même dans mon humour, j’ai beaucoup d’estime pour les policiers », avant de mettre en avant : « Le principal événement de cette journée, c’est qu’Emmanuel Macron s’est rendu aux Mureaux ».
Le vice-président du FN Louis Aliot flingue l’Algérie, le Maroc et la Tunisie.
Dans l’émission “Bourdin Direct”, le vice-président du Font National et député des Pyrénées Orientales Louis Aliot a accusé l’Algérie, le Maroc et la Tunisie “de laisser crever leur jeunesse”. Avant de fustiger ces trois pays du Maghreb, Louis Aliot a commencé par poser une question à Bourdin: “Est ce que vous savez, aujourd’hui, quels sont les pays qui nous envoient le plus d’immigration?” Louis Aliot répond aussitôt: “Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie “C’est quand même extraordinaire, trois anciennes colonies françaises dont une a voulu l’indépendance et qui aujourd’hui se fait professionnelle de la migration. Que ces gens-là s’occupent de leurs pays! Ils ont des richesses incroyables! Ils ont du pétrole, ils ont du gaz!Ils sont en train de faire crever leur jeunesse et en plus maintenant, ils nous envoient de l’immigration”.
reportage a voir sur oumma.com.
Londres : Lindsay Lohan voilée à la Modest Fashion Week, les rumeurs sur son islamité courent de plus belle.
Précédée ou poursuivie par les rumeurs sur sa conversion à l’islam, Lindsay Lohan continue d’entretenir savamment le mystère à ce sujet, au grand dam de ses fans ou détracteurs qui sont à l’affût du moindre indice dans ses posts, en lisant même entre les lignes, ou à chacune de ses apparitions sur la scène publique.
Depuis dimanche dernier, les conjectures sur son islamité vont bon train à nouveau. Elles ont été alimentées par la présence très remarquée de l’actrice américaine à Londres, dans les allées de la très courue Fashion Week dédiée à la mode modeste, revêtue d’un voile noir qui, pour les fins limiers du Net, ne laisse plus de place au doute…
Pourtant, ce n’est pas la première fois que Lindsay Lohan manifeste ostensiblement son intérêt pour l’islam sous les crépitements des flashes, que ce soit en tenant un exemplaire du Coran dans les mains, en posant voilée ou en burkini, ou encore en saluant ses followers sur sa page Facebook par un « Salam Aleikoum » qui ne lui a pas valu que des amabilités en retour, sans jamais confirmer ou infirmer les spéculations qui repartent de plus belle à chaque fois.
Et ce n’est pas en ce dimanche 18 février, où elle a pu mesurer que l’engouement autour de sa personne était intact, que la guest star du grand événement londonien a levé un coin du voile sur son inclination du cœur et mis un terme à un long suspens, devenu insoutenable pour les médias, notamment le très british Daily Mail revenu bredouille.
Profitant pleinement de son bain de foule, Lindsay Lohan a été accueillie très chaleureusement par les visiteuses musulmanes de la Modest Fashion Week, où plus de 40 stylistes venus du monde entier ont présenté leur collection à l’élégance tout en pudeur. Elles furent nombreuses à se bousculer pour prendre un selfie avec elle.
Guerre, dictature, démocratie : cherchez l’erreur.
“Le vieux combat entre les démocraties et les régimes autoritaires est de retour. Trois jours de débats à la conférence de Munich sur la sécurité ont livré ce diagnostic : l’Occident se sent assiégé, défié, déstabilisé. Et les coupables sont nommés : la Russie et la Chine, ces deux puissances « révisionnistes » qui défient l’ordre mondial libéral et sèment la dissension aux États-Unis et en Europe.” Un morceau de bravoure, cette tirade ! Publiée dans La Croix du 18 février 2018 sous la plume de François d’Alençon, elle prétend résumer la conférence internationale annuelle sur la sécurité qui s’est tenue à Munich du 16 au 18 février. Comme elle condense parfaitement la bouillie pour les chats qui tient lieu de discours officiel aux pays occidentaux, elle mérite le détour.
On y apprend, donc, que “le vieux combat entre les démocraties et les régimes autoritaires est de retour”. Si l’on suit notre analyste, ces pauvres démocraties tremblent comme des feuilles. C’est inquiétant, avouons-le. A croire que la peur s’installe, que des gouttes de sueur perlent au front des Européens verts de trouille. “Assiégé, défié, déstabilisé”, l’Occident va-t-il faire dans son pantalon ? Mais il a peur de quoi, au juste ? Selon les chiffres disponibles pour 2016 (dernière année où l’on a des données complètes), l’OTAN a un budget militaire de 920 milliards de dollars, soit 19 fois celui de la Russie (48 milliards). Vous alignez 19 chars d’assaut quand votre adversaire présumé n’en a qu’un, vous avez 19 missiles contre le missile unique du méchant d’en face, et vous vous sentez “assiégé, défié, déstabilisé”. Il y a un problème logique, non ? Nos vaillantes démocraties seraient-elles si vermoulues ?
A moins, bien sûr, que ce discours singulièrement alarmiste ne soit que poudre aux yeux. “C’est la troisième année consécutive où nous accélérons nos dépenses militaires”, déclarait fièrement le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, en juin 2017. Fermement décidée à garantir la paix mondiale, l’organisation avait annoncé en 2014 qu’elle porterait l’effort militaire de ses Etats-membres à 2% du PIB. Voilà du sérieux ! Manifestement à la veille d’une nouvelle invasion barbare, l’Occident n’est-il pas en état de légitime défense ? Si les brutes épaisses sont à nos portes, rien n’est plus naturel que de remplir les arsenaux pour “rassurer” des populations à qui on a flanqué la frousse. Ce réarmement massif fera des heureux, n’en doutons pas, du côté de ces multinationales de l’armement dont on n’imagine pas un seul instant qu’elles exercent la moindre influence sur les gouvernements.
A qui la faute ? On vous laisse deviner. “Les coupables sont nommés : la Russie et la Chine, ces deux puissances « révisionnistes » qui défient l’ordre mondial libéral et sèment la dissension aux États-Unis et en Europe”, poursuit vaillamment notre analyste de La Croix. On le savait, mais c’est confirmé. Depuis toujours, la Russie est au cœur de l’Empire du mal. Cette bête féroce est capable de tout. N’a-t-elle pas réussi à faire élire un président américain en créant des comptes Facebook ? Pour des Occidentaux travaillés au corps par les médias, c’est clair : la Russie est prête à se jeter sur nous, la bave aux lèvres. Mais elle nous menace avec quoi, au juste ? D’après le cabinet IHS Markit cité par Le Point du 12 décembre 2016, Moscou a baissé son budget militaire de 51,8 à 48,4 milliards. Diantre ! On n’y comprend plus rien. Serait-ce une ruse diabolique ? Avec sa perfidie habituelle, le Kremlin aurait-il désarmé à seule fin de tromper l’ennemi ?
Pourtant, il n’y a aucun doute. C’est la vérité, puisqu’on vous le dit sur toutes les chaînes. Alors voilà, tout s’éclaire ! Avec 40% des dépenses militaires mondiales et 725 bases militaires à l’étranger, les USA défendent héroïquement la paix dans le monde. Avec 4 bases militaires à l’étranger et un budget militaire qui représente 1/13 de celui des USA, il est évident que la Russie prépare l’apocalypse. Si les manœuvres de l’OTAN ont lieu aux frontières occidentales de la Russie, c’est pour empêcher Moscou d’en faire autant à la frontière mexicaine. Si les USA ont 12 porte-avions, c’est pour défendre leurs frontières, tandis que l’unique porte-avions russe, c’est bien connu, mouille devant Manhattan. Si Washington utilise les terroristes en Syrie, c’est pour contribuer à la stabilité du Moyen-Orient, tandis que Moscou ne songe qu’à piller les ressources pétrolières de la région. Voilà. La messe est dite. Que notre analyste de La Croix se rassure : “l’ordre mondial libéral” cher à son cœur est bien gardé.
Depuis un demi-siècle, Cubains, Vietnamiens, Chiliens, Nicaraguayens, Somaliens, Soudanais, Irakiens, Afghans, Libyens, Vénézuéliens, Syriens et Yéménites se seraient volontiers passé de la générosité de l’Oncle Sam. Mais c’était plus fort que lui. Le leader du “monde libre n’a pu s’empêcher de leur faire goûter les vertus pédagogiques du napalm, de l’agent orange, des B52, des munitions à uranium appauvri, des embargos “pour la paix” et des bombardements “pour la démocratie”, sans parler des hordes d’Al-Qaida et de ses avatars lâchées comme une nuée de sauterelles pour semer le “chaos constructif” et préparer le “nouvel ordre mondial”. Il n’empêche. Au vu d’un tel feu d’artifice, deux choses sont sûres. Martyrisés par leurs “sauveurs”, ces peuples ont épuisé les charmes des “valeurs universelles” portées par l’Occident, et ils n’ont pas entrevu le début du commencement d’une “menace” russe ou chinoise.
Car les “puissances révisionnistes” ont un horrible défaut : elles ne se mêlent pas des affaires des autres. La Chine, pas plus que la Russie, ne cherche à s’étendre au-delà de sa sphère d’influence naturelle. Elle ne pratique pas le “regime change” à l’étranger. Vous n’avez pas envie de vivre comme les Chinois ? Aucun problème, ils n’ont pas l’intention de vous recruter. L’Empire du Milieu n’est pas prosélyte. Les Occidentaux veulent exporter la démocratie pour maximiser leurs profits, quand les Chinois veulent maximiser leurs profits pour développer leur pays. Au cours des 30 dernières années, la Chine n’a mené aucune guerre et a multiplié son PIB par 17. Dans la même période, les USA ont mené une dizaine de guerres et aggravé leur déclin. Les Chinois ont extrait 700 millions de personnes de la pauvreté, quand les USA déstabilisaient l’économie mondiale en vivant à crédit. Le résultat, c’est qu’en Chine la misère recule, tandis qu’aux USA elle progresse. Les USA sont une “démocratie”, mais elle vous pourrit la vie. La Chine est une “dictature”, mais elle vous fiche la paix. Finalement, tout n’est pas si mauvais dans le “révisionnisme” !

Sur Mizane.info, voici les titres.

La conversion à l’islam de mineurs ouvre un débat en Malaisie.
A la suite d’un jugement de la Cour fédérale malaisienne sur le statut de la conversion d’un enfant mineur dans une affaire d’attribution de garde dans le contexte d’un divorce, un débat s’est ouvert dans les milieux islamiques malais. Voici une contribution du docteur Mohamed Azam Mohamed Adil qui synthétise assez bien les enjeux de ce débat et les réponses proposées par la tradition juridique de l’islam.
La question de la conversion unilatérale des mineurs a de nouveau suscité des réactions mitigées de la part d’organisations non gouvernementales, d’avocats et de partis politiques en Malaisie lorsque la Cour fédérale a décidé à l’unanimité dans l’affaire M. Indira Ghandi le 29 janvier que le consentement des parents était requis lors de la détermination de la foi des mineurs. En Malaisie, l’article 12 (4) de la Constitution fédérale dispose que : « Aux fins du paragraphe (3), la religion d’une personne de moins de 18 ans est désignée par son parent ou tuteur ». En l’espèce, la Cour fédérale a décidé que le mot « parent » devait être compris au pluriel, désignant les deux « parents », tels qu’interprétés à l’annexe 11 de la Constitution fédérale et aux articles 5 et 11 de la loi de 1967 sur la tutelle.
La divergence des juristes musulmans.
À cet égard, il peut être utile de mentionner certains points abordés dans deux documents de politique générale de l’Institut international d’études islamiques avancées (AICA), intitulé « Conversion en Malaisie : questions et propositions de réforme », dirigés par un savant musulman de renom, le professeur Mohammad Hashim Kamali On y apprend que les juristes musulmans ont soutenu que lorsque les deux parents se convertissent à l’Islam, leurs enfants mineurs deviennent automatiquement musulmans. Des problèmes surgissent si l’une des parties s’est convertie à l’islam et l’autre pas, ce qui conduit à un débat jurisprudentiel intéressant. Les juristes ont eu des opinions différentes. Les opinions majoritaires dans les écoles hanafite, shafi’ite et hanbalite à ce sujet sont largement basées sur le fait que le converti était la mère ou le père.
« Chaque enfant est né dans la fitrah (nature primordiale), ce sont ses parents qui détermineront si l’enfant deviendra juif, chrétien ou zoroastrien jusqu’à ce qu’il soit capable de l’accepter ou de le rejeter (hadith) ».
Les choses sont plus simples dans l’école malikite qui stipule que la religion de l’enfant suit celle de son père, et donc, si le père se convertit, l’enfant aussi. L’argument derrière cette décision malikite est que l’identité et la lignée de la descendance se perpétue à travers le père. Même ainsi, il semble n’y avoir aucune vision finale et autoritaire sur cette question, d’autant plus qu’il n’y a pas de versets coraniques bien définis qui l’abordent. Les juristes ne sont pas non plus parvenus à un consensus sur la question de savoir si un enfant peut embrasser une religion, y compris l’islam. Beaucoup sont d’avis que les enfants peuvent embrasser l’islam, basé sur les précédents de nombreux compagnons proches du Prophète Muhammad qui se sont convertis à l’Islam pendant leur enfance. Parmi eux, Ali ibn Abi Talib, Zubayr al-Awwam, Abdullah ibn Umar et Asma ‘Abu Bakar. L’imam Abu Hanifah et son disciple, Muhammad ibn Hassan al-Syaibani, ont considéré que les enfants qui ont atteint le mumayyiz (la prudence) peuvent légitimement se convertir à l’islam – ou, d’ailleurs, opter pour l’apostasie.
« Le bien-être de l’enfant passe avant tout ».
Cependant, Abu Yusuf considère que la décision de l’enfant n’est légitime que lors de la conversion à l’Islam, et invalide dans le cas de l’apostasie. Zufar ibn Hudhayl, un autre disciple de l’imam Abu Hanifah, estime qu’un enfant ne peut ni se convertir à l’islam, ni quitter l’islam s’il n’a pas atteint la puberté. Basé sur le hadith populaire que « chaque enfant est né dans la fitrah (nature primordiale), ce sont ses parents qui détermineront si l’enfant deviendra juif, chrétien ou zoroastrien jusqu’à ce qu’il soit capable de l’accepter ou de le rejeter », il y a plusieurs points importants.
Premièrement, il est implicite qu’un enfant ne peut pas déterminer sa religion. Deuxièmement, un enfant ne peut pas être tenue responsable moralement de son statut religieux ou d’autres exigences religieuses. De plus, ce hadith mentionne bien les « parents » au pluriel. Ce qui est important dans tout cela, c’est que le bien-être de l’enfant passe avant tout. Or, il est des cas où un père ou une mère embrasse l’islam et convertisse plus tard l’enfant à l’islam avant même que la décision de garde soit prise par le tribunal. Cela conduira sans aucun doute à d’autres problèmes. De même, une décision automatique de confier la garde de l’enfant en fonction de la religion d’origine de son parent non musulman conduira également à des problèmes futurs. Par exemple, lorsque le parent musulman obtient la garde et souhaite inscrire l’enfant dans une école où il recevra une éducation religieuse islamique, il serait alors préférable que la décision de la garde de l’enfant tienne compte également de la détermination de sa religion. Résoudre cette situation exigerait finalement la coopération de toutes les parties, en particulier celle des parents, des tuteurs légaux en donnant la priorité au bien-être de l’enfant. Cela peut se faire aussi par le biais d’un processus de médiation impliquant une tierce partie qui permettra aux deux parents de parvenir à un compromis concernant le statut religieux de leur enfant.

Sur des domes et des minarets.fr, voici les titres.

Quand l’Adhan résonnait à Toulon.
Quand le roi de France François 1er est capturé par son grand rival Charles Quint en 1525, un seul homme peut encore lui porter secours : Suleymân “le Magnifique”, sultan du plus puissant empire de l’époque. Pour l’Ottoman, l’occasion est rêvée de prendre à revers les Habsbourg, rois d’Espagne, maîtres du Saint-Empire, porte-étendards de la Croix et grands ennemis de l’islâm s’il en est; aussi, le sultan promet-il aussitôt assistance à son homologue français.
Ainsi, après la visite de l’ambassadeur de François 1er à Alger puis Constantinople et Alep, des envoyés ottomans débarquent à Marseille à l’automne 1534 pour négocier l’accord. ‘C’était la première fois que des Français voyaient des navires de guerre turcs. Les habitants furent effrayés par ces étrangers bizarrement accoutrés qui parlaient une langue incompréhensible et ne buvaient pas de vin. Rien de fâcheux cependant n’arriva durant le séjour des musulmans et l’ambassade gagna Châtellerault où était le roi François, avant de l’accompagner à Paris. On reçut les Turcs avec de grandes solennités.’* L’alliance – les fameuses Capitulations – est conclue l’année suivante, à la grande joie du grand vizir Ibrahim Pasha qui est enfin parvenu à briser le front uni de la chrétienté contre lui et nargue l’Europe : ‘le roi de France est en paix et concorde avec nous, comme un frère de l’empereur des Turcs…’
En octobre 1543 arrive pour la première fois en France la puissante flotte de l’amiral Barbarossa, qui vient tout juste de ravager les côtes italiennes sous les applaudissements de Paris. Suleymân n’a pas menti : la fine fleur de sa marine et de son armée est là pour porter le fer au cœur de l’ennemi commun. L’amiral ottoman débarque sur la Canebière, où il est magnifiquement reçu par le duc d’Enghien, une bonne partie de la cour qui a fait le déplacement de Paris pour apercevoir le maître de la Méditerranée, et une grande foule de Marseillais intrigués. Puis l’expédition franco-ottomane prend la route de la Côte d’Azur. Antibes, Villefranche et la ville basse de Nice sont prises sans coup férir par les janissaires. Seule résiste la citadelle niçoise, et pour cause : les Français, sur qui reposait la logistique de l’opération, n’ont plus de poudre, au grand dam de Barbarossa effaré par tant d’amateurisme. ‘Ils avaient mieux aimé charger leurs navires de vin à Marseille que de choses nécessaires à la guerre…’
Le roi de France offre alors à ses nouveaux alliés de passer l’hiver à Toulon, pour y harceler les côtes espagnoles, avant de reprendre la route d’Istanbul. La ville est, pour l’occasion, vidée de ses habitants, qui reçoivent dix ans d’exemption de taxes en guise de dédommagements. La cathédrale Notre-Dame de Toulon est même transformée en mosquée, et la cité portuaire vit au rythme de l’adhân qui résonne cinq fois par jour – et des bruits de chaînes des captifs razziés à Barcelone ou San Remo. Officiers français et ottomans fraternisent, et les banquets, accompagnés de remise de cadeaux mutuels, se multiplient. Stupéfait, un observateur français proclame qu”à voir Toulon, l’on pourrait s’imaginer à Constantinople, chacun faisant son métier avec grande police et justice. Jamais armée ne vécut avec meilleur ordre que celle-là.’ Une discipline de fer est en effet imposée à la troupe ottomane, mais les dizaines de milliers de janissaires, marins et autres corsaires déployés en France ont aussi des besoins. Pain frais, poules, lapins, fruits : François 1er doit verser chaque mois 30.000 ducats pour leur entretien, et l’on réquisitionne les greniers à sel et à blé jusqu’à Lyon.
La douceur du climat des côtes provençales enchante les hommes de Barbarossa : ‘Les arbres sont innombrables qui portent oranges amères et citrons, comme innombrables sont les fleurs sur chacun de ces arbres. Lorsque sa roseraie est pleine de roses, les plaintes du rossignol emplissent les oreilles. Sans pareil dans le pays des Francs, ce lieu ensorcelle quiconque le voit…’* Mais il faut néanmoins partir – la guerre, ailleurs en Méditerranée, ayant repris ses droits. Au printemps 1544, le grand amiral reprend finalement la route du Bosphore, non sans avoir reçu 800.000 ducats d’or, que 34 de ses hommes empilèrent dans des draps blancs pendant trois jours entiers, et exigé la libération de plusieurs centaines d’esclaves musulmans qui ramaient alors sur les galères françaises…

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Installation de maisons mobiles dans la colonie d’Amihai au détriment d’un village palestinien
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Les colons extrémistes sionistes ont commencé mercredi matin (21-2) à installer un ensemble de maisons mobiles « « caravanes » sur le territoire du village palestinien de Jalud, au sud-est de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, en prélude à la mise en place de la colonie d’Amichai.
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Qabha exige l’arrêt immédiat de la « honteuse » coordination de sécurité
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Abou Zouhri: Abbas devrait changer ses convictions sur le projet de paix
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20 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie
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Gaza: Un Palestinien meurt des suites de ses blessures subies vendredi dernier
L’Autorité Palestinienne remet à l’occupation trois colons malgré leur possession de drogues au sud d’Hébron
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Hamas: les remarques d’Erekat remettent les choses à leur place
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L’occupation démolit le village d’Al-Araqib pour la 125ème fois
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L’évacuation des colonies en Cisjordanie pourrait déclencher une guerre civile, prétend Friedman
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Naplouse: vandalisme des colons à Beta
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Un prisonnier palestinien renvoyé en prison quelques instants après sa libération
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Les forces de l’occupation ferment abruptement les entrées sud d’Hébron
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Un palestinien grièvement blessé dans des affrontements à Jérusalem
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Corruption sioniste: Netanyahou qualifie les nouvelles enquêtes menées contre lui de folie
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Mladenov demande des mesures immédiates pour relancer l’économie de Gaza
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Confrontations avec l’occupation au nord d’Al-Birah
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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