Programmes de diffusion sur MouslimRadio

Actuellement, en direct sur Loading ...


Flash info pour le 10 Sha’ban 1439.

Flash info pour le 10 Sha’ban 1439.

Pour écouter MouslimRadio partout ou vous voulez, télécharger l’application Tunein sur www.tunein.com, disponible pour tout les types de téléphone, tablette et même les pc. Android, iPhone, Windows phone, etc… Tapez MouslimRadio dans la barre de recherche Tunein et hop, vous nous écouter, inch Allah… Les liens sont aussi visible sur notre site, www.mouslimradio.info.

AJIB.FRkatibin.frjournaldumusulman.frislametinfo.fr
saphirnews.comoumma.comdesdomesetdesminarets.frC P I, Centre Palestinien D'Information
www.mizane.infowww.agencemediapalestine.frhttp://www.tribunelecteurs.com/https://lemuslimpost.com/

Sur Ajib.fr, voici les titres.

islam : Ils sont sourds et muets et ils apprennent à mémoriser le Saint Coran.
Aveugle de naissance, Ibn Um Maktûm était un proche parent de Khadîja, l’épouse du Prophète (Salla Allah alayhi wa salam). Il a été le premier Mecquois à embrasser l’Islam, son infirmité ne l’a pas empêché de fortifier sa foi et sa conviction.
Il était un homme admirable et si Allah lui a fait perdre la vue, Il lui a permis de voir la lumière de la vie et de la certitude, celle qui donne la capacité de percevoir ce que beaucoup de gens aux yeux grands ouverts ne peuvent voir.
Le Coran ne dit-il pas.
« Ce ne sont pas les yeux qui deviennent aveugles ; ce sont les coeurs qui sont dans les poitrines ». (Sourate 22 – Verset 46).:
Dès qu’il connu la vérité de la révélation divine, Ibn Um Maktûm ne vivait que pour elle, il était toujours en quête de nouveaux versets à apprendre de la bouche du Messager d’Allah ne lui laissant aucun répit.
Un jour, alors que le Prophète (Salla Allah alayhi wa salam) était en train de prêcher à un groupe de notables qurayshites, Ibn Um Maktûm se présenta devant lui et se mit à lui dire :
« Ô Messager de Dieu, récite-moi ce que Dieu t’a appris ». Son intervention eût le don d’agacer l’Envoyé de Dieu qui détourna la tête avant de poursuivre la discussion avec les notables de Quaraysh.
Si Ibn Um Maktûm ne sut rien du comportement du Prophète (Salla Allah alayhi wa salam, Celui à qui rien n’échappe, Celui qui connaît tout ce qu’il y a dans les cieux et la terre, avait tout vu .
Quelques temps après, un versets mettant en cause l’attitude du Prophète fut révélé
:
« Il s’est renfrogné et il s’est détourné parce que l’aveugle est venu à lui. Qui te dit : Peut-être cherche-t-il à se purifier ? Ou à se rappeler en sorte que le rappel lui profite ? Quant à celui qui se complaît dans sa suffisance (pour sa richesse), tu vas avec empressement à sa rencontre. Or, que t’importe qu’il ne se purifie pas. Et quant à celui qui vient à toi avec empressement tout en ayant la crainte, tu ne t’en soucies pas. N’agis plus ainsi. Vraiment, ceci est un rappel. Quiconque veut, donc, s’en rappelle. Consigné dans des feuilles honorées, élevées, purifiées, entre les mains d’ambassadeurs nobles, obéissants . (Sourate 80 – Versets 1 à 16).
Ce verset attrista le Prophète Mohammed (Salla Allah alayhi wa salam), il lui permit cependant de connaitre la valeur d’un homme, car aux yeux de Dieu, celui-ci ne se mesure pas en termes de richesse et de noblesse, mais aux prédispositions de l’être humain à répondre aux appels de la Vérité.
À partir de ce jour-là, le Messager de Dieu témoignera une grande estime à ce pieux compagnon de la première heure. À chaque fois qu’il le verra, il se lèvera pour lui et dira : « Bienvenue à celui pour lequel mon Seigneur m’a réprimandé ! »
A partir de ce jour, Ibn Um Maktûm fut proche du Prophète (Salla Allah alayhi wa salam), il enseigna les préceptes de l’Islam aux habitants de Médine, il appelait les musulmans à la prière en compagnie de Bilâl, il fut même nommé gouverneur de Médine durant les expéditions du Messager de Dieu.
Sa foi était telle qu’il souhaitait combattre aux côtés des autres compagnons pour le triomphe de l’Islam et ceci malgré son infirmité.
Son vœux fut exaucé, il décéda en martyr lors d’une bataille à l’époque du Califat de ‘Umar, on le retrouva mort entourant de ses bras l’étendard de l’Islam.
Des siècles plus tard, des musulmans sourds et muets vouent leur vie à l’Islam comme on peut le voir sur cette vidéo. Ils apprennent le Coran et passent leurs journées à mémoriser le Saint texte.
islam : Le noble Coran traduit en langue poular.
La traduction du Saint Coran est une question épineuse pour la théologie islamique, car l’essence du Coran est réputée intraduisible et ne peut de ce fait être défait de sa forme originelle.
Il a pourtant fallu rendre accessible le texte sacré au non-arabophones.
En règle générale on ne parle pas de « traductions » mais plutôt d’« interprétation ».
Le noble Coran a donc été « traduit » en plusieurs langues.
Désormais, le Saint Livre est aussi disponible en langue poular. Le peul ou poular est la langue maternelle des ethnies peules originaires d’une quinzaine de pays d’Afrique, elles sont majoritairement présentes au Nigéria, au Niger, au Cameroun, au Mali, Sénégal et en Guinée et sont pour la plupart musulmanes.
Cette nouvelle interprétation va permettre aux nombreux musulmans familiers à la langue poular de comprendre les sourates mais aussi les explications détaillées sur les idées et les concepts coraniques.
L’ouvrage dénommé « Fuɗɗorde Firo Al-Ghur’āna Pular » a été réalisé par Mamadou Lamine Bah, un ingénieur en informatique vivant aux Etats-Unis.
Ce livre répond aux nombreuses questions sur l’histoire du Saint Coran, sa définition, sa révélation, il contient aussi une traduction originale et authentique basée sur le Tafsir de Thierno Oumar Perējo et de Thierno Aliou Ɓouɓa N’diyan.
Un travail de longue haleine dont le fils de Thierno Abdourahmane Bah, ancien imam de la grande Mosquée de Karamoko Alpha Mo Labé, a mis des années à achever.
Dès l’âge de 7 ans, Mamadou étudie le Coran avec l’aide de son père. En 1995 il émigre aux Etats-Unis où il fonde le T.A.C.C (Thierno Abdourahmane Centre Pour La Connaissance).
Un centre destiné à préserver la culture peule et surtout à parfaire l’éducation coranique dans les anciens foyers (Doudhé) du Fouta.
L’auteur a dédié son ouvrage à son père décédé en 2013.
« Cet ouvrage est dédié à la mémoire de mon père, Thierno Abdourahmane Bah, éminent guide religieux et poète du Fouta-Djallon. Il est aussi dédié à son grand frère, Thierno Habib Bah ainsi qu’à leur cousin et maître coranique Thierno Oumar Perējo, élève et neveu de Thierno Aliou Ɓouɓa N’diyan ».

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Syrie : le Croissant Rouge turc installe des cours de récréation pour les enfants.
Le Croissant-Rouge turc a inauguré lundi une aire de jeux dans la ville d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie.
L’ouverture de la cour de récréation dans le camp Hope du village de Kelbit a marqué les célébrations du 23 avril pour la Souveraineté nationale et la Journée des enfants de la Turquie.
Kadir Akgunduz, coordinateur sur le terrain en Syrie pour l’organisation humanitaire, a déclaré que le terrain de jeu aidera à guérir les blessures psychologiques que des années de guerre ont laissé sur les enfants des villes d’Idlib et de l’ouest de Hama.
Six autres terrains de jeux seront établis dans la région, a ajouté Akgunduz.
Il a déclaré que plus de 900 enfants âgés de 6 à 10 ans vivaient dans le camp.
Depuis le 18 janvier, le camp fournit des logements à 4 000 personnes qui ont fui les atrocités perpétrées par le régime d’Assad à Idlib et à Hama.
La Syrie est bloquée dans une guerre civile terrible depuis 2011, lorsque le régime d’Assad a réprimé des manifestations pro-démocratiques avec une férocité inattendue.
Depuis lors, des centaines de milliers de personnes ont été tuées dans le conflit, selon l’ONU.
Palestine : Gaza : 3 Palestiniens blessés par l’armée israélienne à la frontière.
Au moins trois Palestiniens ont été blessés mardi après que les forces militaires israéliennes ont tiré sur la frontière Est entre la bande de Gaza et Israël pendant les “marches pacifiques du retour et de la rupture du siège”.
Selon des médecins, trois Palestiniens ont été blessés à la jambe lorsque l’armée israélienne leur a tiré dessus avec des balles réelles.
Deux des blessés ont été transportés au camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, tandis qu’un autre a été emmené à Khan Younis, dans le sud du pays, ont-ils ajouté.
Depuis le 30 mars, date du début des marches pacifiques du retour et de la rupture du siège, au moins 41 Palestiniens ont été tués et près de 4 000 autres blessés par les attaques israéliennes.
Nigéria : 88 000 enfants risquent de mourir de la famine.
Au Nigeria, 88 000 enfants risquent la mort en raison de la malnutrition aiguë dans la région, a indiqué un responsable de l’UNICEF.
Selon le chef de l’UNICEF Geoffrey Ijumba, lors du discours de clôture de la formation nutritionnelle d’urgence de cinq jours à Maiduguri, 940 000 enfants des états de Borno, Adamawa et Yobe sont fortement touchés par la malnutrition, tandis que 88 000 d’entre eux risquent la mort.
“Plus de 1,5 million de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans les états de Borno, Adamawa et Yobe. Cela affecte des milliers d’enfants vulnérables dans la région”, a-t-il dit.
En 2017, l’UNICEF a déclaré que 450 000 enfants de moins de cinq ans étaient exposés à un risque de malnutrition aiguë sévère.
Guerre : “Le Qatar doit payer pour la présence militaire américaine en Syrie” selon le Ministre saoudien des Affaires Etrangères.
Le Qatar devrait payer pour la présence des forces militaires américaines en Syrie, a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, dans un communiqué publié par l’agence de presse saoudienne (SPA).
La déclaration de FM Jubeir fait suite des commentaires du président américain Donald Trump lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français Emmanuel Macron.
Jubeir a déclaré que le Qatar doit envoyer ses forces militaires en Syrie “avant que le président américain annule la protection américaine du Qatar, qui abrite une base militaire (américaine) sur ses terres”.
Dans sa déclaration, le ministre saoudien a également déclaré que si les Etats-Unis retiraient leur protection – sous la forme d’une base militaire – “le régime (qatari) tomberait en moins d’une semaine”.

Sur saphirnews.com, voici les titres.

La minorité chrétienne des Kachins réclame le renvoi de la Birmanie vers la CPI.
La minorité des Rohingyas n’est malheureusement pas la seule à être opprimée en Birmanie. Les Kachins, via une trentaine d’organisations représentant cette minorité, interpellent le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour les inciter à renvoyer la Birmanie et son armée devant la Cour pénale internationale (CPI).
Ces organisations dénoncent, dans un communiqué daté du 23 avril et relayé par Info Birmanie, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés dans les Etats d’Arakan, Kachin et Shan par l’armée birmane qui profite jusqu’ici amplement d’une « culture de l’impunité ».
Depuis la rupture du cessez-le-feu entre l’armée et l’Organisation pour l’indépendance kachin en 2011, la minorité des Kachins, essentiellement chrétienne, a subi diverses formes de violence des autorités birmanes, citant « les exécutions, la torture, les déplacements forcés, le travail forcé, les viols et autres formes de violence sexuelle, la confiscation de propriétés, les arrestations arbitraires et la détention, ainsi que le refus de l’assistance humanitaire ». « Leur existence quotidienne a également été dictée par les vagues successives du conflit armé », forçant « des milliers de civils à fuir leurs villages », font savoir les organisations kachins.
Un appel aux sanctions.
Elles rappellent que ces violences bafouant ouvertement les lois internationales sont coutumières, car le gouvernement birman y a toujours recours pour « susciter la peur et le contrôle dans leurs tentatives de destruction de notre identité ethnique, de destruction de notre religion, de colonisation de nos terres et de pillages de nos ressources naturelles ».
« Nous appelons la communauté internationale à faire en sorte que les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité répondent de leurs actes », appellent les organisations signataires de l’appel, qui sollicitent, en plus du renvoi de l’affaire devant la CPI, l’intervention d’un envoyé spécial des Nations Unies pour « négocier notamment l’accès humanitaire et le respect de la liberté de mouvement ».
Les Kachins invitent l’Inde, la Chine, les États-Unis et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) à jouer le rôle de médiateur pour l’adoption de nouvelles résolutions de paix. Insistant sur la prise de mesure radicale contre l’armée birmane, les membres du Conseil de Sécurité sont appelés à « faire face à leurs responsabilités », ajoutant que ceux qui refusent la saisine de la CPI « prennent une décision active permettant à l’armée birmane de continuer à exécuter des populations civiles issues des minorités ethniques ».

Sur oumma.com, voici les titres.

Mohamed Salah dans l’armée d’occupation ? Le tweet plus cynique que drôle du ministre israélien de la Défense….
Sa plaisanterie ne fera certainement rire que lui, car il y a fort à parier qu’elle ne soit pas du goût de Mohamed Salah, le « roi égyptien » du Liverpool FC qui a été impérial, hier soir, face à la AS Roma, lors de la demi-finale de la Ligue des Champions.
« Je téléphone sur le champ au chef d’état-major pour lui dire d’engager Mohamed Salah dans l’armée », a tweeté l’ultra-raciste ministre israélien de la Défense, Avigdor Liberman, avec la subtilité du lourdaud de l’humour qu’il est…
Une perspective qui prêterait à sourire tant elle est improbable, si elle n’était aussi révélatrice du cynisme sans nom de son auteur, moins connu pour ses boutades que pour ses saillies verbales ignominieuses contre les Palestiniens.
« Je propose de transporter les prisonniers palestiniens en autocars jusqu’à la mer Morte pour les noyer » ou encore « Les Arabes Israéliens qui sont contre nous méritent de se faire décapiter à la hache », éructait-il sans une once de dérision, alors qu’il était ministre des Affaires étrangères et l’un des sinistres artisans de l’Etat d’apartheid.
Comme l’imbuvable Avigdor Liberman semble d’humeur badine, rappelons-lui une anecdote qui ne manque pas de sel, histoire de le faire s’étrangler de rire… En 2013, Mohamed Salah, à l’instar du peuple égyptien rangé inconditionnellement du côté de ses frères palestiniens, s’était illustré par son refus de serrer la main des joueurs de l’équipe israélienne du Maccabi Tel Aviv, prétextant un changement de chaussures. Voilà, ça c’est follement drôle !
Santé : Koweït : Nabta Health, la plate-forme qui incite les femmes arabes à faire de leur santé une priorité.
« Vous êtes les piliers de votre famille et de la société. Vous devriez reconnaître votre valeur intrinsèque en donnant la priorité à votre santé ». Ces paroles valorisantes accompagnées d’une recommandation précieuse sont répétées avec insistance à l’attention des femmes arabes par Sophie Smith, une experte britannique des NTIC installée à Dubaï, laquelle a fusionné ses compétences avec celles du médecin koweïtien Mussaad Al-Razouki pour élaborer le grand projet numérique de santé publique : Nabta Health.
De cette synergie fructueuse est née au Koweït, en juillet 2017, une plate-forme de services novatrice, faisant la part belle aux conseils personnalisés et aux consultations virtuelles, entièrement dédiée aux étapes-clés qui rythment la vie des femmes et ont des répercussions sur leur état de santé, de la naissance à la puberté, en passant par la grossesse, le rôle parental jusqu’à la périménopause, voire au-delà.
Composée d’un site Web et de cinq applications mobiles distinctes – Nabta Fertility, Nabta Pregnancy, Nabta Baby, Nabta Care et Nabta Midlife -, la bien nommée plate-forme qui signifie « plante médicinale » en arabe, évocatrice de l’épanouissement de la femme tout au long de son existence, a été aussi et surtout conçue pour inciter la gent féminine à prendre mieux soin d’elle, en adoptant de nouveaux réflexes salutaires : être résolument proactive, car selon le vieil adage « mieux vaut prévenir que guérir », et s’efforcer de dépasser le sentiment persistant de honte qui l’habite, ô combien préjudiciable quand il y va de l’état de ses propres artères.
Après avoir observé sur le terrain les carences en matière d’éducation à la santé et de soins spécifiques destinés aux femmes, Sophie Smith a également mesuré la prégnance de ce qu’elle qualifie de « culture de la honte » dans la galaxie arabo-musulmane et ses conséquences, souvent tragiques, en matière de détection et de prise en charge des maladies.
« Il faut faire face à la croyance encore très répandue, selon laquelle les caractères héréditaires ou chroniques d’une pathologie sont honteuses pour elles et leur familles », explique Sophie Smith. « Concrètement, cela enferme les femmes dans un silence qui peut s’avérer lourd de conséquences. Il faut absolument qu’elles se libèrent de cette honte pour parler naturellement de leurs problèmes de santé et qu’elle s’y confrontent avant qu’il ne soit trop tard », ne saurait-elle trop recommander.
En moins d’un an, Nabta Health a fait l’éclatante démonstration de sa nécessité et de son efficacité dans les Emirats arabes unis, ce laboratoire d’essai où la viabilité de son ambitieux projet numérique est testée. Son président et co-fondateur, le Dr Mussaad Al-Razouki, s’autorise déjà à voir grand et loin, au-delà des frontières du golfe Persique, pour essaimer dans l’ensemble du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, fort de deux distinctions prestigieuses qui lui ont été décernées : le prix du public lors des qualifications ArabNet au Koweït, et plus récemment, le prix du meilleur article attribué par Innovation Arabia 2018 .

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, voici les titres.

Un projet de loi fixant les fêtes légales soumis hier aux députés : Yennayer reprend ses lettres de noblesse.
Etudiants algériens en France : Cette fuite des cerveaux !
Clôture des Assises nationales de l’agriculture: Des acquis à préserver.
Violence dans les stades : La DGSN veille toujours au grain.
Présidentielles de 2019 : Le FFS émet des réserves.
Système de communication adopté pour raffermir le lien solide entre la nation et son armée : Fiabilité, crédibilité et efficacité.
Rassemblement des médecins résidents devant l’APN : Le CAMRA met à exécution ses menaces.
Il a adressé un message aux participants aux assises nationales de l’agriculture : Les orientations du Président.
Le recrutement des jeunes au sud patine : Les entreprises épinglées.
Ramadhan-2018 : Lancement d’un nouveau système d’information.
Dans le cadre de la préparation du mois de ramadhan 2018, le ministère du Commerce, Said Djellab a mis en place un nouveau système d’information relatif au suivi de la tendance des prix au niveau des marchés de gros et de détail, permettant d’intervenir en cas de pics enregistrés.

Sur le muslim post.com, voici les titres.

Affaire Tariq Ramadan : le comité de soutien à l’unisson.
LeMuslimPost : Selon Le Point, Me Emmanuel Marsigny, l’avocat de Tariq Ramadan, a indiqué que ce dernier « ne conteste pas avoir eu une relation » avec une des plaignantes mais que « ce n’est pas la relation qu’elle a décrite ». Etiez-vous au courant de cette information ?
Yamin Makri : Tariq Ramadan a été accusé de viol. Les éléments qu’apporte Me Marsigny impliquent une relation, certes, mais ils le disculpent de toute relation non consentie. Je pense qu’il faut faire une différence entre le traitement politique, juridique et moral. Au niveau politique, nous dénonçons, et nous continuerons de le faire, la manipulation de certains. Il est évident que, depuis le début de l’affaire, au niveau politique et médiatique, ce n’était pas seulement l’homme qu’on jugeait.
Au niveau juridique, cette affaire apparaît bien plus complexe qu’on le pensait à l’origine. Et on se rend bien compte de la difficulté des juges pour asseoir une décision. Nous leur faisons confiance. Des éléments probants à décharge ont été apportés. Nous espérons que cela permettra de libérer un homme très malade qui doit préparer sa défense face à des accusations lourdes.
Iman Ramadan : Les contacts limités que j’ai avec mon mari depuis son incarcération ne me permettent pas d’avoir une discussion profonde et franche pour le moment. La presse a l’air d’avoir plus d’informations que la famille et continue, comme depuis le début de cette histoire, à colporter des bruits, des mensonges et des rumeurs pour salir mon mari. On ne peut prendre position sur des rumeurs ou même des faits relatés sans entendre le principal intéressé. Malheureusement, depuis le début de cette affaire, le lynchage médiatique a empêché sa voix d’être entendue. Des choses sont dites dans les médias, mais c’est la parole de Tariq qui sera importante. Même l’avocat a demandé au procureur que les médias cessent de diffuser des informations non correctes.
« Tariq Ramadan est mon ami, et il le restera. Ces faits ne concernent que sa famille et la communauté » (Yamin Makri).
Yamin Makri : Sur le plan moral, nous étions habitués aux multiples diffamations des opposants de Tariq Ramadan. Nous n’y avons jamais accordé aucun crédit. Aujourd’hui, c’est son avocat qui nous parle de « relation avec une des plaignantes ». Sur cela, je voudrais être très clair : je ne me prononce pas sur des accusations portant sur la vie privée d’une personne tant que je ne l’ai pas entendue. Tariq Ramadan est mon ami, et il le restera. Par contre, il est évident qu’il devra se positionner sur ces faits. Cela ne concerne que sa famille et la communauté, et je ne vois pas pourquoi cela devrait être sujet à débat public.
Iman Ramadan : Pour moi, l’essentiel aujourd’hui est de dénoncer les accusations mensongères dont il fait l’objet et qu’il conteste. Je demande à tous de respecter cela : mon mari est accusé de viols qu’il n’a pas commis et qu’il nie depuis le début. Notre devoir d’être humain est de prendre la défense de celui qui est accusé à tort et injustement traité.
Aujourd’hui, est-ce que ces dernières informations relayées par la presse ont une incidence sur votre soutien, jusque-là indéfectible, à Tariq Ramadan ?
Yamin Makri : Non, absolument pas. Personnellement, je n’ai défendu que la présomption d’innocence tout en dénonçant un traitement médiatique à charge. Mais je ne trouverais pas anormal que des membres du comité de soutien, au vu de ces éléments, se retirent.
« Mon mari est un homme, il n’est pas parfait. Notre famille le soutient pour un crime qu’il n’a pas commis » (Iman Ramadan).
Iman Ramadan : Nous nous battons pour sa libération, pour son droit à la présomption d’innocence et pour que cesse le traitement dégradant qu’il subit. Mon mari est un homme, il n’est pas un ange, il n’est pas parfait. Il peut commettre des fautes. Notre famille le soutient pour un crime qu’il n’a pas commis. Le reste, c’est entre lui et Dieu, et entre lui et sa famille. Les choses privées se gèrent dans le privé et ce qui est public ne peut être géré qu’en écoutant les principaux intéressés. Et pour finir, il n’appartient qu’à Dieu de juger les hommes et leurs actes.
Ce qui fait tenir Tariq malgré la maladie et l’injustice qu’il subit est de savoir que cette épreuve est voulue par Dieu et qu’elle a un sens. Nous devons être les cœurs qui accueillent le sens et non des inquisiteurs d’un tribunal de moralité ni des observateurs qui jugent les faits au détriment de la présomption d’innocence, donc de la justice.
Il y a d’un côté les trois plaignantes qui mentent et se contredisent, comme cela a été mis en évidence par Me Marsigny et, de l’autre coté, il y a une mise sous silence de la voix de Tariq pour pouvoir le salir. Il a depuis le début réservé sa parole à la justice. Pour rappel, ce sont ces accusations qui ont entraîné sa détention avec toutes les conséquences que l’on sait aujourd’hui sur sa santé et qui l’ont, comme je l’ai mentionné, privé de parole jusqu’à présent.
Fermeture de la cagnotte, soutiens plus discrets… Qu’en est-il aujourd’hui du comité de soutien ?
Yamin Makri : Je pense que le comité de soutien a fait son travail en dénonçant le traitement médiatique de cette affaire. Aujourd’hui, l’avocat de Tariq Ramadan a suffisamment d’éléments pour démontrer que les trois accusations de viol sont infondées. Une demande de libération va être faite. Tariq Ramadan et sa famille pourront ainsi mieux organiser sa défense. Nous devons dorénavant laisser cette affaire être traitée dans la sérénité, sans manipulation aucune. La famille Ramadan qui gère les deux cagnottes devra faire un bilan financier de la manière dont a été utilisé cet argent. Nous avons toujours été transparents, et nous devrons le rester.
« Nous sommes une communauté fidèle à des principes et à un Livre référent qui est le Coran » (Yamin Makri).
Si la demande de liberté aboutit ces prochaines semaines, quel est l’avenir de Tariq Ramadan, que ce soit personnellement et professionnellement, ainsi qu’au sein de la communauté ? Cela n’est-il pas un coup très lourd porté à la communauté musulmane ?
Yamin Makri : C’est à la personne concernée qu’il faudra poser la question. Pour ma part, j’ai toujours été contre la personnification et la surmédiatisation qui ne permettent pas un vrai travail de profondeur sur les enjeux et les défis de la communauté musulmane en France et dans le monde. Le message de l’Islam est bien au-delà d’un homme et de ses défaillances, supposées ou non. La communauté musulmane française regorge de potentialités, d’esprits éclairés, de femmes et d’hommes à la spiritualité rayonnante.
La réaction forte et unitaire, toutes tendances confondues, de la communauté musulmane, face à cet « appel des 300 » qui voudrait abroger certains versets du Coran, est impressionnante. Cela prouve bien que nous sommes une communauté fidèle à des principes et à un Livre référent qui est le Coran. Cette fidélité aux valeurs et à ce Livre nous permet de dépasser toutes les défaillances humaines qui font partie de nos réalités ici bas.
Les réactions intelligentes de certaines personnalités, musulmanes ou non, face à cet appel insensé, me donnent un énorme espoir sur l’avenir de notre communauté dans ce pays. Tant que nous resterons tous fidèles aux principes et aux valeurs qui nous réunissent et que nous saurons dépasser toutes les peurs, les craintes, et les haines, un vivre-ensemble sera toujours possible. C’est mon espoir et le sens de mon action.
« Tariq Ramadan prendra la parole sur cette affaire en temps voulu et restera, comme il l’a toujours fait, au service de la communauté » (Iman Ramadan).
Iman Ramadan : On espère que la démarche aboutisse rapidement car il subit aujourd’hui une double peine : celle d’être incarcéré injustement et celle de ne pas pouvoir bénéficier d’un traitement médical approprié. Ce qui est incompréhensible dans un pays comme la France. Son état de santé est chaque jour plus préoccupant sans une prise en charge adéquate. Jusqu’à quand ?
La première chose qu’il fera sera de prendre soin de lui et de sa santé. Au niveau professionnel, l’Université d’Oxford le soutient et attend les conclusions de l’affaire. Au niveau communautaire, Tariq Ramadan prendra la parole sur cette affaire en temps voulu et restera, comme il l’a toujours fait, au service de la communauté. Il prendra le temps de recontacter et de remercier tous ceux qui l’ont soutenu dans cette affaire.
Malika Hamidi : « Je pense que nous allons faire émerger la troisième vague du féminisme ».
LeMuslimPost : Comment est née l’idée de ce colloque sur les afroféminismes et les féminismes musulmans ?
Malika Hamidi : Ce colloque est un évènement à l’initiative du collectif féministe Kahina dont je fais partie, mais aussi soutenu par des universitaires belges comme la docteure en sociologie Sarah Demart et de la professeure de droit Fabienne Brion. L’idée était de faire un colloque hybride, à la fois académique et de terrain.
Je pense que ce colloque était nécessaire car en tant que militante et chercheuse qui a travaillé depuis de longues années sur la question des féminismes musulmans, je me suis rendue compte qu’il y avait des luttes sur lesquelles on pouvait se rejoindre, ou en tout cas des problématiques que nous posions qui étaient similaires au sein du mouvement afroféministe.
Quels sont les points communs entre ces deux mouvements féministes ?
Il faut d’abord dire que le mouvement afroféministe est traversé par des courants divers et variés tout comme le féminisme musulman, qui ont une histoire propre, une mémoire. L’idée était de revenir sur l’actualité de ces mouvements. Tout comme les afroféministes, nous posons la question du sexisme et du racisme ainsi que notre place dans le mouvement féministe mainstream. Notre point commun est la ré-appropriation des espaces de contestation et de la parole : qui parle pour qui ? Nous posons aussi un acte militant et politique qui est de définir notre propre identité.
La sexualité et l’esthétique sont également des thèmes qui nous sont communs. Il y a aujourd’hui une « racialisation de l’esthétique » pour reprendre les termes d’Elsa Dorlin. C’est l’idée qu’on voudrait ériger en norme le physique de la femme blonde aux yeux bleus et à la peau blanche, comme la beauté universelle. On exotise alors le corps de la femme noire et la femme musulmane sous son foulard est toujours l’objet de fantasmes.
Enfin, les afroféministes comme les féministes musulmanes veulent dire qu’elles sont des sujets politiques et qu’elles refusent d’être des objets d’études. Nos luttes sont des luttes en miroir.
La question de l’intersectionnalité durant ce colloque a également été longuement abordée. Est-ce un terme essentiel chez les afroféministes comme chez les féministes musulmanes ?
Aujourd’hui le concept d’intersectionnalité ouvre différents horizons d’espoir, car il met en lumière les systèmes d’oppression que vivent les femmes sur la base de leur appartenance raciale, sexuelle, sociale, ou religieuse. Il faut déconstruire ces grilles de lecture orientalistes, ainsi que ces systèmes de domination engendrés par le patriarcat, le capitalisme etc. L’intersectionnalité remet en question un certain ethno-centrisme au sein du féminisme mainstream, « blanc ». Il ouvre également des fenêtres d’espoir pour des pratiques féministes plus solidaires.
« Il faut que nous ayons le courage d’être auto-critiques ».
Aujourd’hui, qu’est-ce qu’apporte l’afroféminisme au féminisme musulman ? Comment cela se concrétise ?
C’était justement l’objet de ce colloque, qui était le tout premier à réunir les afroféministes, les féministes musulmanes et les afroféministes musulmanes.
Je suis curieuse de voir comment nous pourrons créer des alliances, si nous devons en avoir. Car ce qui a été pointé, ce n’est curieusement pas des problèmes d’ordre féministes, mais le problème de la négrophobie au sein des communautés arabes et également le racisme des noirs envers les Arabes. Cela veut donc dire que si nous voulons avancer vers des alliances il faut d’abord qu’on règle ces différents entre nous et avoir le courage d’être auto-critiques.
En 2004 avec des féministes comme Christine Delphy, nous avons dû mettre à plat la question du foulard. Les féministes mainstream voulaient comprendre pourquoi nous avions se besoin de nous voiler. Ce colloque a été de la même façon, l’occasion d’exprimer des blessures et des différents, sans tabous.
Comment le féminisme musulman a t-il de son côté évolué depuis 2004 et les crispations autour du port du foulard ?
En 2004, la question du port du foulard était la première chose sur laquelle on nous interrogeait toujours. Aujourd’hui on est face à une génération qui porte le foulard de différentes manières (turban, voile à la turque, voile traditionnel etc). Les femmes se sont ré-appropriées la mode. Ce sont aussi des musulmanes qui ont changé. On est face à des femmes éduquées, qui ont les armes théoriques pour définir une émancipation. Elles sont audacieuses et ne sont plus dans la frustration. En France il y a encore des crispations autour du voile, mais c’est en réalité une minorité à qui on donne de la voix.
L’association Lallab a commencé à normaliser la présence des femmes musulmanes dans l’espace public et médiatique. Je pense qu’on est au sortir du crise, mais qui va en engendrer une nouvelle car nous sommes face à une certaine classe politique et intellectuelle qui voit d’un très mauvais oeil la visibilité du religieux dans l’espace public. Le problème c’est que l’on a des femmes de plus en plus diplômées, engagées en politique, donc le rapport de force devient de plus en plus violent.
« Chez les féministes musulmanes, nous avons tendance à oublier que nous sommes aussi des afro-descendantes ».
Vous vous définissez comme « une afroféministe musulmane de la diversité ». Qu’entendez-vous par là ?
Je pense que chez les féministes musulmanes, nous avons tendance à oublier que nous sommes aussi des afro-descendantes. Le fait de se définir et d’assumer ses racines africaines pourrait peut être rassurer les afroféministes, qui ne sont pas définies comme musulmanes si elles ne portent pas le voile. On les renvoie d’abord à leur appartenance africaine, comme Rokhaya Diallo, que l’on dit afroféministe mais qui est aussi musulmane. Il faut essayer de trouver une manière de mettre en liaison ces identités.
Le mot diversité est aussi important, car la féministe intersectionnelle, c’est une féministe victimes de plusieurs discriminations. Mais la diversité pourrait apporter des réponses à cela.
Pour vous, le public du colloque représentait le « féminisme de demain ». Pourquoi ?
C’est un réel espoir car la salle était parfaitement hétérogène. Non seulement d’un point de vue des appartenances raciales mais aussi de l’appartenance générationnelle avec des jeunes filles, des trentenaires et des féministes de la deuxième vague. Je pense que nous allons faire émerger la troisième vague du féminisme.
France : Civitas lance une « armée priante en attendant le retour d’une armée combattante ».
Ils veulent « repousser les envahisseurs islamistes. » Mais en attendant que nos dirigeants arrêtent d’être « les valets du nouvel ordre mondial », Civitas lance une « armée priante. » Le samedi 28 avril prochain, l’association intégriste catholique — qui avait changé il y a deux ans ses statuts pour devenir une formation politique et ainsi tenter de « rechristianiser la France » — participe à la « journée du Rosaire aux Frontières. » Qu’est-ce que le Rosaire aux Frontières ? Pour appuyer son propos, Civitas cite… les paroles de l’archange Saint Michel à Sainte Jeanne d’Arc : « Il y a grande pitié au royaume de France. »
Civitas se demande « où trouver du réconfort dans un pays où chaque année 200 000 enfants sont tués dans le ventre de leur mère, où les cerveaux de nos enfants sont broyés par une éducation nationale qui ne souhaite que les transformer en individus déracinés, coupés de tout déterminisme, où l’avenir pour nos jeunes est au chômage longue durée ou à un emploi avilissant et sous-payé, agrémenté d’une vie sentimentale et familiale chaotique, le tout dans un environnement étranger, hostile et immoral, et où l’avenir pour nos anciens se résume à une capsule qui les enverra doucement ‘ad patres. »
Alors, samedi, l’heure sera à la résistance. Car selon Civitas, il faut agir et vite : « Nous refusons de mettre 700 ans, comme les Espagnols, pour retrouver nos terres et nos églises », assurent les organisateurs du Rosaire aux Frontières qui prévoient une « profession publique de (leur) foi » et de « demander l’aide du ciel dans (leurs) difficultés. » Dans 75 villes de France, Civitas appelle à sortir les chapelets et à rejoindre « l’armée priante comme à Lépante », qui avait été le théâtre d’une bataille navale entre les forces armées de la Sainte Ligue du pape Pie V et celles de l’Empire ottoman.
Palestine : Comment les Etats-Unis ont gommé les références à l’occupation de la Palestine ?
Ce document montre l’évolution de la diplomatie américaine au Proche-Orient. Dans un rapport publié par l’administration Trump, qui recense notamment les violations des droits humains dans deux-cents pays, dont Israël, le ton est amical envers l’Etat hébreu. Ce rapport parle en effet de « la situation des droits de l’Homme en Israël, dans le plateau du Golan, dans la rive occidentale et dans la bande de Gaza » en n’utilisant quasiment plus le terme de « territoires occupés ». Ce rapport, dénonce Human Rights Watch, « supprime presque entièrement toute référence à l’occupation. ».
Le rapport, continue HRW, cède « au récit du gouvernement israélien sur des questions clés. » En effet, alors que le rapport de 2017 pointait du doigt la « discrimination institutionnelle et sociétale contre les citoyens arabes d’Israël » qui étaient « parmi les problèmes les plus importants des droits de l’Homme », cette discrimination n’apparaît plus dans le nouveau rapport de l’administration américaine.
« Pendant des décennies, les Etats-Unis n’ont pas suffisamment utilisé leur influence pour faire pression sur le gouvernement israélien ».
En septembre dernier, l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, David Friedman, dans une interview au Jerusalem Post, parlait d’« occupation supposée » des territoires palestiniens. Avec ces déclarations et le rapport du département d’Etat américain, certaines personnalités politiques israéliennes y voient une occasion d’enfoncer le clou. Le président du conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, estime qu’il s’agit là « d’une occasion historique qu’il ne faut pas rater » de mettre en place une stratégie de colonisation encore plus offensive.
Pour Human Rights Watch, en revanche, ce revirement américain est anormal. « Pendant des décennies, les Etats-Unis n’ont pas suffisamment utilisé leur influence pour faire pression sur le gouvernement israélien afin de mettre fin à des décennies de répression, de discrimination institutionnalisée et d’abus systématiques des droits des Palestiniens », indique l’ONG qui dénonce la disparition des abus israéliens dans le document de l’administration Trump. « Loin de renforcer la position des Etats-Unis, fermer les yeux sur la réalité ne fait qu’isoler les Etats-Unis du consensus international autour des abus d’Israël et rend leur voix moins crédible et pertinente », conclut HRW.
Racisme : Interdits en Angleterre, les identitaires ont pignon sur rue en France.
Ces images ont fait le tour des journaux télévisés ce week-end : des membres de Génération identitaire se sont positionnés en gardes-frontières sur un col des Alpes pour renvoyer des migrants qui tentaient de passer la frontière et leur dire « que la frontière est fermée et qu’ils doivent rentrer chez eux. » Une « mission Alpes » que la préfecture des Hautes-Alpes a laissé faire en indiquant qu’il s’agissait d’une simple « opération de communication » et qu’il n’y avait eu aucun « trouble à l’ordre public. ».
Ironie du sort, pendant ce temps, au Royaume-Uni, trois militants de Génération identitaire étaient refoulés à la frontière. Brittany Pettibone et son petit ami, Martin Sellner — qui avait été à l’origine de la campagne « Defend Europe » l’été dernier, se sont en effet vu refuser l’entrée au Royaume-Uni à leur arrivée à l’aéroport de Luton, vendredi dernier. Le couple a été détenu pendant deux jours avant d’être expulsé. Une autre militante, Lauren Southern, a elle été refoulée par les douanes alors qu’elle était tout près de Calais, ce lundi. Elle devait se rendre au Royaume-Uni pour rencontrer le couple et l’ancien patron de la Ligue de défense anglaise, Tommy Robinson.
Les risques d’un terrorisme d’extrême droite.
Un porte-parole du Home Office a indiqué à la presse qu’il avait « le pouvoir de refuser l’entrée à un individu si l’on considère que sa présence au Royaume-Uni » risque de causer des troubles à l’ordre. Dans une lettre adressée à Brittany Pettibone, les autorités britanniques indiquent qu’elle représente « une menace sérieuse pour les intérêts fondamentaux de la société et sont susceptibles de provoquer chez les communautés locales du Royaume-Uni des tensions. »
Ces renvois à la frontière montrent un durcissement de la politique britannique à l’égard des groupuscules racistes. Notamment avec ceux qui sont très actifs sur les réseaux sociaux, comme les trois militants qui ont été refoulés ce week-end et lundi. Le mois dernier, Mark Rowley, ancien chef de la police antiterroriste du Royaume-Uni, avait mis en garde contre la menace grandissante du terrorisme d’extrême droite. Une extrême droite qui, selon lui, bénéficie d’« une propagande sophistiquée » et qui peut « conduire à des actes de violence et de terrorisme. »
Pendant ce temps, la France laisse les membres de Génération identitaire se regrouper en milices. Des milices qui ont prévu de patrouiller toute la semaine dans les Alpes pour bloquer l’arrivée d’éventuels migrants.
Expulsions de réfugiés : la France collabore-t-elle avec la dictature soudanaise ?
Accusé de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, le président soudanais Omar el-Béchir est sous le coup de deux mandats d’arrêt internationaux émis par la Cour pénale internationale. Au Soudan, la dictature faire fuir de nombreux opposants politiques.
Amnesty International dénonce « des arrestations arbitraires, des placements en détention et d’autres violations des droits humains perpétrées par les forces de sécurité. » Certains militants ont été, ajoute l’ONG, « soumis à des mauvais traitements au moment de leur arrestation. » La France n’est pas sans savoir ce que risquent les opposant à Omar el-Béchir dans leur pays. Mais elle semble s’en accommoder.
En effet, selon une enquête du New York Times, depuis maintenant quatre ans, la police française collaborerait étroitement avec la dictature soudanaise et favoriserait même le renvoi d’opposants politiques réfugiés en France vers Khartoum.
Des policiers soudanais dans les centres de rétention.
Selon le journal américain, la Belgique, la France, le Royaume-Uni et l’Italie auraient recours à ces pratiques. Comme l’indique le JDD, le Premier ministre belge Charles Michel a reconnu, en septembre dernier devant une commission d’enquête de son Parlement, cette information.
Les faits reprochés à la France sont graves : le pays aurait laissé des policiers soudanais se rendre dans des centres de rétention pour y interroger des demandeurs d’asile. Ce que le ministère français de l’Intérieur ne cache pas : une « mission d’identification du Soudan » vient prêter main-forte à la France pour aider à juger de la viabilité des demandes d’asile, dit-il.
Sauf que les demandeurs renvoyés vers le Soudan sont confrontés à des conditions épouvantables. Plusieurs témoignages font état d’actes de torture — électrocutions et coups — pendant plusieurs jours. Omar el-Béchir nie fermement ces accusations. Si les faits sont avérés, la France pourrait bien être sanctionnée par les autorités européennes.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Haniyeh menace l’occupation d’une marche encore plus grande pour le Ramadan
.
Le chef du Bureau politique du Mouvement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a menacé l’ennemi occupant israélien de ce qu’il a appelé « Oum al-Massirat » (la Mère des marches), au cours du mois de Ramadan prochain
.
Une nouvelle colonie sur des terres confisquées à Jérusalem occupée
.
Les voyous du gang « Le Prix à payer » incendient deux voitures à Exal
.
Commissaire de l’UNRWA: Les écoles ne pourront pas ouvrir à la rentrée prochaine
.
Malaisie: Des funérailles solennelles pour al-Batsh avant son rapatriement à Gaza
.
La police malaisienne révèle de nouveaux détails sur l’assassinat d’al-Batsh
.
Les forces d’occupation font irruption à Issawiya et arrêtent 3 Jérusalémites
.
4 000 interventions chirurgicales reportées dans les hôpitaux de Gaza
.
Des colons israéliens incitent à des raids massifs au 3ème site le plus sacré de l’Islam
.
Campagne israélienne visant les militants et les leaders du Hamas en Cisjordanie
.
L’armée israélienne lance une incursion limitée dans la bande de Gaza assiégée
.
Des blessés lors d’une attaque des forces israéliennes à Jérusalem
.
Les forces de l’occupation israélienne attaquent les villes d’Azzun et Jayyous
.
L’Iran présente ses condoléances suite à l’assassinat d’al-Batsh
.
Une source de Hamas assure: l’enquête de l’assassinat d’al-Batsh progresse
.
14 blessés dans des affrontements avec l’occupation dans le camp de Shufat à Jérusalem
.

Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
.


Le Centre Palestinien D'Information
LES TAGS
#flashinfo #journal #quotidien #information #presse #attentat #daesh #étatislamique #isis #tv #radio #article #islam #news #musulman #coran #sourate #croyance #islamophobie #ccif #islamophobe #cri #ldj #ldjm #gaza #palestine #ouighours #immigration #fn #israel #valls #hollande #terroriste #racisme #nazisme #Rohingyas #tartar #réfugier #migrant #hindoue #hindou #cpi #CentrePalestinienD’Information #sif #secoursislamique #mouslimradio #tunein #Hui #AmirTheVoice
flash info,journal,quotidien,information,presse,attentat,daesh,état islamique,isis,tv,radio,article,islam,news,musulman,coran,sourate,croyance,islamophobie,ccif,islamophobe,cri,ldj,ldjm,gaza,palestine,ouighours,immigration,israel,valls,hollande,terroriste,racisme,nazisme,Rohingyas,tartar,réfugier,migrant,hindoue,hindou,cpi,Centre Palestinien D’Information,sif,secours islamique,mouslimradio,Chams,tunein,life,ajib,katibin,oumma,saphirnews,mizane,jdm,journal du musulman,islam,info,Autorité Palestinienne,hamas,Hébron,Cisjordanie,Haaretz,Aquaboulevard,algérie,maroc,tunisie,maghreb,+972,Agence Media Palestine,Electronic Intifada,Ouïgours,Mintpress,MiddleEastEye,Newsweek,#AmirTheVoice

Flash info pour le 9 Sha’ban 1439.

Flash info pour le 9 Sha’ban 1439.

Pour écouter MouslimRadio partout ou vous voulez, télécharger l’application Tunein sur www.tunein.com, disponible pour tout les types de téléphone, tablette et même les pc. Android, iPhone, Windows phone, etc… Tapez MouslimRadio dans la barre de recherche Tunein et hop, vous nous écouter, inch Allah… Les liens sont aussi visible sur notre site, www.mouslimradio.info.

AJIB.FRkatibin.frjournaldumusulman.frislametinfo.fr
saphirnews.comoumma.comdesdomesetdesminarets.frC P I, Centre Palestinien D'Information
www.mizane.infowww.agencemediapalestine.frhttp://www.tribunelecteurs.com/https://lemuslimpost.com/

Sur Ajib.fr, voici les titres.

Un Suédois marche depuis près d’un an pour arriver en Palestine.
Il s’appelle Benjamin Ladraa, il est suédois et a décidé de parcourir à pieds les 5.000 km qui séparent la Suède de la Palestine.
Pour atteindre son objectif, ce musicien de 25 ans à tout vendu, tout abandonné derrière lui pour financer son voyage et montrer au monde « qu’il n’y a pas besoin d’avoir faim, pour se sentir concerné par la famine » et « il n’y a pas besoin d’être Palestinien, pour se sentir concerné par l’injustice » déclare-t-il le plus simplement du monde.
Seul avec son petit chariot flanqué d’un drapeau Palestinien, Benjamin a pris la route en août 2017, et depuis il documente son périple sur les réseaux sociaux, nous tenant au courant jour après jour, pays après pays de son avancée.
Un voyage qui n’est pas sans embûche. A Prague en République Tchèque, le hasard le mène à passer devant l’ambassade israélienne et son drapeau aux couleurs de la Palestine lui vaut quelques problèmes.
Mais sa traversée connaît surtout de beaux moments passés à informer les gens de l’occupation et en Croatie, un député l’a même convié à venir s’exprimer sur le sujet devant le Parlement.
Arrivé en Turquie, Benjamin prépare la dernière étape de son voyage, la plus difficile, celle qui le conduira en Cisjordanie occupée.
reportage a voir sur ajib.fr.
[EDITO]. La France est aussi musulmane, exprimez-vous!
Il a quelques semaines, un « appel dans le vide » est passé quasiment inaperçu dans les médias : l’ appel des 100 intellectuels contre le séparatisme islamiste.
Une tribune dans le Huffpost apportait quatre remarques intéressante sur cet appel :
1- Bien que déclaré comme un « appel des 100 intellectuels contre le séparatisme islamiste » certains signataires ne représentent en rien la culture ou la pensée et ne peuvent se proclamer « intellectuels ».
2- Certains concepts comme “apartheid”, “ségrégation” ou “séparatisme” relèvent d’une rhétorique gratuite puisqu’ils sont destinés à frapper les esprits plus qu’à donner à réfléchir.
3- Cet appel n’ajoute rien à ce qui est dit et redit par certains militants de la cause laïque et qui saturent les médias par leur présence et leur visibilité.
4- Nulle échéance, électorale ou autre, ne justifie un tel appel.
L’auteur de la tribune rajoute « Reste que cet appel démontre une chose: la République n’a pas encore réglé ses problèmes ni avec l’islam, ni avec l’islam politique, et que le débat est loin d’être clos sur ces sujets. Ce genre d’appel n’est finalement qu’un cri dans le vide. »
Pour autant ce « cri dans le vide » a fait des émules, et une autre tentative a été lancée ce weekend par un manifeste signé par 300 personnes, de tous bords : des anciens premiers ministres, un ancien président, de grands hommes d’affaires, des intellectuels, des journalistes et même des « représentants » musulmans qui dénoncent cette fois « le nouvel antisémitisme ». Le manifeste a été relayé dans des dizaines de journaux nationaux.
Les mots sont graves, le ton est belliqueux. Ils sont rédigés par le notoire Philippe Val. Nous ne nous attarderons pas sur le contenu, la tentative de braquer les uns contre les autres, de mettre la pression sur les décisionnaires politiques de ce pays à travers un tel manifeste pour que les réformes de (ou contre) l’islam soient plus dures, plus rapides, plus radicales.
Nous citerons quelques gens censés, comme Claude Askolovitch sur Slate.fr qui indique : « Mais juif pourtant et français, je ne me console pas que tous ensemble, tant de gens importants m’interdisent d’aimer mon frère musulman, en dépit de lui-même parfois » ; et qui ajoute « La passion nationale pour la laïcité de combat n’est qu’un refus de notre part musulmane. » Claude Askolovitch, prend une position courageuse pour dénoncer l’initiative comme une initiative dangereuse, clivante, absolutiste, mais sans nier que tout meurtre d’un individu en raison de sa religion, et donc en particulier des juifs, est condamnable. Voilà une position plus censée.
Certains iront même plus loin, comme Charles Tsimi sur Mediapart qui conclue sa tribune en indiquant que « La France est malade. Malade de son passé. Malade de son présent. Malade de son devenir. »
Alain Dusart, rédacteur en chef adjoint de l’Est Républicain dénonce dans son édito qu’ « Il s’agit ici de faire porter le chapeau de ce « nouvel » antisémitisme à l’ensemble des musulmans. C’est caricatural et ridicule ».
Des portevoix existent donc bel et bien pour dire haut et fort ce que les musulmans, silencieux sur leur présent et sur leur devenir, n’osent articuler, ou ne s’y essaient pas en tout cas. Ajib.fr vous donne une tribune pour vous exprimer à votre tour sur ce débat qui rumine en France, sur cette réforme en réflexion de l’Islam de France qui, à défaut de changer le Coran comme le manifeste ambitionne, changera peut-être profondément les conditions de notre vie de musulmanes et musulmans en France, de citoyens français et à coup sûr la vie des générations à venir.
(Envoyez vos contributions par email à, contact@ajib.fr .)

Sur Katibin.fr, voici les titres.

Safa Bannani: La professeur qui l’avait discriminée s’excuse.
Safa Bannani est une journaliste belgo-tunisienne qui écrit pour l’édition française du journal Middle East Eye. Auparavant, elle avait été reporter à l’agence de presse Anadolu, a collaboré avec le bureau bruxellois d’Al Jazeera et a également travaillé au département Presse et Communication d’ENAR (European Network Against Racism).
Un parcours semé d’embûches.
Vu comme ça, il n’y aurait absolument rien à redire. Mais durant son parcours universitaire Safa a eu parfois affaire à des professeurs qui ne l’ont pas jugé sur ses compétences mais sur son apparence physique et sur son choix de porter le voile jusqu’à la convoquer pour lui expliquer que son choix n’était pas compatible avec le métier de journaliste et qu’elle ferait mieux de changer d’orientation.
Mea-culpa .
Après de brillantes études et une carrière professionnelle bien entamée Safa reçois un mail de son ancienne professeur qu’elle n’attendait plus :
Bonjour Safa,
J’espère que tu va bien et surtout que tu te rappelles de moi. Cette professeur qui a sousestimé et peut-être certainement, discriminé une de ses brillantes élèves.
En tout cas, moi je me rappelle bien de cette déterminante et rebelle élève. Comme je me rappelle de cette réunion qu’on a eu dans mon bureau, ou je t’ai conseillée d’abandonner le journalisme car ton choix de couvrir tes cheveux sera un frein. Je me rappelle de ta réplique et de ta rage. Je me suis dit qu’elle comprendra plus tard.
Plus tard, c’est moi qui a compris que j’avais tord. En lisant tes articles et en découvrant ton évolution professionnelle remarquable, j’ai compris que j’avais tord. Et tu m’as prouvé que tu avais raison de te battre.
La valeur d’une femme ne se résume pas à son apparence. Et sa force est de dessiner son horizon en portant ses convictions. Voilà la leçon que tu m’as appris chère Safa.
J’espère qu’à ton prochain passage à liège, te revoir autour d’un café.
Merci d’accepter de me voir pour te présenter personnellement mes excuses.
PS: La professeur est néerlandophone, le français n’est pas sa langue maternelle ce qui explique les fautes d’orthographes.
Beaucoup de femmes musulmanes pourraient s’identifier à ce qu’a subi Safa. Nous vivons dans un monde qui clame la tolérance à tout-va sans réellement l’appliquer. Malheureusement c’est un fait mais comme nous l’a prouvé Safa la réponse n’est ni dans la victimisation ni dans la résignation mais bien dans le courage d’aller de l’avant.
« Notre persévérance a dépassé leurs préjugés » – Safa Bannani.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

USA : les actes islamophobes ont augmenté de 15% en 2017.
Les crimes racistes ciblant les musulmans américains ont augmenté de 15% en 2017, ce qui est la deuxième année d’augmentation, selon une étude publiée lundi par le Council on American-Islamic Relations.
Le groupe a enregistré 300 crimes racistes ciblant des musulmans l’année dernière, allant du passage à tabac d’un homme musulman dans le quartier du Bronx de New York par des agresseurs qui l’ont qualifié de terroriste en novembre à l’incendie d’un restaurant d’une famille musulmane du Kansas.
Le CAIR attribue cette augmentation en partie aux politiques du président américain Donald Trump, en particulier aux restrictions sur l’immigration en provenance des pays à majorité musulmane.
Répondant par courriel à une demande de commentaire, la porte-parole de la Maison Blanche, Kelly Love, a déclaré: “L’Administration Trump défend la primauté du droit et combat toutes les formes d’anarchie, y compris les crimes racistes.”
“Le président Trump a condamné à plusieurs reprises la violence, le racisme et les groupes racistes.”
En tant que candidat, Trump a promis “une fermeture totale et complète des musulmans entrant aux Etats-Unis”.
Les 300 crimes motivés par le racisme étaient une partie des 2 599 incidents enregistrés par le CAIR comme représentant un préjugé anti-musulman en 2017, un chiffre en hausse de 17% par rapport à 2016. Le plus grand total incluait le harcèlement, la discrimination dans l’emploi et dans les organismes gouvernementaux, y compris le Bureau fédéral d’enquête et de protection des frontières et des douanes.
Plus d’un tiers des incidents concernaient des organismes fédéraux, a déclaré le CAIR, ajoutant: «Cela représente un niveau d’hostilité presque sans précédent de la part du gouvernement à l’égard d’une minorité religieuse aux États-Unis».
Palestine : Un Palestinien de 18 ans tué par l’armée israélienne près de la frontière de Gaza.
Un jeune Palestinien est mort, lundi, après avoir été blessé par les balles de l’armée israélienne près de la frontière orientale de la Bande de Gaza, lors de sa participation à la “Marche du Grand retour” lancée depuis le 30 mars dernier.
Le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Achraf al-Qodra, a indiqué, dans un bref communiqué que “le jeune Tahrir Saïd Mahmoud Wahbe (18 ans, habitant de Khan Younès) est tombé en martyr, après avoir été blessé à la tête par les balles de l’Occupation au début des événements de “La Marche du Grand retour”.
Ainsi, le nombre des palestiniens tués depuis le 30 mars dernier s’élève à 41, tandis que des milliers de manifestants pacifiques ont été blessés à différents degrés.
Les Palestiniens se rassemblent quotidiennement à 5 points près de la frontière entre Gaza et Israël, dans le cadre des manifestations de la “Marche du Grand retour” lancée il y a 26 jours.
Il est prévu que cet événement atteigne son paroxysme à l’occasion de l’anniversaire de la Nakba (15 mai prochain).
Les Marhes du Grand retour ont commencé le 30 mars dernier, lorsque des dizaines de milliers de Palestiniens se sont rassemblés, à plusieurs endroits près de la barrière frontalière entre la Bande de Gaza et Israël.
Yémen : le chef politique des rebelles Houthi, Saleh al-Sammad, tué dans des raids aériens saoudiens.
Le chef politique des rebelles houthis du Yémen a été tué dans des frappes aériennes menées par l’Arabie saoudite dans la province de Hudaida, a indiqué le groupe.
Le réseau de télévision Al-Masirah dirigé par les Houthis a rapporté lundi que Saleh al-Sammad, le président du Conseil politique suprême qui dirige la capitale du Yémen, Sanaa, et d’autres régions tenues par les rebelles, a été tué jeudi.
Le groupe a déclaré qu’il avait élu Mahdi al-Mashat comme successeur de Sammad.
Dans un discours télévisé plus tard lundi, le chef des Houthis, Abdul Malik al-Houthi, a déclaré que, dans l’ensemble, sept personnes ont été tuées dans les raids aériens de jeudi.
“Ce crime ne viendra pas à bout de la volonté de notre peuple et de notre Etat”, a-t-il ajouté.
“Les forces d’agression, principalement l’Amérique et l’Arabie Saoudite, portent la responsabilité légale de la mort de Sammad”, a poursuivi al-Houthi.
La coalition dirigée par l’Arabie saoudite n’a pas fait de commentaire immédiat.
Traditionnellement basés dans le nord-ouest du Yémen, les Houthis ont envahi une grande partie du pays, y compris Sanaa, en 2014.
En mars 2015, une coalition de pays arabes réunis par l’Arabie saoudite a lancé une vaste campagne de bombardement visant à faire reculer les avancées des rebelles.
Depuis lors, les Saoudiens ont effectué plus de 16.000 raids aériens, entraînant des pertes civiles dans des bombardements d’hôpitaux, de mariages et les funérailles ciblés.
Arabie Saoudite : quatre pèlerins britanniques tués dans un accident de la route.
Quatre pèlerins britanniques ont été tués et 12 autres blessés en Arabie saoudite lorsque leur bus est entré en collision avec un camion-citerne, ont annoncé dimanche des autorités. L’accident s’est produit samedi près de la ville d’Al Khalas, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, alors que les pèlerins se dirigeaient vers la ville sainte de La Mecque.
“L’ambassade royale d’Arabie Saoudite à Londres travaille avec le Foreign Office britannique pour délivrer immédiatement des visas d’urgence aux parents des quatre pèlerins décédés ainsi qu’aux familles des 12 pèlerins britanniques qui ont été blessés”, a déclaré l’ambassade dans un rapport.
“Les blessés ont été emmenés dans un hôpital de la Mecque où tout est fait pour les soigner”. L’ambassadeur saoudien en Grande-Bretagne, Mohammed bin Nawaf, a également twitté ses “sincères condoléances”.
Selon la déclaration de l’ambassade, 17 pèlerins britanniques étaient à bord du bus. Les décès comprennent une grand-mère âgée de 70 ans de Blackburn, dans le nord de l’Angleterre, et un homme âgé, une mère et son fils adulte, tous originaires de la ville voisine de Preston, selon les médias britanniques.
Ben Wallace, un législateur de la région au Parlement britannique, a écrit sur Twitter: “Mes pensées vont à la famille et aux amis de ceux qui auraient été impliqués dans l(accident en Arabie Saoudite.” Une entreprise locale, Hashim Travel, aurait organisé le voyage.
Syrie : le régime de Bachar s’apprête à bombarder le nord de Homs et le sud de Hama.
Des hélicoptères appartenant au régime syrien ont lancé des tracts appelant les civils dans les zones rurales du nord de Homs et au sud de Hama à quitter leur maison.
Cette étape indique l’approche d’une opération militaire par le régime dans le nord de Homs et au sud de Hama.
Les factions rebelles contrôlent les villes situées dans la campagne de Homs et Hama.
Le régime syrien a intensifié, pour le quatrième jour consécutif, sa campagne militaire sur le camp de Yarmouk, Al Hajar Al Aswad et les quartiers du sud de Damas pour imposer un accord d’évacuation conclu avec les combattants de l’EI et du Front Nusra.
Selon des sources identiques, quelque 6.000 civils palestiniens ont été pris au piège dans le camp de Yarmouk à cause des affrontements.
Les ambassadeurs des membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont terminé leur réunion en Suède sur la crise syrienne et ont convenu d’intensifier leurs efforts et de surmonter leurs divergences pour trouver une solution à la crise.

Sur saphirnews.com, voici les titres.

La Fondation de l’islam de France déplore le manifeste contre « l’antisémitisme musulman » .
Au surlendemain de la publication du manifeste contre « le nouvel antisémitisme », la Fondation de l’islam de France (FIF) a dénoncé, mardi 24 avril, le danger de désigner l’islam comme la cause de l’antisémitisme, « comme si tous les musulmans avaient tété l’antisémitisme avec le lait de leur mère ».
« C’est ce genre de généralisation abusive qui contribue à la montée des tensions dans notre société et à créer un climat de guerre civile », indique-t-elle, tout en signifiant dans le même temps qu’il est « bienvenu au contraire est l’appel aux autorités religieuses musulmanes à contextualiser les versets du Coran appelant au châtiment des juifs, des chrétiens et des musulmans mécréants, les frappant ainsi d’obsolescence ».
L’organisation, présidée par Jean-Pierre Chevènement, a tenu à saluer la tribune des imams parue à l’initiative de Tareq Oubrou, recteur de la mosquée de Bordeaux.
Irak : La reconstruction de la mosquée historique Al-Nouri à Mossoul actée .
Un accord a été signé entre les Émirats arabes unis, l’Irak et l’Unesco lundi 23 avril. Un partenariat « historique » pour l’Unesco en vertu duquel les Emirats arabes unis se sont engagés à verser 50,4 millions de dollars pour la reconstruction du patrimoine historique du Mossoul, en particulier de la mosquée Al-Nouri.
Cette bâtisse du 12e siècle a été détruite en juin 2017 par Daesh, peu avant la libération de la ville par les forces irakiennes. Son minaret penché – comme la tour de Pise – est un emblème de l’Iraq. Il est représenté sur les billets de 10 000 dinars et est devenu le symbole de l’État islamique depuis que les djihadistes ont réussi à installer à son sommet leur étendard.
« La civilisation plusieurs fois millénaire doit être préservée », a souligné Noura al-Kaabi, la ministre émiratie de la Culture, lors de la signature du partenariat avec son homologue irakienne et la directrice générale de l’Unesco Audrey Azoulay.
Celle-ci a salué « une coopération inédite et dont l’ampleur est sans précédent, pour reconstruire le patrimoine culturel en Irak », un partenariat qui témoigne de la volonté des Émirats à s’engager pour la préservation du patrimoine.
Selon les prévisions, les travaux, confiés à l’Unesco, dureront cinq ans. Au bout d’une année de planification, de documentation et de déblayage, suivront quatre années de travaux axés vers une reconstruction fidèle de la mosquée Al-Nouri, de son célèbre minaret penché haut de 45 mètres et des autres bâtiments adjacents. Quelques lieux et espaces publics de cette deuxième plus grande ville irakienne figurent également sur la liste des reconstructions.

Sur oumma.com, voici les titres.

France : J.P Chevènement : il est “dangereux de désigner un nouvel antisémitisme musulman”.
Nul besoin de lire entre les lignes pour déceler la sombre visée du fameux manifeste « contre le nouvel antisémitisme », publié dimanche dans Le Parisien, et percevoir à travers cette violente diatribe que l’islam, le Coran et les citoyens français de confession musulmane y sont frappés d’anathème.
Cela n’a manifestement pas échappé à Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation de l’islam de France, qui a pris sa plume pour faire part de son inquiétude devant les « généralisations abusives » auxquelles se sont laissés aller sans la moindre retenue près de 300 signataires du parisianisme, dont certains ont profité de l’aubaine pour repartir de plus belle en croisade.
Estimant « dangereux de désigner un nouvel antisémitisme musulman, comme si tous les musulmans avaient tété l’antisémitisme avec le lait de leur mère », l’ancien ministre de l’Intérieur a mis en garde contre « ce genre de généralisation abusive qui contribue à la montée des tensions dans notre société et à créer un climat de guerre civile ».
« Bienvenu au contraire est l’appel aux autorités religieuses musulmanes à contextualiser les versets du Coran appelant au châtiment des juifs, des chrétiens et des musulmans mécréants, les frappant ainsi d’obsolescence », a-t-il tenu à ajouter dans son communiqué.
Palestine : Mon agression à Tel-Aviv.
Invité par l’Institut français de Jérusalem pour donner une série de conférences, l’annonce de ma venue a vite suscité de véhémentes protestations. Comment osait-il inviter un antisémite animé par la haine d’Israël dans ce pays ?
Plusieurs sources m’ont mis en garde. Deux solutions étaient évoquées : le refus des autorités de me laisser rentrer ou un comité d’accueil musclé. Résolu à ne pas céder au chantage, je m’y rendais comme prévu.
À la douane, les formalités furent rapides. C’est après que je fus interpellé par quelques individus plus que vindicatifs. J’ai assez vite réalisé que la discussion était absolument vaine face à leur incapacité d’avoir un échange. Avec le courage que procure le fait d’être deux fois plus jeune et six fois plus nombreux, ils ont proféré les insultes les plus délirantes et grossières (où se mêlaient homophobie et islamophobie). Les yeux injectés de haine, promettant de me régler mon compte, ils ont commencé à vouloir m’entraîner de force en dehors de l’aéroport.
Je commençais à rebrousser chemin vers la douane, la vue d’un garde de sécurité ne décourageant pas ma si peu aimable escorte. Au bout de quelques minutes, des policiers sont intervenus et m’ont ramené au poste de douane. Après vérification, ils m’ont accompagné afin de m’exfiltrer, néanmoins toujours suivis par trois excités vociférant. Aucun d’entre eux ne fut interpellé.
Cette affaire illustre au plus haut point ce que je dénonce dans l’ouvrage Antisémite. Je suis diabolisé par certains, alors que je n’ai jamais tenu le moindre propos antisémite, du fait de l’importation malsaine du conflit au Proche-Orient. Mes agresseurs sont intimement persuadés que je suis antisémite. Pourtant, ils n’ont rien lu de moi. Ils ont juste « entendu dire ».
Comment des individus peuvent-ils arriver à de telles violences ? À être persuadé que je mérite d’avoir les yeux crevés ? Tout simplement parce qu’ils sont chauffés à blanc par la campagne de dénigrement et de calomnie que je subis depuis 17 ans.
Ceux qui ont mis en ligne mon agression s’en sont félicités :
« De jeunes Juifs de cœur et de conscience juive l’apercevant ont décidé de l’accueillir comme il se doit. À ce titre, il est bon de rappeler que des personnalités juives pourtant favorables à la solution de deux États comme Frédéric Encel ou le journaliste Frédéric Haziza ou des signataires de JCall comme Bernard-Henri Lévy ne laissent point la place au doute sur le fait que la motivation de Pascal est tout simplement antisémite. »
Une semaine après mon agression, Pascal Bruckner me mettait encore en cause sur France inter, concernant la montée de l’antisémitisme.
Pour beaucoup, critiquer le gouvernement israélien équivaut à être antisioniste et donc antisémite. Depuis 17 ans, un mauvais procès m’est dressé alors que j’ai toujours combattu toute forme de racisme et d’antisémitisme. Mais, ceux qui ont répandu cette haine sont les mêmes qui privilégient depuis 2001 la sanctuarisation du gouvernement israélien sur la lutte contre l’antisémitisme. Le passage à la violence pour délit d’opinion est un dérapage inacceptable. Cette agression a été condamnée par le Consulat de France à Jérusalem. L’ambassade de France en Israël et le quai d’Orsay sont restés muets. Quelques médias français ont depuis évoqué l’affaire.
On peut penser que si un intellectuel français était pris à partie par certains individus mécontents de ses positions sur le Proche-Orient dans un pays du Maghreb, les réactions auraient été beaucoup plus vives. De même, si un intellectuel israélien était pris à partie à Roissy, ses agresseurs auraient été interpellés et l’ambassade d’Israël en France réclamerait des comptes à l’État français. Mais l’inverse n’est pas vrai. Mes agresseurs ont pu tranquillement rentrer chez eux, en toute impunité. Ils n’hésiteront pas à recommencer.
Pour ma part, je ne céderai pas, ni sur la liberté d’expression ni sur ma volonté de dialogue. L’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) est certainement la seule institution universitaire où sont venues s’exprimer cette année devant nos étudiants, Aliza Bin-Noun, ambassadrice d’Israël en France, et Leïla Shahid, ancienne déléguée de l’Autorité palestinienne en France et ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne.
Je continuerai à lutter contre l’antisémitisme et le racisme antimusulman, sans jamais privilégier un combat sur l’autre.
Algérie : plus de 34,5 millions d’abonnements internet enregistrés en 2017.
L’Internet tisse sa toile en Algérie pour la plus grande satisfaction de Mohamed Ahmed Nacer, le président du Conseil de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), qui s’est félicité hier, lundi 23 avril, à Alger, de l’augmentation notable de plus de 20% des abonnements en 2017. La barre des 34,5 millions d’abonnements a été ainsi franchie au cours de l’année passée, contre 28,5 millions d’abonnements enregistrés en 2016.
Sur cette même courbe ascendante, le nombre total d’abonnements à l’internet fixe et mobile a atteint 34,625 millions en 2017 contre 28,551 millions en 2016, soit une hausse sensible de 6,076 millions d’abonnements (21%), a détaillé ce dernier, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan du marché de la Poste et des Télécommunications durant l’année 2017.
Sur les 34,625 millions d’abonnements à l’Internet, 31,460 millions sont des abonnements à l’internet mobile et 3,168 millions à l’internet fixe.
Concernant la répartition de ce parc, Mohamed Ahmed Nacer a expliqué que 90,85% sont sur les réseaux mobiles et 9,15% sur les réseaux fixes, tout en indiquant que cette tendance de répartition correspond à celle qui prévaut à l’échelle internationale.
Il a également révélé que le chiffre d’affaires réalisé en 2017 par les opérateurs fixe et mobile s’est élevé à 429,4 milliards de dinars contre 445,5 milliards de dinars en 2016, tandis que le montant des investissements consentis par ces opérateurs était de 62 milliards de dinars en 2017 contre 87 milliards de dinars en 2016, soit une baisse de 29%.
« Ces baisses s’expliquent par l’acquisition, en 2016, par les 3 opérateurs de la téléphonie mobile, de licences 4G, ainsi que par le volume important des investissements réalisés durant la même année par ces mêmes opérateurs », a déclaré le président du Conseil de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications, avant de préciser que le montant cumulé des investissements bruts réalisés par les opérateurs de téléphonie fixe et mobile atteint « 1.235 milliards de dinars, soit environ 11 milliards de dollars ».
Un nationaliste hindou refuse de monter dans un taxi conduit par un musulman et s’en vante sur Twitter….
Fier de son récent coup d’éclat à caractère islamophobe, Abhishek Mishra, un fervent militant du parti nationaliste hindou Vishwa Hindu Parishad, s’en est largement vanté sur son compte Twitter, auprès de ses 14 000 abonnés, tout entier acquis à sa cause, qui l’ont aussitôt érigé en « héros du jour ».
Mais de quel acte si peu glorieux a pu toutefois se glorifier cet extrémiste de droite indien ? De son refus de monter dans le taxi Olacabs conduit par un chauffeur musulman, qui s’est traduit par son annulation pure et simple de sa réservation.
Une annulation qu’il a outrageusement montée en épingle sur les réseaux sociaux, se flattant de son coup porté à l’islam, tout en prenant un malin plaisir à réactiver les raccourcis ravageurs entre « islam, islamisme et Daesh ». « J’ai annulé parce que le chauffeur était musulman et aussi parce que je ne veux pas donner mon argent aux djihadistes », a-t-il écrit, sûr de son effet hautement délétère, mais dont il n’imaginait pas qu’il se retournerait contre lui…
Car à trop vouloir raviver le brasier incandescent de la haine, Abhishek Mishra a fini par se brûler les ailes. S’il a réussi, sans gloire, à électriser ses fans inconditionnels, la twittosphère indienne s’est en revanche enflammée contre ses propos odieux, en rappelant Twitter à ses devoirs et ses responsabilités. De nombreux internautes ont fait part de leur écoeurement à la lecture de sa prose haineuse, exigeant de la compagnie de taxis Olacabs qu’elle le bloque immédiatement.
Dans une Inde où le nationalisme hindou attise la haine religieuse, le seul haut fait d’arme de Abhishek Mishra, c’est sans nul doute de s’être tiré une balle dans le pied… Un heureux épilogue, des plus jubilatoires, dont ce fauteur de troubles ne tirera aucune gloriole !
Palestine : Un député regrette qu’Ahed Tamimi n’ait pas été fusillée par les soldats.
« Il aurait fallu tirer sur Ahed Tamimi, au minimum une balle bien placée dans la rotule ! Comme ça, elle serait assignée à résidence jusqu’à la fin de ses jours », a éructé ce week-end le député israélien Bezalel Smotrich.
Membre de la majorité parlementaire, ce colon, fils de rabbin ayant reçu une éducation dite religieuse, ne craint évidemment pas la moindre sanction, lui qui appelle régulièrement à la déportation de tous les « Arabes », qu’ils soient citoyens israéliens ou habitants des territoires de Cisjordanie.
Pour avoir giflé en décembre dernier un soldat de l’armée d’occupation qui avait envahi la cour de sa maison de Nabi Saleh, la jeune Ahed a été condamnée à 8 mois de prison, en même temps que sa mère Nariman, tandis que de nombreux autres jeunes de la famille Tamimi ont parallèlement été arrêtés et torturés.
Ainsi va « la seule démocratie du Moyen-Orient ».
CAPJPO-EuroPalestine.

Sur Mizane.info, voici les titres.

Manifeste des 300 : des théologiens musulmans répondent sur «l’obsolescence» de versets du Coran .
300 personnalités comptant des politiques, intellectuels, journalistes et artistes ont signé un manifeste dans Le Parisien pour dénoncer un « nouvel antisémitisme » musulman qui s’appuierait sur des versets du Coran dont elles appellent à l’obsolescence. Mizane.info a interrogé Tareq Oubrou, Mohamed Bajrafil et Tarik Abou Nour, trois imams et théologiens reconnus, pour connaître leur réception sur ce « Manifeste des 300 ». Exclusif.
Mohamed Bajrafil : « Cet appel est un manque de respect total envers les musulmans »
Mohamed Bajrafil est secrétaire général du Conseil Théologique Musulman de France, chercheur associé au Laboratoire de Linguistique Formelle (Université Paris Diderot-CNRS) et imam à la mosquée d’Ivry-Sur-Seine. Il est l’auteur du livre « Réveillons-nous, Lettre à un jeune Français Musulman », aux Editions Plein Jour.
« Cet appel est un manque de respect total envers les musulmans pour qui la Parole de Dieu est bonne en tout lieu et en tout moment. Je suis très étonné, d’ailleurs, qu’il y ait des théologiens musulmans parmi les signataires. Ces derniers feignent-ils d’oublier que le Coran n’a pas un seul sens mais en comporte plusieurs – comme tous les Textes religieux. Dit autrement, est-il imaginable qu’ils ignorent qu’il existe plusieurs lectures ou plusieurs niveaux de lecture pour ces Textes ? Le Coran, dont certaines exégèses classiques sont invoquées, il faut le reconnaître, par des groupuscules assassins dans/pour leurs crimes, échapperait-il, selon eux, à cette réalité ? N’était-il pas la fontaine dont s’abreuvait Djalal al-Din ar-Rumi – dont l’œuvre qui suinte la tolérance et l’ouverture à l’autre – qui qu’il fût – n’est plus à présenter ? Cette position du Manifeste témoigne, de mon point de vue, soit d’une malhonnêteté intellectuelle manifeste – qui ne vise qu’à stigmatiser gratuitement des gens – les musulmans, en l’occurrence – soit d’une ignorance crasse de ce que sont les textes musulmans. Dans tous les cas, elle est loin d’être digne de personnes ayant été aux plus hautes fonctions de notre pays. Parmi les signataires du manifeste, il y a des intellectuels dont le propre est pourtant de toujours s’intéresser à la profondeur des choses. Le moins que l’on puisse dire est qu’il leur ne leur fait pas honneur. Sur la base du Coran, dont ils veulent ou réclament la caducité de certains versets, le musulman aime le juif et le chrétien. Ce qui doit être changé ce ne sont donc pas les versets du Coran qui, de mon point de vue de croyant, ne seront jamais frappés d’obsolescence, mais les lunettes qui président à leur interprétation.
Aucun verset du Coran n’appelle à tuer le juif parce que juif. Ou il appelle à riposter à des attaques dans une logique de légitime défense, ou il raconte des événements liés à des circonstances précises dans l’histoire de l’islam ou de l’humanité – que d’aucuns ont généralisés. D’où l’importance de l’interprétation et de la contextualisation, que les signataires du manifeste refusent au Coran
Il faudrait que les signataires aient le courage de dire que ce dont sont victimes les juifs n’est nullement différent que ce dont sont victimes les musulmans dans le monde. L’idéologie qui assassine des gens parce que juifs est la même que celle qui a tué 300 personnes dans une mosquée en Egypte, il n’y a pas si longtemps, parce que soufies. Pour ces assassins, entrer dans une synagogue et tirer est la même chose que rentrer dans une mosquée et tirer sous prétexte que les fidèles seraient chiites, sunnites, soufis, etc. Par ailleurs, la phrase de l’appel stipulant qu’il y aurait des versets du Coran « appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants » est fausse ! Aucun verset du Coran n’appelle à tuer le juif parce que juif. Ou il appelle à riposter à des attaques dans une logique de légitime défense, ou il raconte des événements liés à des circonstances précises dans l’histoire de l’islam ou de l’humanité – que d’aucuns ont généralisés. D’où l’importance de l’interprétation et de la contextualisation, que les signataires de « notre manifeste » refusent au Coran – de par leurs positions tranchées. J’aborde cette question dans mon dernier ouvrage, « Réveillons-nous ! Lettre à un jeune français musulman » – et beaucoup d’autres le font ou l’ont fait également avant moi. Que les signataires lisent ces travaux et cessent de s’appuyer sur « leurs fantasmes » de musulmans « sauvages ». Je ferais remarquer à ce propos qu’aucun islamologue de renom n’a signé cette tribune. Allez savoir pourquoi. Plusieurs déclarations allant dans le bon sens sont régulièrement faites, mais ces voix n’en n’ont rien à faire. Ce n’est pas ce qui les intéresse en réalité. C’est un esprit, au mieux guignolesque, au pire, de division qui semble les guider. Car ce n’est pas en opposant le musulman au juif qu’ils peuvent espérer lutter contre la propagation de l’antisémitisme. Le plus étonnant est que lorsque nous dénonçons l’antisémitisme et le combattons, on nous dit soit que nous n’en faisons pas assez, soit que nous pratiquons la taqiya (dissimulation, double discours, ndlr). C’est surtout cela qui délégitime ce manifeste, certains des signataires étant coutumiers des pires amalgames. Les théologiens et intellectuels musulmans n’ont pas attendu la tribune des 300 pour se lancer dans un travail critique. Ils sont, en effet, de plus en plus nombreux à affirmer avec force conviction que les traditions doivent être passées au crible de la critique lorsque cela est nécessaire, sans pour autant rejeter la totalité de leur héritage, comme le suggèrent nos honorables signataires.
Tareq Oubrou : « Dire que l’antisémitisme tire sa source du Coran est une ineptie »
Tareq Oubrou est l’imam de la mosquée de Bordeaux, théologien, écrivain et auteur de plusieurs ouvrages. Citons « Profession imam », « Ce que vous ne savez pas sur l’islam », « La féministe et l’imam », etc.
« Cette demande est mal tournée. Il ne s’agit pas de frapper d’obsolescence quoi que ce soit. Ce qu’il faut changer c’est la perception et l’interprétation. Le Texte sacré reste sacré, l’interprétation ne l’est pas. La tournure du manifeste est maladroite, ses signataires ne sont pas des herméneutes, des spécialistes des Textes ni des questions relatives à l’abrogation, à la distinction entre l’universel et le circonstanciel d’un Texte. Certains intellectuels partagent les mêmes ignorances que le commun des Français quant à la complexité du Texte coranique. L’appel au meurtre n’existe pas dans le Coran. Il existe un appel au combat. Le qital (combat) n’est pas le qatl (meurtre). Il y a un travail de traduction et d’interprétation à faire, à supposer que les gens ont lu le Coran directement. Il y a ce qu’on appelle la pragmatique des langages. Cela signifie que le sens du mot dans le Coran se déplace en fonction de son usage, du contexte scripturaire et du contexte historique. Sans globalité du Texte et de l’histoire, on ne peut pas saisir le sens. Il s’agit de combat et non de meurtre, et il ne s’agit pas de combat contre le juif parce que juif mais de combat juste contre des individus hostiles dans un contexte donné. Le djihad coranique, dans le sens de combat, est un djihad défensif. Tel est le paradigme qui doit orienter notre lecture du Texte. Le combat ne vise pas un individu parce qu’incroyant, ou juif, mais pour des actes d’injustices commis. Donc dire comme les signataires que le Coran appelle au meurtre signifie deux choses : soit les individus qui passent à l’acte et commettent des meurtres en utilisant le Texte comme prétexte ont mieux compris le Texte que les autres ; soit les musulmans qui ne passent pas à l’acte sont des lâches ou de mauvais musulmans. Ce sont des conclusions très violentes car à leurs yeux le mauvais musulman est le bon musulman et le bon musulman est le mauvais musulman car il n’applique pas ces versets. Je ne sais pas si les imams qui ont signé ce texte l’ont compris, vu leur niveau littéraire.
L’antisémitisme comme le terrorisme s’expliquent par beaucoup de facteurs : l’exclusion, le sentiment d’injustice, etc. Il est demandé aux musulmans de condamner l’injustice commise dans le monde musulman mais il n’est jamais demandé aux autorités juives de condamner la politique d’Israël, ce qui augmente les frustrations
Il semble que les signataires aient voulu dire par obsolescence que les versets en question n’étaient plus applicables. Tout dans le Coran n’est pas applicable. Certains versets sont liés au moment coranique comme les dispositions du butin. C’est la raison pour laquelle on peut comprendre ce type de demande mais elle demeure malgré tout maladroite. Mais la notion de combat n’est pas liée à la religion ou l’origine ethnique. Dans le Coran, il y a même dans un passage la notion de combat contre des musulmans qui ont été injustes à un moment donné. Une idée s’installe de plus en plus dans la société et les milieux intellectuels : la transposition de l’ancien antisémitisme catholique chez les musulmans. Il y a un antisémitisme chez certains musulmans, mais dire que l’idéologie de l’antisémitisme tire sa source du Coran est une ineptie. L’antisémitisme comme le terrorisme s’expliquent par beaucoup de facteurs : l’exclusion, le sentiment d’injustice, etc. Il est demandé aux musulmans de condamner l’injustice commise dans le monde musulman mais il n’est jamais demandé aux autorités juives de condamner la politique d’Israël, ce qui augmente les frustrations. N’oublions pas que nous parlons d’une infime minorité d’individus mais ce sont les minorités qui font l’histoire. Nous sommes pris en otage par des personnes qui n’arrivent pas à contrôler leur sentiment d’injustice. Dire qu’abroger des versets du Coran mettra fin aux violences est faux car ces gens-là ne consultent pas le Coran avant de passer à l’acte. Il appartient néanmoins aux imams et aux théologiens de faire de la théologie préventive et d’être responsable dans leurs discours. Un discours de rupture peut ouvrir la porte à une violence implosive ou explosive. Que chacun assume sa responsabilité.
Tarik Abou Nour : « Supprimer des versets est une trahison même du Coran »
Tarik Abou Nour est théologien, spécialiste en droit malikite et en finance islamique, et l’auteur du « Guide du musulman ».
« J’aimerais bien savoir quels sont ces versets qui appellent au meurtre. En tant que théologien connaissant bien le Coran, je ne vois pas quels sont ces versets auquel ce manifeste fait allusion. Ensuite, Vatican II n’a pas frappé d’obsolescence ni la Torah, ni l’Evangile. Il a seulement développé une autre exégèse, une interprétation contextuelle de textes millénaires. J’en ai discuté avec des rabbins libéraux qui me disent eux-mêmes qu’il n’est pas question de changer un point de la Torah. Ces rabbins sont soucieux de sauvegarder, de préserver les textes tels qu’ils sont. Il est hors de question pour eux comme pour tout religieux de changer ces textes ou de les frapper d’obsolescence pour faire plaisir à des politiciens ou des intellectuels. Un travail exégétique des textes religieux a été fait par des juifs, chrétiens et musulmans. A mon avis, soit ces signataires ignorent ces travaux, soit ils sont de mauvaise foi. Certains ont même poursuivi le débat en réclamant la suppression pure et simple de ces versets. Il faudrait donc réimprimer le Coran avec des versions plus douces ! Il s’agit d’une ingérence dangereuse. Supprimer des versets est une trahison même du Coran. J’aimerais bien discuter avec ces personnes pour qu’elles m’expliquent quels sont ces versets. Certains de ces signataires entretiennent une hostilité connue du public pour l’islam pour des raisons idéologiques et politiques. De telles déclarations sont irresponsables.
Le Coran n’appelle jamais au meurtre. Une religion ne peut pas appeler au meurtre. Il s’agit d’une idéologie wahhabite qui est la matrice d’où est née Al Qaida, Daesh, qui appelle au meurtre non pas au nom d’une théologie mais d’une idéologie
Au lieu de s’attaquer aux causes réelles du terrorisme qui sont des causes idéologiques, politiques, économiques, ils ajoutent de l’huile sur le feu et braquent des personnes les unes contre les autres. Les juifs séfarades ont vécu en paix avec les musulmans pendant des siècles. Ils n’ont jamais été tués. Si le Coran incitait les musulmans à le faire, l’histoire aurait été différente. Le terme d’épuration ethnique a été utilisé. C’est un terme très fort. Sous la période de l’Empire abbasside ou ottoman, cela n’a jamais été fait. Sous l’Empire ottoman, des vizirs juifs ont même gouvernés. Même chose en Andalousie. Le Coran n’appelle jamais au meurtre. Une religion ne peut pas appeler au meurtre. Il s’agit d’une idéologie wahhabite qui est la matrice d’où est née Al Qaida, Daesh, qui appelle au meurtre non pas au nom d’une théologie mais d’une idéologie. C’est une idéologie meurtrière comme l’a été l’idéologie de l’Inquisition, de Slobodan Milosevic en Bosnie-Herzégovine ou de Georges Bush en Irak. Aucun spécialiste sérieux ne pourrait expliquer ces crimes par des analyses théologiques. Les sources du terrorisme sont tout autant liées à cette idéologie qu’elles le sont de la politique britannique au Moyen-Orient au 19e/20e siècle, du conflit israélo-palestinien depuis 1948, etc. Aujourd’hui, il y a une vague autour de cette idée d’un antisémitisme musulman. Beaucoup surfent dessus. Je suis contre l’antisémitisme qui vise les juifs comme les musulmans. En tant qu’humains, nous sommes tous égaux par nature devant la loi et devant Dieu. Quant aux religieux qui ont signé ce manifeste, c’est par pur intérêt et opportunisme. Leur objectif est de se faire mousser et connaître autour d’une provocation.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Une campagne internationale condamnant les violations d’Israël contre la « Grande marche du Retour
.
Le Centre palestinien d’al-Awdah (Retour) en Grande-Bretagne a lancé une large campagne de messages pour exposer à la communauté internationale et la communauté politique britannique les violations commises par Israël contre les manifestants palestiniens dans la Grande marche du Retour.
.
Hamas: les sanctions d’Abbas ouvrent la voie à la mise en place d’accords à huis clos
.
La police Malaisienne reçoit le rapport d’autopsie d’al-Batesh
.
Le corps du martyr al-Batsh repose dans le frigo 15
.
Haniyeh : Celui qui a assassiné al-Batsh va certainement en payer le prix
.
L’occupation démolit la maison de l’ami du martyr Ahmed Jarrar
.
Les cerfs-volants des Gazaouis incendient 5 endroits israéliens
.
Les factions palestiniennes appellent à participer aux événements de la Nakba
.
l’ONU appelle à la protection des manifestants palestiniens à Gaza ainsi qu’à un soutien pour des besoins humanitaires urgents
.
Les forces d’Occupation remettent plus de 7 avis de démolition à Hébron
.
L’occupation arrête un jeune homme de la plaine de Roujib à l’est de Naplouse
.
4 Palestiniens arrêtés après avoir franchi la barrière de sécurité
.
USA: Ouverture du premier musée de l’art palestinien
.
La Marche du Retour : Deux morts augmentent le nombre de victimes à 41
.
Des slogans racistes sur les voitures palestiniennes
.
20 Palestiniens de Gaza rendent visite à des proches en prison israélienne
.

Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
.


Le Centre Palestinien D'Information
LES TAGS
#flashinfo #journal #quotidien #information #presse #attentat #daesh #étatislamique #isis #tv #radio #article #islam #news #musulman #coran #sourate #croyance #islamophobie #ccif #islamophobe #cri #ldj #ldjm #gaza #palestine #ouighours #immigration #fn #israel #valls #hollande #terroriste #racisme #nazisme #Rohingyas #tartar #réfugier #migrant #hindoue #hindou #cpi #CentrePalestinienD’Information #sif #secoursislamique #mouslimradio #tunein #Hui #AmirTheVoice
flash info,journal,quotidien,information,presse,attentat,daesh,état islamique,isis,tv,radio,article,islam,news,musulman,coran,sourate,croyance,islamophobie,ccif,islamophobe,cri,ldj,ldjm,gaza,palestine,ouighours,immigration,israel,valls,hollande,terroriste,racisme,nazisme,Rohingyas,tartar,réfugier,migrant,hindoue,hindou,cpi,Centre Palestinien D’Information,sif,secours islamique,mouslimradio,Chams,tunein,life,ajib,katibin,oumma,saphirnews,mizane,jdm,journal du musulman,islam,info,Autorité Palestinienne,hamas,Hébron,Cisjordanie,Haaretz,Aquaboulevard,algérie,maroc,tunisie,maghreb,+972,Agence Media Palestine,Electronic Intifada,Ouïgours,Mintpress,MiddleEastEye,Newsweek,#AmirTheVoice