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Flash info du 7 Rajab 1437.

Flash info du 7 Rajab 1437.
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France : Manuel Valls persiste et signe sur le voile et veut l’interdire à l’université.
Lors d’un interview au journal Libération, Manuel Valls a réitéré ses propos sur le voile islamique, accusant ce dernier d’être « un voile identitaire, politique et revendiqué comme tel ». Une méthode bien rodée pour le Premier Ministre qui continue de s’en prendre à des dizaines voire centaines de milliers de citoyennes musulmanes.
Dans un second temps, il a tenté de raviver la polémique autour du voile à l’université rappelant sa volonté de le faire interdire. Une nouvelle agression qui entretient la discrimination à l’égard des musulmans dans la société.
Les polémiques autour du voile cachent – en partie – une incapacité du gouvernement à gérer les problèmes sociaux qui s’accumulent ces dernières semaines. Depuis plus d’une dizaine de jours, des milliers de manifestants se réunissent chaque soir Place de la République à Paris et en province, pour dire stop aux mesures anti-sociales du parti socialiste.
De son côté, François Hollande joue le jeu de la montée du Front National qu’il espère pouvoir gérer tout en détruisant la droite de Nicolas Sarkozy. Manuel Valls est donc dans son rôle quitte à détruire ce qu’il reste de la cohésion nationale.
Reportage vidéo a voir sur www.muslimradio.info.
w w w . m u s l i m r a d i o . i n f o .

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France : Nice : Christian Estrosi vent debout contre l’ouverture d’une mosquée.
La préfecture des Alpes-Maritimes a décidé, samedi 2 avril, de donner un avis favorable à l’ouverture de la mosquée En-Nour à Nice. Les travaux de cet édifice, propriété d’un ministre saoudien, ont été financés à 70 % par des donateurs du Golfe et le reste par le travail bénévole de la communauté musulmane des Alpes-Maritimes.
Démarré en juillet 2012, le chantier s’est achevé en novembre 2015. Mais depuis, le maire de Nice Christian Estrosi mène le branle-bas de combat pour empêcher l’ouverture de la mosquée. Il convoque, lundi 25 avril, un conseil municipal exceptionnel afin de bloquer le projet. Un communiqué de la mairie de Nice stipule mardi 12 avril que « la volonté du préfet de privilégier un lieu de culte financé par des fonds étrangers plutôt qu’une crèche dont le quartier a besoin, comme l’a reconnu le commissaire enquêteur, conduit Christian Estrosi à proposer au conseil municipal de Nice des mesures fortes pour s’opposer à cette décision ».
La municipalité a par ailleurs rendu publics des courriers échangés entre le maire et le préfet Adolphe Colrat. Christian Estrosi réclame du préfet une déclaration d’utilité publique (DUP) lui permettant une expropriation et l’ouverture d’une crèche à la place de la mosquée qui se trouve « au coeur d’une technopole réunissant bientôt 20 000 habitants supplémentaires ». Ultime argument, le président de la région PACA signale que le propriétaire de En-Nour est « le ministre du culte et de la propagation de la foi du royaume d’Arabie saoudite qui s’est récemment illustré par ses propos en faveur de la charia ».
Adolphe Colrat estime, pour sa part, que « les déclarations publiques répétées du maire » contre l’ouverture de la mosquée pourraient faire conclure à un juge administratif que la DUP est « entachée de détournement de procédure ou de détournement de pouvoir ».
Un soutien conditionné de la préfecture.
La mosquée En-Nour et son institut possèdent une surface pouvant accueillir 250 fidèles et dispose d’une bibliothèque, de salles de cours et d’un restaurant. Mais malgré l’avis favorable de la préfecture, la mosquée En-Nour est loin d’être sauvée. Le représentant de l’Etat a émis deux conditions préalables à l’ouverture. La première est la non-ingérence du propriétaire saoudien, ce qui pourrait impliquer qu’il cède son titre de propriété à l’Association cultuelle et culturelle de Nice La Plaine. La seconde condition est qu’une grande fédération musulmane du département s’associe à la gouvernance de la mosquée.
Pour l’heure, ni l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM), ni le Conseil régional du culte musulman (CRCM) ne s’est avancé franchement. Christian Estrosi a rencontré, lundi 4 avril, Boubekeur Bekri et Otmane Aissaou, les représentants des deux structures, afin de les convaincre de ne pas soutenir le projet. « Depuis six mois, nous cherchons un local existant, d’une surface plus limitée et qui n’entre pas en contradiction avec la vie du quartier. Nous en avons identifié trois ou quatre et réfléchissons sur les questions de la sécurité, du stationnement et du voisinage », a-t-il déclaré. Les porteurs du projet En-Nour ont jusqu’au 1er août pour répondre aux conditions exigées par la préfecture.
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#FreeMoussa : le procès de l’humanitaire français fixé au Bangladesh.
Moussa ibn Yacoub, le Français détenu au Bangladesh depuis le 22 décembre 2015, être jugé dans un mois, à la mi-mai. L’information a été communiquée sur Facebook mardi 12 avril par son comité de soutien.
Après 70 jours d’incarcération et une libération conditionnelle obtenue le 1er mars, Moussa était en attente d’une libération complète ou de la production du rapport de police justifiant son arrestation. « Après plus de 100 jours d’enquête, la police de Teknaf a choisi de produire un rapport à charge contre Moussa, avec pour seul grief : usurpation d’identité », peut-on lire sur la page de soutien du Montreuillois.
Fatiha Khettab, coordinatrice du comité de soutien, a fait état de la réaction de l’humanitaire auprès de Saphirnews après cette décision. « Il est rassuré par le travail de l’ambassade qui a mis la pression pour que ce rapport de police sorte. Il était question d’attendre six ou sept mois avant la sortie du rapport. D’un autre côté, il trouve que c’est scandaleux parce qu’on le fait attendre alors qu’il ne veut qu’une seule chose, revoir sa famille et pouvoir revenir à ses activités », fait-elle savoir.
La charge retenue surprend le comité de soutien car elle avait été avancée dès les premiers jours de son incarcération. Maxime Puemo Tchantchuing de son vrai nom utilisait dans la vie courante un autre nom depuis sa conversion à l’islam. « Le ministre des Affaires étrangères avait bien confirmé l’identité de Moussa. S’ils reviennent là dessus, je pense que c’est pour justifier les deux mois de détention de Moussa », estime Fatiha Khettab.
La coordinatrice du comité de soutien reste optimiste concernant la charge d’usurpation d’identité : « Elle devrait être examinée et abandonnée durant le procès. Moussa ne s’est présenté auprès d’aucune autorité officielle avec un faux passeport ou quoi que ce soit. On espère donc que la justice bangladaise va revenir à la raison. »
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Le chanteur Bono plaide à Washington pour un « Plan Marshall » destiné au Moyen-Orient.
De la scène musicale où son engagement en faveur des grandes causes humanitaires, notamment en Afrique, a souvent résonné en chansons, à la scène politique où ses interventions ont parfois dérouté ses fans, il n’y avait qu’un pas que le chanteur irlandais Bono a franchi allègrement depuis longtemps, comme il l’a encore prouvé mardi, en donnant de la voix à Washington, dans l’enceinte du Sénat américain, à l’unisson de différents experts du financement de l’aide humanitaire.
Le leader haut en couleur du groupe U2 a en effet plaidé, avec toute sa force de persuasion, devant un aréopage de parlementaires chargés de superviser le financement des campagnes contre l’extrémisme violent, pour la mise en place d’un « Plan Marshall » destiné au Moyen-Orient, insistant sur son impérieuse nécessité. « Le fait est que l’aide ne peut plus être considérée comme de la charité, comme une bonne chose à faire quand on en a les moyens financiers », a-t-il déclaré, avant de renchérir : « S’il y a une chose que je voudrais que vous reteniez de ce témoignage, c’est que l’aide en 2016 n’est pas de la charité. C’est de la sécurité nationale».
L’artiste charismatique, connu pour avoir co-fondé l’organisation internationale d’aide ONE contre la pauvreté, se double d’un lobbyiste chevronné tentant d’influencer les capitales du monde sur un large éventail de causes, allant de la réduction de la pauvreté, à la lutte contre le SIDA, la tubercolose, la malaria, en passant par l’allègement de la dette en Afrique grâce à son programme Data, jusqu’à la mise en garde contre l’aggravation et la pérennisation de la crise des réfugiés. Une conviction qu’il s’est forgée après s’être rendu au Kenya, en Jordanie, en Turquie et en Egypte, avec une délégation du Congrès américain conduite par le sénateur républicain Lindsey Graham, prédisant même que cette crise sans précédent « déclenchée par les combats en Syrie pourrait durer vingt-cinq ans ».
« Et lorsqu’elle est structurée correctement en se concentrant sur la lutte contre la corruption et l’amélioration de la gouvernance pour pouvoir aspirer à cette aide, ce pourrait être notre meilleur rempart contre l’extrémisme violent », a-t-il martelé devant un auditoire que l’on imagine tout ouïe.
« Si le Proche-Orient prend feu, les flammes vont franchir tout contrôle aux frontières. Et si l’Afrique fait défaut, l’Europe ne peut réussir », a clamé Bono sous la coupole du Capitole, en se faisant l’ardent avocat d’une réponse mondiale coordonnée face à ce qu’il perçoit comme la chronique d’un chaos annoncé.
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Espagne : L’islamophobie violente est montée en flèche en Espagne en 2015.
Le fléau de l’islamophobie n’épargne aucun pays européen et frappe notamment l’Espagne avec une violence décuplée, qui se mesure à l’aune de la hausse alarmante des agressions anti-musulmans recensées en 2015, une année noire comme l’a déploré publiquement Mounir Benjelloun, président de la Fédération espagnole islamique.
Les attaques contre les citoyens de confession musulmane, les mosquées, les centres islamiques et autres commerces halal ont fait un bond notable et effrayant au cours des douze mois passés, insultant, menaçant et brutalisant des hommes et des femmes, vandalisant et profanant des édifices et enceintes sacrées jusqu’à onze fois plus qu’en 2014, à la consternation générale.
Mounir Benjelloun, l’air grave, a divulgué mardi le triste record enregistré sur le territoire espagnol, au cours d’une année 2015 de tous les débordements racistes : 534 actes islamophobes y ont été en effet répertoriés, laissant loin derrière eux les 48 incidents visant des musulmans qui avaient émaillé 2014.
Confrontée à une véritable hémorragie de l’islamophobie violente dont les autorités espagnoles tendent à minimiser l’ampleur, en occultant le fait que la plupart des victimes rechignent à porter plainte et que les agressions, aussi sauvages soient-elles, sont rarement qualifiées de « crimes de haine », ainsi que l’a rappelé opportunément le président de la Fédération islamique, la communauté musulmane d’Espagne a pris connaissance avec effroi de ce bilan chiffré source d’un profond accablement.
« Ce type d’agression augmente à chaque fois qu’il y a un acte de violence dans un pays européen », a souligné Mounir Benjelloun, en étant pleinement conscient que l’hydre hideuse de l’islamophobie désinhibée et brutale surgit partout et sévit désormais sans trêve.
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Crise au Burundi : comment sortir de cette impasse ?
Hamid Chriet, Géopolitologue et éditorialiste.
Depuis plus de 20 ans, le Burundi, ce pays d’Afrique de l’Est sans accès à la mer, entouré par la République démocratique du Congo à l’ouest, le Rwanda au nord, et la Tanzanie à l’est et au sud, traverse une crise politique profonde. C’est en 2000, plus précisément le 28 août, que la situation a connu une nette amélioration, grâce notamment aux accords d’Arusha scellés pour la paix et la réconciliation. Force est de constater que cet acte fort n’a pas produit les effets escomptés jusqu’à maintenant. Plusieurs raisons nous amènent à expliquer l’impasse dans laquelle se trouve acculé le pays.
Depuis les décolonisations, allant de la première génération des Indépendances à la troisième, la grande majorité des Africains n’a connu que le règne du pouvoir unique. Il aura fallu attendre les années 1990, avec les conférences dites souveraines, pour que le cours des choses évolue, à travers l’instauration du multipartisme en échange d’une aide économique octroyée par la France, sous l’ère Mitterrand, lors du sommet de la Baule. En effet, il aura fallu attendre 6 ans, soit en 1996, pour que feu Nelson Mandela puisse proposer de négocier des accords portant l’appellation d’Arusha, du nom de la ville située en Tanzanie où ils furent signés sous son égide.
Les Accords d’Arusha de 1996 à 2005.
Il faut remonter aux années 1996 pour décrypter le blocage qui a paralysé le Burundi et la crise qui continue de le fragiliser aujourd’hui, dus principalement au président du pays, Pierre Buyoya, et à son coup d’état fomenté à la suite de l’initiative régionale de négociations de paix lancée, en novembre 1995, sous la médiation de l’ancien président de Tanzanie, Julius Nyerere, par les présidents du Burundi, du Rwanda, de l’Ouganda, ancien Zaire (Congo).
Cette démarche régionale, proposée par l’ancien président de Tanzanie Julius Nyere, visait à garantir une paix durable de nature à favoriser la stabilité entière de la région.
Bloquée par deux années d’immobilisme qui furent l’œuvre de l’ancien président Pierre Buyoya, et en l’absence d’une reconnaissance légale des partis d’opposition, la médiation n’a pas pu aboutir à la cessation armée entre l’armée et les milices Hutus.
C’est sous la médiation du Président d’Afrique du Sud, le défunt Nelson Mandela, que les accords d’Arusha ont pu faire leur chemin dans les esprits et voir le jour. Cette initiative mobilisa au total plus de 700 militaires chargés de veiller à la sécurité des opposants exilés. Une condition indispensable pour assurer la transition et veiller au bon fonctionnement de la post- transition. Ainsi, les accords d’Arusha entrèrent en vigueur le 1er novembre 2001.
Les objectif sont clairs : ils prévoient notamment une période de transition échelonnée sur une durée de trois ans, dans l’attente que le déroulement des élections municipales et législatives s’organise conformément à l’accord signé par les différentes parties. Les objectifs sont donc multiples. Créer le multipartisme, lutter contre l’impunité pendant la transition, défendre les droits inaliénables de la personne humaine, parvenir à l’arrêt immédiat des hostilités, ainsi qu’à la réhabilitation suivie d’une réinstallation des réfugiés et sinistrés, empêcher l’exclusion ethnique entre Tutsis et Hutus, instaurer des principes constitutionnels solides pendant la période de post- transition, respecter la chartre des droits fondamentaux, et enfin instituer une commission de réconciliation nationale.
Le président Pierre Nkurunziza, avec le président Pierre Buyoya, fait partie des signataires des accords de paix d’Arusha marquant la fin de la guerre civile burundaise en 2000. Ces accords prévoyaient une période transitoire jusqu’en 2005 permettant de veiller à leur application, sous l’impulsion de Libère Bararunyeretse, l’ancien Secrétaire du parti d’opposition de L’Union pour le progrès national (UPRONA ), ancien ministre de l’Intérieur et ex-député de Bujumbura, la capitale du Burundi, à qui fut confiée par le président en personne la mission de négocier les accords d’Arusha.
Le parti politique, dit FDD, du Président Pierre Nuzizihsa, est sorti victorieux des élections législatives du 4 juillet 2005. Il s’en est suivi que, lors de l’élection présidentielle du 19 Août 2005, l’Assemblée nationale et le Sénat, réunis en congrès, ont élu président Pierre Nuzizihsa pour un mandat de 5 ans, rééligible une seule foi. Ce vote participait à l’étape finale du processus de paix entamé depuis plus de 8 ans. Celui-ci sera réélu une nouvelle fois en 2010. La crise post-électorale éclata en avril 2015, lorsque le Président Nkurunziza décida, sans concertation préalable ni référendum, de briguer un troisième mandat au cours de l’élection présidentielle de juin 2015. Cette totale violation des accords d’Arusha a dès lors enfoncé le pays dans une grave crise politique.
Un troisième mandat sous haute tension.
Les tensions ont commencé à monter dans les rangs de l’opposition, dès l’annonce du président Pierre Nkurunziza de se représenter une fois de trop et de former un gouvernement d’union nationale, dans le but de relancer le dialogue national. La riposte ne s’est pas fait attendre, la situation se détériorant rapidement, au point de déclencher un soulèvement populaire, le 16 novembre, initié par la société civile et une partie de l’opposition qui s’était depuis baptisée « Mouvement Arusha », causant la mort de 130 personnes en l’espace de quinze jours.
Une autre médiation a été lancée par la Communauté d’Afrique de l’est (EAC), mais ce fut un échec. A cela s’ajoute l’agression brutale d’un journaliste de RFI et collaborateur de l’AFP, Esdras Ndikumana, qui sera littéralement lynché par les autorités, après avoir été interpellé à la suite de l’assassinat, à Bujumbura, du bras-droit du Président Pierre Nkurunziza. La situation sécuritaire ne semble pas être encore stabilisée. Plus récemment, dans un discours prononcé devant la nation Burundaise, le Président Nukrizza a promis d’amnistier et de faire aimer la nation aux dissidents, en contrepartie du dépôt des armes. Dans son dernier rapport, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a fait état d’une augmentation alarmante du nombre d’arrestations arbitraires, ainsi que de tortures. Plus de 140 personnes ont été tuées et 750 arrêtées, depuis le mois d’octobre. Or, dans le royaume du Burundi, au 16ème siècle, vivaient sur les rives du lac Tangiyika des tribus liées notamment à l’ancien royaume Kongo qui incluait la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda et enfin le Burundi. A cet égard, la crise post-politique, du fait de l’inter-connection ethnique dans la sous-région peut provoquer un effet de contagion et entraîner une grave crise régionale.
Découlement de la crise dans la Région.
Ce climat de peur pourrait avoir un effet de contamination sur les pays limitrophes. En effet, il suffit d’observer la carte de la région pour constater que les ethnies Tutsis et Hutus sont implantées dans les territoires du fait des porosités des frontières, des états faibles, et des accointances culturelles, ethniques et politiques de cette région.
Pour résoudre la crise, je propose quelques pistes, elles se résument en trois étapes clés : d’abord, la première solution est la réactivation de la commission réconciliation, puis, il faudra ensuite créer une instance indépendante pour mieux lutter contre la corruption qui sévit au Burundi. Il faut parvenir à un compromis par la médiation d’un acteur crédible et accepté par l’ensemble des différentes parties prenantes du conflit. Il est également essentiel de faire revenir les réfugiés dans les pays limitrophes, sans aucune condition, et leur garantir les libertés les plus fondamentales. Il faut impérativement renforcer le pouvoir parlementaire, mettre en place une commission nationale et indépendante (CENI), et inclure dans les différentes constitutions de la région les ethnies diverses, comme c’est le cas au Burundi. Tous ces leviers-là favoriseront l’apaisement des tensions, le retour au calme, tout en avançant sur l’élaboration d’un consensus national et sur l’instauration d’un régime parlementaire pérenne et démocratique au Burundi.
Enfin, il ne faut pas négliger le fait que la France et les États-Unis d’Amérique sont les deux principaux pays qui exercent cette influence aujourd’hui, se traduisant par la démarcation du Rwanda en une véritable ligne de partage située au cœur névralgique de cette influence.
Hamid Chriet, Géopolitologue et éditorialiste
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L’OTAN et les bacchanales du califat.
Dans un Moyen-Orient dévasté par l’invasion savamment orchestrée des desperados du djihad global, des mercenaires psychopathes et des mystiques sacrificiels mandatés pour le détruire, on sait comment de richissimes dynasties, aussi cupides que vermoulues, ont abreuvé de leurs millions de pétrodollars cette piétaille accourue de partout et de nulle part. On sait aussi par le menu, désormais, comment un puissant Etat-membre de l’OTAN s’est fait le fourrier empressé de cette gangrène d’importation, par quels canaux transfrontaliers il lui a fourni et continue de lui fournir à foison des hommes, des armes, des vivres et des munitions.
Sans scrupule, la Turquie a non seulement perçu les royalties d’un pillage systématique des ressources pétrolières, agricoles et artistiques des territoires occupés par ses alliés, mais sa politique du pire s’est acharnée à perpétuer en Syrie une guerre ignoble dont le peuple turc, par ricochet, commence lui aussi à faire les frais. Avec courage, les meilleurs journalistes de ce grand pays n’ont cessé de le dire : pour la plus grande honte de ses dirigeants, la Turquie est devenue une véritable « autoroute du djihad », une voie express destinée au takfir, en attendant, peut-être, un TGV pour coupeurs de tête.
En entretenant le chaos, la Turquie d’Erdogan sacrifie ainsi à son ambition néo-ottomane et à sa voracité financière le sort des populations de la région. En ce sens, la guerre atroce qui endeuille la Syrie depuis 2011 est aussi incontestablement une guerre turque, une guerre de l’OTAN. Et dans cette tuerie par procuration, le moins qu’on puisse dire est qu’Ankara aura atteint le summum de la duplicité. Tout en livrant des armes au conglomérat takfiriste, notamment dans la province d’Alep où il combat l’ennemi de toujours, l’ennemi kurde, la Turquie prétend simultanément combattre Daech, organisation avec laquelle elle fait pourtant de juteuses affaires et entretient une connivence qui ne trompe personne.
N’oublions pas qu’avec la deuxième armée de l’OTAN, la Turquie est la pièce maîtresse du dispositif occidental au Moyen-Orient. Civil ou militaire, islamiste ou kémaliste, son gouvernement a toujours été l’auxiliaire zélé de l’Oncle Sam. Que sa puissance militaire plane sur le nord de la Syrie, que son gouvernement y aide massivement les gangs djihadistes, que cet allié militaire se compromette sans vergogne avec les assassins de Paris et Bruxelles, cependant, n’émeut pas les dirigeants français. A l’abri de cette fiction qu’est la « coalition internationale », ce conglomérat de pacotille qui livra Palmyre à Daech, l’on choisit de perpétuer l’alliance grotesque entre des Etats qui nourrissent la terreur et des Etats qui lui servent de cible.
Complice jusqu’au bout de cette ignominie, Paris redouble donc de servilité. Pendant que l’allié turc nourrit le monstre qui a frappé sa capitale, que fait le gouvernement français ? Suprême dérision : il jette une dernière pelletée sur l’indépendance gaullienne. Le 7 avril, il fait voter par l’assemblée nationale la ratification du protocole de Paris, un texte qui entérine la réintégration de la France dans l’organisation militaire de l’OTAN. Il achève ainsi l’oeuvre de Nicolas Sarkozy, le fossoyeur du gaullisme, qui décida ce retour à l’atlantisme en 2009.
L’OTAN ? Erdogan en a fait la catin des rois décadents du pétrole péninsulaire et la complice délurée des sanglantes bacchanales du califat. Pour des socialistes français qui ne sont jamais à court d’une nouvelle imposture, à l’évidence, voilà d’excellentes raisons de revenir au bercail. Paris a choisi son moment, et l’histoire s’en souviendra.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information C P I, Centre Palestinien D’Information.
30 blessés dans des affrontements avec l’occupation israelienne , au sud de Jénine.
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Les forces israéliennes ferment à nouveau l’entrée de la ville d’Aqraba.
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L’occupation israelienne arrête un jeune homme de Jénine pendant le procès de son frère.
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Les services de l’Autorité Palestinienne attaquent la maison d’un résistant tué .
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Hausse significative des projets de construction dans les colonies en 2016.
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Des partisans du FPLP à Gaza brûlent les photos d’Abbas .
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Salfit: Les colons d’Ariel rasent des terres à Barouquin.
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La justice israélienne appelle à condamner à perpétuité un prisonnier palestinien.
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Les Forces d’Occupation Israéliennes ont arrêté, à l’aube, deux étudiants universitaires après des raids sur Naplouse au nord de la Cisjordanie. .
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Les propriétaires des maisons dévastées manifestent à Gaza .
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Libération du dirigeant du Hamas Ahmed Wardian.
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L’occupation israelienne arrête 8 palestiniens, dont deux enfants à Jérusalem.
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com