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Cherchez l’erreur dans ce magasin Auchan de Montgeron-Vigneux


Les photos ont été prises dans le magasin Auchan de Montgeron-Vigneux dans l’Essonne (91) au rayon produits frais. Le panneau d’affichage indique clairement que les citrons verts sont en provenance du Brésil, alors que la marque est « Jaffa » sur les caissettes il est indiqué « product of Israël ».
Ce n’est pas la première fois que les clients sont induits en erreur de cette manière dans un magasin de l’enseigne. En 2004, l’Association franco-palestinienne d’échanges culturels (Afpec) avait relevé que des agrumes israéliens étaient étiquetés comme provenant du Maroc ou d’Espagne dans le Auchan de la défense.
A l’époque, Auchan avait reconnu l’«erreur» et plaidé «la maladresse».



europalestine.com

Lutte anti-terroriste : deux jeunes tunisiennes abattues « par erreur »

Dans la nuit du 22 au 23 août, deux jeunes filles tunisiennes d’une vingtaine d’années ont été abattues par la police à Kasserine (ouest de la Tunisie). Ons, et Ahlem de nationalité allemande, revenaient d’un mariage en compagnie d’un cousin et de la conductrice. Atteintes à la tête, elles n’ont pas survécu à leurs blessures.

Alors que les forces de l’ordre indiquent que la voiture roulait à grande vitesse et qu’elle ne s’est pas arrêtée malgré des signaux lumineux et des tirs en l’air, le refus d’obtempérer serait à l’origine de l’erreur d’interprétation policière.

Le ministère de l’Intérieur a indiqué que la police était stationnée sur la route suite au signalement d’un groupe armé qui était susceptible de se diriger vers la ville. En juillet dernier, nous vous parlions de cette région du Chaambi, suspectée d’abriter des terroristes liés à Al-Qaida. Dans un contexte extrêmement tendu, quinze militaires avaient d’ailleurs récemment été tués dans la même zone, déclarée « zone militaire fermée ».

Le témoignage de Sondos, conductrice du véhicule, est différent : « Nous avons été surpris par des individus qui ont surgi derrière des buissons et nous ont coupé la route, nous faisant signe de nous arrêter […] Comme il n’y avait pas de barrage policier, ni de voiture de police, ni aucun signe indiquant qu’il s’agissait d’agents de sécurité, nous avions pris peur. Et si c’était des terroristes ou des braqueurs ? Nous avons donc continué la route », explique-t-elle à l’Observatoire tunisien des droits et des libertés.

Elle ajoute : « Je les ai suppliés de nous transporter d’urgence à l’hôpital, mais ils ont eu peur, et se sont détournés, nous laissant à notre sort ».

Dans un communiqué, le ministère a rappelé « la nécessité de respecter les instructions de ses agents et ce en raison de la particularité de la situation actuelle ». Il dit aussi « regretter la mort des deux jeunes filles et présenter toutes ses condoléances à leurs familles ».

Des rassemblements ont eu lieu dans la ville de Kasserine, les familles endeuillées exigeant que justice soit rendue dans cette dramatique affaire.