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Flash info du 12 Cha’ban 1438.

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France : Emmanuel Macron remporte largement l’élection présidentielle avec 65,1% des voix face à Marine Le Pen, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria.
L’issue du scrutin était prévisible, c’est désormais acquis : Emmanuel Macron va devenir le huitième président élu de la Ve République. Il a recueilli, dimanche 7 mai, 65,1% des voix face à Marine Le Pen (34,9%), au second tour de l’élection présidentielle, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Grand favori de ce duel inédit, Emmanuel Macron a su tenir son rang malgré un début d’entre-deux-tours poussif. Retour sur la dernière ligne droite de ce marathon présidentiel unique en son genre.
Pour Emmanuel Macron, la campagne de second tour commence par une grosse bourde de communication. Galvanisé par sa position de tête au soir du premier tour, le 23 avril, il choisit de fêter ce qui n’est pourtant pas encore une victoire. A La Rotonde, une brasserie réputée du quartier de Montparnasse, à Paris, le candidat retrouve une partie de son staff de campagne, des politiques et quelques célébrités comme Pierre Arditi et Line Renaud.
Une campagne qui flotte.
Les agapes restent modestes. Du jambon et des asperges pour le candidat, « quelques radis, des croque-monsieur coupés en quatre et une coupe de champagne » pour les invités, relate Stéphane Bern, qui était aussi de la partie. La Rotonde n’est pas le Fouquet’s, mais qu’importe : dans les esprits, le parallèle est vite établi avec la fête « bling-bling » de Nicolas Sarkozy au soir de sa victoire en 2007.
Surtout, on reproche à Emmanuel Macron d’agir comme s’il avait déjà gagné la partie. Juste avant l’escapade à La Rotonde, il prononce un discours de quasi-victoire devant 3 000 militants en liesse, échange sur scène un baiser avec son épouse Brigitte… A-t-il pris la mesure de la responsabilité qui lui incombe ? Est-il capable de trouver les mots pour rassembler le camp républicain face au Front national ? Les jours suivants, sa campagne semble flotter : un agenda vide le lundi, pas de déplacement de campagne le mardi… Le mercredi matin, Libération traduit le scepticisme ambiant dans une une moqueuse.
Ce jour-là, Emmanuel Macron redescend très vite dans l’arène, aiguillonné par Marine Le Pen. Pendant qu’il rencontre les représentants syndicaux de l’usine Whirlpool d’Amiens dans les locaux de la Chambre de commerce de la ville, son adversaire déboule par surprise sur le site de l’usine promise à la fermeture. Sur les chaînes d’information, le choc des images est saisissant : l’un est claquemuré dans des bureaux, l’autre pose pour des selfies et réconforte les salariés.
Chez Whirlpool, Macron remis en selle par Le Pen.
Le coup de com’ de Marine Le Pen fonctionne à merveille. Sauf qu’Emmanuel Macron ne s’avoue pas vaincu. Sa réunion terminée, il se rend à son tour auprès des salariés. L’accueil houleux lui permet de mettre en scène un certain courage. Arrivé sous les sifflets, il repart, après plus d’une heure de discussion, dans une atmosphère plus apaisée. Des poignées de main sont échangées. S’il n’a pas convaincu les salariés, il a peut-être gagné leur respect.
Rien n’est évident dans cet entre-deux-tours. Le front républicain, si puissant en 2002 lorsqu’il s’agissait de faire barrage à Jean-Marie Le Pen en votant pour Jacques Chirac, est abîmé. L’attitude de Jean-Luc Mélenchon, qui ne donne aucune consigne de vote et refuse de dévoiler son choix, en dit long sur le déclin de ce réflexe politique qui avait accompagné la montée du Front national dans les années 1990.
Un certain flottement existe aussi à droite. Certes, François Fillon appelle dès le soir du premier tour à voter pour Emmanuel Macron. Alain Juppé et Nicolas Sarkozy se prononcent aussi rapidement en faveur du candidat d’En marche !, de même que plusieurs ténors (Christian Estrosi, Xavier Bertrand, Nathalie Kosciusko-Morizet…). Mais le bureau politique des Républicains reste dans l’ambiguïté : « Face au Front national, l’abstention ne peut être un choix, nous appelons à voter contre Marine Le Pen pour la faire battre au second tour de l’élection présidentielle », énonce le communiqué du parti, sans citer le nom d’Emmanuel Macron.
Rediaboliser le FN pour mieux le contrer.
Pour réactiver ce front républicain en perte de vitesse, Emmanuel Macron tente de dramatiser sa campagne. Plutôt que de modifier son programme ou de donner des gages aux électeurs de Mélenchon ou de Fillon, le candidat d’En marche ! entreprend de faire de ce second tour un référendum anti-FN. « Ne pas se positionner, c’est décider d’aider madame Le Pen », déclare-t-il sur TF1.
Il multiplie les commémorations symboliques censées replacer le FN face à son sulfureux passé. Le vendredi, il se rend à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), ce village massacré et détruit par des soldats de la Waffen-SS en juin 1944, puis visite le mémorial de la Shoah à Paris. Le 1er-Mai, il participe à un hommage en mémoire de Brahim Bouarram, un Marocain jeté dans la Seine par un participant au défilé du 1er mai 1995 organisé par Jean-Marie Le Pen. « Le parti des agents du désastre, les instruments du pire, l’extrême droite française, elle est là. Ils guettent depuis si longtemps l’effondrement que nous vivons pour en tirer profit », assène-t-il, le même jour, lors de son grand meeting parisien.
Une victoire sans enthousiasme
Le débat du 3 mai, suivi par 16 millions de téléspectateurs, lui donne une nouvelle occasion de pousser son avantage. Marine Le Pen, trop agressive, perd des plumes dans cet exercice qui exige de la solennité. Même certains de ses soutiens reconnaissent que leur candidate a manqué son débat. L’effet est immédiat. Dans les sondages qui suivent, la courbe d’Emmanuel Macron remonte sensiblement, laissant présager la large victoire obtenue ce dimanche.
Malgré le score, sans appel, cette difficile campagne d’entre-deux-tours a démontré qu’Emmanuel Macron ne peut se prévaloir d’avoir reçu un blanc-seing de la part des électeurs. Selon une enquête Ipsos pour le Cevipof et Le Monde publiée le 2 mai, 60% de ses électeurs affirment voter pour lui « par défaut ». Fractures politiques, colères sociales, scepticisme généralisé… A peine élu, Emmanuel Macron se trouve déjà face à d’immenses défis. Pour lui, le plus dur commence dès ce soir.
* Estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, Le Point, Le Monde, France 24 et les chaînes parlementaires.
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Voici pourquoi le musulman doit apprendre à pardonner.
Pardonner aux autres n’est pas une affaire facile mais l’accomplissement de cette épreuve revêt la forme d’une grande bénédiction.
Ainsi, la vengeance ne doit pas être une caractéristique du musulman.
Allah (soubhanou wa ta’ala) dit:
« Quant à ceux qui ripostent après avoir été lésés, …ceux-là pas de voie (recours légal) contre eux » [Coran 42/41].
Notre Créateur ne cesse de nous inciter à renoncer à la haine et de préférer le pardon.
« C’est par quelque miséricorde de la part d’Allah que tu (Muḥammad) as été si doux envers eux! Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (d’Allah). Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t’es décidé, confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance. » [Coran 3/159].
Alors que certaines trahisons peuvent nous hanter, la meilleure manière de passer l’éponge est de permettre à nos cœurs d’oublier.
Cette décision peut sembler difficile mais le croyant qui arrive à cette finalité pourra jouir d’une tendre bénédiction d’Allah.
« Et Nous y avons prescrit pour eux vie pour vie, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent. Les blessures tombent sous la loi du talion. Après, quiconque y renonce par charité, cela lui vaudra une expiation. Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes. » [Coran 5/45].
« Nombre de gens du Livre aimeraient par jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru. Et après que la vérité s’est manifestée à eux! Pardonnez et oubliez jusqu’à ce qu’Allah fasse venir Son commandement. Allah est très certainement Omnipotent! » [Coran 2/109].
Le pardon est la clémence sont des qualités de Notre Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) que chaque musulman devait tendre à développer comme traits de sa personnalité.
Afin de pardonner durablement sans rancune, le musulman ne doit plus voir cette personne comme une ennemie, mais plutôt comme une épreuve de ce bas-monde.
De plus, il est important d’avoir la certitude que le choix du châtiment revient à Allah (soubhanou wa ta’ala) et qu’il se chargera de la personne ici-bas ou dans l’au-delà.
Pardonner est primordial dans la vie d’un musulman car rompre les liens de fraternité avec un frère ou une sœur est une attitude fortement déconseillée.
« Celui qui rompt avec son frère en religion durant une année sera considéré comme s’il avait fait couler son sang. »
(Hadith rapporté par Al Bukhari).
« Ne rompez pas vos liens de fraternité ; ne vous détournez pas les uns des autres ; ne soyez pas envieux les uns vis-à-vis des autres ; soyez plutôt frères, comme Allah vous l’a ordonné. »
(Hadith rapporté par Muslim).
De nombreux croyants ne surmontent pas la difficulté de pardonner à son proche suite à une infidélité. Mais, un sentiment de compassion peut remplacer cette détestable haine quand on connaît le châtiment réservé aux personnes infidèles dans la vie conjugale.
« Trois personnes seront privées de se voir sanctifiées ou adressées la parole par Allah et seront exposées à un châtiment douloureux le jour de la Résurrection : il s’agit d’un vieil homme adultère, d’un roi menteur et d’un pauvre arrogant. » (Rapporté par Mouslim).
Enfin, il faut retenir que le plus grand Pardonneur est Allah (soubhanou wa ta’ala) et il est aussi celui capable d’administrer les plus lourds châtiments. Remettez-en vous à Allah dans les moments de grandes difficultés.
« Sachez qu’Allah est sévère en punition, mais aussi qu’Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » [Coran 5/98].
« Informe Mes serviteurs que c’est Moi le Pardonneur, le Très Miséricordieux. » [Coran 15/49].
AJIB.FR
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8 Mai 1945, La france massacre 35 000 Algérien à Sétif, ne l’oublions jamais.
Le 8 mai 1945 dans le Nord-Constantinois : retour sur un massacre.
En Europe, le 8 mai 1945 est synonyme de victoire de la liberté sur le nazisme. Pourtant alors qu’à Paris, Londres, Moscou ou Washington on célébrait l’effondrement du Troisième Reich, commencèrent les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata.
« L’intelligence, c’est de bien retenir les expériences ».
L’imam Ali.
Ces terribles massacres mirent un coup d’arrêt à l’élan unitaire du mouvement national algérien dont les différentes composantes s’étaient rassemblées au sein des Amis du Manifeste et de la Liberté.
En effet, durant la seconde guerre mondiale la situation politique fut profondément bouleversée. L’échec définitif du mouvement assimilationniste, (Mouvement qui réclamait le rattachement complet de l’Algérie à la France et la citoyenneté française pour les Algériens), la défaite de juin 1940 qui avait montré la vulnérabilité de la puissance coloniale, avaient redéfini les « champs du possible » pour les acteurs du mouvement national algérien. Avec le débarquement Alliées en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, la vie politique connut une nouvelle dynamique. Les acteurs du mouvement national reprenaient à leur compte l’idée du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes mis en avant par les Américains dans la Charte Atlantique datée 12 août 1942.
C’est dans cette atmosphère que le 10 février 1943, Ferhat Abbas, avec le soutien du Parti du Peuple Algérien, clandestin, et de l’association des Ouléma, rendit publique le Manifeste du Peuple Algérien. Rompant avec l’idéologie assimilationniste, le Manifeste affirmait : « le temps est passé où un Musulman algérien demandera autre chose que d’être un Algérien musulman », phrase tiré du livre de Charles-André Julien, L’Afrique du Nord en marche, Paris, Omnibus, 2002, page. 247.
Le Manifeste eut rapidement un écho important au sein de la population algérienne. Par la suite, afin de faire valoir les idées développées dans le Manifeste, les différentes tendances du mouvement national décidèrent de s’unir dans une organisation politique commune. Ainsi, le 14 mars 1944, les trois principales composantes du mouvement national algérien, les nationalistes révolutionnaires du Parti du Peuple Algérien, les islamistes de l’Association des Ouléma et les « autonomistes » proches de Ferhat Abbas, décidèrent de s’unir au sein des Amis du Manifeste et de la Liberté pour lutter contre le colonialisme et promouvoir l’idée de nation algérienne.
Les Amis du Manifeste et de la Liberté se structurèrent en section sur l’ensemble du territoire algérien et devinrent rapidement une organisation de masse réunissant plusieurs dizaines de milliers d’adhérents. En politisant la population algérienne, les Amis du Manifeste et de la Liberté permettaient de changer les rapports entre colonisateurs et colonisés. Selon Ahmed Mahsas, « encouragés par l’extension des Amis du Manifeste et de la Liberté, les Algériens longtemps réduits au silence et à la sujétion par le système colonial, changeaient de comportement et levaient la tête. Ils n’acceptèrent plus les brimades dont ils étaient l’objet quotidiennement de la part de l’administration et de la majorité des Européens.
Le nouveau comportement des Algériens se manifestait par le rejet de toute mesure d’humiliation et par la défense de leur dignité. Il suscita la crainte dans les milieux colonialistes et exacerba la haine de l’arabe, naguère traité par le mépris. La tension entre le peuple algérien d’un côté, l’administration et les Européens de l’autre, régna sur l’étendue de tout le territoire algérien » info tiré du livre de Mahsas Ahmed, Le mouvement révolutionnaire en Algérie de la Première Guerre Mondiale à 1954, Essai sur la formation du mouvement national, Paris, L’Harmattan, 1979, page 180.
Au sein des Amis du Manifeste et de la Liberté, Ahmed Mahsas expliquait que le Parti du Peuple Algérien s’efforçait de populariser ses mots d’ordre (indépendance, panarabisme, solidarités avec les pays arabo-musulmans et les pays colonisés. Son radicalisme, son caractère populaire, son organisation et son action efficace plaçaient le Parti du Peuple Algérien à l’avant-garde du combat » , info tiré de l’ouvrage de Mahsas Ahmed, Le mouvement révolutionnaire en Algérie de la Première Guerre Mondiale à 1954, Essai sur la formation du mouvement national, Paris, L’Harmattan, 1979, page 180.
A cette période, selon Benyoucef Ben Khedda, « une vague de nationalisme déferlait sur tout le pays. C’en était trop pour les colons qui, voyant leurs privilèges menacés, commençaient à paniquer », info tiré du livre de Ben Khedda Benyoucef, Les origines du premier novembre 1954, Alger, CNERMNR, 2004, page 87. De plus, les Amis du Manifeste et de la Liberté, sous l’influence du Parti du Peuple Algérien, radicalisaient leur revendication ce qui inquiétaient les autorités coloniales.
En mars 1945, le Congrès des Amis du Manifeste et de la Liberté demanda : « la reconnaissance de la nationalité algérienne » ; « l’établissement d’une constitution algérienne démocratique et républicaine » ; « le remplacement des Assemblées algériennes par un Parlement élu » ; « le remplacement du gouvernement général par un gouvernement algérien » ; « la reconnaissance des couleurs algériennes », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, Paris, Ed. Paris-méditerranée, 2003, page 633. De Plus,une motion reconnaissant Messali Hadj comme « leader incontestable du peuple Algérien » fut votée.
Face à cette radicalisation, l’administration coloniale chercha à réagir. Le 18 avril à l’occasion d’un rassemblement dans la commune de Chellala, dans le Sud du département d’Alger, l’administration en profita pour procéder à l’arrestation de plusieurs militants des Amis du Manifeste et de la Liberté. Ces arrestations provoquèrent des heurts entre la police et la population locale. Le 25 avril, Messali Hadj, qui était assigné à résidence dans la région, fut déporté au Congo. Ainsi, commençait la répression contre le mouvement national.
Les militants du Parti du Peuple Algérien voulurent réagir contre la politique répressive de l’administration coloniale et montrer leur capacité de mobilisation. Depuis le débarquement, le parti nationaliste révolutionnaire s’était organisé clandestinement sur l’ensemble du territoire algérien et représentait une réelle force politique capable de remettre en cause l’ordre colonial. Le Parti du Peuple Algérien était essentiellement composé de jeunes militants prêts à en découdre avec les autorités coloniales.
Le 1er mai 1945, à l’occasion de la fête du travail, des manifestions furent organisées dans toute l’Algérie. Afin de montrer leur capacité de mobilisation et pour protester contre la déportation de Messali Hadj, les militants du Parti du Peuple Algérien décidèrent d’y participer en organisant des cortèges distincts de leurs adversaires du Parti Communiste Algérien et de la CGT. Les slogans du Parti du Peuple Algérien était : « Parlements Algérien », « Libérer Messali », « Libération de tous les détenus politiques », « indépendance » ». Face à cette démonstration de force des nationalistes algériens, les autorités réprimèrent durement les manifestions. A Alger, la police ouvrit le feu sur les manifestants faisant 4 morts. Dans le même temps, il y eu respectivement 1 mort à Oran et à Blida.
Au lendemain de ces manifestations, la CGT et le Parti Communiste Algérien accusèrent le Parti du Peuple Algérien d’avoir fomenté « une provocation ». En réponse, l’organe clandestin du Parti du Peuple Algérien, L’Action algérienne, lança un appel répondant aux allégations du Parti Communiste Algérien : « Communistes Algériens ! Vous n’avez de communistes que le nom ! Votre parti a jeté le masque. Il glorifie l’assassinat. Il se fait le complice de l’administration. Messali serait hitlérien ! Il oublie que le Parti du Peuple Algérien et le Parti Communiste Algérien ont été dissous par le même décret en Septembre 1939, que Messali et ses amis ont été condamnés au bagne par Vichy, alors que Djenienbou-Rezag, Taïeb, Boualiz, Ouzegane, etc… étaient relativement favorisés par Vichy. Il oublie qu’au moment où Hitler semblait vaincre, Messali n’a jamais répondu aux offres du nazisme qu’il condamne depuis 1937 », info tiré du livre de Stora Benjmin, Messali Hadj, 1898-1974, Paris, Ed. Hachette, 2004, page 192.
A la suite des manifestations du 1er mai, l’administration lança une vague d’arrestation parmi les militants nationalistes révolutionnaires. Face à cette répression, le Parti du Peuple Algérien donna des consignes précises à ses militants pour l’organisation des manifestations célébrant la fin de la guerre 1939-1945. Selon Chawki Mostefaï, cadre nationaliste révolutionnaire, la direction du Parti du Peuple Algérien ordonna que :
– « Les manifestations doivent être absolument pacifiques ; les mots d’ordre de prudence et de sang-froid largement diffusés parmi les manifestants ; le contrôle de ceux-ci pour récupérer toutes espèces d’armes éventuelles tels que armes à feu, couteaux, même les bâtons etc.
– Les villes d’Alger, d’0ran et Blida s’abstiendront de manifester ; de crainte que les récentes fusillades du 1er Mai, n’aient créé chez les militants et les manifestants, un esprit de revanche, contre les forces de l’ordre, propice aux provocations de celles-ci, toujours possibles.
– Déployer en milieu de parcours, le drapeau algérien, qui venait d’être adopté par la Direction, quelques semaines auparavant. », tiré du livre de Mostefaï Chawki, « Afin que nul n’oublie », op. cit., cf. Ben Khedda Benyoucef, Les origines du premier novembre 1954, op. cit., page 309-310.
Malgré la violente répression des manifestations du 1er mai, les nationalistes révolutionnaires du Parti du Peuple Algérien voulaient absolument participer aux manifestations célébrant la victoire contre le nazisme. A ce propos, Chawki Mostefaï expliquait :« Il fallait frapper un grand coup et démontrer, au moment de la célébration prochaine de la victoire définitive du camp de la Démocratie sur l’Hitlérisme, que le peuple algérien, partisan de la Démocratie et de la Liberté des peuples, entendait célébrer dans la joie et l’enthousiasme la fin du cauchemar né de l’Hitlérisme et son équivalent le Colonialisme, contre lesquels le peuple Algérien a consenti les plus grands sacrifices sur tous les fronts de la guerre », info tiré du livre de Mostefaï Chawki, « Afin que nul n’oublie », op. cit., cf. Ben Khedda Benyoucef, Les origines du premier novembre 1954, op. cit., page 304.
Les nationalistes révolutionnaires Algériens voulaient utiliser ces manifestations pour s’affirmer sur la scène internationale afin de revendiquer l’indépendance de l’Algérie. Chawki Mostefaï affirmait que « pour profiter au maximum du retentissement médiatique, à l’échelle mondiale de la victoire des pays de la Charte de l’Atlantique, l’Algérie devait fêter sa victoire en tant que peuple, en tant que nation opprimée, indépendamment de la France et de ses institutions, en arborant tout haut l’Emblème de sa propre souveraineté. C’est ainsi que nous décidâmes, au sein du Comité Directeur, de défiler le jour des manifestations de la victoire, en arborant le drapeau de l’Etoile Nord Africaine et Parti du Peuple Algérien en tête des cortèges », info tiré du livre de Mostefaï Chawki, « Afin que nul n’oublie », op. cit., cf. Ben Khedda Benyoucef, Les origines du premier novembre 1954, op. cit..
Ainsi, pour célébrer la victoire des Alliés, le 8 mai 1945 au matin, les nationalistes Algériens organisèrent des manifestations dans de nombreuses villes du pays : à Blida, Berrouaghia, Sidi Bel Abbès, Saïda, Annaba ou Jijel. Dans ces deux dernière ville les Algériens sortirent des drapeaux et des banderoles sur lesquels il était inscrit : « Vive l’Algérie indépendante », « A bas le colonialisme », « Libérer Messali ». Face à cette manifestation de nationalisme algérien la police intervint et des coups de feu furent tirés. A Guelma, la police voulut disperser les manifestants du cortège musulmans ce qui provoqua des échauffourées faisant 1 mort côté algérien.
A Sétif, il y avait environ 10 000 personnes présentes, dont environ 200 membres des Scouts Musulmans Algériens qui ouvraient la marche. Les manifestants déployèrent des pancartes, proclamant notamment « Vive l’Algérie libre et indépendante » ou « A bas le fascisme et le colonialisme ». Au cours de la manifestation un drapeau aux couleurs algériennes fut déployé. Voyant ce drapeau et ces banderoles, la police chercha à s’en saisir. Les manifestants refusèrent. En réponse, des rafales de mitraillette furent tirées par un policier français. La manifestation tourna à l’émeute. A 13 heures le couvre feu était instauré et à 20 heures l’état de siège était décrété. L’armée, la police et la gendarmerie sillonnèrent les quartiers arabes et les douars de la région.
Des armes étaient distribuées aux colons européens qui se constituèrent en milices. Selon Mahfoud Kaddache, « tous les Européens, qu’elle que soit leur tendance politique se regroupaient face au danger arabe […] elle [la milice] se livra à des représailles contre la population musulmane et à des exécutions sommaires de suspects, de militants des Amis du Manifeste et de la Liberté, du Parti du Peuple Algérien, des Oulémas et des scouts musulmans algériens », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 661.
La violence de l’armée française et des milices Européennes fut impitoyable. Exécutions sommaires, massacres de civils, prises d’otages au sein de la population algérienne, viols, bombardements de villages,… A Sétif où la loi martiale fut proclamée, tout Algérien ne portant pas le brassard réglementaire était abattu.
Le 12 mai 1945, le Général De Gaulle ordonna au gouvernement général « d’afficher publiquement la volonté de la France victorieuse de ne laisser porter aucune atteinte à la souveraineté française en Algérie » et de « prendre toutes les mesures nécessaires pour réprimer tous agissements antifrançais d’une minorité d’agitateurs »[, info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 662.
Pour mettre en œuvre cette répression, l’armée fut mobilisée. Outre les 9 000 hommes de la division de Constantine, des unités d’Alger, et de Tunis furent dirigées dans le Nord Constantinois. Deux croiseurs, le Triomphant et le Duguay-Trouin, tirèrent plus de 800 coups de canon depuis la rade de Bougie sur la région de Sétif. L’aviation bombarda et rasa plus ou moins complètement plusieurs agglomérations. Une cinquantaine de « mechtas » furent incendiées. Les automitrailleuses firent leur apparition dans les villages. Les soldats tirèrent à distance sur la population. Les blindés furent relayés par les militaires arrivés en convoi sur les lieux. A l’approche des troupes, les villages étaient désertés par une population qui se réfugiait sur les crêtes ou dans les ravins.
Pour sauver leur vie, des hommes, des femmes et des enfants furent obligés de s’agenouiller devant les militaires français. L’armée célébrait sa victoire. Le 25 mai 1945, 5 000 fellahs des Babors furent contraints de se mettre à genoux, de demander pardon et de crier « Vive la France ». Puis, le colonel de légion les obligea à se prosterner le front à terre devant le drapeau français et à dire : « nous sommes des chiens et Ferhat Abbas est un chien », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 664. Parmi eux, 400 furent identifiés comme troubles faits et furent conduits vers une destination inconnue dont ils ne revinrent jamais.
Les corps des cadavres étant trop nombreux, tous ne purent être enterrés. Ils furent alors jetés dans les puits et dans les gorges de Kherrata. Les miliciens Européens décidèrent de réemployer les « techniques » que leurs « camarades » Allemands avaient utilisé dans les camps de la mort. Ils brûlèrent les corps dans des fours à chaux selon la logique voulant que « s’il n’y a pas de corps il n’y a pas de victimes ». Saci Benhamla, qui habitait à quelques centaines de mètres du four à chaux d’Héliopolis, décrivait « l’insupportable odeur de chair brûlée et l’incessant va-et-vient des camions venant décharger les cadavres, qui brûlaient ensuite en dégageant une fumée bleuâtre ». Le même homme racontait, à Kef-El-Boumba, « j’ai vu des Français faire descendre d’un camion cinq personnes les mains ligotées, les mettre sur la route, les arroser d’essence avant de les brûler vivants », info tiré du livre de Mekhaled Boucif, Chronique d’un massacre : 8 mai 1945, Sétif- Guelma- Kherrata, Paris, Ed. Syros, page 187.
Le nombre des victimes ne fut jamais clairement établit ; les chiffres oscillent entre 1 500 morts selon le gouvernement français et 45 000 selon les nationalistes Algériens qui reprirent les chiffres du consul général des Etats-Unis à Alger.
Au-delà des chiffres, les massacres laissèrent des souvenirs effroyables à ceux qui les avaient vécus. Un bachagha travaillant pour l’administration française expliqua au journal colonialiste, Le Courrier Algérien : « jamais, tant que je vivrai, je n’oublierai le souvenir de ces viols, des incendies, de ces canons, des ces mitrailleuses, de ces troupes, l’arme au pied, amassées aux abords du village et dans le village, de ces arrestations, de ces exécutions massives, de ces délations de fellahs terrorisés mentant à longueur de journée pour se disculper », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 664.
Parallèlement, une vague de répression toucha les trois tendances du mouvement national algérien qui s’étaient unies au sein des Amis du Manifeste et de la Liberté. Ceux-ci furent dissous, par les autorités françaises, le 15 mai 1945. Les militants nationalistes qui avaient exercé des responsabilités publiques, furent envoyés en prison. En novembre 1945, le nombre des arrestations s’élevait à 4 560 pour toute l’Algérie. Selon Charles-André Julien, « la plupart des arrestations avaient été faites sans preuves », info tiré du livre de Julien Charles-André, L’Afrique du Nord en marche, op. cit., page 263.
Les tribunaux militaires avaient prononcé 557 non-lieux, 1307 condamnations, dont 99 à mort, 64 aux travaux forcés à perpétuité, 329 aux travaux forcés à temps et 250 acquittements. Messali Hadj fut déporté à Brazzaville, Ferhat Abbas alors dirigeant des Amis du Manifeste et de la Liberté fut envoyé en prison ainsi que le président de l’Association des Ouléma, le Cheikh Bachir El Ibrahimi.
Ces terribles massacres ne furent pas l’œuvre du gouvernement de Vichy mais celui du gouvernement de la France Libre qui s’était opposé au nazisme. Tous les grands mouvements politiques issus de la résistance y étaient présents, des gaullistes aux communistes en passant par les socialistes et les démocrates chrétiens. Tous furent agents actifs et complices des massacres du Nord-Constantinois. Le ministre de l’air qui fit bombarder le Nord-Constantinois, était le communiste Charles Tillon qui avait dirigé les Francs-Tireurs et Partisans.
Dans les colonnes de Fraternité du 17 mai 1945, les socialistes blâmèrent ceux qui « avaient sali la grande heure de la Victoire des démocraties » et estimèrent que « la grande masse des populations musulmanes n’avait pas encore atteint le degré d’évolution minimum nécessaire pour justifier les revendications du Manifeste ; le fait que les élites dirigeantes aient organisé et déclenché ce mouvement n’indique pas non plus que celles-ci ont une maturité politique », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 667-668. Le Parti Communiste Français dénonçait l’action « d’agents secrets hitlériens et d’autres agents camouflés dans des organisations qui se prétendent démocratiques au service de l’impérialisme fasciste », info tiré du livre de Ageron Charle-Robert, Histoire de l’Algérie contemporaine, Tome II, Paris, PUF, 1979, page 597.
Dans son édition du 12 mai 1945, L’Humanité appela à « châtier impitoyablement et rapidement les organisateurs de la révolte et les hommes de mains qui ont dirigé l’émeute ». Le 31 mai 1945, le journal communiste recommandait de « punir comme ils le mérite les tueurs hitlériens ayant participé aux évènements de mai 1945, et les chefs pseudo-nationalistes », info tiré du livre de Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, Tome II, 1939-1951, op. cit., page 668. Le Parti Communiste Français pour qui l’aspiration à l’indépendance était étrangère à la population algérienne, se félicita des sanctions prises contre Messali Hadj, Ferhat Abbas et le Cheikh Bachir El Ibrahimi, ainsi que de la dissolution des Amis du Manifeste et de la Liberté.
Suivant la ligne politique du Parti Communiste Français, le 31 mai 1945, Amar Ouzegane, le premier secrétaire du Parti Communiste Algérien, dénonça « la collusion criminelle des faux nationalistes du Parti du Peuple Algérien avec la Haute Administration non épurée et les soutiens du fascisme », info tiré du livre de Ageron Charle-Robert, Histoire de l’Algérie contemporaine, Tome II, op. cit., page 597. Liberté, l’organe du Parti Communiste Algérien, parlait de « complot fasciste » dont les militants du Parti du Peuple Algérien étaient les principaux agents. Le Parti Communiste Algérien qui était formellement indépendant et qui, dans les faits, s’alignait totalement sur la politique du Parti Communiste Français, refusait de prendre en compte les aspirations nationales du peuple algérien.
Malgré la répression, les militants clandestins du Parti du Peuple Algérien continuaient de mener leur action politique. Dans un tract distribué au alentour du 25 juin 1945 dans la région d’Alger, le Parti du Peuple Algérien affirmait : « le peuple algérien vient de vivre l’épisode le plus dramatique et le plus sanglant de sa lutte plus que séculaire contre l’Impérialisme le plus rapace, le plus tyrannique, le plus aberré. […] Les journées du 1er et du 8 mai 1945 sont désormais inscrites en lettres de sang dans l’histoire de notre grand combat pour la libération de la Patrie Algérienne. 500 000 de nos frères, calmes, dignes, mais farouchement résolus, ont parcouru les rues de nos villes au mépris des mitrailles, galvanisés par une foi indomptable en l’idéal de Libération Nationale ». Dénonçant l’unanimisme de la presse et des partis politiques français, le tract ajoutait :« l’union sacrée est réalisée quand il s’agit d’accuser l’Arabe. Même nos socialistes, même nos impérialo-communistes », info tiré du Centre des archives d’outre-mer 11h 58.
Analysant la signification historique de ces massacres le tract du Parti du Peuple Algérien expliquait : « les massacres sont l’unique moyen de sauver les privilèges hideux du colonialisme, si ce n’est en exterminant les Arabes. Ils en ont tué 35 000. Il en reste 9 965 000, qui sont prêts à mourir et qui sont prêts… à se DEFENDRE. Car les évènements ont scellé d’un lien d’acier l’unité du peuple algérien ». Le tract se concluait en affirmant : « Tout cela c’est la déconfiture du régime colonial français », info tiré du Centre des archives d’outre-mer 11h 58.
Ces massacres marquèrent profondément toute une génération de jeunes militants nationalistes révolutionnaires Algériens qui furent à l’origine de l’insurrection du 1er novembre 1954. Cela fit dire à certains historiens, tels que Mohammed Harbi, que la révolution algérienne avait véritablement commencé le 8 mai 1945 à Sétif. Pour l’un des hommes qui organisa l’insurrection du 1er novembre, Mohammed Boudiaf, le 8 mai 1945 fut le point de départ de son engagement dans les rangs nationalistes : « Le 8 mai 1945, expliquait-il, fut le point de départ d’une prise de conscience », info tiré du livre de Boudiaf Mohammed, La préparation du 1ier novembre, Ed. Etoile, 1976, page 10.
oumma.com
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Âgée de 18 ans, Amina Mabizari est admise dans 7 universités américaines.
Après avoir postulé dans 8 universités du groupe Ivy League, la jeune Américaine Amina Mabizari a été admise dans 7 d’entre elles.
Des efforts fructueux
Lorsque Amina a postulé dans ces 8 universités, elle ne s’attendait pas à obtenir autant de réponses positives et avait simplement « peur de ne pas être acceptée nulle part » : « C’est drôle, maintenant que je suis acceptée dans la plupart de ces universités, de repenser à la raison pour laquelle j’ai postulé pour autant d’établissement ». Elle a ainsi reçu une lettre d’acceptation de Princeton, de Columbia, de Cornell, Brown, Dartmouth, de Pennsylvania mais également de Yale.
Etant plus jeune, l’une de ses enseignantes avait pourtant affirmé qu’elle était « l’élève la moins performante de la classe, trouvant des difficultés à lire et identifier les lettres ». Amina redoublera d’efforts avec le soutien de sa mère et lira durant de nombreuses heures l’anglais en vue de progresser jusqu’à devenir la meilleure élève. Elle deviendra l’an qui suit l’élève la plus douée et talentueuse après avoir brillamment réussi des examens de son école.
Aujourd’hui, elle espère faire des études de droit afin de devenir sénatrice. Interrogée par le quotidien Houston Chronicle, elle invite les jeunes étudiants à croire en eux : « Ne vous dîtes jamais que vous êtes moins bon que d’autres personnes venus d’autres régions. Vous êtes aussi capable que quiconque ».
katibin.fr
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Participez à ce concours d’éloquence qui valorise la prise de paroles des jeunes.
À la veille de l’échéance présidentielle de 2017, l’idée est d’abord partie d’une volonté de favoriser la prise de parole des citoyens. C’est pourquoi une association seynoise a pensé mettre en place un Grand Débat à La Seyne sur Mer, dans le département du Var.
Le Grand Débat, c’est quoi ?
Mis en place avec la participation du dispositif « OSE TES IDÉES » et du fond de participation des habitants, cette action est menée par un groupe de jeunes et soutenue par l’association Univers-cité et ses partenaires, le Grand Débat est ouvert à tous les habitants du bassin toulonnais à partir de 16 ans et dans la limite des 48 places disponibles.
Valoriser la prise de parole des jeunes.
Ce concours valorise la prise de parole en mêlant art de l’éloquence, éveil artistique et positionnement intellectuel. L’usage des différentes formes d’expression orales est encouragé dans le cadre du Grand Débat : « Nous valorisons l’oral, l’art oratoire, l’éloquence du candidat, qui pourra utiliser tout artifice visuel ou accessoire sans entraîner son élimination mais qui ne feront pas l’objet d’une valorisation aux yeux du jury. L’originalité de la prestation sera prise en compte dans le délibéré. »
Comment se déroulera le concours ?
Le concours se déroulera sur trois lieux différents, qui permettront de donner la parole aux citoyens de différentes zones du territoire : « Conscients de l’éloignement de certains, des débats publics, nous aimerions, par cette action, leur offrir la possibilité de s’exprimer. » Le concours prend la forme d’une joute oratoire dans laquelle chaque candidat répond au sujet, qui lui est donné par l’affirmative ou la négative, conformément aux directives qui lui sont communiquées par les organisateurs, à savoir répondre positivement ou négativement.
Vous souhaitez y participer et tenter de remporter de nombreux cadeaux ?
Pour avoir l’opportunité de faire partie des participants ou assister au concours, vous pouvez contacter l’association qui organise cet événement :
Téléphone : 09 80 74 92 93.
Adresse mail : univers-cite@outlook.fr
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Pour cette première édition, les participants sont invités à s’inscrire dès à présent en déposant leur candidature à l’email suivant : grand-debat@uc83.fr
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katibin.fr***

France : Pas de finale pour l’équipe de football (11, 13 ans) entrainée par une femme voilée.
En France, porter un voile sur le bord du terrain est devenu « une provocation », la « démonstration de la présence de l’islam radical », « une atteinte à la laïcité et aux valeurs de la République ». C’est en tout cas ce qui est mis en avant par toutes les instances du pouvoir pour cacher malhabilement un racisme et une islamophobie systémique.
Le club de foot de l’AS Surieux d’Echirolles (Isère) n’aura pas eu le droit de jouer la finale de la Coupe Rhônes-Alpes. La raison : l’entraineur étant voilée, la Ligue de Football Française a refusé l’accès au terrain au coach.
En guise de protestation, le club et les parents des jeunes joueurs âgés de 11 à 13 ans ont refusé de se déplacer pour la finale et ont déclaré forfait. Un soutien de toute une ville à Essia Aouini, 19 ans, qui a hissé l’équipe jusqu’à la dernière marche de la compétition.
«Nous considérons qu’il s’agit d’une véritable injustice car Essia a eu le mérite de conduire son équipe jusqu’en finale. Il n’est donc pas question de jouer sans elle. C’est un geste de solidarité», explique Amar Benguedouar, président de l’AS Surieux, club qui accueille les jeunes des cités sensibles d’Echirolles, près de Grenoble.
L’AS Surieux a fait remarquer qu’Essia a toujours porté son voile depuis le début de la saison. Pour l’Observatoire de la Laïcité, il s’agirait de se pencher sérieusement sur cette décision qui s’appuie visiblement sur un règlement qui ne respecte pas les lois de la République.
Evidemment, le président de la région, Laurent Wauquiez, a tenu à apporter son soutien à la décision de la Ligue. Il s’est félicité de cette nouvelle exclusion contre une femme voilée. Le même qui est invité chaque année à La grande Mosquée de Lyon malgré ses prises de position contre la visibilité des musulmans en France.
Essia, étudiante en licence d’anglais, nie faire du prosélytisme en portant son voile.
«L’acceptation des différences fait partie des valeurs du football. Comment voulez-vous qu’un tel message soit transmis à des jeunes lorsqu’on leur annonce qu’en raison d’une différence l’éducatrice ne peut accompagner son équipe», écrit la jeune femme au président de la Ligue.
Même le maire de la ville d’Echirolles, Renzo Sulli, a saisi le président de la FFF pour obtenir l’autorisation nécessaire à la coach. Sans résultat malheureusement.
«Tout cela est triste, déplorable», lâche Essia, dépitée. «On est forcément déçues de ne pas jouer cette finale mais on soutient notre coach», confie une jeune joueuse de l’AS Surieux.
Les institutions françaises continuent petit à petit l’exclusion de la femme voilée de la sphère publique. Une démarche qui a débuté par la loi de 2004 contre les jeunes lycéennes voilées.
islametinfo.fr
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France : Que pourra faire le président de la République une fois élu ?
Dimanche soir, les Français auront choisi leur nouveau président de la République. Garant de la démocratie et du respect des libertés, le chef de l’Etat peut organiser des referendums, saisir le Conseil constitutionnel ou bien dissoudre l’Assemblée nationale. Chef des armées, il est aussi le détenteur des codes nucléaires.
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

oumma.com
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
Un poste de police sioniste à l’est de Jérusalem
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La police israélienne a ouvert le dimanche matin le première poste de police sioniste dans les quartiers palestiniens de Jérusalem-Est, et pour la première fois depuis l’occupation de la ville, il y a 50 ans.
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L’Occupation approuve le projet de loi de l’Etat juif
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Appel à la désobéissance civile complète face à l’occupation
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Les factions nationales appelées à soutenir la question des prisonniers
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L’occupation attaque la maison du martyr Milad Ayyash à Jérusalem
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L’occupation vole le contenu d’une tente de solidarité et le véhicule d’un prisonnier à Bethléem
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9 blessés lors des confrontations au sud de Naplouse
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Al-Bira: 30 blessés dans une attaque armée contre une fête de fin d’année
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Incursion israélienne limitée à l’est de Deir al-Balah
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Avertissement de l’alimentation forcée au 21ème jour de la grève de la faim des prisonniers palestiniens
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Sept Palestiniens arrêtés en Cisjordanie et à Jérusalem occupée
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Les Jérusalémites interdits de manifester en solidarité avec les prisonniers
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Ismail Haniyeh élu nouveau chef du Hamas
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Les dangers de l’alimentation forcée sur les prisonniers grévistes
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L’occupation continue de fermer l’entrée de Beta au sud de Naplouse
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Les prisonniers du Hamas renouvellent leur confiance au nouveau chef
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information

Flash info du 18 Joumada At-Thani 1438.

Flash info du 18 Joumada At-Thani 1438.
Ecouter le coran, des hadith, des conférences, des annonces divers, des anashids (sans musique), et bien d’autres choses, en direct sur MouslimRadio :
www.MouslimRadio.info
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Découvrez qui était Salmân al-Farisi.
Salmân al-Farisi (radhya Allahou ‘anhou) est connu sous le nom occidental de Salman le Perse ou Salmân Pâk (en persan Salman Le pur). Il fut l’un des premiers musulmans non arabes et l’un des compagnons de Notre prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam).
Né dans un pays bercé par le christianisme, il manifeste déjà son envie de chercher les racines de la religion en se rendant dans l’église pour poser des questions très précises.
Capturé en tant qu’esclave dans la région de Hijaz, il rencontre peu de temps après le prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) à Médine.
Convaincu par les paroles du Messager, il décide de se convertir à l’Islam.
Ce compagnon considéré comme l’un des plus proches de Notre Messager, se démarquait par sa grande dévotion et sa chasteté, de même que par son savoir, sa sagesse et sa bonne compréhension de la religion.
Son statut d’étranger et de pauvre l’avait amené à se rapprocher de plus en plus du Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) qu’il quittait rarement.
C’est ainsi qu’il fit partie des gens de la Sufa (ahl as-suffa), ces pauvres parmi les musulmans qui habitaient une aile de la mosquée et passaient leur temps dans l’adoration du Seigneur.
D’ailleurs, le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) avait déclaré: «il fait partie de la famille.»
Le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) déclara aussi:
«Allah m’a demandé d’aimer quatre personnes parce que Lui-même les aime.» On lui demanda : «Et qui sont ces quatre personnes ?» Il répondit : «Ce sont Ali, Miqdad, Salman et Abou Dharr.» [Rapporté par Ibn Abdoul Barr].
Salmân al-Farisi (radhya Allahou ‘anhou) était réputé pour son intelligence en matière de stratégie militaire.
Les écoles islamiques divergent sur de nombreux sujets mais concernant le cas du compagnon Salmân al-Farisi (radhya Allahou ‘anhou), ils sont unanimes: c’était un homme cultivé et sage.
Avant même l’avènement de l’Islam, il jouait déjà un rôle crucial auprès de son père qui était aussi le chef de son village. Pour empêcher son fils d’aller en Syrie, il l’enferma convaincu que son fils devait suivre le zoroastrisme, religion de ses ancêtres.
Bukhari rapporterait deux traditions qui montrent la considération de Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam), à l’égard de Salman :
« Lorsque nous étions assis avec le Prophète, la sourate « Le Vendredi » (Surat-al-Juma) lui fut révélée. Quand le Prophète récita le verset « et Il (Allah) l’a envoyé (Muhammad) aussi aux autres (que les Arabes)… » (Coran 62:3) Je dis: « Qui sont ils, Ô Messager d’Allah ? » Le Prophète ne répondit pas jusqu’à ce que je répète trois fois. À ce moment Salman était avec nous. Le Messager d’Allah mit sa main sur Salman, disant : « Si la foi était aux pléiades, même alors certains hommes de ce peuple (celui de Salman) l’auraient atteint. »
Grâce à ce hadith on comprend à quel point Salmân al-Farisi (radhya Allahou ‘anhou) était affectionné par Notre Messager (sallAllahou ‘alayhi wa salam).
L’histoire de Salmân al-Farisi (radhya Allahou ‘anhou) nous rappelle combien le chemin vers la foi peut être semer d’embûches mais le musulman doit faire preuve de courage et de ténacité pour connaître la Vérité.

AJIB.FR
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L’ostentation et ses perversités.
L’ostentation (Ar Riyâ) c’est faire étalage d’une qualité ou d’un avantage, une attitude qui semble hélas avoir été adoptée par nombre d’entre nous. A l’heure de la surconsommation et des modes qui nous poussent à prendre nos désirs pour des besoins, nous avons de plus en plus tendance à vouloir paraître plutôt qu’être !
Intimement liée à l’orgueil à la suffisance et à la vanité, l’ostentation fait partie des péchés les plus combattus en islam, nombre de textes du Coran et de la Sunnah mettent en garde contre ce fléau qui a pris une ampleur inconsidérée ces dernières années. L’amour du prestige et de la célébrité dans les cœurs ont remplacé les œuvres pieuses qui incombent à tout musulman.
Insidieux, ce péché a la particularité de ne pas prévenir lorsqu’il s’empare de la raison d’une personne au point de lui faire oublier l’essentiel pour le futile et le superficiel.
Qui ne s’est jamais vanté de l’achat d’un nouveau véhicule ou du dernier portable à la mode dans le but évident de donner envie ? De parler de choses matérielles devant ceux qui sont démunis ou de se montrer hautain, arrogant méprisant envers des gens jugés moins intelligents ?
Si tout cela nous semble évidemment condamnable, il existe une forme d’ostentation plus sournoise: celle qui est de faire preuve d’ostentation dans ses adorations.
L’adoration sincère est dédiée uniquement à Allah (soubhanou wa ta’ala), elle sera correctement effectuée et contribuera à se rapprocher d’Allah, à purifier son âme de toutes les vilenies de la vie ici-bas.
Malheureusement, certains musulmans pratiquent une adoration partagée entre un sentiment sincère d’une part et qui d’autre part est destinée aux regards des autres. Prier quand les autres regardent et négliger ses prières lorsque l’on est seul, être généreux en public mais avare quand personne n’est là pour immortaliser ce moment, réciter le Coran en public mais le délaisser les autres jours, apprendre les préceptes de l’Islam mais ne pas les appliquer…
Autant d’attitudes dont ne tire aucun avantage le croyant qui ne fait que satisfaire son ego. Il perd alors la récompense liée à l’acte d’adoration et se met en tort vis-à-vis d’Allah.
Le Coran fait mention des hypocrites qui prétendent croire en Allah mais dont les paroles sont sans réel fondement.
Le Très-Haut dit : « … comme celui qui dépense son bien par ostentation devant les gens sans croire en Allâh et au Jour dernier. Il ressemble à un rocher recouvert de terre : qu’ une averse l’atteigne, elle le laisse dénué. De pareils hommes ne tirent aucun profit de leurs œuvres. Et Allâh ne guide pas les mécréants ». [Sourate 2, Al-Baqarah, La Vache, verset 264].
Au sujet des hypocrites, Allah dit : « Les hypocrites cherchent à tromper Allâh, mais Allâh retourne leur tromperie (contre eux-mêmes). Et lorsqu’ils se lèvent pour la Prière, ils se lèvent avec paresse et par ostentation envers les gens. À peine invoquent-ils Allâh ». [Sourate 4, An-Nisâ’, Les femmes, verset 142].
Celui qui agit pour plaire aux gens en faisant mine d’adorer Allah (soubhanou wa ta’ala) verra ses actions dévoilées devant toutes les créatures le jour de la Résurrection, car les actes ne valent que par l’intention.
Ibn Al-Qayyim dans l’Ilâm Al-Mouwaqqi’în (4/251), affirme ce qui suit : « Allah a fixé cette règle immuable : « Il revêt toujours le croyant sincère d’une dignité et d’une lumière, et suscite l’amour des gens pour lui, tout ceci en fonction de la sincérité de son intention et de son attitude envers son Seigneur. Quant à celui qui agit par ostentation et fausseté, Allah le rend toujours odieux et méprisable aux yeux des gens qui le prennent en aversion, comme il le mérite.
Par conséquent, le croyant sincère est respecté et aimé, alors que celui qui agit ostensiblement est méprisé et haï des gens ». »

AJIB.FR
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Le monde de l’invisible : les manifestations des Djinns dans le monde des hommes.
Dans notre série de rappels intitulée « le monde de l’invisible », nous nous sommes intéressés au monde des Djinns : leur alimentation, leur forme physique, leur habitation et leur mort. Nous voyons aujourd’hui la manière dont les Djinns interviennent dans le monde des hommes.
Le mauvais œil des Djinns peut toucher l’homme.
Le mauvais œil est une réalité, à laquelle tout musulman croit fermement. Et pour cause, Allah nous a informé de cette réalité qui touche l’homme. Ibn Qayyim Al Jawziyya (qu’Allah lui fasse miséricorde) le définit comme étant la conséquence lorsque « l’âme suscite [un] désir à la rencontre et à la vue [d’une] personne visée ». Le Prophète a ainsi affirmé l’existence du mauvais œil d’après ‘Abdu al-Razzaq, qui a rapporté d’après Ma’mar, d’après Hisham Ibn Munabbih qu’Abu Hurayra a raconté que le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Le mauvais œil est une vérité et il a interdit le tatouage ».
L’homme est touché par le mauvais œil, par le biais d’un autre homme mais également par le biais d’un Djinn. Cela a notamment été prouvé par la parole d’Oum Salama (qu’Allah l’agrée) qui rapporte que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a vu chez elle une servante atteinte du mauvais œil. Il dit alors : « Demandez à un tel qu’il la soigne car elle est atteinte d’un mauvais œil provenant d’un Djinn ».
Sachez donc chers frères et soeurs, que les Djinns peuvent toucher les hommes par leur mauvais œil. Il convient donc de se protéger contre le mauvais œil par différents moyens : chercher protection auprès d’Allah avec les sourates et invocations, se réfugier auprès de Lui contre le mal de l’envieux quand il envie en récitant sourate Al Falaq, multiplier les actes d’adoration et faire preuve de piété au quotidien, se repentir de nos péchés, se montrer bienfaisants, etc.
Les Djinns peuvent pratiquer la sorcellerie.
Comme le mauvais œil, la sorcellerie est une vérité en Islam. Elle représente un méfait contre lequel Allah nous a mis en garde. Faisant référence aux sorciers, Allah révèle dans sourate al Baqara : {Alors que Soulaymane n’a jamais été mécréant mais bien les diables : ils enseignent aux gens la magie} (Sourate 2 : Verset 102).
Les Djinns savent pratiquent la sorcellerie et peuvent donc en user contre les hommes. Afin de ne pas être victime de ce méfait, il nous faut chercher refuge auprès d’Allah. Notons également que sourate an-Nass représente une protection contre la sorcellerie {Dis : «Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes. Le Souverain des hommes, Dieu des hommes, contre le mal du mauvais conseiller, furtif, qui souffle le mal dans les poitrines des hommes, qu’il (le conseiller) soit un djinn, ou un être humain»}.
Il faut donc savoir que parmi les Djinns existent des sorciers ou des associés de sorciers, contre lesquels il faut demander refuge auprès d’Allah. En effet, les Djinns ne sont pas tous musulmans comme nous l’avons vu. Certains parmi les non musulmans pratiquent donc un des péchés majeurs qu’est la sorcellerie.
Les Djinns écoutent les informations provenant du ciel.
Les Djinns possèdent également la capacité d’écouter les informations qui se trouvent au ciel et qui circulent entre les anges. C’est en ce sens que ‘AbdAllah ibn ‘Abas raconte qu’un homme parmi les compagnons du Prophète lui dit : « Une nuit, nous étions assis avec le Prophète lorsque nous vîmes une étoile filante qui éclaircit le ciel. Le Messager nous interrogea : « Que pensiez-vous de ce phénomène avant l’Islam ? » Ils répondirent : « Nous pensions qu’un grand homme vient de naître ou de mourir ». Le Messager leur dit : « Cette étoile n’et lancée ni pour la mort de quelqu’un ni pour sa naissance. Mais lorsque notre Seigneur décide quelque chose, les anges qui portent Son trône le glorifient, puis ceux du ciel inférieur ainsi de suite jusqu’à ce que cette décision arrive au ciel terrestre. A ce moment, les djinns tendent l’oreille afin de saisir cette information pour la porter ensuite à leurs associés (les devins, les sorciers, etc). Ainsi, ce qui leur vient du ciel tel qu’il fut rapporté est vrai, mais ils en diminuent et en rajoutent » (Muslim).
Certains Djinns vont donc écouter les informations provenant du ciel et les rapporter sur terre aux devins et sorciers. Cela dit, ces informations bien que véridiques au départ, vont être modifiées et donc être falsifiées. C’est ainsi que la mère des croyants, ‘Aisha (qu’Allah l’agrée), raconte : « Ô Messager d’Allah ! Les devins nous racontaient des choses qui se produisaient ». Il répondit : « Le djinn saisit cette parole de vérité puis la porte à son maître (le devin) qui y rajoute cent mensonges » (Al Boukhari et Muslim).
Nous savons donc chers frères et sœur, que les Djinns peuvent se manifester dans le monde des hommes par certaines de leurs actions, qu’il s’agisse du mauvais œil, de la sorcellerie ou de la transmission des informations provenant du ciel au devin pour lequel ils travaillent. Rappelons tout de même que tous les Djinns ne sont pas malfaisants. Nous avons en effet déjà expliqué qu’une partie des Djinns est musulmane et pratiquante, comme l’est une part des hommes.
Qu’Allah nous préserve du mauvais œil et de la sorcellerie. Qu’Il nous pardonne nos méfaits et nous fasse entrer au Paradis.

AJIB.FR
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La Première ministre britannique : « Ce n’est pas aux gouvernements de dire aux femmes si elles doivent ou non porter le voile ».
La Première ministre britannique, Theresa May, a estimé mercredi que ce n’était pas aux gouvernements de dire aux femmes si elles devaient ou non porter le voile.
Elle réagissait à deux arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne mardi, dont l’un dit que les employeurs peuvent interdire le port de signes religieux ostensibles.
En réponse à une question à ce sujet au Parlement, Theresa May a déclaré que la Grande-Bretagne jouissait « d’une longue tradition de liberté d’expression, les femmes ont donc le droit de choisir comment s’habiller et nous n’avons pas l’intention de légiférer en la matière ».
« On pourra admettre dans certains cas qu’il soit demandé à une personne de retirer son voile, comme lors de contrôles aux frontières ou peut-être dans un tribunal, et les institutions privées peuvent avoir leur propres règlements, mais ce n’est pas au gouvernement de dire aux femmes ce qu’elles doivent porter ou non », a-t-elle ajouté.
journaldumusulman.fr
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Jugement de La Cour de Justice de l’Union Européenne : permis de discriminer offert aux entreprises à l’échelle européenne ?
La Cour de Justice de l’Union Européenne vient tout juste de rendre sa décision sur les affaires Achbita/Bougnaoui. Elle a conclu au rejet de la requête des plaignantes.
La Cour a considéré qu’une exigence de neutralité religieuse, politique et philosophique dans le règlement intérieur d’une entreprise ne constitue pas une discrimination directe.
Nous exprimons notre profonde inquiétude vis-à-vis d’une telle décision.
Cet arrêt est porteur​ de très lourdes conséquences en ce qu’il interroge directement l’avenir des concepts de discrimination et de liberté en général, sur tout le sol européen.
Pourtant les conclusions de l’avocate générale Sharpston de la Cour de Justice de l’Union Européenne énoncées le 13 juillet 2016 se prononçaient en faveur de Madame Bougnaoui, donc ​au prisme du respect du droit de l’Union européenne.
Cette décision n’est pas fondée selon une logique de promotion des droits fondamentaux, mais plutôt sous celle des crispations de certaines franges des sociétés européennes.
Ainsi la Cour de Justice de l’Union Européenne a considéré qu’inscrire dans le règlement intérieur d’une entreprise une clause imposant la neutralité religieuse dans le domaine privé était « légal ».
Or, une discrimination est jugée comme telle justement parce qu’elle est fondée sur un critère dont la prise en compte est prohibée (religion, conviction, handicap, âge, orientation sexuelle).
Quels seraient donc les critères définissant la visibilité de « différenciation » dans un espace où tout le monde est supposé être neutre politiquement et religieusement ? Est-ce à dire que toutes populations minoritaires devraient se soumettre aux critères de visibilité de la population majoritaire ?
Nous comprenons, en ce sens, l’ampleur de la gravité de la décision rendue par la Cour de Justice de l’Union Européenne, en ce qu’elle offre les moyens d’une instrumentalisation de la « neutralité » à des fins de discrimination.
Cette décision apparaît d’autant plus grave dans un contexte où les musulmanes sont déjà discriminées à chaque étape de leur vie, de l’enfance à l’âge adulte, et ce dans tous les aspects de leur quotidien. Hier dans l’éducation, aujourd’hui dans le monde du travail.
Elle peut être instrumentalisée par ceux qui voudraient condamner les femmes musulmanes à ​une​ mort économique et sociale. Celles-ci étant déjà largement discriminés lors ​de la phase de recrutement.
Une telle lecture, restrictive, de la décision est à même de conforter tous les groupes identitaires et d’extrême droite qui enchaînent provocation sur provocation envers les minorités ethniques et religieuses.
Cette décision envoie également le pire message à des dizaines de millions de musulmans européens, à l’heure où la rhétorique des terroristes de tous bords cherche à propager l’idée d’un clivage entre l’Europe et les musulmans.
La décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne ne règle rien de cette réalité.
journaldumusulman.fr
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Le député anti-islam Geert Wilders, allié du FN, largement battu aux législatives néerlandaises.
Le Parti pour la Liberté (PVV) du député anti-islam Geert Wilders, allié inconditionnel du Front National français, a été largement battu lors de législatives du mercredi 15 mars aux Pays-Bas.
Longtemps donné favori des législatives néerlandaises, le député populiste, islamophobe et europhobe n’a obtenu que 19 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement.
87% des électeurs hollandais n’ont pas voté pour le parti de Geert Wilders. Et si on prend en compte l’abstention, c’est plus de 9 sur 10.
Pendant la campagne, Geert Wilders s’en prenait régulièrement aux marocains qu’il qualifiait de « racailles » malgré une condamnation récente pour discrimination. Le populiste islamophobe promettait « moins de Marocains » aux Pays-Bas.
Geert Wilders proposait dans son programme politique, d’interdire aux immigrants musulmans l’accès des Pays-Bas , d’interdire la vente du Coran et de fermer les mosquées.
journaldumusulman.fr
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France : Fusillade à Grasse : « Nous sommes passés à côté du pire » .
L’alerte attentat a été déclenchée jeudi 16 mars après une fusillade dans le lycée Alexis de Tocqueville de Grasse (Alpes-Maritimes). Mais très vite, le caractère terroriste de l’attaque n’a pas été retenu par les autorités. « Aucun élément, aucun lien ne peut être envisagé avec une entreprise terroriste », a indiqué la procureure de Grasse Fabienne Atzori. Killian, un adolescent de 17 ans est à l’origine d’une fusillade qui a fait huit blessés dont le proviseur de l’établissement.
Des mots de la préfecture des Alpes-Maritimes, « un élève du lycée Alexis de Tocqueville à Grasse (…) a agressé pour des motifs qui restent à déterminer le proviseur et trois autres de ses camarades. Mais selon Fabienne Atzori, les motivations du tireur, fils d’un militaire, également conseiller municipal de Grasse, i[« semblent liées aux mauvaises relations qu’il entretiendrait avec d’autres élèves » de l’établissement.
Le bilan provisoire fait état de quatre blessés par plombs (urgences relatives) tous hospitalisés et de quatre autres victimes évacuées (choquées ou blessées par bousculade) »]i. Le tireur dont le nom n’a pas été révélé, a été neutralisé et arrêté par la police. Il était en possession d’un fusil, d’un revolver et de deux grenades. Les motivations du jeune homme ne sont pas encore totalement connues. Selon des sources policières, il avait l’habitude de visionner des vidéos de tueries de masses, notamment celle de Columbine. qui avait fait 13 morts dans un lycée du Colorado en 1999.
La ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem s’est rendue sur place. Elle a déclaré que la fusillade est « visiblement l’acte fou d’un jeune homme fragile et fasciné par les armes à feu ». Elle explique que « le proviseur s’est précipité » en direction de l’agresseur lorsqu’il a sorti son arme « pour tenter de le raisonner ». La ministre a qualifié cette action d’« héroïque » car « nous sommes passés à côté du pire ».
saphirnews.com
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France : En pleine paranoïa, Brigitte Bardot s’inquiète d’une « France algérienne » .
En attendant sa campagne de communication annuelle concernant les fêtes de l’Aïd, Brigitte Bardot est sortie de sa réserve pour nous gratifier de nouvelles saillies à l’occasion de la publication de son livre Repliques et piques.
L’ancienne icône du cinéma français a choisi de se confier en longueur à l’hebdomadaire Valeurs actuelles avec lequel elle partage une passion commune pour la détestation de l’islam. Elle a exprimé son ras-le-bol : « Je ne peux plus les voir, les islamistes. Que pratiquement partout en France on voit des burqas, c’est inadmissible. Qu’ils se conduisent comme ils veulent dans leur pays d’origine, mais qu’ils ne nous imposent pas des coutumes, des pratiques, des discriminations d’un autre âge : la France, ce n’est pas ça. »
« BB » se dit attachée aux coutumes françaises et refuse une « algérianisation » de son pays. « Je ne me suis pas battue contre l’Algérie française pour accepter une France algérienne. Je ne touche pas à la culture, à l’identité et aux coutumes des autres. Qu’on ne touche pas aux miennes », a-t-elle déclaré.
Elle ne semble pas non plus apprécier la nouvelle génération d’acteurs, notamment pour des motifs de pilosité et de convictions politiques. « Il n’y a plus que des barbus et des actrices aux cheveux gras, qui se font violer dans les coins et qui trouvent des excuses à leurs agresseurs », fustige celle qui a 82 ans, de façon incompréhensible. Elle éprouve aussi du mépris pour la cérémonie des Césars « où de gentils zombies remercient papa-maman, leur concierge et leur chauffeur de taxi, tout en lançant l’incontournable appel à la fraternité humaine et à l’antiracisme ».
A 40 jours du premier tour de l’élection présidentielle, Brigitte Bardot a fait part de sa sympathie pour Marine Le Pen, qu’elle aime « beaucoup et depuis longtemps ». Elle a également une bonne opinion de François Fillon : « Je trouve que c’est un type bien ; j’ai été horrifiée par ce lynchage judiciaire et médiatique. Ce type a du courage et j’ai, comme vous le savez, beaucoup de respect pour cette vertu. » Sa couleur politique est à nouveau marquée en 2017.
saphirnews.com
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France : Tremblay : accusé d’islamophobie, le patron du Cénacle condamné .
Le patron du Cenacle, un restaurant de Tremblay-en-France a été condamné jeudi 16 mars, pour délit de « discrimination dans la fourniture d’un service en raison de l’appartenance à une religion dans un lieu accueillant du public » par le tribunal de Bobigny.
Il écope d’une amende de 5 000 euros dont 2 000 euros avec sursis, 1 000 euros de dommages et intérêts pour la plaignante, 2 000 euros de frais d’avocats et 1 euro symbolique pour le CCIF, a-t-on appris du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Le restaurateur devra en outre afficher pendant deux mois la décision de justice à l’entrée du Cénacle.
L’association salue une décision de justice « formulée en toute indépendance, équité et impartialité à l’abri des pressions médiatiques » et qui « correspond à une condamnation ferme et sans équivoque des agissements islamophobes du prévenu ».
En août 2016, le restaurateur avait refusé de servir deux femmes voilées car selon lui, « les terroristes sont musulmans et tous les musulmans sont terroristes » (sic). Filmée, la scène avait suscité une vive polémique.
saphirnews.com
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Sport : Football : le Malgache Ahmad Ahmad élu président de la Confédération africaine de football .
Un vent nouveau soufflerait-il dans les instances du football international ? Le Malgache Ahmad Ahmad a été élu, à la surprise générale, président de la Confédération africaine de football (CAF).
L’élection, qui s’est tenu lors d’un congrès à Addis Abeba (Ethiopie) dans la matinée du jeudi 16 mars, vient mettre un terme au règne du Camerounais Issa Hayatou, en poste depuis 1988. Ahmad Ahmad a récolté les suffrages de 34 des 54 fédérations africaines tandis que son rival a obtenu les 20 autres.
Le Malgache agé de 57 ans a acquis à sa cause le soutien des présidents des 14 fédérations du Conseil des fédérations d’Afrique australe (Cosafa) en janvier dernier. Président de la fédération malgache, il vient d’achever son troisième et dernier mandat. Parmi les axes de sa campagne, il a notamment émis la volonté que l’argent versé par la FIFA aux fédérations africaines soit « mieux tracé ». « Le football africain a un énorme potentiel. Il faut améliorer la formation des entraîneurs et des jeunes, faire en sorte que le continent se dote de stades plus modernes et plus sécurisés », explique-t-il.
Ahmad Ahmad ne pourra en principe pas battre le record de longévité de son prédécesseur puisqu’en octobre 2016, la CAF a voté une loi interdisant de briguer plus de trois mandats, ceci pour faciliter l’alternance dans une institution qui, depuis sa création en 1972, n’avait connu que deux présidents.
saphirnews.com
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Etats-Unis : nouvelle claque judiciaire pour Trump et son decret anti-immigration.
Le décret anti-immigration ne passe toujours pas aux Etats-Unis. Un juge hawaiën a suspendu la deuxième version du décret anti-immigration ce mercredi 15 mars.
Le juge fédéral Derrick K. Watson, nommé à la Cour fédérale de Honolulu par Barack Obama, a bloqué le second volet du décret visant à geler l’immigration en provenance de six pays d’Afrique et du Moyen-Orient : l’Iran, la Libye, la Syrie, la Somalie, le Soudan et le Yémen.
Le magistrat a motivé la suspension du texte dans une décision de 43 pages, qui s’appuie sur le premier amendement de la Constitution américaine qui stipule que « le Congrès n’adoptera aucune loi relative à l’établissement d’une religion ou à l’interdiction de son libre exercice ». Pour Derrick K. Watson, la version revisitée du décret risque de créer un « préjudice irréparable » et avance que le texte comporte « des preuves significatives et non réfutées d’animosité religieuse ».
Cette décision, qui intervient quelques heures avant l’entrée en vigueur du nouveau décret, a rendu fou de rage Donald Trump, qui qualifie cete nouvelle déconvenue d’« horrible ». Le président n’exclut pas de revenir à la première version de son texte et promet de mener la bataille « aussi loin qu’il le faudra », à savoir jusqu’à la Cour suprême des Etats-Unis.
Donald Trump avait déjà créé la polémique avec la première version de son fameux décret anti-immigration signé le 27 janvier. La justice américaine l’avait bloqué début février mais l’actuel résident de la Maison Blanche tient toujours à la promulguer.
saphirnews.com
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Arizona : un Centre islamique vandalisé, des Corans déchirés, une salle de prière profanée.
C’est un bien triste spectacle qui s’est offert aux yeux consternés des fidèles du Centre Islamique de Tucson, dans l’Arizona, quand ils ont poussé les portes de leur lieu de culte, lundi matin, aux aurores.
Déchirés et éparpillés dans la salle de prière, plusieurs exemplaires du Saint Coran jonchaient le sol, ne laissant planer aucun doute sur la nature islamophobe de l’acte de vandalisme perpétré par un inconnu, dont l’image a été capturée par la caméra de vidéosurveillance.
Stupéfaits et accablés, les responsables musulmans de Tucson veulent croire qu’il ne s’agit là que d’un coup de folie isolé, même si le climat délétère ambiant, qui pollue les vastes étendues américaines, menace à tout instant de devenir explosif depuis l’accession du populiste Trump aux plus hautes destinées.
Alors que le sombre énergumène n’a toujours pas été identifié, ni interpellé, faisant craindre le pire à la communauté musulmane locale, le porte-parole du Centre Islamique de Tucson, après avoir constaté la gravité des faits, a souhaité conclure son communiqué par une note plus positive : il s’est en effet félicité de la « gentillesse et formidable réactivité » de la police, ainsi que de sa farouche détermination à ne pas laisser ce crime de haine impuni.
Rassurés sur le volontarisme affiché par les forces de l’ordre, les administrés de confession musulmane, qui se sentent chez eux dans la deuxième ville de l’Etat de l’Arizona, comptent à présent les jours qui les séparent de l’arrestation du raciste primaire qui a profané leur lieu de culte, avec une fébrilité teintée d’anxiété.
oumma.com
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Une jeune hispano-américaine défend deux passagers musulmans contre leur agresseuse… hispanique.
Il n’y a guère que leur origine hispanique qui les rapproche, deux Américaines que tout oppose, l’une faisant montre d’une belle tolérance, l’autre d’une intolérance inouïe, ont confronté leurs divergences de vue irréconciliables dans les sous-sols du métro de New York, sur fond d’une agression verbale islamophobe.
Tout a commencé quand la passagère la plus âgée des deux ( la dame brune avec des lunettes en haut sur la photo), et de loin la plus sectaire et furieuse, a apostrophé méchamment un homme au faciès un peu trop typé, lui demandant de but en blanc ce qu’il faisait en Amérique.
« Pourquoi êtes-vous ici ? Pourquoi êtes-vous dans ce pays ? Vous n’êtes pas l’un d’entre nous ! », s’est-elle mise à hurler en faisant sursauter l’assistance, mais aussi le passager musulman dans sa ligne de mire, qui était assis paisiblement. Sans se départir de son calme, celui-ci a tenté d’amorcer un impossible dialogue, lorsqu’une jeune femme en hijab (photo ci-dessus), scandalisée par la scène, a volé à sa rescousse.
Son intervention a ulcéré l’inconnue qui, par malheur, était montée à bord du même métro qu’eux, et c’est folle de rage que cette dernière a lancé : « Non, vous ne comprenez pas, vous n’êtes même pas d’ici ! ». C’est à ce moment précis que Tracey Tong, 23 ans, est entrée en scène.
N’y tenant plus, la jeune femme métissée, née dans un foyer mixte aux racines chinoises du côté paternel, et portoricaines du côté maternel, lui a fait face en la renvoyant à ses propres origines : « Mais d’où êtes-vous, vous-même ? », l’a-t-elle interrogée, en la regardant droit dans les yeux. « Je suis d’ici ! Je suis née ici en Amérique ! Peu importe d’où je viens », lui a rétorqué la furie qui se tenait devant elle, les traits du visage crispés.
Peu impressionnable, Tracey Tong a rapidement pris le dessus sur son adversaire déchaînée, livrant un beau plaidoyer en faveur du respect mutuel, de l’unité et la paix sociale qui a ému l’ensemble des passagers, et au premier chef les deux musulmans agressés, et réduit enfin au silence leur agresseuse.
« Nous avons besoin de rester unis, tous solidaires les uns envers les autres », a exhorté la jeune femme. « Je vous demande de bien vouloir respecter ces deux personnes musulmanes. En espagnol, en anglais, en chinois, en français, je vous le demande et je vous en conjure dans toutes les langues que vous souhaitez entendre », a appelé avec force celle qui incarne, mieux que quiconque, la diversité américaine et, désormais, l’héroïsme ordinaire sur les réseaux sociaux élogieux à son égard, de l’autre côté de l’Atlantique.
oumma.com
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Kremlin: la Russie ne marchandera pas avec les USA sur un deuxième référendum en Crimée.
Le Kremlin exclue toute possibilité d’un accord avec les États-Unis sur la tenue d’un deuxième référendum en Crimée en échange de la levée des sanctions antirusses.
La position de Moscou sur la question de la Crimée est claire: le Kremlin n’envisage pas d’en arriver à un arrangement avec les États-Unis sur la Crimée en échange de la levée des sanctions antirusses.
« Non, cela n’est pas possible. Cela est hors de question », a martelé ce jeudi Dimitri Peskov, porte-parole du président russe, interrogé sur la question de savoir si Moscou était prêt à passer un accord avec les États-Unis et si les deux pays pouvaient s’entendre sur l’organisation d’un deuxième plébiscite en échange de la levée des sanctions antirusses.
La Crimée est redevenue russe à l’issue d’un référendum tenu le 16 mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine consécutive au renversement du président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par Kiev, plus de 96 % des votants se sont prononcés en faveur du rattachement à la Russie.
Africa24.info
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Les «enfants de Daesh» sont un «danger pour demain», mettent en garde des responsables belges.
Les enfants nés en Syrie de combattants de Daesh, «militairement entraînés dès l’âge de sept ou huit ans», pourraient constituer un «danger pour demain», ont estimé le 15 mars de hauts responsables belges experts en terrorisme.
«La Belgique compte encore quelque 160 personnes qui sont [en Syrie], des hommes et des femmes, et une vingtaine souhaitent rentrer», a expliqué à des journalistes un responsable belge spécialiste en terrorisme s’exprimant sous couvert d’anonymat, à quelques jours du premier anniversaire des attentats qui ont fait 32 morts dans le métro et à l’aéroport de Bruxelles le 22 mars 2016.
Il n’y a pas de signe d’un prochain retour massif des combattants de Syrie et «la plupart de ceux qui veulent rentrer sont des femmes, qui veulent revenir parce que beaucoup d’enfants sont nés là-bas», a-t-il ajouté.
Selon ce responsable, quelque «80» enfants seraient ceux de combattants partis de Belgique. Un chiffre «similaire» à celui des enfants nés de djihadistes originaires d’autre pays européens, a-t-il estimé, citant les chiffres de «80 pour les Pays-Bas» et de «200 ou 300 pour la France».
«Même s’ils ne représentent pas une menace immédiate, ils pourraient être le danger de demain», a poursuivi le responsable belge, selon qui, outre les 80 toujours en Syrie, «18 sont déjà rentrés».
«Nous savons qu’au sein de Daesh, ces enfants, une fois qu’ils ont sept, huit ou neuf ans, reçoivent un entraînement militaire, qu’ils subissent un lavage de cerveau… Donc, bien sûr, ils deviennent un risque. Ils ont vu des atrocités, des bombardements. C’est une question délicate, complexe», a-t-il encore estimé.
Si, pour les mères, le parquet fédéral belge, chargé des dossiers de terrorisme, émet systématiquement des mandats d’arrêt, afin de permettre à un juge de déterminer à l’issue d’un procès si elles ont activement soutenu une organisation terroriste, les enfants suivent quant à eux une procédure différente, qui dépend des parquets locaux, a expliqué un autre responsable. «Pour les enfants, nous essayons bien entendu d’intégrer dès le début la dimension de protection sociale. Pour les adultes, une fois qu’ils sortent de prison, nous devons aussi engager un processus de déradicalisation», a encore expliqué cette source.
Africa24.info
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Plus de 10 000 armes destinées à des terroristes saisies par Europol en Espagne.
Lors d’un raid de la police espagnole et d’Europol, des dizaines de milliers d’armes ont été découvertes dans trois villes espagnoles. L’arsenal pourrait avoir été destiné à des groupes terroristes ou à des gangs criminels européens.
La vidéo publiée par Europol le 14 mars dévoile l’importante saisie d’armes réalisée par la police espagnole dans les villes de Bilbao, Cantabrie et Gérone en janvier dernier dans le cadre de l’opération «Portu», soutenue par Europol.
La prise était d’une telle importance qu’il a fallu des semaines pour répertorier l’ensemble des armes : plus de 10 000 fusils d’assaut, 400 obusiers, des obus, des grenades et des mitrailleuses antiaériennes. De nombreuses armes avaient été achetées légalement. Certaines étaient en cours de réparation, tandis que d’autres étaient pleinement opérationnelles.
Europol a souligné dans son communiqué que le risque que ces armes aient pu finir entre les mains de «groupes criminels organisés et terroristes» avait été énorme.
Africa24.info
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Libération du journaliste Adib al-Atrash d’Hébron
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Liebermann décide d’interdire le « Fonds National Palestinien »
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L’ambassadeur des Etats-Unis donne à Abbas une liste de 9 demandes pour la reprise des négociations
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Des colons agressent un chauffeur palestinien au sud de Jérusalem
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Gaza: les frappes aériennes d’Israël ont endommagé trois lignes électriques
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Netanyahu devrait rencontrer l’émissaire de Trump jeudi
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Israël a établi un régime d’apartheid contre les Palestiniens
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Les colons attaquent une école au sud de Naplouse
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35 colons, dirigés par le radical Feiglin, profanent Al-Aqsa
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Appel à une réaction ferme contre la demande d’extradition des Etats-Unis contre Tamimi
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Avocat jordanien : Une décision du tribunal refusant de remettre al-Tamimi à l’état américain
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La justice jordanienne examine la demande d’extradition d’Ahlam al-Tamimi
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Sondage : 64% des Palestiniens souhaitent la démission d’Abbas
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Libération de la journaliste Dweik plusieurs heures après son arrestation
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Raids et arrestations dans différentes parties de la Cisjordanie occupée
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Les canonnières sionistes ciblent les pêcheurs dans la mer de Gaza
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Le Centre Palestinien D'Information