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Flash info du 15 Ramadan 1438.

Flash info du 15 Ramadan 1438.
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Palestine : Un Palestinien chrétien qui réveille les musulmans tous les matins pour le souhour.
Les Palestiniens peuvent compter sur la solidarité de certains humanistes catholiques pour accomplir le Ramadan avec sérénité.
Dans un climat de conflit, de restrictions et une colonisation qui dure depuis 50 ans, Michel Ayoub a rejoint la cause palestinienne en faisant un geste de fraternité.
Cet homme de confession catholique a décidé de jouer le rôle de “messaharati” pour les musulmans palestiniens.
Michel ayoub souhaite perpétuer la tradition des “messaharati” en affirmant: «Nous sommes une même famille. Il n’y a qu’un seul Dieu et il n’y a pas de différence».
Ainsi, tous les jours bien avant l’aube ce catholique âgé de 39 ans, carreleur et plâtrier de profession, arpente les ruelles pavées d’Acre pour réveiller les musulmans au moment du souhour.
Revêtu d’une tenue traditionnelle et armé d’un tambourin il réveille avec douceur les musulmans en s’exclamant: «O, vous qui dormez, il existe un Dieu éternel».
Michel Ayoub affirme «ne faire que son devoir en aidant nos frères musulmans qui s’infligent la faim et soif» pendant le Ramadan.
Il dit aussi écouter «la lecture du Coran tous les vendredis» au moment de la grande prière musulmane.
AJIB.FR
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La grossièreté en Islam.
De nombreuses paroles mériteraient d’être rayées de notre langage et encore plus quand on sait l’infamie que représente la grossièreté ou la vulgarité en Islam.
D’ailleurs, les gens dont l’Islam est le meilleur sont ceux qui ont le meilleur comportement.
D’après Jabir Ibn Samoura (qu’Allah l’agrée), nous étions dans une assise avec le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) dans laquelle il y avait Samoura et Abou Oumama (qu’Allah les agrée). Le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit: «Certes la grossièreté et l’insolence ne font en rien partie de l’Islam et certes les gens dont l’Islam est le meilleur sont ceux qui ont le meilleur comportement». (Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2653).
Le plus bel exemple pour l’homme était l’attitude très respectable du Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) qui doit nous servir de modèle dans ce bas-monde.
En effet, le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) était doux et soigné dans ses paroles.
Abd Allah ben Amr a dit:
«Le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) n’était grossier ni de nature ni dans ses paroles. Il disait: « Le meilleur d’entre vous est celui qui a le meilleur caractère.»
Selon Ibn Mas’oûd (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit: «Le vrai croyant n’est pas celui qui fait douter de la filiation des autres, ni celui qui maudit autrui, ni celui qui est impudique et grossier.» (At-Tirmidhi).
L’Islam est une religion de pudeur où les mensonges, insultes ou grossièretés sont à bannir du vocabulaire des croyants.
Nos paroles ont des répercussions dans le monde ici-bas comme dans le monde éternel.
Selon Abou Darda (qu’Allah soit satisfait de lui), le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit: «Rien ne pèse plus dans la balance du croyant, le jour de la résurrection, que sa bonne moralité et son bon caractère. Dieu déteste, en effet, tout grossier au parlé impudique.»
Plusieurs raisons peuvent amener une personne à être grossier: les mauvaises habitudes, les fréquentations où les moments de colère et de dispute.
Pour éviter de se mettre dans ce genre de situations, le croyant peut rechercher la protection d’Allah (soubhanou wa ta’ala) contre le diable.
Le prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit: «Je connais une parole qui si il l’avait dite aurait dissipé ce qu’il trouve (en lui), si il avait dit: Je cherche protection auprès d’Allah contre le diable… ce qu’il ressent aurait disparu.» (Transmis par Al Boukhari voir Al Fath 6/337 et Mouslim 2610).
AJIB.FR
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Les leçons à tirer du Jeûne du mois de Ramadan.
Nous savons que le Jeûne est un des piliers de l’Islam. Il relève donc du devoir de tout musulman de s’appliquer à l’effectuer et ce, de la meilleure manière qui soit. Nous devons entre autres, multiplier les bonnes actions en ce mois béni. Le mois de Ramadan est l’occasion d’améliorer notre comportement en tout point. Cependant, lorsque le mois prend fin, nous devrions en avoir tirer profit et par conséquent, notre comportement devrait être meilleur. Nous allons exposer quelques leçons à tirer du Ramadan en nous basant sur « Les leçons à tirer du Ramadan » de Cheikh ‘Abd Al Mohsin Al ‘Abbad.
Le jeûne est l’occasion de raffermir notre foi.
Tout d’abord, il faut voir le Jeûne comme un moyen d’atteindre la piété. En effet, le jeûneur doit tout mettre en œuvre afin de se rapprocher d’Allah d’une part et de s’éloigner de shaytane (Satan) d’autre part. Nous devons nous servir de ce mois comme d’une sorte de tremplin pour rebondir sur de meilleurs actes.
De plus, nous devons adorer Allah en tout temps et en tout lieu donc profitons du mois béni durant lequel les démons sont enchaînés pour augmenter les actes d’adoration. En effet, d’après un hadith authentique rapporté par Al Boukhari, Muslim, Malik et Ibn Hanbal (et d’autres), Abu Hurayra a transmis que le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Lorsque advient le Ramadan, les portes du Paradis sont grandes ouvertes, celles de l’Enfer soigneusement fermées, et les démons solidement enchaînés. » Quelle meilleure occasion que celle-ci pour nous rapprocher de Notre Seigneur, de ce qu’Il aime et de nous éloigner de ce qu’Il déteste ? Profitons de ce mois pour raffermir notre foi comme il convient car ce mois est béni par Allah, qu’espérer de mieux ?
Craindre Allah durant notre Jeûne mais également après.
Nous jeûnons car nous adorons Allah mais également car nous le craignons. Nous ne voulons pas entraîner Sa Colère mais nous voulons Lui plaire. Ainsi, le jeûne est un acte qui permet au musulman de se conformer à l’ordre d’Allah. Le jeûneur ne va pas se nourrir, ne va pas mentir et ne va pas faire ce qu’Allah n’aime pas car il sait qu’Allah le voit et l’entend parfaitement, qu’Il est l’Omniscient.
Or, une fois le mois de Ramadan écoulé, il ne faut pas oublier qu’Allah nous voit toujours et que nous devons le craindre tout autant que durant notre Jeûne. Ainsi, il ne serait pas sage de mettre en suspend nos bonnes actions afin de reprendre nos mauvaises habitudes. En effet, Allah nous impose de L’adorer jusqu’à notre dernier souffle. Il dit {Adore Ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la conviction (la mort).} (Sourate 15 : verset 99). Nous devons adorer et craindre Allah tout au long de notre vie, et non pas uniquement lors du mois de Ramadan.
Cela doit se répercuter sur notre pratique quotidienne de l’Islam. Nous ne devons pas craindre Allah seulement pour l’accomplissement du Jeûne mais également pour la prière ou pour l’aumône par exemple. En somme, nous devons craindre Allah au quotidien, dans tous nos actes, toutes nos paroles, toutes nos pensées.
S’abstenir de commettre des péchés, pendant et après le Jeûne.
Durant le Jeûne, nous nous abstenons tant bien que mal de commettre des péchés. Nous arrivons donc à acquérir une certaine sagesse et une pureté de l’âme. Cependant, dès lors que le Ramadan prend fin, il va de soi que les péchés que nous avons éradiqué ne doivent pas refaire surface. En effet, le mois de Ramadan est un mois sacré durant lequel nous devons nous purifier autant que nous le pouvons, mais lorsque le mois se termine il ne faut pas revenir aux péchés antérieurs.
Lorsque nous devrons rendre des comptes au Jour de la Résurrection, nous serons interrogé sur tous nos actes, que ceux-ci aient lieu durant le mois béni ou en dehors. En effet, Allah dit : {Et ne suis pas ce dont tu n’as aucune connaissance. L’ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé.} (Sourate 17 : verset 36). Notre Seigneur dit également : {Ce jour-là, nous scellerons leur bouche, tandis que leurs mains nous parleront et que leurs jambes témoigneront de ce qu’ils ont accompli.} (Sourate 36 : verset 65). À partir du moment où nous savons que nous serons jugés sur nos péchés, comment pouvons-nous en commettre encore dès la fin du mois sacré ? Oublions-nous que nous sommes à tout moment observés ? Il est de notre devoir de prendre sur nous dès la fin du Ramadan afin de poursuivre nos bonnes habitudes et de délaisser à tout jamais les mauvaises.
Nous sommes capables de cesser nos péchés, ou du moins, de les diminuer durant le mois sacré donc nous sommes également en capacité de le faire en dehors du mois de Ramadan. N’oublions pas que le Prophète Mohamed (‘alayhi salat wa salam) a dit dans un hadith rapporté par Muslim : « L’homme en faillite dans ma communauté, est celui qui se présente le Jour de la Résurrection avec à son actif la prière, le jeûne et l’aumône. Cependant, il avait sur terre insulté un tel, diffamé un tel, mangé l’argent d’un tel, versé le sang d’un tel, ou frappé untel. Dès lors, les uns et les autres prendront de ses bonnes œuvres. Si ces dernières s’épuisent avant qu’il puisse réparer tous ses préjudices, on jettera sur lui les péchés de ses victimes avant d’être jeté en Enfer. »
Munissons-nous donc des meilleurs actes, profitons des quelques dernières heures de ce mois béni pour nous éloigner de nos péchés et se parer de piété. Certes, le Jeûne est un pilier fondamental de l’Islam, à nous de nous en servir à bon escient afin de parfaire notre comportement, notre foi et notre pratique quotidienne incha Allah. Puisse Allah agréé notre Jeûne et nous rapprocher de Lui, ici-bas comme dans l’au-delà.
AJIB.FR
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Le musulman doit constamment chercher à s’améliorer.
La perfection n’appartient qu’à Allah soubhanou wa ta’ala.
L’être humain est imparfait et l’Islam reconnaît la propension humaine à pécher.
Le plus important pour le croyant est de chercher à s’améliorer et combattre ses plus vils défauts.
En effet, le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit:
«…mais les meilleurs de ceux qui se trompent constamment sont ceux qui se repentent constamment.» (At-Tirmidhi, Ibn Majah, Ahmad, Al-Hakim).
Afin d’espérer le meilleur comportement possible le musulman peut se rapprocher au plus près de l’attitude de Notre Prophète venu pour nous servir de guide sur Terre.
D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit:
«Certes je n’ai été envoyé que pour parfaire les nobles comportements.»
(Rapporté par Malik dans Mouwata et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°45).
Notre Messager Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) n’a cessé de nous rappeler que le meilleur des hommes et celui au bon comportement .
Ainsi, le vrai croyant doit être patient, calme et doux. Il convient de soigner sa personnalité ainsi que ses agissements en s’écartant des mauvaises habitudes.
D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit:
«Celui qui est facile à vivre, calme et doux, Allah l’interdit à l’enfer.»
(Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°6484).
L’une des plus importantes vertus est la capacité à se repentir et de chercher à mériter la rétribution d’Allah lors du jugement dernier.
«Quiconque fait une mauvaise action ne sera rétribué que par son pareil; et quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur subsistance sans compter.» (Coran, 40/40).
En ce sens, le croyant a pour mission de se repentir.
La repentance est aimé d’Allah (sallAllahou ‘alayhi wa salam) car elle est le moyen d’atteindre le succès.
Pour que le repentir soit validé il faut arrêter les péchés commis, être sincère devant Notre Créateur et ressentir de lourds remords.
«Et ils t’interrogent sur la menstruation des femmes. – Dis: “C’est un mal. Éloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient.”» (Coran, 2/ 222).
«…Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès.» (Coran 24/31).
La miséricorde d’Allah soubhanou wa ta’ala est à la hauteur du degrés d’erreur de l’homme. IL accepte le repentir et IL aime le pécheur qui se repend.
«Et Allah veut accueillir votre repentir. Mais ceux qui suivent les passions veulent que vous vous incliniez grandement (vers l’erreur comme ils le font).»
(Coran 4/27).
De plus, Allah soubhanou wa ta’ala est satisfait lorsque le pécheur se repent parce que le pécheur réalise qu’il a un Seigneur Tout Puissant qui lui pardonne ses péchés, et cela même s’ils ont été commis à répétition.
«Et [rappelez-vous] lorsque Nous donnâmes rendez-vous à Moïse pendant quarante nuits!… Puis en son absence vous avez pris le Veau pour idole alors que vous étiez injustes (à l’égard de vous-mêmes en adorant autre qu’Allah).»
«Mais en dépit de cela Nous vous pardonnâmes, afin que vous reconnaissiez (Nos bienfaits à votre égard).»
(Coran, 2/ 51-52).
AJIB.FR
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Palestine : Amnesty International appelle au boycott des produits issus des colonies israéliennes.
L’ONG Amnesty International appelle les Etats du monde entier à interdire les produits israéliens issus des colonies. Un appel qui n’a pas été relayé dans les médias dominants.
Dans un communiqué publié le 7 juin 2017, Amnesty International appelle tous les Etats du monde entier à interdire les produits des colonies israéliennes. Selon l’ONG, « des biens d’une valeur de centaines de millions de dollars fabriqués dans les colonies israéliennes construites sur des terres palestiniennes occupées sont exportés chaque année.
Notre organisation demande l’interdiction au niveau international les produits provenant des colonies, imposer un embargo total sur les armes à destination d’Israël et des groupes armés palestiniens et mettre un terme à l’impunité pour les crimes commis pendant des décennies, notamment au moyen d’enquêtes sérieuses menées par la Cour pénale internationale.
L’ONG international indique que « condamner n’est plus suffisant » et qu’il faut « stopper le déplacement forcé » de centaines de milliers de Palestiniens. Elle a indique également que l’Occident ne doit plus « se rendre complice » de la colonisation israélienne et qu’il rééquilibrer les ressources qui sont constamment spoliées par l’entité sioniste.
Un communiqué de presse qui intervient à l’heure où Donald Trump, président des Etats-Unis, a donné toutes les cartes de la région à Benjamin Netanyahou, Premier Ministre israélien.
Lire le communiqué d’Amnesty International : ISRAËL : POURQUOI LES ETATS DOIVENT INTERDIRE LES PRODUITS DES COLONIES.
islametinfo.fr
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France : La député Elizabeth Guigou pris pour cible après avoir porté un voile à la Grande Mosquée de Pantin.
Elizabeth Guigou, députée de Seine Saint-Denis, est victime de nombreuses critiques par la classe médiatico-politique après avoir porté le voile à la mosquée de Pantin (93). La parlementaire n’a pas hésité à réagir via Twitter afin de rappeler son respect de « tous les cultes » et de la laïcité.
Un article du magazine Le Point a lancé la polémique ce matin en titrant : « Élisabeth Guigou mène campagne voilée à la mosquée de Pantin ». Un papier pour le moins tendancieux qui accusait à demi-mot la députée du 93 de ne pas respecter la laïcité. Des accusations rapidement balayées par Elizabeth Guiguou sur Twitter qui a répondu en rappelant l’importance de respecter « tous les cultes » et la « laïcité ».
Le port de la kippa par les hommes en France est aussi une brèche à la #laïcité ?
J’ai représenté la France à la béatification d’une Française par le Pape : protocole du vatican : châle noir sur la tête, gants, robe longue. Je respecte les usages dans les lieux de culte.
TOUS les lieux de culte. #laïcité
En refusant le dicktat de la laïcité à deux vitesses, Elizabeth Guigou se distingue de nombreux professionnels de la haine tels Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan. Les deux perdants de la présidentielle 2017 ont condamné ce matin le port du voile par la députée.
Pour M’Hammed Henniche, président de la mosquée de Pantin, cette polémique n’a pas lieu d’être.
« Pour elle, il était tout à fait naturel de porter un voile dans une mosquée en guise de respect. Elizabeth Guigou fait parti de ces parlementaires qui sont attachés à la laïcité loin des dérives sectaires et islamophobes actuelles de certains. «
Il est étrange de voir que seul le port du voile dérange les médias alors que chaque année, des députés se rendent dans différentes églises et synagogues tout en portant des signes religieux en guise de respect du lieu de culte.
islametinfo.fr
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Australie : la proposition d’ouvrir des « refuges » pour musulmans fait polémique.
Le Conseil islamique de l’Etat de Victoria a fait une demande de nature à « perturber » les autorités. Elle souhaite la création de lieux sûrs où les jeunes musulmans pourraient exprimer en toute liberté et sans crainte des propos « incendiaires ».
L’instance, dans une requête adressée à une commission d’enquête parlementaire sur la liberté religieuse, a souhaité la création « d’espaces sûrs dont les jeunes musulmans ont un besoin urgent afin de pouvoir se rencontrer et discuter d’une série de sujets en termes émotionnels », des lieux « où ils pourraient faire preuve de franchise et même utiliser des termes qui, dans l’espace public, seraient considérés comme incendiaires ».
Le Conseil islamique estime que ces « refuges » soient financés sur des fonds publics destinés à des programmes de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme. « Les jeunes musulmans, en particulier, sont surveillés partout, chaque jour, et ils commencent à intérioriser cette surveillance permanente. Il y a de plus en plus de problèmes graves de santé mentale chez nombre d’entre eux, ce qui augmente les tensions familiales », appuient ses responsables.
Le Premier ministre de l’état de Victoria, Daniel Andrews, a exclu tout financement de ce type d’initiative, se déclarant « très perturbé par la suggestion que nous pourrions avoir des espaces où les gens pourraient se montrer extrémistes dans le cadre d’un programme de déradicalisation ».
Cette demande est faite alors que l’Australie a été secouée dernièrement par une affaire considérée comme terroriste par les autorités. Daesh a revendiqué une prise d’otage survenue mardi 6 juin dans la banlieue de Melbourne. Son auteur, qui a retenu en otage une escort-girl dans une résidence hôtelière, est soupçonné d’avoir tué au préalable le réceptionniste. Il a été abattu par la police.
saphirnews.com
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Belgique : L’Exécutif des Musulmans de Belgique signe une charte pour le dialogue interreligieux.
Le vendredi 2 juin 2017 à Bruxelles, le Président de l’Exécutif des Musulmans de Belgique, M. Salah Echallaoui, les représentants des autres cultes reconnus en Belgique et le Gouvernement flamand ont signé une charte de souscription aux libertés et droits fondamentaux ainsi qu’aux valeurs communes, par laquelle le dialogue interreligieux flamand est pérennisé dans le cadre d’une plateforme officielle entre les philosophies reconnues et le Gouvernement flamand.
Ceci va permettre aux deux parties de poursuivre de manière structurelle le dialogue social et d’aborder ensemble des sujets de société importants.
actualiteislamiquedebelgique.com
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
L’ECOSOC adopte une résolution palestinienne
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Le Conseil économique et social (ECOSOC) a adopté mercredi dernier un projet de résolution intitulé « Situation et assistance aux femmes palestiniennes » dans sa session 2017 qui a eu lieu au siège de l’ONU à New York.
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La marine israélienne ouvre le feu sur des pêcheurs palestiniens dans la bande de Gaza
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Des milliers de fidèles musulmans affluent vers al-Aqsa
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Abu Marzouk visite Beyrouth pour rencontrer des responsables palestiniens et libanais
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Des colons israéliens tracent des slogans racistes
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Lieberman exhorte les Etats-Unis à faire pression pour expulser les dirigeants du Hamas de Beyrouth
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L’occupation kidnappe un haut fonctionnaire du Hamas et un ex-détenu à Hébron
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l’occupation libére le fils de sheikh Abu Hija
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Le président de l’Autorité Palestinienne renonce à la demande du gel de la colonisation
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Des tweets en soutien au Hamas
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Des blessés lors de la reprise des manifestations
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Les forces d’occupation agressent deux palestiniens au sud de Jenine
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Affrontements après la prise d’assaut des maisons à Hébron
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L’Autorité Palestinienne poursuit la détention de l’étudiant Anas Abu Karae depuis 17 jours
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Arrestation d’une cellule accusée d’avoir tenté de tuer un officier pour venger l’assassinat de Fuqha
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96 réfugiés palestiniens de Syrie sont morts en migrant pour l’Europe
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information

Flash info du 26 Rabi Al Awwal 1438.

Flash info du 26 Rabi Al Awwal 1438.
Ecouter le coran, des hadith, des conférences, des annonces divers, des anashids (sans musique), et bien d’autres choses, en direct sur #mouslimradio :
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Henry Edward John Stanley, premier député anglais converti à l’islam au 19ème siècle.
Cet homme, vous n’en avez certainement jamais entendu parlé. Pour cause, il vivait au 19ème siècle. Né le 11 juillet 1827, il fut le premier député anglais converti à l’islam. Il s’est converti assez tardivement, en Colombie à l’âge de 42 ans. C’était un historien. Il a notamment traduit « le premier voyage autour du monde », par Magellan, ainsi que d’autres travaux.
Il aurait choisi Abdurahman comme prénom musulman, après sa conversion à l’islam. Il a hérité sa place au parlement anglais après la mort de son père, en 1869. Son défunt père était le deuxième baron de Alderley, village situé dans le district de Gloucestershire. Après la mort d’Henry Edward, c’est son jeune frère qui lui succéda.
Comme l’alcool est interdit en islam, il aurait ordonné la fermeture de toutes les maisons publiques dans ce domaine à Chorley, au sud de Alderley. Malgré sa nouvelle foi, il a financé la restauration de nombreuses églises : de Sainte Marie, , Bodewryd, Llanbadrig Cemaes, St Dona, Llanddona et St Peirio.
C’était un homme dévoué à sa religion, qui priait 5 fois par jour naturellement, mais qui n’hésitait pas non plus à se lever la nuit pour prier. Il était humble dans ses prières. Il portait un amour profond au Prophète aleyhi salat wa salam, et le respectait fortement. Il était également bien versé dans les principes de la théologie musulmane. La conviction intense de son esprit était le résultat d’une connaissance détaillée des principes de l’Islam.
Selon l’auteur du livre « Loyal Enemies : British Converts to Islam », l’auteur dit de lui : «L’engagement de Stanley à l’islam a donné le ton pour les générations ultérieures de convertis – il était pratique et pragmatique, adapté aux circonstances de la vie dans un pays non-musulman, […]. la britannicité de Stanley et sa continuité dans le respect pour le christianisme se sont synchronisés avec sa nouvelle foi et sa sensibilité musulmane. »
Il décéda le 11 décembre 1903, et fut enterré selon les principes islamiques, dans une plantation isolée au sein du parc d’Alderley.
Cette histoire nous prouve qu’il est possible de vivre en occident, et d’être à la fois musulman et obtenir un haut poste, tel que celui d’Henry Stanley. Nous rappelons qu’en France, il était aussi possible de vivre son islamité à l’époque où la soutane et la gandoura siégeaient au Palais Bourbon (article à suivre)…
Clic pour voir la Source de l’article
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Noël, une fête qui n’est pas la nôtre.
Les guirlandes et les pères-Noël inondent nos rues. Comme chaque année, de nombreuses familles musulmanes se posent des questions. Que faire chez nous ? Nos enfants risquent-ils de mal vivre cette période, alors que leurs camarades de classe vont afficher leur bonheur, défiler avec leurs cadeaux ? Et que faire lorsque les grands-parents célèbrent Noël et vous invitent pour déguster ce repas familiale ? Qu’apprendre à nos enfants, comment leur expliquer, leur inculquer le bon comportement ?
Les origines de Noël.
De nombreux sites vous l’expliqueront plus dans le détail. Pour être brefs, les évangiles n’ont jamais indiqué le jour de la naissance de Jésus (‘Issa, alayhi salam). Noël est lié au culte païen. Les légionnaires romains auraient importé cette fête, célébrant la naissance de la déesse Mitra, et le Solstice d’hiver (la journée la plus courte), et ce le 25 décembre. Ne parvenant pas à calmer l’engouement qu’auraient eu les gens pour cette fête païenne, l’église décida de contenter le peuple en laissant en place cette fête, mais en remplaçant Mitra par Jésus de Nazareth.
Quelques siècles plus tard, Saint Nicolas distribuait des cadeaux aux enfants la nuit du 5 au 6 décembre. Ceci a été popularisé au 19ème siècle par la presse écrite. Les dates furent décalées au 25 décembre, puis, en 1931, Coca Cola propulsa le Père Noël ROUGE, en le dessinant, le mettant en scène, et ce durant 35 ans ! Malgré l’opposition de l’église, le Père Noël ne fut plus détrôné jusqu’à ce jour, au grand dam du « petit jésus », dont la crèche a bien du mal à garder une place sous le sapin. Le sapin, les boules de Noël, les guirlandes, la bûche, chaque symbole a une histoire bien à lui. La bûche de Noël était à l’origine une bûche de bois allumée plusieurs jours, dont on surveillait les flammes pour prédire les moissons et les morts. Les boules étaient à l’origine des pommes, mais lors d’un hiver très rude, les pommes furent remplacées par des boules de verre… Pour conclure, cette fête de Noël n’a aucun fondement ni dans l’Islam, ni dans le christianisme, ni dans le judaïsme.
Mais même si cette fête ne tient pas ses bases dans la religion, cette fête est devenue importante depuis des siècles chez les chrétiens. Le 24 décembre, une messe est célébrée, le lendemain il est coutume de se retrouver en famille, et de s’offrir des cadeaux. Comment se situer, en tant que musulman ?
Grands-parents chrétiens ?
Il n’est pas évident, pour les parents convertis issus de famille chrétiennes, de rompre les traditions familiales. Nous sommes chacun à une étape de notre cheminement, l’important est de ne pas stagner, et de se remettre en question chaque jour. L’heure n’est pas au jugement. Certains jeunes convertis fêtent peut être encore les fêtes de fin d’année avec leur famille, d’autre évitent le réveillon et passent quelques heures avec leur proche le 25, certains appellent uniquement afin de souhaiter une joyeuse fête, afin de ne pas rompre les liens… Allah préfère les petits efforts, lorsqu’ils sont constants. Notre but en tant que croyant est de contenter Le Très Haut. Et de délaisser ce qui lui déplaît, ce qu’Il nous a interdit. Notre but est de nous rapprocher de la satisfaction du Très Miséricordieux, et d’agir en connaissance de cause. Nous devons réfléchir à nos situations, et à la manière dont nous pourrions faire évoluer ces situations à notre avantage, tout en respectant nos proches, qui eux n’ont pas changé. Voici ci dessous deux avis, tiré du site la maison de l’Islam. Ibn ul-Qayyim est d’avis qu’on ne peut ni assister ni souhaiter une joyeuse fête à nos proches, voisins et collègues.
Ibn ul-Qayyim écrit en susbtance : « Ce qui précède concerne le fait de les féliciter à propos de choses communes aux humains. En revanche, les féliciter à propos des symboles de leur religion est interdit à l’unanimité. Par exemple les féliciter pour leurs fêtes ou leur jeûne, et leur dire alors : « Joyeuse fête ! » etc. Si celui qui dit ceci ne tombe pas lui-même dans le kufr, il commet au moins un interdit. C’est comme si on félicitait ce non musulman pour sa prosternation devant la croix« (Ahkâmu ahl-idh-dhimma, pp. 205-206).
Al-Qardhâwî émet un avis plus nuancé, prenant en considération le contexte social, et donc, de fait, la condition des convertis.
Il écrit en substance : « Je sais que certains savants, comme Ibn Taymiyya dans son livre Iqtidhâ us-sirât al-mustaqîmi mukhâlafata as’hâb il-jahîm, ont été sévères à propos des fêtes des non-musulmans. Je suis moi aussi d’avis qu’un musulman ne doit pas célébrer une fête religieuse non-musulmane. Certains musulmans se sont mis à fêter Noël comme ils fêtent la Eid ul-fitr et la Eid ul-adh’hâ. (…) Or nous musulmans célébrons nos fêtes religieuses et eux célèbrent les leurs » (Fatâwâ mu’âssira tome 3 pp. 672-673).
Al-Qardhâwî poursuit : « Mais je ne vois pas de mal à ce que un musulman souhaite une bonne fête à un non-musulman lorsque tous deux sont parents, voisins ou collègues : ce sont des cas où les relations humaines nécessitent cela.« Et il souligne : « Leur souhaiter bonne fête ne revient pas à reconnaître vrai ce qu’ils font, ni à être d’accord avec leurs croyances ou leurs pratiques religieuses. Il ne s’agit que de paroles de courtoisie, relevant de bonnes relations humaines« (Fatâwâ mu’âssira tome 3 pp. 672-673).
Il explique d’autre part qu’aujourd’hui, pour une grande partie des occidentaux, Noël n’est plus vécu comme un phénomène religieux mais comme un phénomène traditionnel à l’occasion duquel ils se réunissent, se font des cadeaux et prennent ensemble un repas.
Il est important de se poser les bonnes questions maintenant, pas seulement pour nous, mais également pour nos enfants. Car si nous fêtons Noël, cela implique que nous adhérons à des principes qu’il sera dur de soustraire de l’esprit de nos enfants une fois adulte.
Comment l’expliquer à mes enfants ?
« (…) Il existe un jour de fête pour chaque peuple, et celui-ci (le jour de Ide oul Fitr) est le notre. » (Boukhâri). Cette phrase résume à peu près tout. Si en tant que parent nous sommes à la hauteur des attentes de nos enfants, si nous réussissons à combler leur besoin d’appartenance, à préserver leur nature primordiale (Fitrah), nous aurons accomplit le plus gros du travail.
L’Homme, dans sa nature primordiale, a besoin de faire la fête, d’être enjoué, joyeux, heureux. Il est naturel qu’un enfant ne fêtant pas comme il se doit les deux fêtes de l’Aïd envie ses camarades de classe lorsque les fêtes de fin d’année arrivent. Mais un enfant qui aura eu « le plein de fête » ne connaîtra qu’une frustration positive fasse aux enfants fêtant Noël, comme les enfants non musulmans peuvent ressentir une envie passagère lors de nos fêtes musulmanes d’ailleurs. L’être humain est une sorte de réservoir. Le plein d’amour, de sécurité, d’appartenance, de bonheur… et il peut avancer, sûr de lui et de ce qu’il est si Dieu le veut bien.
La différence entre nos fêtes est la médiatisation, les décorations communales, et les rayons des hyper et super débordant de cadeaux plus merveilleux les uns que les autres pour les enfants en fin d’année. Il est possible d’expliquer cela aux enfants, et ce dès le plus jeune âge afin qu’ils comprennent et intègrent non pas la société pour la singer, mais les faits pour participer à l’évolution de cette même société. Noël, c’est une grande fête en France, pour les chrétiens mais pas seulement. C’est une grande fête pour tous ceux qui ont besoin de faire partie d’un tout ne sachant plus ce qu’ils sont. Nous savons qui nous sommes. Et Dieu, dans sa grande Clémence, a offert deux fêtes aux musulmans, deux fêtes lors desquelles nous pouvons faire de grandes choses, cela ne tient qu’à nous.
Anas (radhia Allâhou anhou) rapporte que lorsque le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) arriva à Médine, il constata qu’il y avait deux jours durant lesquels les gens avaient l’habitude de faire la fête. Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) demanda: « Que sont donc ces deux jours ? » Les gens dirent: « Nous avions l’habitude de les célébrer durant la période de l’Ignorance. » Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) répliqua alors: « Allah vous a donné en échange deux jours bien meilleurs que ces deux là, le jour de Ide oul Adha et le jour de Ide oul Fitr. » (Aboû Dâoûd).
Cette année, réfléchissons à comment tendre vers le mieux. Comment nous pourrions nous réapproprier notre identité en cette fin d’année, tout en respectant nos amis, voisins et collègues non musulmans. Comment nous pourrions expliquer aux grands-parents chrétiens que ne pas célébrer Noël en leur compagnie ne remet en cause que vous, et que vous ne souhaitez plus attendre de telles occasions pour leur prouver votre amour, votre respect. Offrez leur un cadeau sans raison particulière, invitez les, selon les caractères de chacun… Faites un pas vers Allah il accourra vers vous ! SubhanALLAH !
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Palestine : L’ONU adopte une résolution contre la colonisation dans les territoires palestiniens.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution demandant à Israël de mettre un terme à sa politique de colonisation dans les territoires palestiniens et à Jérusalem-Est.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

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France : Attentat de Nice: le selfie du tueur de Nice avec Christian Estrosi .
Media­part fait de nouvelles révé­la­tions acca­blantes sur la sécu­rité, le soir du funeste 14 juillet 2016. Et publie un cliché de l’auteur du massacre, Moha­med Lahouaiej Bouh­lel, avec l’ancien maire de la ville.
Le cliché est flou, quelque peu sombre et aurait pu être tota­le­ment privé et anodin. Mais à s’y pencher de plus près, c’est une véri­table bombe média­tique. Media­part a mis la main sur un selfie pris par l’au­teur de l’at­ten­tat du 14 juillet dernier à Nice. On voit ainsi Moha­med Lahouaiej Bouh­lel sur la gauche, fixant la caméra, un sourire discret aux lèvres, et à droite, Chris­tian Estrosi, l’an­cien édile de la ville, tout aussi décon­tracté, en chemise claire et veste de costume noire. Mêlé à la foule, pous­sant le vice jusqu’à faire, l’air de rien, une photo avec un élu de la Répu­blique, le terro­riste a immor­ta­lisé cette scène un an avant de passer à l’acte.
L’at­taque sanglante sur la Prome­nade des Anglais, qui a coûté la vie à 86 personnes, serait le fruit d’in­vrai­sem­blables ratés en matière de sécu­rité, révèle par ailleurs nos confrères. Ils pointent en premier lieu une chose effa­rante : le terro­riste a pu circu­ler en toute quié­tude avant son carnage avec son camion de 19 tonnes, au point de faire onze repé­rages sur les lieux, histoire de mieux calcu­ler et peau­fi­ner la trajec­toire qu’il ferait prendre à son arme roulante ultra destruc­tive.
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France : Caen, une mosquée au nom de la Vierge Marie (Maryam).
A la veille de Noël commémorant pour les chrétiens du monde la naissance de Jésus (Paix sur lui), il convient de rappeler -car beaucoup de chrétiens ne le savent pas- la place toute particulière de ce messager et sa famille chez les musulmans. La croyance en tous les prophètes sans distinction aucune est le quatrième pilier de la foi dans le dogme islamique.
Ainsi par exemple dans le Saint-Coran, il y a tout un chapitre (Sourate) dédié à La Vierge Marie (NDLR, Maryam en arabe) portant le même nom. Et la troisième plus grande sourate du Coran se prénomme «La Famille d’Imran» (La famille de Jésus). Au verset 42 de cette même sourate, on peut lire :
«(Rappelle-toi) quand les Anges dirent: «Ô Marie, certes Dieu t’a élue et purifiée; et Il t’a élue au-dessus des femmes des univers»
Dans Sourate « Marie », le Coran raconte le récit de la naissance de Jésus (Paix sur lui) en ces termes :
(Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l’Orient.
Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d’un homme parfait. Elle dit: «Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m’approche point].»
Il dit: «Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur». Elle dit: «Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m’a touchée, et que je ne suis pas prostituée?»
Il dit: «Ainsi sera-t-il! Cela M’est facile, a dit ton Seigneur! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C’est une affaire déjà décidée». Elle devint donc enceinte [de l’enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné.
Puis les douleurs de l’enfantement l’amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: «Malheur à moi! Que je fusse morte avant cet instant! Et que je fusse totalement oubliée!»
Alors, il l’appela d’au-dessous d’elle(5), [lui disant:] «Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. Secoue vers toi le tronc du palmier: il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse! Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis [lui:] «Assurément, j’ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux: je ne parlerai donc aujourd’hui à aucun être humain».
Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent: «Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse! «Sœur de Hārūn(6), ton père n’était pas un homme de mal et ta mère n’était pas une prostituée».
Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent: «Comment parlerions-nous à un bébé au berceau?» Mais (le bébé) dit: «Je suis vraiment le serviteur d’Allah. Il m’a donné le Livre et m’a désigné Prophète. Où que je sois, Il m’a rendu béni; et Il m’a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakāt(7); et la bonté envers ma mère. Il ne m’a fait ni violent ni malheureux. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant.»
Tel est Issa (Jésus), fils de Marie: parole de vérité, dont ils doutent. Il ne convient pas à Allah de S’attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui! Quand Il décide d’une chose, Il dit seulement: «Sois!» et elle est. Certes, Allah est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin»)
DES MOSQUÉES AU NOM DE LA VIERGE MARIE EN FRANCE
Nombreuses sont les mosquées au nom de «Jésus Fils de Marie» ou «La Vierge Marie» dans le monde. En France, la salle de prière musulmane de Maromme en Seine-Maritime porte le nom de «Marie La Sainte Vierge». Mais sans doute, la plus grande mosquée qui symbolisera l’esprit de coexistence entre chrétiens et musulmans se situe dans la ville Caen. Une mosquée au nom de Marie (Maryam) s’érige dans le quartier de la Guérinière, à quelques centaines de mètres de l’église du Sacré Cœur.
Un symbole fort car c’est dans une petite salle paroissiale au sous sol de cette église que les musulmans ont pratiqué leur culte pendant 25 ans.
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Belgique : Ingérences de l’Etat belge dans le culte musulman : stop ou encore ?
L’islam est au coeur de nombreuses questions et polémiques qui agitent le débat public : lutte contre le radicalisme, pratiques vestimentaires à caractère religieux, abattage rituel, viande halal dans les cantines scolaires… Mais il est une question importante qui revêt un caractère structurant s’agissant de la place qu’occupe l’islam dans notre pays et de l’impact que cela peut avoir sur la manière d’aborder les débats de société liés à ces questions. Il s’agit de l’institutionnalisation de l’islam et plus particulièrement de son processus, ce dernier ayant débuté en 1998 par l’organisation d’élections au sein des communautés musulmanes en vue de désigner un organe chef de culte.
Le dernier acte de ce processus émaillé d’ingérences des pouvoirs politiques belge et étrangers s’est produit le 15 février dernier : le ministre de la Justice et ministre en charge des Cultes, Koen Geens, a pris un nouvel arrêté royal « de reconnaissance de l’Exécutif des Musulmans de Belgique » (pour le texte intégral, cliquez ici).
C’est dans ce contexte que l’EMB a changé de président. Avant de procéder à l’examen de l’arrêté royal proprement dit, il convient d’épingler une irrégularité que la classe médiatique n’a pas jugé utile de relever : alors que, comme tout conseil d’administration, l’EMB doit être présidé par une personne qui en est membre, le nouveau président de cet organe, quelle que soit l’opinion qu’on peut par ailleurs avoir à son sujet, n’en est justement pas membre. En d’autres termes, voilà une personne qui se retrouve propulsée au rang de “président de conseil d’administraton” sans avoir été, au préalable, membre de ce dernier. Cette irrégularité hypothèque dès le départ les perspectives d’apaisement dans ce dossier épineux et délicat et entraîne un sérieux problème de légitimité.
Cela étant dit, un des changements notables qu’apporte le nouvel arrêté royal est la fin de la désignation nominative des membres de l’EMB. Cette pratique constituait une ingérence doublée d’une discrimination.
Ingérence car (possible) screening : le gouvernement se réservait le droit de choisir lui-même ses interlocuteurs parmi les candidats.
Discrimination car traitement réservé au seul culte islamique : les arrêtés royaux « de reconnaissance » visant les autres « cultes reconnus » se sont toujours limités à reconnaître l’organe gestionnaire du temporel du culte et non ses membres individuellement.
La fin de cette pratique parfaitement contraire au principe de neutralité est donc une bonne nouvelle. Elle concrétise une des réformes dont nous avons plaidé la mise en oeuvre dès 2009.
Un autre changement tout aussi notable qu’apporte cet arrêté royal est l’abrogation des précédents arrêtés royaux « de reconnaissance » : celui du 3 mai 1999 – le tout premier – bien sûr, mais également le plus récent, celui du 2 avril 2014.
Ce dernier était contesté devant le Conseil d’Etat en ce qu’il contenait notamment des dispositions à travers lesquelles l’Etat belge se rendait coupable d’immixtion directe dans le fonctionnement interne de l’EMB. En effet, il lui imposait un règlement d’ordre intérieur prévoyant la participation à la gestion de l’EMB d’un groupe de personnes qui n’y avaient pas la qualité de membres élus. Compte tenu de cette ingérence, nous avions logiquement soutenu le recours auprès du Conseil d’Etat. Dans le cadre de ce recours, un avis favorable aux requérants a été rendu par l’auditeur (généralement suivi par les magistrats du Conseil d’Etat) dans lequel l’ingérence contestée est clairement épinglée. On se dirigeait naturellement vers une annulation (partielle) de l’arrêté du 2 avril 2014.
C’est également à la lumière de ce développement qu’il faut comprendre la précipitation du gouvernement à “abroger” l’arrêté royal 22 mois après son adoption. Cette abrogation a pour conséquence de rendre sans objet le recours pendant et, dès lors, d’échapper à une condamnation et de passer pour un acteur positif dans ce dossier. Pourtant, nous verrons plus loin que le gouvernement Michel, en matière d’ingérence, n’a rien à envier à ses prédécesseurs.
Le nouvel arrêté royal comporte un long exposé des motifs qui permet de situer la logique qui surdétermine son adoption et l’orientation que le gouvernement souhaite voir l’EMB prendre. En passant bien entendu sous silence la responsabilité écrasante des pouvoirs publics dans les difficultés que connaît le processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique depuis sa mise sur les rails en décembre 1998, et même bien avant.
Certes, la majorité des acteurs musulmans impliqués dans ce processus ne parviennent pas à comprendre (ou, pour certains, ignorent délibérément) ce qu’implique (et n’implique pas) la gestion du « temporel » du culte. Mais, à certains moments importants de ce processus, l’Etat belge s’est fourvoyé dans une série d’ingérences qui ont complètement (et peut-être irrémédiablement) hypothéqué une saine application de la loi de 1870 sur le temporel des cultes au culte islamique.
Il est pourtant évident qu’une refondation du processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique sur des bases saines ne peut réussir qu’à la condition de dresser un vrai bilan de la période passée et de dresser un inventaire des erreurs et responsabilités.
Ce nouvel arrêté royal établit un lien étroit entre l’urgence qui préside à son adoption et la lutte contre le « radicalisme »/la « radicalisation » d’une part, les attentats de Paris d’autre part. Il postule par ailleurs que l’EMB doit représenter “les différents courants de l’islam en Belgique”. Il lui assigne des missions en matière de lutte contre le radicalisme qui le font sortir de son cadre institutionnel.
En effet, l’EMB est un organe administratif chargé, conformément au prescrit de la loi du 19 juillet 1974 portant reconnaissance des administrations chargées de la gestion du temporel du culte islamique, de… la gestion du temporel du culte islamique. Il est dans ce cadre, et dans ce cadre seulement, l’interlocuteur du gouvernement. Contrairement à ce que stipule l’article 1er du nouvel arrêté royal, l’EMB n’est donc pas l’“organe représentatif du culte islamique en Belgique”.
De nombreux observateurs s’interrogent sur la non-­visibilité de l’EMB. A contrario, ces même interrogations ne sont jamais soulevées s’agissant, par exemple, de la non­-visibilité du Consistoire israélite de Belgique quand il est question de l’occupation israélienne en Palestine. Personne n’attend de l’organe gestionnaire du temporel du culte israélite qu’il joue un rôle sociétal, politique ou de représentation des différents courants du judaïsme. Et tant mieux ! Ce n’est pas son rôle. D’autres acteurs de la société civile sont légitimement en situation de le faire.
Pourquoi donc se pose-­t-on la question pour l’organe gestionnaire du « temporel » du culte islamique et pas pour les autres, alors qu’il s’agit de ses homologues ? Le fonctionnement normal d’un organe gestionnaire du temporel du culte islamique, c’est qu’il soit invisible autant que les organes gestionnaires du temporel des autres cultes reconnus, qu’il s’occupe de ses prérogatives énumérées par la loi, qu’il reste à l’écart des actualités politiques, idéologiques qui sortent de ses missions. Condamner, de même qu’applaudir, cela sort de ses missions et ce n’est pas son rôle.
En tant qu’organe gestionnaire du temporel, l’EMB n’est pas un syndicat, pas le représentant des musulmans, pas un organe politique ni théologique. Les observateurs et acteurs politiques qui cherchent à tout prix à faire endosser par l’EMB l’un quelconque de ces rôles portent aussi une responsabilité dans la dérive qui gangrène ce processus.
Cette dérive est largement présente dans l’exposé des motifs du nouvel arrêté royal qui stipule que l’EMB “doit prendre ses responsabilités, et ce sans opposition en interne”. Cette formule maladroite en guise d’injonction illustre parfaitement cette volonté d’immixtion du pouvoir politique dans le fonctionnement interne de l’EMB, et dès lors que ce dernier se voit conférer un rôle de “représentation des différents courants de l’islam en Belgique”, il est parfaitement illusoire d’exiger l’absence d’opposition aux choix et orientations que cet organe est et sera amené à concrétiser. De manière plus générale, ce nouvel arrêté royal de reconnaissance redéfinit les missions de cette administration chargée de gérer le temporel du culte islamique et cherche à l’embrigader dans une lutte contre le radicalisme et le terrorisme. Voilà sans doute l’une des plus graves dérives de cette réforme.
L’exposé des motifs du nouvel arrêté royal stipule aussi que « le culte doit pouvoir déterminer son fonctionnement en interne », mais il impose pourtant à l’EMB, en son article 1er, une organisation interne basée sur deux collèges linguistiques, un francophone et un flamand. La question n’est pas de savoir si ce mode d’organisation interne est le plus approprié mais de savoir s’il revient à l’Etat de l’imposer, sous peine de violer une fois encore le principe de non-ingérence.
Contrairement à ce que stipule l’exposé des motifs du nouvel arrêté royal, la “nomination des imams” ne fait pas partie des missions “fonctionnelles” de l’EMB. Il revient à chaque communauté locale organisée au sein d’une mosquée de choisir, de façon indépendante, son imam. S’agissant des communautés locales reconnues, c’est plus précisément le comité de gestion de la mosquée qui dispose de cette prérogative.
Enfin, l’article 2 du nouvel arrêté royal stipule que l’EMB « représente les communautés islamiques reconnues dans leurs rapports avec l’autorité civile ». Cela pose deux questions.
Premièrement, avaient également participé à l’élection de 2014 les mosquées non reconnues. Celles-ci sont soit en attente de reconnaissance, soit réticentes ou désintéressées à l’idée d’une reconnaissance. Les mosquées, tant reconnues que non reconnues, avaient désigné 60 délégués, qui forment l’Assemblée générale des musulmans de Belgique. A son tour, l’Assemblée a élu les 17 membres de l’EMB.
Si nous considérons que l’EMB doit en effet être constitué à partir des mosquées, nous pensons que cela doit se limiter à celles qui sont reconnues ! Permettre que prennent part à la gestion du temporel de culte musulman des représentants de mosquées non reconnues, c’est aller à l’encontre même du processus d’institutionnalisation. C’est un peu comme si, demain, la Suisse disposait d’un Commissaire européen sans qu’elle ne fasse partie de l’Union européenne. Une pure aberration institutionnelle.
Deuxièmement, l’EMB n’a en aucun cas comme mission légale de “représenter” les mosquées reconnues. Il est vrai qu’une mosquée qui souhaite se faire reconnaître par les pouvoirs publics doit adresser auxdites autorités un dossier de demande qui transite par l’EMB (ce qui ne signifie pas que l’EMB a un quelconque droit de veto ni même de regard). En revanche, une fois la mosquée reconnue, son interlocuteur ce sont les pouvoirs publics directement. Elle n’est nullement sous la tutelle de l’EMB, contrairement à ce que prône le nouvel arrêté royal qui, ce faisant, s’écarte une énième fois du prescrit légal.
Si le nouvel arrêté royal met fin à certaines formes d’ingérence, on le voit, il en consolide d’autres voire en ajoute de nouvelles, le tout dans un cadre qui perpétue toutes les confusions qui contribuent depuis plus de 15 ans à l’embourbement de l’EMB et plus largement du processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique dans une dérive qui fait office de tunnel sans bout. Or, il est temps de rompre radicalement avec la logique d’ingérence structurelle de l’Etat belge dans le fonctionnement interne de l’organe gestionnaire du temporel du culte islamique.
Depuis 2004, nous dénonçons les nombreuses ingérences du pouvoir politique dans l’organisation interne du culte musulman. C’est ainsi qu’en 2005, nous avons introduit une action auprès du Conseil d’Etat qui a contribué à faire évoluer positivement le processus d’institutionnalisation de l’islam. Nous visons en particulier le retrait des catégories ethniques. L’arrêté royal du 15 février 2016 s’inscrit dans cette tradition d’ingérence que conteste actuellement une série de requérants devant le Conseil d’Etat. Nous soutenons pleinement cette action.
Après 18 années d’égarement dans le traitement du processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique, il est temps de revenir tant au prescrit légal de la gestion du temporel du culte islamique qu’à sa philosophie. C’est la seule voie de nature à permettre de relever le défi d’une normalisation de la place de l’islam dans notre société. C’est la seule voie de nature à permettre de dégager l’islam de toute forme d’ingérence et de se concentrer sur les besoins temporels communs à tous les citoyens belges de confession musulmane. Il n’est pas trop tard, mais le temps presse !
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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La Commission des Oulémas et prédicateurs, dans la ville occupée de Jérusalem, a salué la résolution du Conseil de sécurité appelant à une cessation d’activités de colonisation israélienne dans les territoires palestiniens étant illégales.
plus
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La Bulgarie clôture le fichier de Naif et prétend qu’il a été suicidé
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Colonisation : Netanyahu n’appliquera pas la résolution du Conseil de sécurité
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Le prédicateur d’al-Aqsa appelle à s’attacher aux principes et lieux saints
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L’occupation prolonge la détention du frère du martyr Mesbah Abou Sabih
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Un colon blessé dans une attaque au couteau au sud de Bethléem
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Un mineur jérusalémite arrêté devant sa maison
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Deux enfants de Jérusalem assignés à résidence par l’occupation
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L’occupation installe des caméras de surveillance près du 3ème site le plus saint de l’islam
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L’armée israélienne envahit plusieurs zones en Cisjordanie
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Khudari: 2016 était la pire année pour la bande de Gaza
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L’occupation réprime les marches de la Cisjordanie
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Hamas: la résolution du Conseil de sécurité est une victoire pour le peuple palestinien
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L’Égypte retire sa résolution contre les activités israéliennes de colonisation
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Les autorités israéliennes libèrent les corps de neuf martyrs palestiniens
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Le Conseil de sécurité exige l’arrêt de la colonisation après l’abstention des Etats-unis
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