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Flash info du 9 Cha’ban 1438.

Flash info du 9 Cha’ban 1438.
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Lettre à ma sœur, à mon frère : pare-toi de la pudeur.
Ma chère sœur, mon cher frère,
Je t’écris aujourd’hui afin d’évoquer une vertu dont tu dois te parer en tant que musulman(e) : la pudeur. Cette qualité qui nous distingue des personnes décomplexées. La pudeur est une sorte de réserve, de discrétion dans ton comportement, tes paroles et tes actions. C’est cette pudeur qui te permettra d’enrichir ta personne par une valeur noble, en ressemblant au Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam). Laisse moi te conseiller dans cette voie, ma sœur, mon frère, pour que l’on puisse œuvrer dans le bien et parfaire notre foi, inchaAllah.
Il te faut savoir, ma chère sœur, mon cher frère, que la pudeur fait partie intégrante de ta foi. Cette vertu est si importante que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a mis en garde ceux qui ne la possédaient pas. Il a ainsi dit : « Parmi les choses que les gens ont retenu des premières prophéties : si tu n’as aucune pudeur, fais ce que tu veux » (Al Boukhari). Ce hadith a été expliqué par le fait que la pudeur est une qualité du croyant. S’il délaisse la pudeur, il ouvre la porte qui le mènera à commettre les péchés et donc à faire « ce qu’il veut ». La pudeur est donc cette frontière qui nous sépare, toi, comme moi, de l’interdit. Cette frontière se doit d’être infranchissable pour nous oukhty, akhy, car elle nous permettra d’œuvrer dans le bien et d’éviter les grands péchés. Savais-tu que la pudeur était une vertu que les prophètes (‘alayhim salam) avant Mohamed (‘alayhi salat wa salam) avaient transmise ? Cela prouve l’importance que revêt la pudeur pour le croyant sobhanAllah.
Prenons comme exemple le père des hommes, le Prophète Adam (‘alayhi salam). Il fut l’exemple et l’essence même de la pudeur de l’homme. Lorsqu’il mangea de l’arbre interdit avec son épouse Hawa (qu’Allah l’agrée), leur nudité leur est apparue et ils ont donc tenté de la cacher, par pudeur. C’est ainsi qu’Allah a révélé : {Alors il les fit tomber par tromperie. Puis, lorsqu’ils eurent goûté de l’arbre, leur nudité leur apparut et ils commencèrent tous deux à y attacher des feuilles du Paradis. Et leur Seigneur les appela : « Ne vous avais-Je pas interdit cet arbre ? Et ne vous avais-Je pas dit que le Diable était pour vous un ennemi déclaré ?»} (Sourate 7 : Verset 22). Ce verset relève que la pudeur est une caractéristique humaine, qu’elle est propre à l’homme et qu’elle le différencie donc de l’animal. Cela prouve également le fait que le premier des hommes et des Prophètes (‘alayhi salam) ainsi que son épouse (qu’Allah l’agrée) étaient dotés de cette noble vertu qu’est la pudeur. Ne devons-nous pas, ma chère sœur, mon cher frère, prendre exemple sur eux ? Faisons ainsi preuve de pudeur avec notre corps, cela est bien plus sage et correspond à l’image du croyant.
Sache, ma chère sœur, mon cher frère, qu’il te faut faire preuve de pudeur vis-à-vis de notre Seigneur. Qui mérite plus que Lui que nous fassions preuve de pudeur face à lui ? Le fait d’être pudique envers Allah te permettra, oukhty, akhy, de délaisser les grands péchés, de t’éloigner au mieux des actes blâmables et de te rapprocher de lui, en toute sincérité et ce, dans tous tes actes d’adoration inchaAllah. La pudeur vis-à-vis d’Allah nous a été ordonnée par Son Messager (‘alayhi salat wa salam) dans sa parole : « Éprouvez de la pudeur vis-à-vis d’Allah comme il se doit. Que celui qui éprouve de la pudeur vis-à-vis d’Allah comme il se doit préserve sa tête et ce qu’elle contient, son ventre et ce qu’il renferme, qu’il se souvienne de la mort et de l’épreuve, et que celui qui désire l’au-delà délaisse la parure de ce bas monde. Celui qui fait cela aura éprouvé de la pudeur vis-à-vis d’Allah comme il se doit » (At Tirmidhy et Ahmed).
Oukhty, akhy, sais-tu que la pudeur te permettra d’accéder à de nombreux mérites inchaAllah ? Cette vertu est en effet un moyen de bénéficier de l’amour d’Allah. Permets-moi de te rappeler cette parole de notre Prophète bien aimé (‘alayhi salat wa salam) : « Allah est pudique et décent, Il aime la pudeur et la décence » (Abu Dawud et Ahmed). La pudeur est donc une qualité de notre Créateur. Elle est également une qualité qu’Il apprécie sobhanAllah. Ces deux mérites devraient à eux seuls nous pousser à nous parer de la pudeur.
Ma chère sœur, mon cher frère, garde à l’esprit que la pudeur est une qualité propre à l’Islam et aux musulmans. Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit en ce sens : « Chaque religion a une caractéristique et le caractère de l’Islam est la pudeur » (Ibn Majah). Le fait que la pudeur fasse partie de l’Islam démontre le rôle primordial que doit jouer cette qualité dans notre quotidien, en tant que musulmans. Rappelle-toi également, ma chère sœur, mon cher frère, cette célèbre parole prophétique : Ibn ‘Umar (qu’Allah l’agrée) rapporte que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) est passé devant un homme des Ansars qui exhortait un de ses frères à la pudeur. Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) lui dit : « Laisse-le, car la pudeur fait partie de la foi » (Al Boukhari). Le degré de ta foi est donc dépendant de la pudeur que tu manifesteras dans ton comportement, ton lien avec Allah et ta relation avec les autres.
J’espère que ces quelques paroles te permettront de méditer sur l’importance de la pudeur pour toi ma chère sœur, mon cher frère. Au delà du fait d’être une caractéristique propre à l’homme, la pudeur représente une qualité prophétique, un moyen d’accéder à l’amour d’Allah et une composante de ta foi.
Qu’Allah nous permette, à toi comme à moi, de faire preuve de pudeur. Qu’Il fasse de nous des serviteurs pieux, jusqu’à la venue de l’Heure.
AJIB.FR
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La naissance d’un enfant : raser les cheveux et faire la circoncision.
Dans le cadre de notre série de rappels concernant la naissance d’un enfant, nous avons précédemment souligné l’importance de faire l’annonce de la naissance de l’enfant ainsi que le choix du prénom et la pratique de la ‘aqiqa. Nous savons que la naissance d’un enfant est un événement entouré de pratiques prophétiques et de rituels religieux comme le tahnik que nous avons déjà expliqué. Aujourd’hui, nous nous intéressons au rasage des cheveux du nouveau-né ainsi qu’à la circoncision lorsqu’il s’agit d’un garçon.
Raser les cheveux et donner l’équivalent du poids en or
Parmi les pratiques qui se font au septième jour après la naissance de l’enfant, il y a le fait de lui raser les cheveux, de peser ses cheveux et de donner en aumône l’équivalent de leur poids en or.
Les savants recommandent vivement cette pratique puisqu’il s’agit d’une Sunna, rapportée dans le hadith concernant la ‘aqiqa où le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit qu’il faut : « lui raser les cheveux et lui donner un nom ». Cela constitue donc une pratique prophétique.
En effet, saviez-vous chers frères et soeurs que la fille du Prophète (qu’Allah l’agrée) a fait cela avec ses enfants (qu’Allah les agrée) ? Cela est précisé par l’imam Malik (qu’Allah lui fasse miséricorde) qui rapporte d’après Ja’far ibn Mohamed que Fatima (qu’Allah l’agrée) a pesé les cheveux d’Al Hassan, d’Al Hussayn, de Zaynab et d’Oum Kalthoum et a donné en aumône l’équivalent de leur poids en argent.
Cette pratique de raser les cheveux du nouveau-né et de donner en aumône l’équivalent de leur poids nous a donc été rapportée par le Prophète (‘alayhi salat wa salam). Précisons chers frères et soeurs, qu’il existe une divergence entre les savants quant au fait de raser le crâne de la fille. En effet, Cheikh al Outhaymine (qu’Allah lui fasse miséricorde) soutient que le rasage de la tête du bébé n’est Sunna que lorsqu’il s’agit d’un garçon et non d’une fille. C’est également l’avis de Cheikh Ibn Baz (qu’Allah lui fasse miséricorde). Cheikh Ferkous quant à lui, souligne qu’il faut le faire autant pour la fille que pour le garçon puisque le mot « nouveau-né » désigne autant l’un que l’autre. Et Allah est plus Savant.
Malgré la divergence existant sur le fait de raser les cheveux de la fille, il n’existe aucun doute sur la Sunna de raser la tête du garçon au septième jour. C’est en ce sens que Mohamed ibn ‘Ali ibn al Hussayn rapporte d’après son père que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a fêté la naissance de son petits fils al Hassan en sacrifiant un mouton puis il dit : « Ô Fatima ! Rase-lui la tête et donne en aumône l’équivalent du poids de ses cheveux en argent ». Fatima pesa ses cheveux et trouva qu’ils pesaient environ un dirham. Il faut donc donner en aumône l’équivalent du poids des cheveux du nouveau-né.
Faire la circoncision du nouveau-né
La circoncision est une pratique remontant avant l’époque du Prophète Mohamed (‘alayhi salat wa salam). En effet, cet acte a été ordonné par Allah à son Prophète et Ami Ibrahim (‘alayhi salam). Il fut ainsi le premier homme à pratiquer la circoncision. Précisons qu’il l’a faite alors qu’il était âgé de quatre vingt ans comme le souligne un hadith.
La circoncision du nouveau-né a été quant à elle instaurée par le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam). En effet, Abu Hurayra (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Al fitra (la saine nature) comporte cinq qualités : al khitan (la circoncision), al istihdad (le fait de raser les poils du pubis), le fait de couper les moustaches, le fait de couper les ongles et le fait de raser les poils des aisselles » (Al Boukhari et Muslim). La circoncision fait donc partie de la fitra de l’homme.
Certains savants soutiennent qu’il faut accomplir la circoncision au septième jour, comme c’est le cas pour la ‘aqiqa et le rasage de crâne. Cela dit, beaucoup soulignent qu’il n’y a pas obligation de faire cela le septième jour, l’essentiel étant de ne pas faire la circoncision à un âge trop avancé. Cela est dû au fait que plus la circoncision se fait tardivement, plus la guérison sera lente. Le fait de circoncire le nouveau-né permet donc d’accéder à un rétablissement plus prompt, à une cicatrisation plus rapide et à une douleur bien moins intense.
Rappelons chers frères et soeurs que la circoncision est une pratique religieuse, qui doit se faire dans les règles islamiques et scientifiques. Il convient donc de faire appel à une personne formée à ce genre d’interventions. Quant au jour de la circoncision, ibn al Qayyim al Jawziyya (qu’Allah lui fasse miséricorde) explique que certains savants déconseillent de faire la circoncision le septième jour afin de se différencier de la pratique des juifs. Et Allah est plus Savant.
Qu’Allah préserve nos enfants et fasse d’eux de bons musulmans. Qu’Il nous rassemble au Paradis avec eux ainsi que nos parents.
AJIB.FR
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France : Débat Macron , Le Pen : la logique antiterroriste de Madame Le Pen.
Lors du débat de l’entre-deux-tours, Marine Le Pen a rappelé ses projets en terme de lutte antiterroriste, des projets qui sont censés garantir la sécurité.
La déchéance de nationalité.
Marine Le Pen a rappelé hier soir que pour lutter contre le terrorisme, « il faut mettre en œuvre la déchéance nationale », projet précédemment abandonné par Hollande. Sans doute que pour elle, la peur de ne plus pouvoir posséder de passeport rouge après leur suicide pourrait dissuader les terroristes. Stupide ? Ce n’est pas nous qui le disons, mais bien Macron qui le lui a fait remarquer.
Expulsion des fichés S.
Marine le Pen a aussi confirmé que si elle est élue, « il faut que l’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire ». Et oui, dans une république où la justice est prônée, on expulse arbitrairement des milliers de personnes, et pourquoi pas rajouter de nouveaux noms à connotation « terroriste » sur la liste, histoire de procéder à un bon nettoyage en bonne et due forme?
Le cas de l’UOIF.
La candidate a ensuite accusé Macron d’avoir des liens avec l’UOIF. Et oui, pour quelle autre raison ses dirigeants appelleraient-ils les Musulmans à voter Macron ? Pour Madame Le Pen, surement pas d’autre explication qu’une entente officieuse. D’ailleurs, si elle est élue, elle dissoudrait cette organisation … enfin une bonne nouvelle !
katibin.fr
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La France veut accompagner 1 000 refugiés dans leur insertion professionnelle.
Alors que le quinquennat de François Hollande vit ses derniers jours, trois ministères se sont réunis pour acter une des dernières mesures symbolique pour l’intégration professionnelle des refugiés.
Matthias Fekl, ministre de l’Intérieur, Myriam El Khomri, ministre du Travail et de l’Emploi, et Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, ont signé ensemble, mercredi 3 mai, un accord national concernant l’expérimentation d’un parcours intégré vers l’emploi pour 1 000 réfugies, « accueillis dans le cadre du droit international ».
Cet « accord-cadre », signé entre les trois ministres, le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP), Pôle Emploi et l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), vise à « faciliter leur sortie des dispositifs d’hébergement » à travers une formation étalée sur huit mois qui débutera en juin 2017.
L’expérimentation associera l’hébergement, la restauration, l’accompagnement social et professionnel, l’apprentissage intensif de la langue française et orienté vers les métiers, la découverte des métiers et une « offre de formation telle que définie par les prescripteurs » Pour ces 1 000 bénéficiaires d’une protection internationale, « le dispositif vise leur accès pérenne à l’emploi et au logement pour leur intégration dans la société française » indique le communiqué.
Une première expérimentation du genre a été menée en 2016 avec 200 réfugiés d’Ile-de-France et des Hauts-de-France, avec le soutien de l’Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA).
saphirnews.com
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France : Mosquée de Torcy : la dissolution de l’association prononcée .
Le compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 3 mai annonce que le ministère de l’Intérieur a décidé de la dissolution de l’association Rahma qui gérait la mosquée de Torcy (Seine-et-Marne).
Le lieu de culte avait fait l’objet d’une fermeture administrative le 10 avil dernier pour « incitations au jihad ». Les dirigeants de l’association avait alors contesté cette décision au tribunal administratif de Melun qui a confirmé la fermeture le 21 avril.
Abdelali Bouhnik, président de Rahma et imam de la mosquée, a annoncé sa décision de former un recours contre la dissolution. Professeur de mathématiques en parallèle, il a été suspendu de ses fonctions par le rectorat dès l’annonce de la fermeture de son lieu de culte. La mosquée Rahma de Torcy est le troisième lieu de prière fermé depuis le début de l’année. Dans ses bâtiments en préfabriqués, elle accueillait chaque vendredi près de 500 personnes.
saphirnews.com
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France : Villepinte : le canular de jeunes au meeting de Marine Le Pen expliqué.
Saphirnews publiait mardi 2 mai un reportage sur un groupe de jeunes de Villepinte venus assister au meeting de Marine Le Pen organisé la veille dans leur ville.
Comme le soulignait l’article, ces jeunes âgés de 17 à 19 ans étaient pour l’essentiel issus de l’immigration et ont alors suscité l’attention de certains confrères sur place. Ils se sont alors amusés à se faire passer pour des sympathisants du Front national. Une interview des Villepintois a même été retransmise lundi sur la chaîne d’information en continu France Info. La vidéo, publiée sur le site internet, a finalement été supprimée le lendemain mais le youtubeur Kiibiki est parvenu à la télécharger avant. Il a publié, mercredi 3 mai, une vidéo pour expliquer que le canular a été préparé en amont.
Au cours d’un storytelling de neuf minutes, il retrace la mission de son « bataillon d’exploration ». On y découvre donc l’interview durant laquelle Madjouma, un des Villepintois, explique qu’il est « fier de voter pour Marine » mais qu’il a peur de se faire « tabasser » par les habitants de son quartier.
Le jeune homme fustige ensuite l’arrivée de réfugiés dans l’Hexagone. Lorsque l’intervieweur rappelle à Madjouma que ses parents ont bénéficié de la possibilité d’immigrer en France, ce dernier lui répond que ses parents « ont eu de la chance » mais « tant pis pour les autres ». Il conclu l’entretien par un tranchant « Moi je pense qu’à ma gueule ! ».
Kiibiki termine sa vidéo en encourageant ses fans à faire preuve de prudence concernant les manipulations médiatiques qui peuvent facilement être créées. Il explique que le canular que ses amis et lui ont provoqué pouvait diffuser une fausse image du Front national, en l’occurrence celle de jeunes de quartiers populaires, d’origine immigrée qui adhéreraient aux idées du parti de Marine Le Pen (alors que ces profils sont extrêmement minoritaires) et appuyer ainsi la stratégie de « dédiabolisation » qui fait fi de la réalite de l’extrême droite.
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

saphirnews.com
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France : Marine Le Pen visée par des œufs en Bretagne.
Au lendemain d’un débat d’entre-deux-tours houleux ayant opposé la candidate frontiste au prétendant d’En marche ! à l’Élysée Emmanuel Macron, Marine Le Pen a fait une visite surprise à Dol-de-Bretagne ce jeudi 4 mai, qui s’est ponctuée par une arrivée pour le moins mouvementée. Visée par des œufs, la candidate FN a été protégée par ses gardes du corps avant de s’engouffrer dans le local de la société où elle devait se rendre.
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
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oumma.com
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Le hijab, accessoire de mode, fait débat parmi les femmes musulmanes.
Censé échapper au diktat du paraître dans des sociétés occidentales plus ou moins tolérantes, voire répressives, envers celles qui l’arborent, le voile, ce signe religieux de piété drapé dans une pudeur toute musulmane, a fait récemment une entrée très remarquée dans l’univers superficiel de la mode et plus élitiste de la haute couture, au grand dam de ses farouches détracteurs qui sont légion au pays des Lumières.
Si, en France, il est empoigné en repoussoir de la République, il n’en va pas de même sur les podiums des « Fashion Weeks », à Paris, Londres, New York ou Singapour, ou encore dans certaines campagnes publicitaires, où il est passé du statut de couvre-chef honni à celui d’accessoire tendance, rehaussant des collections de vêtements dites « modestes » et non moins raffinées, qui portent la griffe de grandes marques telles que Chanel, Dior, Dolce et Gabbana, H&M, Uniqlo, sans oublier Nike.
Détenteur de la palme des polémiques passionnelles, particulièrement dans un Hexagone qui résonne de l’indignation très sélective d’une certaine intelligentsia et de féministes, pleines de condescendance, qui dénient aux femmes musulmanes la liberté fondamentale de se vêtir selon leurs goûts, le hijab modernisé, relooké et adapté à la pratique sportive fait fureur parmi une nouvelle génération de jeunes femmes vivant en Occident, mais s’avère être aussi une pomme de discorde au sein de la gent féminine musulmane.
A l’instar de la journaliste Tasbeeh Harwees, très critique envers le dernier clip viral de Pepsi, qui a par ailleurs suscité une vive controverse pour avoir pris le combat antiraciste un peu trop à la légère, elles sont nombreuses à ne pas avoir apprécié l’image « progressiste » de la femme musulmane qui a été projetée à l’écran. « Une multinationale qui pèse plusieurs milliards de dollars nous impose un modèle de femme musulmane via la publicité qui ne correspond pas forcément à la réalité », a-t-elle reproché sur les ondes de la BBC.
« En exploitant l’image des femmes musulmanes, en ces temps troublés, les entreprises ont trouvé là un moyen de communiquer sur les valeurs de tolérance et d’inclusion. C’est devenu socialement important de s’aligner sur les minorités dans le climat politique actuel, et les femmes musulmanes sont érigées en égéries malgré elles ».
La popularité croissante des blogueuses hijabis, accros à la mode, dont les tutoriels de maquillage battent des records d’audience et de « like », fait également débat. Certaines femmes, jeunes et moins jeunes, devenues littéralement obsédées par leur apparence, ont ressenti une telle aliénation en visionnant ces vidéos qu’elles ont fini par laisser leur voile dans l’armoire.
Khadija Ahmed, l’éditrice d’un magazine en ligne, fait partie de ces fashion victimes musulmanes très amères qui, sous la pression, forte et sournoise, exercée par la prolifération de ces tutoriels prescripteurs de tendances, a fini par se dévoiler pour être à la mode à tout prix. A ses yeux, le caractère sacré du voile est sacrifié sur l’autel du mercantilisme.
« Je ne pense pas que les marques nous font une faveur, bien au contraire. Nous n’avons pas besoin de leur approbation pour affirmer notre identité et se sentir bien dans nos têtes. Au final, ce phénomène produit un effet très pervers : le renoncement à porter le voile », déplore-t-elle grandement.
Le voile, objet d’interprétations diverses et parfois irréconciliables, est perçu différemment par la journaliste et activiste iranienne Masih Alinejad, instigatrice de la campagne lancée sur Facebook « Ma liberté furtive ». « Je pense que les entreprises occidentales veulent normaliser la question du hijab. Si vous voulez parler du hijab et le présenter comme un signe du féminisme musulman ou de résistance, il faut penser à ces filles et ces femmes qui sont obligées de le porter dans les pays musulmans », a-t-elle déclaré.
Pour l’hyperconnectée Hend Amry, consacrée « reine du Twitter musulman » par ses nombreuses fans à qui elle offre un espace d’expression pour se livrer à cœur ouvert, le port du hijab, loin d’être en voie d’extinction, connaît un véritable regain en Occident, grâce au renouveau qui le revisite et gomme tous les stéréotypes.
oumma.com
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islam : Biographie de l’Imam Ahmad Ibn Hanbal.
Né à Bagdad au cours du mois de Rabi Al-Awwal en 164 de l’hégire (780), l’Imam Ahmed est l’un des doctes les plus reconnus de l’histoire. Orphelin de père, c’est sa mère qui s’occupera de son éducation religieuse en l’envoyant parmi les plus savants de son temps. Très tôt, il gagnera en savoir auprès de l’Imâm Abû Yûsuf, élève d’Abu Hanifa et 1er Grand Qadi (juge) de l’histoire califale. On dit alors qu’il prenait note de tout ce qu’il entendait, et qu’en 4 ans, il avait accumulé l’équivalent de 4 malles de papiers. Toujours à fréquenter les cercles scientifiques, il se rendait auprès de tous les savants reconnus passant par la capitale du monde musulman d’alors.
Agé de 12 ans, la future référence de la Sunna était déjà sur la route à passer de centres d’études en centres d’études. On le vit à Basorah ou à Koufah comme le désert d’Arabie. Après de multiples savants rencontrés, il s’arrêta auprès de l’Imam Ash Shafii afin de se former à la jurisprudence. Un Imam qui le marqua à tel point qu’on raconte qu’il ne passa pas une nuit sans faire des invocations en sa faveur. Terminant son apprentissage du hadith au Yémen auprès d’Abd Ar-Razzâq Ibn Al-Humâm, l’auteur d’un recueil de hadiths portant son nom, il vivra en travaillant en ce temps en tant que copiste.
Ce n’est qu’en 204 de l’hégire (819), à l’âge de 40 ans que Ahmad Ibn Hanbal devint l’Imam que l’on connaît. Jusque là il s’était interdit toute émission de fatawa, ceci afin de suivre l’exemple du Prophète, paix et salut soient sur lui, qui ne reçut la Révélation qu’à cet âge. Des centaines de fidèles venaient ainsi en la mosquée de Bagdad où il avait pris pied. Ses élèves furent nombreux, mais à titres d’exemples, nous pouvons parmi eux citer Abu Bakr Al-Marwazi, et les 3 plus grands compilateurs de hadiths que furent Abu Dawud, Muslim et al Bukhari.
Devenu l’un des 4 grands Imams du fiqh, il ne consigna pourtant rien de lui-même. Il détestait même que l’on coucha sur papier ses avis. Son travail, nous le connaissons grâce à Abu Bakr Al-Khallal, élève du précédent Al-Marwazi, qui rédiga « Al Jami Al-Kabir », somme des avis et travaux de l’Imam. Mais plus que ses fatawas, c’est surtout pour sa méthode dans l’extraction des preuves en les Textes que l’Imam fut souvent suivi. Désormais, ce seront des centaines, et certaines des plus grandes sommités scientifiques, qui emprunteront son madhab, sa méthode, en vu de se faire spécialiste du fiqh. Les étudiants venaient même en son domicile. Entre autres récits, un jour, l’un d’eux dormant chez lui vu l’Imam Ahmed lui poser à ses côtés un peu d’eau. Ne s’étant pas levé pour prier la nuit, l’étudiant ne l’utilisa donc pas. Au moment de la prière matinale, l’Imam constata que l’eau n’avait pas bougé et en demanda la raison à l’étudiant. L’étudiant eu honte et garda le silence. L’imâm lui dit alors : « Soubhana Llah ! Soubhana Llah ! Je n’ai jamais entendu parler d’un étudiant dans le hadith qui ne se lève pas la nuit pour prier. »
L’Imam connu 4 califes successifs, allant de Al-Ma’mun à Al Mutawakkil. Des califes abbassides qui furent sous l’emprise, plus ou moins grande, des sectaires Mu’tazillites. Ces derniers avaient réussi à faire passer leur doctrine pour officielle, et s’étaient mis en tête de traquer les réfractaires. Refusant de débattre face aux inquisiteurs venus traiter de la nature d’Allah et du Coran, il fut mis sous fers et envoyé au Calife. Sur le chemin, après avoir invoqué la protection du Très Haut, tandis que d’autres captifs renièrent leurs positions, le Calife Al-Ma’mun mourut avant même qu’il n’arrive. Le frère du calife défunt reprenant le pouvoir, l’Imam Ahmed n’en fut pas moins relâché.
Deux ans et demi durant, il fut battu et torturé afin qu’il abjure la croyance authentique. On le pendit pas les pieds, le flagellant jusqu’à en perdre connaissance. Mais rien n’y fut, l’Imam se montra inflexible, et désormais, très seul. Ses élèves et juristes de Bagdad commencèrent tout de même à manifester leur colère. Campant devant la porte du calife, appelant à sa libération, l’Imam Ahmed retrouva la liberté. Le règne du calife fut court et sous celui du suivant, l’Imam Ahmed fut assigné à domicile, et permis de sortie que pour se rendre prier à la mosquée. Ce n’est que sous le règne d’Al Mutawakkil que la secte des Mu’tazilites fut évincée et déclarée illégale. Depuis, et jusqu’à la fin de ses jours, il repris ses activités et son poste d’enseignant à la mosquée.
Des 750 000, ou 1 millions dirons certains, hadiths étudiés dans toute sa vie, il en retiendra 40 000 qu’il fit consigner en son célèbre Musnad. Classé ensuite par son fils AbdAllah, ce recueil a pour particularité de contenir des hadiths aussi jugés faibles. En sa méthodologie, l’Imam Ahmed acceptait en effet, dans ce qui ne relevait pas des règles juridiques ou du dogme, les récits comportant des faiblesses dans leurs chaînes. Tant bien sûr, que ceux-ci n’entraient pas en contradiction avec un Texte authentique. Parmis ses autres ouvrages clés, nous pouvons aussi mentionner »As Sunnah », »Az Zuhd » (l’ascétisme) ou encore »Fada’il as Sahabah » (le mérite des compagnons).
Il rendra l’âme à Son Seigneur en 241 de l’hégire (855), à l’âge de 77 ans. Ibn Taymyyah relatera qu’en ce jour, 20 000 juifs et chrétiens embrassèrent l’Islam après sa prière mortuaire. Puisse le Dernier qui ne meurt pas lui accorder Sa miséricorde et le plus haut degré du Paradis.
desdomesetdesminarets.fr
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France : Le village de Saint-Maixant inaugure sa mosquée.
La mosquée de Saint-Maixant (Gironde) a été officiellement inaugurée ce lundi 1er mai. Une cérémonie à laquelle étaient conviés personnalités religieuses, élus locaux, élus nationaux et voisins. Cette mosquée de 270 m² était en travaux depuis mai 2014. Un projet porté par l’Association des Musulmans du Langonnais.
Saint-Maixant est un village de 1600 habitants situé à 42 km au sud de Bordeaux. Bien que l’immense majorité des projets de mosquées en cours (400 actuellement) se concentre essentiellement dans les grandes et moyennes villes, il existe toutefois des communautés installées dans des petites villes, voire même dans des villages.
desdomesetdesminarets.fr
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
18e jour : L’occupation transfère les prisonniers à Ashkelon
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Les prisonniers palestiniens poursuivent la bataille de la grève de la faim pour le 18ième jour consécutif pour demander leurs droits saisis par les autorités d’occupation israéliennes.
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L’occupation envahit le complexe médical de Ramallah
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L’occupation libère le corps d’Ibrahim Matar sous conditions
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Bethléem: L’occupation démolit 3 maisons dans le village de Walaja
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Mort d’un résistant des Brigades d’al-Qods des suites de ses blessures
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Démolition de plusieurs installations dans le village d’Issawia
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L’occupation tire sur un jeune palestinien à Hébron
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Un enfant palestinien renversé par un colon israélien
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Hamas: la rencontre entre Abbas et Trump n’apportera rien
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La Cour suprême sioniste décide de permettre aux avocats de visiter les prisonniers grévistes
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La Croix Rouge appelle à améliorer les conditions des visites familiales
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Un ministre israélien appelle à une loi du « Grand Jérusalem » et l’annexion des colonies
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Trump appelle Abbas à poursuivre la coordination de sécurité
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Le Hamas à Sidon parle pour les grévistes de la faim palestiniens
.
Des centaines de prisonniers entrent au 17ème jour de grève de la faim dans .
Le Parlement arabe salue la résolution de l’UNESCO sur Jérusalem
.
Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information

Flash info du 23 Joumada At-Thani 1438.

Flash info du 23 Joumada At-Thani 1438.
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Le mariage et les jeunes: obstacles et solutions.
Le mariage, sujet sensible et si précieux à la fois.
Dans l’article précédent de cette série consacrée au mariage et les jeunes, nous avons essayé de nous remémorer le caractère obligatoire du mariage en islam. A l’énumération d’ahadiths et versets coraniques, entre recommandations, exhortations et permissions, certains peuvent se sentir perdus. Pourtant la religion est claire.
Selon le consensus des savants, le refus du mariage ne peut être sujet à polémique, et encore moins envisagé. En témoigne la parole du Prophète, paix et salut sur lui, à fin du hadith cité dans le précédent article : «Celui qui refuse ma tradition ne m’appartient pas».
Dans cet article nous allons rechercher à comprendre les obstacles au mariage chez les jeunes et tenter d’apporter des éléments de solutions avec la permission d’Allah Azza wa Jal.
Mais tout d’abord, qu’est-ce qui empêche nos jeunes de se marier ?
Le manque d’argent.
L’un des premiers motifs évoqués qui barre la route vers le mariage est la question financière. Se marier requiert évidemment un coût pour les prétendants à une vie paisible en couple loin de toutes tentations et fornications, qu’Allah nous préserve ainsi que nos jeunes. Les ignorer n’est pas judicieux. Même avec la volonté de vivre une vie simple, en commençant par de modestes moyens, s’engager dans le mariage signifie, surtout pour les jeunes hommes, avoir la responsabilité de prendre soin d’une autre personne que soi. Ce n’est pas une aventure à prendre à la légère.
Garder en mémoire que le Rizq, la subsistance, ne provient que d’Allah Le Grand Pourvoyeur, et en avoir la certitude n’empêche pas de faire les causes pour préparer une situation stable favorable au mariage et ses exigences. La multiplication d’invocations sincères mais aussi finir ses études et rechercher activement un emploi et un logement font partie des causes à mettre en œuvre, avec l’aide d’Allah. C’est ce qu’englobe le terme de «man astata’a al baa minkoum» «(…)Et celui d’entre vous qui en a les capacités(…)» dans l’exégèse du hadith rapporté par Boukhari.
L’accord des parents.
Se voir refuser son choix, ou même l’idée de se marier par ses parents est un énorme handicap encore actuel auquel les jeunes sont plus souvent confrontés que l’on ne croit. Cela pose problème évidemment et rend difficile la voie vers le mariage, mais cela permet de rappeler l’importance du rôle des parents et des règles du mariage en islam pour que tout un chacun sache ce qu’il a à respecter.
1. Le Prophète, salla Allah ‘alayhi wa salam, a dit : «Pas de mariage sans tuteur» Rapporté par Ahmad. Les parents sont ceux qui connaissent et défendent le plus l’intérêt de leurs enfants. Respecter leur refus c’est respecter leur capacité à choisir ce qui peut convenir, et leur autorité sur nous. Cela induit notre devoir d’obéissance envers eux sauf en cas de contrainte. Car ils ne peuvent forcer à épouser quelqu’un que le ou la jeune ne désire pas.
2. Si par contre, la raison des parents évoquée pour refuser le mariage est d’ordre raciale, culturelle ou autre, cela n’est pas permis en islam.
«Et si un prétendant vous vient et que vous êtes satisfait de sa religion et de son comportement, mariez-le ( avec votre fille). Si vous ne le faites pas, il y aura une tentation sur terre et une grande corruption». Rapporté par Tirmidhi et Ibn Majah.
Et l’on peut avoir recours à une tierce personne de confiance pour leur faire entendre raison ou annuler un mariage forcé. Cela ne doit bien sûr être utilisé qu’en dernier recours. Et l’issue favorable que l’on espère à tous ne provient que d’Allah ta’ala.
La bonne personne à trouver.
Quand beaucoup préfèrent choisir leur promise et se plaignent de la lenteur à laquelle vont les choses, désespérant de la venue du jour où ils l’épouseront, certaines se lamentent de l’absence de prétendants, et d’autres encore de ne pas avoir trouver la bonne personne.
A vous tous, nous demandons : Avez-vous perdu de vue l’objectif premier de notre existence, adorer Allah sans rien lui associer. Ni votre propre discernement devant Sa Volonté, ni le désespoir inspiré par le Maudit ne fera bouger les choses en votre faveur.
C’est plutôt revenir à un attachement sincère aux prescriptions divines, fuyant les flèches que le diable maudit envoie dans vos cœurs, qui vous aidera à trouver la certitude qu’Il, Azza wa Jal, a un meilleur projet pour vous.
Nul impatience ou tristesse devant ce qui tarde à vous arriver ne vous facilitera la tâche. Se laisser mûrir, s’éduquer à ce qui nous attend comme responsabilités et préparer sa situation dans la positive attitude sont le comportement du musulman ou de la musulmane qui attend le meilleur à venir.
En résumé, quels sont les solutions au problème du mariage des jeunes ?
La confiance en La Volonté de notre Seigneur. Il connaît ce qui est caché et ce qui est apparent, et vous réserve une issue favorable à la condition d’y croire fermement et de vous attacher à Son Amour.
Le respect des prescriptions d’Allah. Aucun mariage ne peut se construire sur la base de ce que vos yeux ont choisi en transgressant les limites de la religion comme la mixité et les relations inspirées par Sheytan.
Multiplier les invocations pour demander Son Secours.
et les causes à renouveler sont le mode d’emploi qui vous manquent. Que ce soit si l’on n’a pas de moyens, ou pas trouver de personnes sérieuses à qui demander la main, l’issue favorable viendra si l’on joint le cœur, l’invocation du Très Haut à l’action.
Et parmi les causes, que l’on ne mentionne que peu souvent, il y a la demande d’aide aux proches comme les parents, la famille, les responsables de mosquées de confiance. En faisant renaître ce que signifie le mot solidaire, la Oumma sera actrice du bien-être et de l’équilibre de tous.
C’est en toute sincérité que l’on prie pour que tous ceux et toutes celles qui espèrent se marier, vivent heureux une fois le beau jour venu, car certes « A côté de la difficulté, est certes une facilité». Sourate Sharh, verset 5 et 6.
AJIB.FR
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La gravité de célébrer les anniversaires.
Fêter un anniversaire revient à ouvrir la porte à une nouvelle innovation, appelée en arabe « bidaa ».
Les seuls fêtes que le musulman doit célébrer sont la fête du sacrifice (‘Aïd el-Adhâ), ainsi que la fête de la rupture du jeûne du mois de Ramadan (‘Aïd el-Fitr).
Lorsque le Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) est arrivé à Médine, il trouva ses habitants en célébration et les interrogea:
« Que sont donc ces deux jours ? » Les gens dirent: « Nous avions l’habitude de les célébrer durant la période de l’Ignorance. »
Le Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) répliqua alors:
« Allah vous a donné en échange deux jours bien meilleurs que ces deux là, le jour de Ide oul Adha et le jour de Ide oul Fitr. » (Aboû Dâoûd).
Organiser un anniversaire pour se réunir, offrir des cadeaux, souffler des bougies et chanter un cantique est un rituels d’origine païenne qui mène le croyant à sa perte.
Les bougies étaient censées protéger des démons celui qui célébrait son anniversaire; on assurait ainsi sa sécurité pour l’année à venir. Jusqu’au IVe siècle, même les savants chrétiens ont rejeté la célébration des anniversaires, les considérant comme une coutume païenne.
Allah (soubhanou wa ta’ala) dit :
« Ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition! » (Coran 5/2).
Le Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a aussi dit:
« La meilleure parole est le livre d’Allah, et le meilleur des guides est Muhammad. Les plus mauvaise des choses sont celles qui sont inventées et chaque innovation est un égarement. » (Mouslim et Nasa’i).
Fêter l’anniversaire du Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) est également une innovation. Il n’a jamais fait cela ou il n’a jamais ordonné à quelqu’un de de le faire pendant sa vie ou après sa mort. De même les sahabas et les califes bien guidés ne l’ont jamais pratiqué.
A ce sujet, Il disait:
« N’exagérer pas sur moi comme les chrétiens ont exagérés au sujet du fils de Maryam. Je suis seulement un serviteur ainsi dites : « serviteur d’Allah et son Messager. » (al-Boukhari).
De plus, ne pas fêter l’anniversaire d’un enfant ne doit pas être perçu comme une frustration. En effet, si on explique dés le plus jeune âge de l’enfant, que l’anniversaire ne fait pas partie de nos préceptes religieux, il se familiarisera vite à cette position adoptée par les parents. Mieux vaut profiter des deux fêtes islamiques pour offrir des cadeaux à nos enfants.
Si le parent veut souhaiter longue vie ou bonne santé à son enfant, il est préférable de le faire à travers des invocations auprès d’Allah (soubhanou wa ta’ala).
Le musulman a plus de mérites à se concentrer sur ses obligations envers Allah (soubhanou wa ta’ala), plutôt que de suivre le chemin épineux de la mécréance.
AJIB.FR
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France : La mosquée de Fréjus ne sera pas démolie comme le réclamait le maire FN.
La cour d’appel d’Aix-en-Provence a tranché mardi 21 mars 2017 : la mosquée de Fréjus ne sera pas démolie comme le réclamait le maire Front national David Rachline.
La cour d’appel n’a pas retenu les infractions relatives aux permis de conduire délivrés dans des conditions contestées. Les juges ont simplement estimé que la construction de la mosquée n’avait pas respecté les obligations du plan de protection des risques d’inondation (PPRI) et qu’il n’était pas nécessaire pour autant de détruire le lieu de culte musulman ouvert en janvier 2016.
En février 2016, la municipalité FN de la ville remet en cause le permis de construire de la mosquée sur le plan pénal. Le tribunal correctionnel de Draguignan condamne l’association El-Fath à 60 000 € d’amende pour avoir construit l’édifice religieux avec un permis périmé et au mépris de certaines dispositions sur les zones inondables.
Communiqué de la mosquée de Fréjus
Aujourd’hui, la Cour d’Appel d’Aix en Provence a rendu un arrêt extrêmement important qui, nous l’espérons, viendra conclure définitivement le volet pénal de ce dossier.
L’association El Fath et son président, M. Maaroufi ont été relaxé de la plupart des infractions qui leur avaient été reprochées.
En effet, les juges ont confirmé qu’aucune fraude n’a été commise par l’association dans l’obtention de ses permis de construire.
Les juges ont par ailleurs estimé que les permis n’étaient pas caduc contrairement au TGI de Draguignan en première instance, ou plus récemment, au Tribunal administratif de Toulon.
Seul un point a été retenu à l’encontre de l’association et de son président.
De façon surprenante, la Cour d’appel d’Aix en Provence estime qu’il n’existe pas de vide sanitaire. Or, nous savons tous que cela n’est pas le cas.
Nos avocats travaillent pour régulariser ce point.
De manière générale, l’arrêt de la Cour d’appel d’Aix en Provence reste un franc succès. Les amendes prononcées par le Tribunal de grande instance de Draguignan ont été divisées par trois.
Nous ne pouvons donc que nous féliciter de cette décision qui clôt une procédure pénale particulièrement à charge et durant laquelle le Maire FN de Fréjus David Rachline et le Maire LR de Saint-Raphaël Goreges Ginesta ont usé de tous les artifices juridiques pour faire condamner la Mosquée et obtenir sa démolition pour des raisons purement idéologiques et politiques.
Face à la commune de Fréjus et de Saint-Raphaël, nos avocats ont su faire avancer et respecter le Droit.
De son côté, l’association El Fath n’a pas « échappé » à la démolition comme l’indique la Presse, elle a fait face à ses responsabilités et mené cette bataille juridique et politique avec dignité et un grand sens des responsabilités.
C’est un grand jour pour toute la communauté musulmane et tous nos concitoyens attachés au Droit et aux libertés fondamentales.
Aussi nous remercions toutes celles et ceux, et ils sont nombreux, qui nous ont toujours témoigné leur soutien.
journaldumusulman.fr
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France : Double meurtre à Paris : le cri pour l’honneur de la mère de famille.
La vie de Khedija a basculé dans la tragédie, vendredi 17 mars, lorsque l’un de ses fils a tué son autre fils et son mari. Il a été hospitalisé en psychiatrie.
Au drame qui dévaste la famille s’est ajouté le déshonneur. C’est pour cela que Khedija veut prendre la parole. Son cri, vibrant de douleur, tient en ces mots : «Mon fils n’est pas un terroriste ! Ce n’est pas la vérité ! Il adorait son père, ses frères, sa famille… Il était en arrêt maladie à cause d’un harcèlement au travail. Il a une femme et deux enfants…»
Vendredi 17 mars, rue de Montreuil à Paris (XIe arrondissement), Ramzi, son aîné de 31 ans, est retrouvé prostré près des corps ensanglantés de son père et de son jeune frère. Ils ont été égorgés. Soupçonné d’être l’auteur de ce double homicide, Ramzi est interpellé. Son état n’est pas compatible avec une garde à vue. Dans l’après-midi, il est placé à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, où il était toujours hospitalisé dimanche. Depuis, Khedija est sans nouvelles. Dans l’appartement où se pressent amis et proches, elle a revêtu sa tenue de deuil. De son mari, Mohamed, 63 ans, chauffeur de taxi, et de Skander, 27 ans, «le plus jeune de mes fils», elle ne parvient à parler qu’au présent. «On n’y croit pas», soupire un ami.
Fiché S, une incompréhension pour ses proches.
Khedija ne pleure pas encore ses morts. Ce n’est pas d’eux qu’elle parle, mais de son aîné. Comme si elle ne réalisait pas. Elle se réfugie dans sa colère. Car très vite après le drame, des informations selon lesquelles son fils aurait fait l’objet d’un signalement par sa famille comme «radicalisé», ont circulé – et ce jusqu’en Tunisie, le pays d’origine des parents. «Ils mentent !», rétorque-t-elle, scandalisée.
journaldumusulman.fr
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France : Eclaboussé par un scandale, Bruno Le Roux démissionne du ministère de l’Intérieur.
Il n’aura pas tenu 24 heures après l’annonce d’un scandale. Le ministre de l’Intérieur a remis sa démission, mardi 21 mars, après l’ouverture d’une enquête préliminaire du parquet national financier (PNF), qui fait suite aux révélations de l’émission Quotidien sur les emplois de ses filles à l’Assemblée nationale entre 2009 et 2016. Or, ces dernières étaient âgées de 15 et 16 ans seulement lorsque leurs premiers contrats de travail auraient été signés.
L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales. Bruno Le Roux a annoncé la nouvelle lors d’une conférence de presse à Bobigny, son fief en Seine-Saint-Denis dont il a été député de 1997 jusqu’à son entrée au gouvernement en décembre 2016.
« J’affirme mon honnêteté dans les rapports humains comme dans toutes mes actions politiques. Mais ma responsabilité est de préserver l’action gouvernementale. J’ai présenté ma démission au président de la République », s’est-il défendu.
L’Elysée a annoncé que Mathias Fekl, actuel secrétaire d’Etat chargé au Commerce, prendra la succession de Bruno Le Roux au poste de ministre de l’Intérieur chargé des Cultes pour le dernier mois du quinquennat de François Hollande.
saphirnews.com
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France : Débat pour la présidentielle : passe d’armes entre candidats sur la laïcité .
Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, François Fillon et Marine Le Pen. Cinq des 11 candidats à l’élection présidentielle ont participé, lundi 20 mars, au débat organisé par TF1. Parmi les thématiques passées au crible, celle sur la laïcité a créé un climat de tension sur le plateau, marqué par un clash entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Le débat s’est tendu lorsque la présidente du Front national a accusé Emmanuel Macron d’être pro-burkini. « Je n’ai pas besoin d’un ventriloque », lui a-t-il lancé, lui demandant de ne pas parler à sa place. « Ça n’a rien à voir avec la laïcité, ce n’est pas cultuel, c’est un sujet d’ordre public », a-t-il estimé, en indiquant avoir été favorable aux arrêtés anti-burkini.
Le candidat du mouvement En marche ! a accusé à son tour son interlocutrice de vouloir faire tomber les Français dans une embûche consistant à « diviser la société » en agitant à tout-va le drapeau de la laïcité, et de « faire des quatre millions de Français dont la religion est l’islam et qui ne sont, pour la très grande majorité, absolument pas dans le communautarisme (…) des ennemis de la République ».
De son côté, le candidat des Républicains, qui n’a pas attendu la première minute du débat pour évoquer la menace du « totalitarisme islamique », a préféré parler de « la montée de l’intégrisme qui menace la laïcité, le vivre ensemble et l’intégration de la religion musulmane dans la République », lançant une énième injonction aux musulmans à aider la France à lutter contre l’extrémisme.
« La laïcité n’a pas besoin qu’on en rajoute » et « ne doit pas servir de prétexte à (stigmatiser) les musulmans », a fait part Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise, préférant ironisé sur la proposition de Marine Le Pen d’interdire les signes religieux dans l’espace public au nom supposé de la laïcité. « Vous ne pouvez pas aller jusqu’à établir une police du vêtement dans la rue. (…) Vous voulez interdire aux gens de porter les cheveux verts dans la rue ? ». Son rival socialiste Benoît Hamon a, quant à lui, rappelé que la laïcité doit demeurer une « condition du vivre ensemble ».
saphirnews.com
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France : Une mosquée des Hauts de Rouen cambriolée.
Le cambriolage s’est déroulé dimanche 19 mars entre 14h et 19h. Un ou des individus se seraient introduits dans la mosquée des Hauts de Rouen, en Seine-Maritime, en escaladant le portail, rapporte la presse locale.
Profitant du fait qu’elle n’était pas verrouillée, ils sont entrés dans le lieu de culte par la porte d’entrée. Plusieurs portes ont ensuite été forcées. Les brigands se sont notamment introduits dans le logement de l’imam et se sont emparés d’un ordinateur portable, d’un téléviseur, d’un téléphone et de plusieurs centaines d’euros en espèces.
La sûreté départemental enquête sur l’affaire qui, a priori, aurait un mobile uniquement crapuleux et non islamophobe.
saphirnews.com
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L’Arabie saoudite accrédite sa première femme guide touristique.
La richesse historique et patrimoniale de Médine, sa ville natale, n’a aucun secret pour Ayesha Khaja. En mêlant leurs pas aux siens, c’est un guide touristique affable, passionné et incollable que sont conviés à suivre les milliers de visiteurs qui convergent annuellement, tel un flot continu, vers la deuxième ville sainte de l’islam et la majesteuse Al-Masjid Al-Nabawi, la mosquée du Prophète (saws).
Nul besoin pour elle d’arborer une casquette de guide pour en avoir le talent et la légitimité. En effet, cette experte fraîchement certifiée en patrimoine islamique par le Centre de recherches et des études islamiques (ISRC) vient de graver son nom dans l’histoire de son pays, en sa qualité de première femme saoudienne habilitée à prendre en charge des groupes de touristes, dans le cadre de visites à thème qu’elle anime avec un bonheur renouvelé.
Après avoir évolué dans le domaine de l’éducation pendant 14 ans, où ses qualités de pédagogues ont fait merveille, Ayesha Khaja, titulaire d’un diplôme en langue anglaise, a choisi de s’orienter vers son secteur de prédilection et de vivre pleinement sa passion pour l’histoire du patrimoine culturel de sa ville.
Ayant travaillé d’arrache-pied pour obtenir le certificat délivré par l’ISRC, ce précieux sésame lui ouvrant les portes d’un avenir radieux en tant que guide-conférencière de la Commission saoudienne pour le tourisme et le patrimoine national (SCTH), la Médinoise se fait aujourd’hui la fervente avocate de la féminisation de cette profession auprès des autorités du royaume.
« Je demande à la commission (SCTH) de permettre à de plus en plus de femmes de devenir guides touristiques », plaide-t-elle sans relâche, comme elle l’a fait récemment dans un entretien à la Saudi Gazette. « Le nombre de touristes est en augmentation constante. Les saisons de tourisme durent désormais toute l’année, et non plus quelques semaines par an. Médine a une histoire tellement riche, c’est l’une des cités les plus visitées du royaume », a-t-elle souligné.
Avant de repartir pour de nouvelles excursions vers les Saintes mosquées et des sites d’exception, en se réjouissant à l’avance de la qualité des échanges qu’elle nouera avec les visiteurs issus des quatre coins du monde, forte de son sens inné de la communication et de sa parfaite maîtrise de la langue de Shakespeare, Ayesha Khaja a eu une dernière pensée pour ses concitoyennes désireuses de lui emboîter le pas : « Il y a un nombre croissant de femmes qui veulent être accréditées par la commission pour devenir guides touristiques. La commission serait bien inspirée de leur offrir une formation spécifique », appelle-t-elle de ses vœux.
oumma.com
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Israël, Palestine : les renoncements de François Hollande.
En 1967, après la guerre des six jours, le général de Gaulle mit brutalement fin à l’alliance stratégique franco-israélienne, un des axes majeurs de la diplomatie de la IVeRépublique. La France était le premier fournisseur d’équipements militaires d’Israël et l’avait aidé à obtenir l’arme nucléaire. Les deux pays s’étaient lancés de concert avec la Grande-Bretagne dans la catastrophique intervention de Suez de 1956. En mai 1967, avant le déclenchement de la guerre des six jours, de Gaulle déclare : « Si Israël est attaqué, nous ne le laisserons pas détruire, mais si vous attaquez, nous condamnerons votre initiative. ». Il prédisait une victoire militaire israélienne mais, du point de vue international, des « difficultés grandissantes ». Regrettant de ne pas avoir été entendu, il déclarait lors d’une conférence de presse en novembre 1967 : « Maintenant (Israël) organise sur des territoires qu’il a pris, l’occupation, qui ne peut aller sans agression, répression, expulsion et où s’y manifeste une résistance qu’à son tour, il qualifie de terroriste. »
De Gaulle avait opéré une rupture profonde de la politique française, contre l’avis de la majorité de la population française, à l’époque très pro-israélienne. Selon un sondage IFOP, réalisé les 5 et 6 juin 1967, 58% des Français éprouvaient de la sympathie pour Israël (contre 8% pour les pays arabes). Le président ne s’était bien sûr pas soucié des réactions du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) ou d’autres associations communautaires.
En mars 1982, François Mitterrand, considéré comme l’ami d’Israël – qui avait en 1967 condamné la rupture de l’alliance franco-israélienne – déclare devant la Knesset (parlement israélien) que les Palestiniens doivent aller au bout de leur droit « ce qui peut, le moment venu, signifier un État ». Le discours est prononcé avant la guerre du Liban de l’été, qui contribuera à dégrader l’image d’Israël en France. François Mitterrand sauvera ensuite Yasser Arafat encerclé à Beyrouth en 1982, allant à l’encontre de l’opinion française et, plus encore, du Parti socialiste globalement pro-israélien. En 1988, il reçoit Yasser Arafat à Paris, visite durant laquelle ce dernier déclarera la charte de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) caduque. Le CRIF allait fortement protester contre la venue de celui qu’il considérait comme un terroriste, ce à quoi Mitterrand répliqua faire la politique de la France et non celle d’une communauté.
Le Premier ministre, Jacques Chirac, devant se rendre au dîner du CRIF, reçut le discours qu’entendait prononcer le président de l’organisation. Or, celui-ci contenait des passages très critiques de la diplomatie française, concernant le conflit israélo-palestinien. Jacques Chirac protesta et menaça de ne pas s’y rendre. Le président du CRIF accepta de modifier ses propos afin de les rendre moins abrasifs.
En février 2017, François Hollande, quant à lui, se rendait au dîner du CRIF – où, depuis Sarkozy, le président prononce son discours au lieu du Premier ministre[1]. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, n’y avait pas été invité, « puni » d’avoir organisé la conférence pour la paix au Proche-Orient à Paris, le 15 janvier 2017, sans que cela ne suscite aucun émoi, à l’Elysée comme au gouvernement.
À la lecture du discours du président français, on réalise que pour plaire à son auditoire, il reprend les arguments de ses hôtes. François Hollande s’est, en effet, félicité que la France soit le « seul pays à avoir une législation interdisant l’appel au boycott » tout en assurant « la faire appliquer ». Il assume donc qu’un mouvement de protestation non violent, issu de la société civile, soit interdit en France et nulle part ailleurs. De plus, la poursuite de la colonisation – qu’il a brièvement critiquée – ne provoque/provoquera aucune réaction française. Il a ensuite précisé que « (…) la solution ne sera jamais imposée par la communauté internationale, jamais. C’est aux Israéliens et aux Palestiniens qu’il reviendra de s’entendre sur chacune des questions du statut final et notamment sur celle de Jérusalem. » Il reprend donc mot pour mot l’argumentation israélienne et laisse le gouvernement Netanyahou décider seul, sans la moindre menace de pression extérieure, d’accepter ou non la paix. Or, au vu de la composition dudit gouvernement, comment penser qu’en promettant de s’abstenir de toute pression, il puisse avancer vers la paix ?
Dans une lettre adressée aux parlementaires qui lui demandaient de procéder à la reconnaissance de la Palestine, il renouvelle cet abandon en écrivant : « La France restera prête à prendre ses responsabilités si la voie de la négociation et l’objectif de l’État devaient être abandonnés ». Mais ils le sont depuis longtemps !
François Hollande n’a donc pas tenu sa promesse électorale de 2012 de reconnaitre l’État de Palestine. On aurait pu penser que la voie de la négociation ayant été vainement poussée à son maximum, le président français, qui ne se portait pas candidat à sa réélection, respecterait sa promesse de se (re)mettre en phase avec la politique étrangère de la Ve République et s’exprimerait, au nom de la France, en faveur du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et du droit international.
François Hollande, non content de rompre ses engagements et ceux de la France, autrefois championne du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, défie notre intelligence.
oumma.com
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Le Maroc accueillera une «ville industrielle» chinoise.
Le Maroc a signé une convention avec le groupe chinois Haite pour l’édification d’une «ville industrielle» près de Tanger, dans le nord du pays. Elle accueillera quelque 200 entreprises chinoises et devrait créer des milliers d’emplois.
Au cours d’une cérémonie présidée par le roi du Maroc, le 20 mars au palais de Tanger, les autorités marocaines ont signé une convention avec le groupe Haite, basé à Chengdu, dans le centre de la Chine, et présenté les grandes lignes de cette future «Cité Mohammed VI Tanger Tech», selon un journaliste de l’AFP
Erigé sur 2 000 hectares et porté par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Haite et le groupe marocain BMCE Bank, ce vaste projet fait suite à un mémorandum d’entente signé en mai 2016 au cours d’une visite officielle de Mohammed VI à Pékin.
Mobilisant une enveloppe d’un milliard de dollars [930 millions d’euros], il consiste en «la construction d’un pôle économique capable de générer 100 000 emplois, dont un minimum de 90 000 emplois bénéficiera aux habitants de la région de Tanger», selon la présentation officielle.
«Les opérateurs économiques chinois sont à la recherche de plateformes compétitives. Et ils ont choisi le Maroc comme l’une de ces plateformes», s’est réjoui dans une déclaration à l’AFP le ministre de l’Industrie Moulay Hafid El Alamy. «Le premier coup de pioche sera donné durant le deuxième semestre de 2017» et l’édification de cette cité chinoise devrait durer dix ans, a-t-il ajouté.
Selon la présentation officielle, la «Cité Mohammed VI Tanger Tech» accueillera 200 entreprises chinoises des secteurs de la construction automobile, de l’industrie aéronautique ou encore du textile. «L’investissement total des entreprises dans la zone après dix ans atteindra dix milliards de dollars (9,3 milliards d’euros)», a annoncé Li Biao, président du groupe chinois, cité par l’agence de presse officielle marocaine MAP.
Le Maroc mène ces dernières années une politique d’industrialisation dynamique, notamment autour de Tanger, ville d’un million d’habitants qui abrite aujourd’hui plusieurs parcs industriels. Le secteur automobile y est particulièrement développé, notamment depuis l’implantation sur une zone franche d’une usine Renault, la plus grande d’Afrique. En septembre dernier, l’américain Boeing avait annoncé la création d’une zone industrielle spécialisée pour ses sous-traitants, dans la même région.
Porte du Maroc vers l’Europe, l’Atlantique et la Méditerranée, Tanger se veut un hub industriel depuis la création d’une zone franche et d’un port en eaux profondes.
Africa24.info
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Kim Jong-Un s’engage à réduire en “cendres” les USA avec des frappes nucléaires si Trump tire “même une seule balle” à la Corée du Nord.
Kim Jong-Un a menacé de réduire les États-Unis «en cendres» avec des armes nucléaires si les Américains tire «même une seule balle» à la Corée du Nord.
Pyongyang a déclaré qu’il utiliserait ses «fusées Hwasong invincibles incliné avec des ogives nucléaires» pour défendre son territoire alors que les tensions avec la Corée du Sud continuaient de s’aggraver.
Séoul a insisté sur le dernier test de la Corée du Nord d’un moteur de fusée , une étape dangereuse vers son objectif de développer une fusée qui pourrait frapper les États-Unis.
La déclaration, de Kim Jong-Un , a été publié plus tôt ce mois-ci avant les derniers tests.
«L’Armée populaire coréenne réduira les bases de l’agression et de la provocation en cendres avec ses fusées Hwasong invincibles dotées d’ogives nucléaires et défendra de façon fiable la sécurité du pays et le bonheur de son peuple au cas où les forces américaines et sud-coréenne tire même une seule balle sur le territoire de la RDPK.
Africa24.info
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La surdouée camerounaise Stéphanie Mbida entre à l’université aux USA à l’âge de 11 ans.
La jeune Stéphanie Mbida, actuellement âgée de 16 ans est une surdouée. Elle a été révélée aux africains il y a quelques temps à travers quelques articles parus dans la presse internationale. Stéphanie, américaine d’origine camerounaise, vit à New York avec ses parents camerounais et a à son jeune age, un parcours hors du commun. Parcours qu’elle résume elle-même ci-dessous dans une récente interview publiée dans les quotidiens camerounais:
Je viens tout juste de fêter mon seizième anniversaire. Je pourrais être qualifiée de précoce. A quatre ans, je connaissais déjà toutes les tables de multiplication et à l’âge de six ans, je lisais, résumais et interprétais les œuvres et essais philosophiques d’auteurs tels que Voltaire, Victor Hugo, Charles Dickens, ou encore Emerson. J’ai passé mon premier examen d’entrée à l’université (le Sat II Us History) à l’âge de onze ans avec un score de 780 points sur un total maximum de 800, surpassant de loin 96% de tous les candidats aux Etats-Unis qui avaient en moyenne l’âge de dix-sept ans. Présidents Bush et Clinton m’ont félicité pour cette performance. J’ai entre-temps passé deux autres examens avec des résultats comparables l’année suivante, à l’âge de douze ans. Au début de cette année, j’ai été invitée dans 5 pays différents (Etats-Unis, France, Royaume Uni, Allemagne, Irlande) par les chanceliers de 10 des universités les plus prestigieuses et sélectives du monde à aller étudier dans leur établissement, en l’occurrence l’université de Cambridge au Royaume Uni, l’université de Dublin, la Sorbonne (Paris 1er), l’université technique de Munich, la Columbia University à New York, l’université de Boston, l’université de North Carolina Chapel Hill, Georgia Tech, l’université de Wisconsin-Madison, et la Nortwestern University.
Elle a aussi correspondu avec 190 leaders des pays les plus développés, parmi lesquels 25 chefs d’état et de gouvernement à l’instar des Présidents Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama, du Pape Benoît XVI, de la reine d’Angleterre Elizabeth II, 16 ministres de l’éducation, 103 PDG des plus grandes compagnies du monde, et bien d’autres.
J’ai en effet correspondu avec un total de 190 des plus grands dirigeants de ce monde dans les domaines de la politique, de l’éducation et de l’industrie. En fait, j’ai échangé ma première correspondance avec un président à l’âge de huit ans. Cependant, la majorité de ces échanges de correspondances datent des années 2009 et 2010 et portent sur les observations et recommandations que j’ai faites à ces dirigeants concernant la crise économique mondiale et les catastrophes industrielles de grande envergure, telles que la marée noire de BP ou encore les rappels massifs de produits défectueux qui non seulement mettent les vies d’un grand nombre de personnes en danger et déstabilisent les entreprises qui les produisent, mais affaiblissent aussi considérablement le système financier international. Tous ces dirigeants m’ont répondu qu’ils avaient énormément apprécié mes conseils et m’ont promis qu’ils feraient de leur mieux pour les mettre en pratique.
Et ensuite:
J’ai reçu des lettres de 25 présidents, chefs d’Etat et de gouvernements tels que le Président Obama, le Pape Benoît XVI, la Reine Elizabeth II d’Angleterre, la Présidente Tarja Halonen de Finlande, les Premiers ministres d’Espagne et d’Australie, la Chancelière allemande Mme Angela Merkel, et bien d’autres. J’ai également reçu des lettres de 16 ministres de l’Education de pays comme la Suisse , les Pays-Bas, le Royaume Uni, le Danemark, Singapour, Taiwan, ou encore l’Espagne. J’ai suggéré à ces ministres de réviser le curriculum de leurs universités et de leurs établissements d’enseignement secondaires. Je leur ai également proposé des méthodes pratiques afin de réadapter ces curricula aux problèmes du vingt-et-unième siècle. De plus, 103 Présidents-Directeurs-Généraux des plus grandes entreprises mondiales et 41 chanceliers des universités les plus sélectives et prestigieuses du monde m’ont eux aussi remercié pour mes conseils.
Clinton m’a dit qu’il était très impressionné par le caractère unique de mes idées et par ma détermination d’améliorer la qualité de vie des êtres humains aux Etats-Unis et dans le reste du monde. Il m’a d’ailleurs écrit deux autres lettres après celle-là.
Meme Paul Wolfowitz, Président de la banque mondiale, n’a pas résisté à l’idée de recevoir la jeune fille dans ses bureaux de Washington DC, aux Etats Unis:
C’était une expérience chaleureuse et inoubliable, un des événements les plus marquants de ma vie. M. Wolfowitz m’a fait l’honneur inestimable de m’accorder un entretien entre deux meetings extrêmement importants, alors que je n’avais que dix ans, en signe d’appréciation pour les conseils que je lui ai donnés sur la réduction de la pauvreté de masse et ses corollaires. Je lui en serai éternellement reconnaissante.
Africa24.info
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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