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Flash info du 26 Rabi al Awwal 1439.

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Sur Ajib.fr, rien de neuf.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, voici les titres.

Les dirigeants musulmans appellent à reconnaître Jérusalem-Est comme «capitale de l’Etat de Palestine».
Des leaders musulmans réunis en sommet à Istanbul, mercredi 13 décembre, ont appelé le monde à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale d’un Etat palestinien, en réponse à la décision de Donald Trump de considérer la Ville sainte comme capitale d’Israël.
« Nous proclamons Jérusalem-Est capitale de l’Etat de Palestine et appelons les autres pays à reconnaître l’Etat de Palestine et Jérusalem-Est occupée comme sa capitale », ont déclaré les leaders musulmans, dans un communiqué publié à l’issue d’un sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), convoqué par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à Istanbul.
ls ont fustigé la décision de Donald Trump, qu’ils ont jugée « irresponsable, illégale et unilatérale ». « Nous considérons cette décision comme nulle et non avenue », ont-ils ajouté. Pour eux, cette décision « est un sabotage délibéré de tous les efforts visant à parvenir à la paix, elle nourrit l’extrémisme et le terrorisme et menace la paix et la sécurité mondiales ». M. Erdogan s’est montré particulièrement virulent envers son homologue américain, accusant Donald Trump d’être un « évangéliste » à la « mentalité sioniste ».

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Palestine : Les soldats israéliens passent à tabac des enfants.
Suite à la reconnaissance par les américains de Jérusalem comme capitale de l’état israélien, les manifestations de protestations palestiniennes font rage.
Cette vidéo est une preuve parmi tant d’autres de la violence et de la sauvagerie israélienne exercée sur des enfants et des mineurs. Ces passages à tabac et ces actes de tortures des soldats israéliens sont systématiquement cachés par les médias en Occident. Une raison suffisante pour faire connaître et partager la réalité de L’état israélien dans ce qu’il est réellement : Un état colonial barbare.
reportage vidéo a voir sur islam et info.fr.
Palestine : L’Intifada s’intensifie en Palestine.
Depuis la reconnaissance scélérate américaine de Jérusalem comme capitale de l’état israélien, la résistance à la colonisation a repris ses droits.
Partout en Palestine occupée, la jeunesse du peuple palestinien tient tête à l’armée israélienne afin de s’opposer à l’annexion du troisième lieu saint de l’Islam, la Mosquée d’Al-Aqsa.
Des manifestations de soutien à l’Intifada ont eu lieu partout dans le monde ces derniers jours. Plusieurs morts et des centaines de blessés sont à déplorer du côté palestinien.
Des vidéos de mauvais traitement sur des enfants ou des prisonniers palestiniens commencent par ailleurs à se multiplier.
reportage vidéo a voir sur islam et info.fr.
Palestine : Le patriarche de Jérusalem “Les Chrétiens de Jérusalem sont menacés de disparition par Israël”.
Le patriarche de Jérusalem alerte la communauté internationale quant à la situation des chrétiens vivant en Palestine occupée par l’état israélien notamment dans la ville de Jérusalem.
Il dénonce clairement une politique de nettoyage ethno-confessionnel visant à judaïser Jérusalem. En plus des chrétiens qui sont poussés au départ par le colonisateur israélien c’est désormais les lieux de cultes chrétiens qui sont menacés.
Vous remarquerez que les politiques français toujours à même de dénoncer le sort fait aux chrétiens en terre musulmane ne s’émeuvent jamais du sort des chrétiens de Palestine qui sont persécutés par l’état israélien.
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“Les Nuits de Riyad” : lancement d’un concert pour femmes avec des chanteuses émiraties et saoudiennes.
La chanteuse émiratie Shamma Hamdan et la saoudienne Dalia Mubarak se produiront à Riyad au début de l’année prochaine, a annoncé l’Autorité générale du divertissement du Royaume d’Arabie Saoudite.
“Riyad Nights” (Les nuits de Riyad) aura lieu le 26 janvier et mettra en vedette les deux chanteuses arabes populaires dans un concert réservé aux femmes.
Hamdan a été la première femme des émirats arabes unis à se qualifier pour la finale de “Arabs Got Talent” en 2012. Elle avait à peine 18 ans quand elle a été auditionnée pour la compétition de chant.
La chanteuse, considérée comme l’une des chanteuses et interprètes les plus populaires des Emirats Arabes Unis, est connue pour son mélange de Khaleeji, de pop, de rock et de flamenco dans sa musique, ainsi que pour sa coupe de cheveux.
En 2013, Hamdan a fait une apparition sur l’émission de télévision mondiale Coke Studio avec le chanteur britannique Jay Sean. Le duo a interprété ensemble le single à succès de Sean, “Down”.
La chanteuse folk Khaleeji Dalia Mubarak, également une ancienne candidate au concours “Arabs Got Talent”, chante en arabe et en anglais.
La chanteuse née à Riyad a débuté sa carrière artistique en 2012. Elle s’est produite lors d’une soirée musicale pour la section culturelle de l’Ambassade de France à Riyad.
Palestine : Muhammad, 9 ans, détenu par la police des frontières israéliennes. VIDEO.
Le 24 novembre 2017, vers 8 heures du matin, des agents de la police des frontières israéliennes ont arrêté Muhammad Da’na, 9 ans, du quartier de Jabal Juhar à Hébron, près de son école proche d’al-Haram al-Ibrahimi (le tombeau des Patriarches). Ils l’ont emmené au poste de contrôle de la pharmacie à quelques mètres et l’ont retenu.
Le père de Muhammad est arrivé au point de contrôle quelques minutes plus tard, mais il a dû attendre environ 15 minutes avant de voir son fils. Après environ une heure, les deux palestiniens ont été emmenés au DCO israélien, où Muhammad a été interrogé en présence de son père. L’interrogateur lui a demandé, en arabe, qui l’avait envoyé jeter des pierres.
Environ une heure plus tard, le père et le fils ont été transférés à l’ACD palestinien, où ils ont été relâchés. Ils sont arrivés à la maison vers 13h00.
La mère de Muhammad, Zahrah, a décrit comment cela l’a affectée, elle et son fils:
“J’ai appelé mon mari et il m’a dit que Muhammad avait été arrêté. Il a essayé de me calmer et m’a dit qu’il était arrivé au poste de contrôle et que Muhammad allait bien, et que la police le détenait seulement. Pendant ce temps, un des élèves de l’école m’a apporté le sac de Muhammad. J’ai fondu en larmes quand je l’ai vu.
Quand Muhammad est finalement rentré à la maison, il était pâle et très confus. Je l’ai enlacé et j’ai essayé de le calmer. Je sens toujours que quelque chose est différent chez lui – il a peur et est nerveux tout le temps. Je suis inquiet pour lui.”
reportage vidéo a voir sur islam et info.fr.
A 121 ans, il se fait opérer des yeux pour pouvoir lire le Coran.
Afin de pouvoir relire la Coran, un des hommes les plus âgés de la planète, Appaz Iliyev, a été opéré des yeux et a pu récupérer la vision, malgré son grand âge.
Résidant dans le Nord de la chaîne caucasienne, il a recouvert la vue grâce à une opération chirurgicale de la cataracte alors qu’il se plaignait de ne plus pouvoir lire le Coran.
Un exemple pour tous ceux qui ont la capacité de lire et qui ne le font pas.
reportage vidéo a voir sur islam et info.fr.

Sur saphirnews.com, rien de neuf.

Sur oumma.com, voici les titres.

Ces Maghrébins, héros de la Résistance française.
Ils se prénommaient Abdelkader, Mohammed, Cherif, Ahmed ou Djaafar…, venaient des colonies et luttèrent, au péril de leur vie, pour libérer la Franceg. Ils étaient ouvriers, imams, militaires. L’un d’eux, Cherif Mecheri, fut même sous-préfet en Eure-et-Loir, puis préfet, et bras droit de Jean Moulin, l’icône de la Résistance. Jean Moulin louait son courage lors de l’invasion allemande : « Je suis heureux que Mecheri soit resté, comme je le pensais, à son poste, dirigeant vaillamment les secours. »Appelés les « Indigènes de la Résistance », ce sont les Héros oubliés de la Résistance française face à la barbarie nazie.
Leurs noms ne sont pas gravés dans la mémoire collective, ils brillent par leur absence dans les manuels scolaires et le roman national. Grâce à Kamel Mouellef, arrière-petit-fils d’un tirailleur algérien mort au front en 1918, la flamme de la mémoire est ravivée dans la BD « Les Résistants oubliés ».« Il y a eu une volonté d’étouffement, une réécriture de l’histoire. Je veux montrer le rôle joué par ces combattants courageux que la France n’a pas le droit d’oublier ».
Abdelkader Mesli, un orphelin algérien, fut l’un des cinq imams de la mosquée de Paris dans les années 1930. Il abrita plusieurs juifs, dès 1940, leur fournit des certificats d’islamité et des tickets de rationnement.Dans la Résistance à Bordeaux, il fabriqua des faux papiers et organisa la « réception et l’hébergement de Nord-africains évadés des camps ou prisonniers du département ». Dénoncé, il sera arrêté le 5 juillet 1944.
Déporté à Dachau en août 1944, puis à Mauthausen, il survécut aux camps de concentration mais en ressortit brisé. Il décéda en 1961.Ahmed Benabid, un brillant étudiant algérien en médecine, décrocha son doctorat à Grenoble en 1939. Mobilisé en tant que médecin auxiliaire, il a rejoint la Résistance avec le grade de capitaine. Il devint l’officier de liaison pour le département de l’Isère du général Cochet, commandant en chef des FFI pour la zone Sud.
De retour en Algérie en 1945, il prit le maquis pendant la guerre d’Indépendance, où il soigna les siens et des soldats français. Parmi eux, il y avait des anciens frères d’armes de la Résistance française. Djaafar Khemdoudi, natif d’Aumale en Algérie, fut un membre actif de la résistance française de 1942 à 1944.Affecté au service du travail obligatoire (STO), il empêcha la déportation d’un grand nombre de personnes – juives, européennes et nord-africaines – en leur procurant des faux papiers.
Déporté à Ravensbrück, puis Dachau, il réchappa des camps. Il est l’un des rares à avoir reçu un hommage : une cellule porte son nom au Mémorial de la prison Montluc, à Lyon, l’ancien centre de détention de la gestapo où il fut torturé. Klaus Barbie y tortura Jean Moulin à mort.« A travers ce devoir de mémoire, je veux dire aux jeunes français issus de l’immigration post-coloniale : le drapeau tricolore est le vôtre, vos ancêtres ont contribué à écrire l’histoire de France ».
reportage a voir sur oumma.com.
Des supporters écossais de football l’ont brandi haut : “Jérusalem c’est la Palestine, Fuck Trump”.
La solidarité avec la Palestine n’est pas un vain mot au pays du chardon. Elle est formidablement fédératrice, indéfectible et à toute épreuve, même celle infligée au Celtic Football Club d’Ecosse pour avoir manifesté un peu trop ostensiblement son attachement à la cause palestinienne.
Il en aurait fallu plus qu’une amende de plusieurs milliers d’euros pour refroidir la ferveur pro-palestinienne des supporters du Celtic Glascow, et les dissuader de montrer à la face du monde leur fidélité sans faille envers une terre de souffrances, depuis des tribunes gagnées par une effervescence anti-Trump d’une rare intensité.
C’est peu dire que la décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, prise par un président américain honteusement inféodé au diktat pro-sioniste, a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres dimanche dans les gradins.
« Jérusalem c’est la Palestine, Fuck Trump », tel était le slogan percutant qui figurait sur des banderoles hissées haut, au milieu d’une forêt de drapeaux palestiniens brandis par une foule écossaise en colère, n’ayant cure d’être à nouveau mise à l’amende.
En tout cas, sur les réseaux sociaux britanniques admiratifs, les fans du Celtic Glasgow, loin d’essuyer un feu nourri de critiques, ont été salués pour leur geste fort de protestation contre une décision incendiaire, et leur nouvelle démonstration de soutien aux Palestiniens qui restera mémorable.
France : Succès d’une pétition demandant l’exclusion de Finkielkraut de l’Académie française.
Une pétition demandant l’exclusion d’Alain Finkielkraut de l’Académie française a été publiée sur le site Mes opinions. Mise en ligne le 11 décembre sur ce site, la pétition a déjà recueilli (voir ci-dessous) plus de 9 200 signatures.
À l’attention : de l’Académie française
L’Académie française, outre sa fonction première de définition de la langue française, incarne une certaine image de la France, pays des Droits de l’Homme et du Citoyen, pays de la tolérance et de l’égalité républicaine.
Alain Finkielkraut, académicien, est allé, à de nombreuses reprises, par ses écrits et prises de position publiques, à l’encontre du vivre ensemble et de la cohésion sociale.
Ses reprises récentes des thématiques du “grand remplacement” et des Français “de souche” opposés aux “non-souchiens” en font désormais de façon incontestable un promoteur des thèses d’extrême droite.
En conséquence, nous demandons à l’Académie française d’exclure Alain Finkielkraut de ses membres et de prononcer sa destitution.
Disparition de Abdelouahab Hammouda (1939-2017).
Le 11 octobre Abdelouahab Hammouda est décédé à Alger. Avec lui disparaît une personnalité dont les grandes qualités morales et intellectuelles n’avaient d’égales que sa modestie et sa grande discrétion.
Né en 1939 à Guenzet près de Bouga’a dans une famille très religieuse (son père appartenait à la tariqa Alaouya), A. Hammouda a grandi à Alger. Il a accédé aux études secondaires au moment où la Médersa Thaalibyia a été transformée en lycée franco-musulman, après la réforme introduite en 1951par M’hamed Hadj Sadok, qui était directeur adjoint du cabinet du gouverneur Naegelen chargé de l’éducation. C’est le même Hadj Sadok, devenu responsable de l’enseignement de l’arabe au rectorat d’Alger, qui signera la nomination de A. Hammouda au poste de « Moudérès » (enseignant des matières religieuses dans les mosquées dites domaniales).
Mais le jeune enseignant est tenté par les études scientifiques et passe l’année 1960-1961 à l’université de Grenoble où il s’inscrit en MPC (Propédeutique « Mathématiques, Physique, Chimie).
Après l’indépendance, il fait une licence de littérature arabe, puis un DES à l’université d’Alger. Il devient professeur d’arabe dans un lycée d’Alger.
En 1964, Hammouda rencontre Malek Bennabi qui, après son retour du Caire en septembre 1963, est nommé recteur de l’université d’Alger, puis directeur de l’enseignement supérieur. Mais Bennabi accordait autant d’importance, sinon plus, à son projet de « Centre d’Orientation Culturelle », pour lequel il accepta de rentrer du Caire sur les instances du Dr Khaldi, qu’à ses fonctions officielles. L’auteur des « Conditions de la Renaissance » voulait promouvoir une « sociologie de l’indépendance » pour accompagner la « nouvelle édification » par une étude approfondie des problèmes du « sous-développement » à la lumière de sa vision de la civilisation. Pour Bennabi, la culture n’est pas réductible à ce qui est transmis dans les programmes officiels de l’enseignement. Il voulait introduire une dimension qualitative allant au-delà des contenus des cours magistraux. C’est pourquoi, il a commencé son séminaire hebdomadaire dans son domicile des hauteurs d’Alger, avant même la réponse à son dépôt des statuts du « Centre d’Orientation Culturelle » à la présidence de la République (qui ne répondra jamais).
Hammouda est devenu très proche de Bennabi qui lui vouait une grande affection. Il le plaçait toujours à côté de lui durant les séances du séminaire, le prenant souvent à témoin en l’interpellant par son prénom, « Ya Abdelouahab ».
Il joue un rôle essentiel dans l’ouverture, en octobre 1968, de la salle de prière à l’université d’Alger. Avec un groupe d’étudiants pratiquants-dont les futurs pharmaciens Abdelaziz Boulifa et Thabet Aoual, et le futur ingénieur Abdelkader Hamitou- il obtient l’autorisation ministérielle de transformer en salle de prière d’anciens laboratoires d’anatomie désaffectés. C’est à Abdelouahab Hammouda que le ministre de l’éducation nationale, Ahmed Taleb, remet une lettre manuscrite qu’il charge de transmettre au recteur de l’université au sujet de projet de mosquée. Si Abdelouahab a gardé une copie de cette lettre qu’il citait à l’intention de ceux qui veulent accréditer une histoire mythique de cette mosquée. Il dirigeait régulièrement la prière du vendredi. Bon nombre d’étudiants ont pu améliorer leur culture religieuse en appréciant ses prêches, marqués par une grande sérénité, une élocution lente à vertu pédagogique et une voix dénotant une grande piété.
Quand la mosquée des étudiants commença à publier la revue « Que sais-je de l’Islam », Hammouda est devenue sa cheville ouvrière. C’est lui qui répondait aux interpellations de Bennabi sur les retards dus aux pénuries de papier. C’est lui qui désignait les étudiants pour l’assemblage des articles tirés au stencil. C’est lui qui veillait aux mêmes opérations pour l’édition polycopiée des principaux livres de Bennabi : le Phénomène coranique, les Conditions de la renaissance, Vocation de l’Islam, Idée d’un Commonwealth islamique. Parmi ceux qui étaient affectés à ces « tâches obscures, mais nobles », selon Bennabi qui n’aimait pas l’ostentation : Djaballah, Khiati, Azzedine, Moulay, Azzoug,…Viendront se joindre à eux : Tchikou, Benyahia, Mégateli, Méfoued dont on sait maintenant, à la suite des révélations de l’ancien capitaine de la Sécurité Militaire Amara Mohcène, qu’ils faisaient l’objet d’une étroite surveillance.
Les participants aux premiers séminaires de la pensée islamique (qui n’étaient pas médiatisés) organisés à partir de décembre 1968, au lycée Amara Rachid de Ben-Aknoun, à l’école normale de Bouzaréah et à l’actuel centre de formation d’imams de Meftah, se souviennent de sa bonhomie et de sa haute silhouette quand, en retroussant le bas de son élégant costume de notaire, il tenait à participer au nettoyage des lieux en se penchant pour tenir un balai.
Quand Mouloud Kassim fera, à partir de 1970, du séminaire islamique un événement d’ordre international, c’est Abdelouahab Hammouda qui en deviendra l’animateur principal.
Durant le ramadan de 1971, le ministère de l’enseignement originel et des affaires religieuses était sollicité par la chaîne III de la radio et la télévision pour des causeries quotidiennes sur l’Islam. C’est Hammouda qui en a été chargé et il mit à contribution de jeunes étudiants qu’il appréciait pour leur assiduité au séminaire de Bennabi qui, avec le Dr Khaldi, ne dissimulait pas sa grande satisfaction de voir des auditeurs jusque-là anonymes, faire de bonnes prestations à la télévision notamment. Un soir, Bennabi en voyant arriver Mourad Aït Belkacem (aujourd’hui chirurgien-dentiste), qui avait animé une causerie télévisée la veille, ne lui fit aucune remarque sur le contenu, ais lui recommanda de mieux arranger ses cheveux la prochaine fois. On comprit ce soir-là la grande importance accordée à l’esthétique par Bennabi dans sa définition de la culture. Je me souviens personnellement d’une après-midi passée au ministère à Hydra où Hammouda m’a aidé à préparer une causerie avant de m’amener lui-même à la radio, où je l’ai lue au moment de la rupture du jeûne. Hammouda était derrière la vitre pour vérifier si je respectais ses sages recommandations : éviter toute polémique que susciterait une phrase de trop qui donnerait aux communistes une occasion supplémentaire de multiplier leurs chicayas auprès du ministre.
Quand il a été nommé à l’université d’Alger, Hammouda a obtenu, en 1975, un détachement pour préparer une thèse sur la pensée de Malek Bennabi à l’université Paris IV, sous le patronage de Roger Arnaldez qui l’appréciait beaucoup. Ce fut une bonne occasion d’ « objectiver » l’œuvre de Bennabi, ce qui n’était pas facile, en raison du lien affectif avec le maître et l’immense admiration pour lui. Ce travail de classement de l’oeuvre de Bennabi, de ce qui a été écrit sur lui, et de ses notes prises régulièrement au séminaire (près d’une trentaine de cahiers) l’aidera quand il a été la cheville ouvrière du colloque consacré au grand penseur en 2003 par le Haut Conseil Islamique, présidée alors par son ami le regretté Chikh Bouamrane. Il a contribué à éviter à cette rencontre un haut lieu de l’apologie et de l’admiration béate.
A son retour de Paris, Hammouda fait le choix du ministère des affaires religieuses où il finira secrétaire général. Il fera un travail appréciable avec les frères Chibane, Le regretté Abderrahmane et le docteur Saïd, quand ils se succédèrent à la tête du ministère.
Parmi ses collaborateurs il y avait Slimane Benaziez qui introduisait une bonne humeur permanente dans un ministère réputé austère. Il vient de disparaître lui aussi. Ce mathématicien qui se lancera dans le journalisme scientifique (sur lequel il a soutenu un mémoire au Centre de Formation et de perfectionnement des Journalistes de la rue du Louvre) a su renvoyer dans les cordes Gilles Kepel qui est venu, au début des années 90, lui demander tout bonnement de l’aider à mettre sur fiches tous les anciens du séminaire Bennabi !!!
Par humilité et, sans doute, à cause d’une méfiance de la « boulitique » (tant déplorée par Bennabi), Hammouda refusera le poste de ministre qui lui fut proposé à plusieurs reprises, notamment par le regretté Kasdi Merbah, puis par Mouloud Hamrouche.
Si Abdelouahab était un modèle de piété, d’érudition, de dévouement et de grande discrétion. Il mettait sa documentation à la disposition de tous ceux qui écrivent sur Bennabi, qu’il encourageait même en cas de désaccord avec leurs suppositions. Il devait ces « grandes et simples qualités » à son éducation islamique familiale qui fut approfondie par l’assimilation de l’enseignement de Bennabi. Quand il est tombé malade, il a dit à un de ses visiteurs : « vous continuerez la mission… ».
Ceux qui voudront bien continuant cette mission pourront difficilement se passer de méditer son exemple. Hormis Amar Talbi (qui fréquentait dès 1958 le séminaire de Bennabi, à El Meadi, au Caire), nul n’était plus proche que Hammouda de Malek Bennabi. Cette proximité impliquait pour lui des obligations plus qu’elle ne lui rapportait d’honneurs contrairement à ceux qui occupent le champ médiatique et ne cessent de se glorifier d’avoir échanger quelques mots avec le grand penseur, dont ils semblent avoir oublié les sévères condamnations des « intellectomanes » et de la « boulitique », qu’ils ne dédaignent pas à pratiquer.

Sur Mizane.info, voici les titres.

Le difficile consensus de l’Organisation de la coopération islamique sur la Palestine.
Sur la demande de la Turquie qui préside actuellement l’Organisation de la coopération islamique, une session d’urgence sur la question de Jérusalem a réuni une cinquantaine de responsables du monde musulman. Les présidents iranien Hassan Rohani, libanais Michel Aoun, le roi de Jordanie Abdallah II et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont fait le déplacement.
Dans la foulée des contestations exprimées par les populations arabo-musulmanes et de certaines capitales du monde musulman à la suite de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par Washington, une réunion d’urgence a été convoquée ce mercredi 13 décembre à l’Organisation de la coopération islamique par la Turquie. Si quelques présidents ont répondu favorablement à l’appel du pays qui préside actuellement l’OCI (citons les présidents Hassan Rohani, Michel Aoun, le roi Abdallah II et Mahmoud Abbas), d’autres responsables ont brillé par leur absence, se contentant d’envoyer un ministre à l’instar de l’Egypte, de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes Unis, trois pays qui ont opéré un rapprochement avec Israël sur fond notamment, pour ces deux derniers, de rivalité géopolitique et d’hostilité affichée avec l’Iran. Un document final a néanmoins été signé stipulant que « Jérusalem-Est est et demeure la capitale de l’Etat de Palestine » et invitant « tous les pays à reconnaître l’Etat de Palestine et Jérusalem-Est comme sa capitale occupée ».
Délégitimer la déclaration de Trump sur Jérusalem.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a demandé à Donald Trump de revenir sur sa position qui ne fait qu’encourager « les actes de terreur » commis par Tel Aviv. « J’invite tous les pays qui soutiennent le droit international à reconnaître Jérusalem comme la capitale occupée de la Palestine. Nous ne pouvons plus attendre », a-t-il déclaré tout en rappelant qu’« Israël est un Etat occupant, Israël est un Etat terroriste ». Le président iranien, de son côté, a souligné que Washington « n’est pas un médiateur honnête et ne le sera jamais », car les Américains « cherchent seulement à servir les intérêts des sionistes ». Il a également appelé tous les pays musulmans à unir leurs efforts pour défendre les droits des Palestiniens contre « le régime sioniste » en rappelant que l’arsenal nucléaire israélien était une menace pour le monde. Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a estimé que la déclaration de Trump était « un grand crime » contre le droit international et a mis en garde contre toute confessionnalisation d’un conflit qui est politique. Abbas a demandé qu’un projet de résolution soit présenté au Conseil de sécurité des Nations unies pour que soit officiellement délégitimée la décision de Donald Trump. « Jérusalem est et sera toujours la capitale de la Palestine », a-t-il lancé.
Pourquoi je n’irai plus manifester… pour la Palestine.
Faouzia Zebdi-Ghorab est enseignante, militante associative de longue date, titulaire d’un DEA consacré au « thème de l’exil dans la philosophie Ishraqi » et d’une licence en lettres arabes et modernes. Elle est également l’auteur de nombreux ouvrages dont le remarquable essai consacré à la place du jeûne protestataire. Dans sa dernière tribune, Faouzia Zebdi-Ghorab dénonce une certaine immaturité émotionnelle exprimée par des réactions épidermiques sur la Palestine et Jérusalem et appelle de ses voeux à une constante et authentique prise de conscience politique sur l’importance de la Palestine, unique préalable à une action politique sérieuse.
Pourquoi nous offusquer des vomissures de Trump ? Sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’un État colonial est en parfaite cohésion avec ses projets politiques infâmes. Cela a au moins le mérite de dissiper l’hypocrisie de la politique extérieure étasunienne à l’égard du courageux et intrépide peuple de Palestine, et de rappeler son mépris du droit international le plus élémentaire. Et de ce fait mon propos ici, ne le concernera en rien. Jérusalem pleure. Elle pleure de rage devant l’infamie d’une déclaration qui la meurtrit. Offense outrageant ses fils, les enfants d’Abraham, juifs, chrétiens et musulmans dans leurs sentiments et leur dignité ; dépités par autant d’arrogance et d’ignorance. Une communauté outragée dans sa chair, regardant ses enfants égorgés par l’infâme idéologie mortifère. Cet événement est tragique. Mais il est aussi un défi pour les hommes épris de liberté, de justice et de dignité. Un défi pour ces hommes, en Palestine et ailleurs qui, debout et fiers, portent dignement la gloire et les vertus de leurs ancêtres et prédécesseurs. Des hommes qui ne s’inclineront pas, et qui jamais ne céderont de Jérusalem, ni le moindre clocher, ni le moindre minaret. Qui incarne ces hommes en France aujourd’hui ? Est-ce que ce sont ces dis-coureurs de l’Islam qui souhaitent pour la énième fois nous faire danser au rythme d’un chant languissant savamment orchestré. Un twitt par ci, une invocation ou une vidéo par là, un appel à manifestoyer ici, des photos chocs par là… Prendre position pour la Palestine impose d’adopter une posture INSTRUCTIVE tout au long de l’année. Les plus âgés d’entre nous ont connu une époque, où malgré une méconnaissance crasse de notre histoire, nous portions la CAUSE de la Palestine dans nos cœurs tout en arborant le keffieh palestinien sur nos poitrines. Ceci n’était pas le fait du Saint-Esprit, mais d’un discours ambiant, unanime, omniprésent et consensuel sur EL QODS la belle, El QODS la sainte, EL QODS la lumineuse, EL QODS la sacrée. Désormais nous sommes les otages, d’apprentis révolutionnaires, de charmeurs de serpents, de béni-oui-oui du prêche aux propos tantôt lénifiants, tantôt pleurnichards, tantôt menaçants, selon ce qu’ils souhaitent obtenir de leur public déresponsabilisé et dans le même temps, culpabilisé. Captifs, les consciences entravées, le cœur apeuré par ce verbiage qui se veut faussement « apaisant » et nécessairement A-POLITIQUE ou même politique, mais sur un arrière ton LAÏCISANT [une compilation rapide des propos des uns et des autres suffirait à le prouver !]
Quand à la position politique ferme sur la Palestine et Jérusalem il s’agit d’un DEVOIR MORAL ET RELIGIEUX que vous devez enseigner comme tel. Et si vous commenciez par appeler à la seule journée unificatrice qui existe pour le moment et qui est la journée mondiale d’EL QODS, à laquelle vous n’avez jamais appelé ?
Le moment n’est pas très loin, où cette même catégorie d’individu sommait littéralement les musulmans de se rendre aux urnes, et de voter sous la menace d’encourir le châtiment divin. Sic ! Aujourd’hui c’est pour manifester que certains d’entre eux souhaitent nous mobiliser. Soit ! Je ne suis pas sans vous apprendre qu’il s’agit d’un acte militant. Et si tant est que l’on croie encore aux vertus des manifestations comme moyens de lutte dans le cas de la Palestine, une manifestation impactante s’élabore tout au long de l’année, et pour la Palestine tout au long d’une vie, façonnant une conscience sociale et politique réelle qui portera aux nues la CAUSE de Jérusalem et de la Palestine. Faute de quoi, nous faisons figure de pantins désarticulés, méprisés, agités au bout d’une corde dont une simple brise suffit à déraciner les frêles convictions.
Des années durant, alors que nous manifestions, c’était toujours contre l’avis de ces mêmes musulmans qui nous expliquaient par A+ B que c’était haram , ou encore que cela constituait un moyen de lutte inapproprié. Frappés soudainement par un éclair de génie, ils s’érigent en guides politiques avertis, brillant notamment dans l’art de nous enseigner les « bonnes manières » citoyennes. Le travail de résistance est un travail de longue haleine qui a pour objet de fonder un homme digne et fier, d’une fierté arrogante et d’une arrogance salvatrice. Une fierté portée comme un emblème, qui est d’abord celui de l’émancipation des chaînes dorées imposées par tous ces discours castrateurs. Nous, fils et filles de cette communauté ne sommes pas vos choses, vos girouettes, vos jouets ! Cessez de nous mettre dans la position de l’âne de Buridan. Nous accusant tantôt de tout politiser, et tantôt d’être des estomacs passifs. Décidez-vous, on fait de la politique, ou on en fait pas ??!! Je parle d’une vraie politique pas celle des jérémiades et du quémandage du type : « si vous n’allez pas voter qui va vous donner vos mosquées ?! » Faire de la politique au sens éthique du mot, et non au sens d’une politique de larbinage pour obtenir une faveur ou un pré carré. Il suffit ! Assez de misérabilisme ! Osez prendre une position politique élaborée en rejoignant les rangs d’une dissidence avertie, en réfléchissant avec tant d’autres aux modalités d’une société autre, meilleure, plus juste… Des leaders qui nous mènent vers des jours plus glorieux et non vers l’abattoir. Quand à la position politique ferme sur la Palestine et Jérusalem il s’agit d’un DEVOIR MORAL ET RELIGIEUX que vous devez enseigner comme tel. Et si vous commenciez par appeler à la seule journée unificatrice qui existe pour le moment et qui est la journée mondiale d’EL QODS, à laquelle vous n’avez jamais appelé ? Vous souhaitez avoir la mainmise sur le discours ou le non-discours relatif à la PALESTINE, à Jérusalem, et à tout autre sujet politique, parce que selon vous nous pensons mal et nous exprimons mal ? Et bien soit ! Mais dans ce cas nous attendons de vous que vous soyez dignes de cette responsabilité tout au long de l’année, afin que notamment la Palestine et la centralité d’Al Qods, le droit pour tout peuple opprimé de résister, ainsi que la liberté d’opinion soient au cœur de vos réflexions, de vos débats et de vos préoccupations. Tant que ce travail n’est pas fait, passez votre chemin, et laissez-nous panser seuls nos plaies et écumer en silence notre souffrance… Et notre revanche.

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Sur agence media palestine.fr, voici les titres.

Palestine : L’UE reconnaît déjà la souveraineté israélienne sur Jérusalem, mais plus discrètement que Trump.
Par Asa Winstanley – Middle East Monitor – 11 décembre 2017.
Les téléspectateurs qui regardaient la session d’urgence télévisée du Conseil de sécurité des Nations-Unies vendredi peuvent être pardonnés d’avoir pensé que le représentant de l’Autorité palestinienne (AP) aux Nations-Unies essayait de soumettre l’ambassadeur israélien avec son discours.
La réunion avec été convoquée suite à la scandaleuse décision du Président US Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël.
L’homme de l’AP à New York, Riyad Mansour, s’est prononcé contre la décision US en lisant des réflexions toutes préparées, qui ressemblaient plus à un essai académique qu’au discours approprié pour un tel moment historique.
Il a fait la liste de ces décennies de résolutions et de déclarations des Nations-Unies qui stipulent que Jérusalem-Est devait être la capitale du futur État palestinien, avec la capitale israélienne à Jérusalem-Ouest – la solution à deux États promise depuis longtemps.
La liste de Mansour était en fait bien trop longue sur le papier. Et les représentants de l’AP sont totalement de mauvaise foi quand ils affirment aujourd’hui que la décision de Trump sape le rôle des USA en tant que « médiateur sincère » entre les « deux côtés » : le gouvernement US s’est toujours rangé du côté d’Israël.
Et cet alignement a été particulièrement puissant depuis la guerre de 1967 quand Israël a attaqué ses voisins et qu’il a englouti le reste des 22 % de la terre palestinienne, provoquant une nouvelle vague de réfugiés et ces cinquante années de l’occupation militaire (de la Cisjordanie dont Jérusalem-Est, de Gaza, et du plateau syrien du Golan) qui perdure encore aujourd’hui.
Depuis cette guerre, ce sont des milliards de dollars d’aide militaire que les États-Unis ont envoyés à Israël.
Le soutien populaire existant aux États-Unis en faveur d’Israël est le résultat de deux facteurs importants : le fondamentalisme religieux sous la forme du sionisme chrétien radical, et la masse d’argent du lobby pro-Israël qui provient de donateurs sionistes fanatiques, tels que le magnat des casinos Sheldon Adelson, qui a financé la campagne électorale de Trump.
C’est une combinaison de raisons impérialistes et religieuses. Le colonialisme israélien dans la terre occupée de Palestine est considéré par les dirigeants occidentaux beaucoup comme une « villa dans la jungle », encerclée par les « bêtes sauvages » du monde arabe – comme les racistes israéliens (tant du Parti travailliste que du Likoud) le déclarent souvent.
En tant que telle, la crainte manifestée en ce moment contre Trump par ces dirigeants européens qui se lamentent des dommages causés à un processus de paix inexistant est totalement hypocrite. En réalité, la nouvelle politique de Trump pour Jérusalem n’est qu’une forme plus ouverte de la même politique nuisible que l’Union européenne mène en pratique depuis de nombreuses années.
Bien qu’elle ait exprimé à maintes reprises ses « préoccupations » au sujet de l’expansion des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie, l’UE, dans les faits, encourage le nettoyage ethnique qui se poursuit contre le peuple palestinien.
Elle soutient et même finance Israël à raison de millions d’euros avec des programmes comme Horizon 2000, lequel finance la recherche de haute technologie israélienne, en donnant de l’argent des contribuables européens au régime d’apartheid et aux fabricants d’armes qui « testent en réel » leurs armes sur les civils palestiniens.
Et comme mon collègue de The Electronic Intifada, David Cronin, l’a souligné récemment, « Le ministère des Sciences d’Israël est l’un des principaux organismes qui coordonnent l’implication de cet État dans Horizon 2000. Le ministère des Sciences n’est pas basé à l’intérieur de ce qui est Israël actuellement. Ses principaux bureaux sont au contraire installés dans Jérusalem-Est occupée ».
Ce qui fait qu’en pratique, l’UE reconnaît déjà une souveraineté israélienne sur Jérusalem, mais elle le fait bien plus discrètement que Trump. C’est une reconnaissance silencieuse. Ces sortes d’expressions de consternation envers Trump me paraissent – à moi – davantage comme une préoccupation devant le fait qu’il est ouvertement et fièrement en train de reconnaître Israël, et qu’il attire ainsi l’attention du grand public sur la politique injuste, malhonnête, et finalement impopulaire, de l’UE.
En réalité, l’UE est si « préoccupée » par Israël qu’elle a décidé de récompenser Netanyahu avec de nouvelles rencontres à un plus haut niveau ce dimanche, avec le Président français Emmanuel Macron, et plus tard, avec les ministres des Affaires étrangères de l’UE.
Les expressions stériles à long terme de l’UE sur sa préoccupation à propos du nettoyage ethnique qu’Israël poursuit contre les Palestiniens en les chassant de Jérusalem-Est et du reste de la Cisjordanie occupée, ces expressions ne sont en réalité qu’une couverture diplomatique qui agit comme le revers de la médaille du soutien plus ouvert des USA à Israël – une chose qui date de bien avant Trump (des politiciens démocrates, après tout, ont eux aussi exprimé leur soutien à l’annexion de Jérusalem décidée par Trump -, voilà pour « La Résistance »).
Il s’agit d’une sorte de routine à la gentil et au méchant. Mais c’est tout un jeu destiné à détourner l’attention loin du soutien réel et pratique que les dirigeants occidentaux octroient à Israël. Aussi longtemps que l’UE et ses États membres refuseront de prendre des mesures concrètes contre l’agression, l’apartheid et le nettoyage ethnique israéliens, Israël continuera ses crimes contre le peuple palestinien.
À tout le moins, une telle action signifierait de cesser de vendre des armes à Israël et de cesser de donner gracieusement des masses d’argent aux fabricants d’armes israéliens.
Asa Winstanley est un journaliste d’investigation qui vit à Londres, il écrit sur la Palestine et le Moyen-Orient. Il se rend en Palestine depuis 2004 et il est originaire du sud du Pays de Galles. Il écrit pour le site d’informations primé palestinien The Electronic Intifada où il est rédacteur en chef adjoint, et il est également chroniqueur pour Middle East Monitor.
Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine.
Source: Middle East Monitor.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

L’occupation arrête deux jeunes à Bab al-Amud et impose un siège
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Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté deux jeunes hommes de la zone de Bab al-Amud (l’une des portes de Jérusalem) mercredi après-midi et les ont emmenés dans un centre d’enquête dans la ville.
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Sommet d’Istanbul: Jérusalem-Est est la capitale de l’Etat de Palestine
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L’occupation ordonne la démolition d’une école à Jérusalem
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4 blessés après la répression d’une manifestation par l’occupation à Jérusalem
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19 jérusalémites arrêtés, dont 9 mineurs
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Les forces d’occupation israéliennes arrêtent 9 jeunes palestiniens et 2 enfants à Hébron
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Tunisie: L’ambassadeur palestinien rencontre le Premier ministre tunisien
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L’occupation fouille les fidèles pendant l’intrusion des colons à al-Aqsa
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Abbas: Washington a violé son accord avec nous et nous ferons de même
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260 détenus depuis la Déclaration de Trump
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Manifestation devant l’ambassade américaine dans les territoires occupés
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Hamas: Les arrestions ne sont qu’une tentative sioniste désespérée pour contrer l’Intifada de Jérusalem
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Erdogan: Il n’y a pas de paix dans la région sans trouver une solution à la cause palestinienne
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L’armée pakistanaise: la cause de la Palestine est aussi importante que celle du Cachemire
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Blessés et dommages dans deux raids israéliens à l’ouest de Khan Younes
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Des dizaines de citoyens espagnols se rassemblent à Madrid contre Trump
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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Flash info du 25 Rabi al Awwal 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Le statut de l’enfant adultérin en Islam.
En Islam, l’enfant conçu hors mariage est considéré comme né de l’adultère ou d’un rapport illégal. Le Coran et les hadiths ont relaté le cas de ces enfants nés dans de telles conditions, ils sont privés de certains privilèges sociaux sans toutefois voir leur dignité ou leurs droits à l’instruction et à l’éducation bafoués.
Relation illicite veut dire tout contact sexuel entre un homme et une femme en dehors du cadre du mariage islamique, à savoir la zinâ, qui signifie en français la fornication ou l’adultère. Allah a interdit dans plusieurs versets d’approcher la zinâ.
Le nouveau-né issu d’une de ce type de relation est attribué à sa mère célibataire et non à son père et si la femme a commis la zinâ étant mariée, alors l’enfant est attribué à son mari. Les savants se basent sur le récit du Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) : « Le garçon au lit et au salace les pierres ». [rapporté par Al Boukhari (2053) et Muslim (1457)].
L’imam an-Nawawî dit de ce hadith dans son commentaire, que le « fornicateur » n’a aucun droit sur l’enfant, sauf dans le cas d’un mariage authentique ou touché de vice, ou comme un mariage suspect ou avec une servante.
Si l’homme avait une épouse ou une esclave qui a couché avec lui et a accouché d’un enfant lors de la période de probabilité (6 mois), l’enfant appartient à l’homme et a le droit à l’héritage et d’autres dispositions de la naissance, qu’il lui ressemble ou non, et la période de possibilité qu’il soit le sien est de six mois depuis leur union. [Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 20/395-396].
Par contre, l’enfant est privé de l’héritage de son père si la femme qui a commis la zinâ est célibataire.
Dans le cas de la fornication, l’enfant ne peut être tenu pour responsable, les savants de Lajnah disent que l’enfant adultérin n’assume aucune responsabilité du fait de l’acte sexuel illicite commis par ses parents.
Allah soubhana wa ta’ala a dit : « Allâh n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » (Coran, 2/286) et : « Et nul ne portera le fardeau d’autrui ». (Coran, 17/15).
Son sort dans l’au-delà sera équivalent à n’importe quel musulman qui obéit et accomplit les bonnes œuvres et meurt musulman, il entrera au paradis. S’il désobéit à Allah et meurt mécréant, il entrera en enfer. S’il mélange les bonnes et les mauvaises actions et meurt musulman, Allah décidera soit de lui pardonner, soit de le châtier, mais il finira par entrer au paradis comme tous les musulmans par la grâce et la miséricorde d’Allah.
Allah est le plus savant.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Algérie : La mosquée Ketchaoua d’Alger retrouve sa splendeur. VIDEO.
La mosquée Ketchaoua d’Alger retrouve sa beauté d’autant.
Cette Mosquée algérienne agrandie sous l’ère du califat turc ne fut pas détruite comme les autres mosquées d’Alger lors de la colonisation mais changée en cathédrale.
A l’indépendance algérienne l’édifice redevient une Mosquée.
La Turquie a tenue a financé sa réhabilitation suite à son délabrement avancé.
Une opportunité pour le quartier qui ne bénéficiera pourtant pas des mêmes faveurs de la part de l’état algérien.
reportage vidéo a voir sur islam et info.fr.

Sur saphirnews.com, voici les titres.

Cherche d’urgence pays d’accueil pour 1 300 réfugiés.
L’ONU a lancé, lundi 12 décembre, un appel urgent à la communauté internationale pour accueillir 1 300 réfugiés africains « extrêmement vulnérables » bloqués en Libye.
Le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) a précisé qu’il fallait trouver ces places d’accueil d’ici la fin mars 2018 pour ce groupe de personnes, incluant des enfants non accompagnés, des mères célibataires, des personnes souffrant de maladies graves et celles ayant été grièvement torturées au cours de leur périple ou bien en détention en Libye.
« Beaucoup de réfugiés, de demandeurs d’asile et d’apatrides sont victimes en Libye de graves violations des droits de l’homme, y compris de différentes formes de traitement inhumain, cruel et dégradant », a averti l’agence de l’ONU pour les réfugiés.
« C’est un appel désespéré à la solidarité et à l’humanité », a affirmé Volker Turk, responsable de la Protection au HCR. « Etant donné les besoins humanitaires imminents et la détérioration rapide des conditions dans les centres de détention en Libye, le HCR travaille activement pour organiser plus d’évacuations vers le Niger dans les prochaines semaines et les prochains mois. »
Le Niger a accepté d’héberger sur son sol les réfugiés évacués parmi les plus vulnérables, dans l’attente que leur soit trouvé un pays d’accueil. Quel Etat saura répondre à l’appel de l’ONU ?

Sur oumma.com, voici les titres.

Qui est Halimah Yacob, première présidente de la République de Singapour?
Le 13 septembre, Halimah Yacob est devenue la première présidente de la République de Singapour. A 63 ans, la première présidente voilée du Parlement entre dans l’histoire de son pays, après avoir été choisie en haut lieu. Candidate idéale pour une présidence réservée à une figure de la minorité malaisienne, Halimah Yacob veut être une « présidente pour tous ». « Bien qu’il s’agisse d’une élection réservée, je ne suis pas une présidente réservée. Je suis une présidente pour tous ! » Epaulée par son mari, cette femme d’exception, mère de 5 enfants, sait ce qu’elle ne veut pas : faire de la figuration pendant son mandat. Présidente volontariste d’une présidence honorifique, Halimah Yacob promet de s’investir sans compter. « Qu’il s’agisse ou non d’une élection, je réitère ma promesse de servir tout le monde avec la même passion, équité et un sens aigu des responsabilités. »
reportage a voir sur oumma.com.
Arabie saoudite: les salles de cinéma vont rouvrir au public, après 35 ans d’interdiction.
Les interdits n’en finissent pas d’être brisés dans une Arabie saoudite qui s’est mise résolument à l’heure de la réforme, et à l’inespérée autorisation de conduire accordée à la gent féminine succède aujourd’hui la non moins inattendue autorisation de se presser dans les salles de cinéma, au terme de 35 ans de prohibition.
Le septième art est de nouveau en odeur de sainteté dans le royaume saoudien, comme l’a proclamé lundi le ministre de la Culture, Awad al-Awad, à la consternation du Grand mufti Adelaziz al-Cheïkh.
Hostile à toute forme de divertissement au pays où l’on ne badine pas avec l’ultraconservatisme, la plus ancienne et influente autorité religieuse de la monarchie wahhabite, sentant le vent tourner en faveur de la promotion des activités culturelles, s’était fermement opposée, en janvier dernier, à la possible réouverture des cinémas, affolant le grand public sur la « source de dépravation » que cela représenterait, car favorisant la « mixité ».
« C’est un moment clé dans le développement de l’économie culturelle dans le pays », a déclaré, lundi 11 décembre, le ministre de la Culture via un communiqué. « Les autorités vont délivrer dès à présent les permis d’exploitation », a-t-il indiqué, en faisant fi des mauvais présages annoncés par le Grand mufti…
Année charnière, s’il en est, 2018 verra non seulement les Saoudiennes passer derrière le volant (à partir du mois de juin), mais aussi les salles obscures du royaume être noires de monde.
Maroc : une opération de police contre un camp de migrants tourne mal.
La tentative de la police marocaine de disperser un camp illégal de migrants a déclenché un véritable chaos dans la ville littorale de Casablanca. Jets de projectiles et autres affrontements violents ont blessé plusieurs personnes.
reportage a voir sur oumma.com.
L’Algérie a lancé son premier satellite de télécommunications baptisé Alcomsat-1.
La fusée chinoise Longue Marche 3B a mis en orbite dimanche le premier satellite de télécommunications algérien, Alcomsat-1. Le satellite atteindra son orbite de destination dans six jours.
L’Algérie a lancé son premier satellite de télécommunications baptisé Alcomsat-1, a annoncé dimanche l’agence spatiale algérienne ASAL dans un communiqué.
Le satellite a atteint l’orbite de transfert géostationnaire (GTO) grâce au lanceur chinois Chang-Zheng 3B (CZ-3B, Longue Marche 3B) qui a décollé dimanche, à 17h40 (heure de Paris) depuis le centre de lancement de Xichang situé dans la province de Sichuan, à 2.200 km au sud-ouest de Pékin.Alcomsat-1 s’est séparé du lanceur 26 minutes après le décollage. Il évolue actuellement sur une orbite avec 4.1191 d’apogée et 200 km de périgée inclinée à 26,4°.
«Cinq manœuvres d’Alcomsat-1 seront nécessaires dans les six prochains jours pour atteindre son orbite géostationnaire de 36.000 km d’altitude et sa position orbitale à 24,8° Ouest», a précisé ASAL.Alcomsat-1 fournira des services de transmission audio, d’internet à haut débit, de télémédecine, de visioconférence et améliorera la réception de plusieurs programmes de télédiffusion.
Les ingénieurs de l’agence spatiale algérienne contrôleront le satellite via les centres d’exploitation des systèmes de télécommunications situé à Boughezoul et à Bouchaoui(source Sputnik News)

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L’erreur de Trump à propos de Jérusalem est un désastre pour le monde arabe… et pour les Etats Unis aussi.
Par Rachid Khalidi, mercredi 6 décembre 2017.
La folle démarche du président qui reconnaît la ville comme la capitale d’Israël aura des conséquences négatives impossibles à prévoir.
A chaque fois qu’on a l’impression que Donald Trump ne peut aller plus loin, il recommence. Maintenant, il a annoncé que son administration reconnaîtra Jérusalem comme la capitale d’Israël, revenant sur presque 70 ans de politique américaine. Cette démarche aura de multiples ramifications négatives, dont beaucoup sont impossibles à prévoir.
Jérusalem est le point le plus important des questions du dit statut final, maintes fois remis au cours des négociations Israélo-palestiniennes à cause de leur extrême sensibilité. Trump s’est introduit dans cet imbroglio comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, en ciblant la question la plus complexe et la plus sensible en lien avec la Palestine.
Jérusalem est sans aucun doute l’aspect le plus important de toute la question palestinienne. Elle a été au coeur de l’identité des musulmans et des chrétiens palestiniens depuis la période fondatrice de chacune de ces religions et l’a même été encore plus au fur et à mesure que le conflit sur la Palestine s’est aggravé.
La rivalité au sujet de la ville sainte est exacerbée par le fait que le même site – Haram al-Sharif pour les Musulmans, Mont du Temple pour les Juifs – est sacré pour les uns et les autres. A cause de sa nature explosive, c’est un sujet sur lequel aucun politique palestinien, et peu de dirigeants arabes, n’oserait badiner.
Pour quelqu’un comme moi, dont la famille vit à Jérusalem depuis des siècles, l’annonce de Trump ne signifie pas seulement que les Etats Unis ont adopté la position israélienne comme quoi Jérusalem appartient exclusivement à Israël. Trump a aussi rétroactivement légitimé la prise et l’occupation militaire de la Jérusalem Est arabe par Israël, à l’occasion de la guerre de 1967, et les lois discriminatoires imposées aux centaines de milliers de Palestiniens qui y vivent. Les dégâts qu’il a faits seront permanents : les Etats Unis ne peuvent pas annuler cette reconnaissance.
Cet acte disqualifie complètement les Etats Unis dans leur très ancien rôle d’intermédiaire, position que Washington s’est exclusivement appropriée. Il en est de même pour le pitoyable « plan de paix » que le gendre de Trump Jared Kushner concoctait en espérant l’imposer aux Palestiniens.
Il est temps de reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël’, dit Trump.
Cette action de Trump témoigne de son dédain pour l’opinion de tout le monde arabe. Quoi que puissent dire les dictateurs et monarques absolus arabes aux Américains dont ils dépendent, les peuples arabes sont unanimes dans leur soutien à la position des Palestiniens sur Jérusalem. Leurs réactions inévitables à cette démarche se heurteront aux intérêts vitaux américains dans toute la région. En tant que secrétaire à la Défense, James Mattis a déclaré en 2013 : « J’ai payé un prix quotidien pour la sécurité militaire en tant que commandant du [Commandement Central] parce que les Américains sont perçus comme partiaux dans leur soutien à Israël.
Ce dernier fiasco diplomatique est encore un exemple du profond mépris que l’administration témoigne au reste du monde. Pas un seul pays ne reconnaît Jérusalem comme capitale d’Israël. Il existe un consensus mondial pour dire que, jusqu’à l’obtention d’un règlement, il est illégitime de préjuger ou de prédéterminer le résultat des négociations. Les Etats Unis ont officiellement rassuré les Palestiniens à ce sujet en les invitant à la conférence sur la paix de Madrid en 1991.
Bien sûr, il existe d’innombrables antécédents de la partialité des Américains en faveur d’Israël. Personne n’aurait dû s’attendre à de l’équité à ce sujet de leur part ou de celle de leur patron.
Il est maintenant difficile de voir comment un accord palestino-israélien durable est possible. Comme on pouvait s’y attendre de la part de Trump, il s’agit d’une blessure entièrement volontaire qui se répercutera longtemps dans les annales de la diplomatie. Elle va encore affaiblir le prestige déjà réduit des Etats Unis, compliquant ses relations avec ses alliés, avec les Musulmans et les Arabes – et avec les gens de bon sens à travers le monde.
Trump, qui a été mis en garde contre cette démarche par les dirigeants arabes, moyen-orientaux et européens, a maintenant rendu la résolution du conflit sur la Palestine bien plus difficile, tout en réjouissant ses amis et leurs dangereux frères extrémistes en Israël. Bien loin d’inaugurer « l’accord du siècle » comme il s’en vantait, avec cette démarche insensée, Trump va peut-être provoquer la débâcle du siècle. C’est un triste jour pour le droit international, pour la Palestine et pour quiconque se soucie de la paix au Moyen Orient.
Rachid Khalidi est professeur d’études arabes à la chaire Edward Saïd de l’université Columbia.
Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine.
Source : The Guardian.
Des dirigeants chrétiens de Jérusalem implorent Trump: Ne changez pas le statut de notre antique cité.
Par la rédaction de Newsweek – 6 décembre 2017.
Le Président Donald Trump est sur le point de devenir le premier président des États Unis à reconnaître Jérusalem comme la capitale officielle d’Israël, mettant fin à des décennies de politique extérieure américaine et prenant le risque d’entraîner une escalade de la violence dont les dirigeant arabes ont averti qu’elle pourrait avoir des implications d’une grande portée dans toute la région.
La cité antique est révérée non seulement par les Juifs et les Musulmans, mais aussi par les Chrétiens. Les plus hauts dirigeants chrétiens des églises et patriarcats de toute la cité historique ont lancé un appel collectif à Trump, sous forme d’une lettre, lui demandant de continuer à respecter la situation actuelle de Jérusalem – c’est à dire que son statut doit être décidé par des négociations entre toutes les parties – sous peine que la main tendue à la paix se retire autant de la part des Juifs que des Arabes. Voici la lettre in extenso.
Cher Mr. Le Président,
Nous sommes pleinement conscients de l’attention particulière que vous portez au statut de Jérusalem ces jours-ci et nous l’apprécions. Nous suivons la situation avec attention et nous voyons qu’il est de notre devoir d’adresser cette lettre à Votre Excellence.
Le 17 juillet 2000, nous avons adressé une lettre similaire aux dirigeants qui se sont réunis à Camp David pour décider du statut de Jérusalem. Ils ont aimablement pris notre lettre en considération. Aujourd’hui, Monsieur le Président, nous sommes confiants sur la considération avec laquelle vous pourrez prendre en compte notre point de vue sur le statut très important de Jérusalem.
Notre terre est appelée à être une terre de paix. Jérusalem, la cité de Dieu, est une cité de paix pour nous et pour le monde. Mais malheureusement, notre terre sainte avec Jérusalem ville sainte, est aujourd’hui une terre de conflit.
Ceux qui chérissent Jérusalem ne souhaitent qu’en faire une terre et une ville de paix, de vie et de dignité pour tous ses habitants. Les prières qu’y font tous les croyants – des trois religions et des deux peuples qui appartiennent à cette ville – s’élèvent vers Dieu et, comme dit le psaume : « Reviens vers nous, Dieu tout puissant ! Regarde du haut des cieux et vois ! » (80.14). Inspire nos dirigeants et emplis leur esprit et leur cœur de justice et de paix.
Monsieur le Président, nous avons suivi les rapports faisant état de la possibilité d’un changement dans la façon dont les États Unis comprennent et traitent le statut de Jérusalem et nous en sommes préoccupés. Nous sommes certains que de telles mesures produiront une haine grandissante du conflit, de la violence et de la souffrance à Jérusalem et en terre Sainte, qui nous mèneront bien loin de l’objectif d’unité et plus profondément vers une division destructive. Nous sollicitons de vous, Monsieur le Président, une aide pour que tous nous marchions vers plus d’amour et une paix définitive, qui ne peut être obtenue sans que Jérusalem soit à tous.
Par ce conseil solennel nous appelons les États Unis à continuer à reconnaître le statut actuel de Jérusalem. Tout changement soudain causerait un mal irréparable. Nous avons bon espoir qu’avec un soutien énergique de nos amis, Israéliens et Palestiniens pourront œuvrer à une négociation vers une paix juste et durable, profitable à tous ceux qui aspirent à ce que la Ville Sainte de Jérusalem accomplisse son destin.
La Ville Sainte peut être partagée et pleinement satisfaisante une fois que le processus politique aidera à libérer les cœurs de tous ceux qui y vivent, des conditions du conflit et du pouvoir destructeur dont ils font l’expérience.
Noël est tout proche. C’est une fête de paix. Les Anges ont chanté dans nos cieux : Gloire à Dieu le très grand, et paix sur la terre et pour les gens de bonne volonté. Pour ce Noël qui vient, nous demandons que Jérusalem ne soit pas privée de paix, nous vous demandons, Monsieur le Président, de nous aider à écouter le chant des anges. En tant que dirigeants chrétiens de Jérusalem nous vous invitons à une marche d’espérance avec nous pour construire une paix juste, inclusive pour tous les peuples de cette Ville unique et Sainte.
Avec nos meilleurs souvenirs et nos meilleurs vœux pour un Joyeux Noël.
Traduction : SF pour l’Agence Media Palestine.
Source : Newsweek.
Pillés à Beyrouth il y a 35 ans, maintenant projetés à Tel Aviv.
Par Rami Younis, le 4 décembre 2017
« Pillés et cachés » puise dans les archives de films capturés par l’armée israélienne en 1982, et braque les projecteurs sur d’autres biens volés par Israël : l’histoire du cinéma palestinien.
Des images rares issues des archives des films et photographies palestiniens qui documentent des décennies de l’histoire palestinienne d’avant 1948 et d’après la Nakba voient finalement le jour dans un nouveau film de Rona Sela qui est conservatrice, chercheure en histoire et culture visuelle, et chargée de cours à l’université de Tel Aviv. Presque toutes ces images d’archives ont été confisquées dans les attaques de l’armée israélienne contre le bureau de l’Organisation de Libération de la Palestine à Beyrouth en 1982 : des documents et des photos ont alors été pris.
Ce matériau a maintenant été rendu public par le censeur de l’armée d’Israël et il est désormais accessible au public dans les archives de l’armée israélienne.
Sela a passé des centaines d’heures aux archives militaires pour réaliser le film qui met au jour une quantité significative de matériau documentaire et culturel : des photos et des films sur la vie des Palestiniens avant et après 1948 et dans la diaspora, de même que des enregistrements sonores d’artistes et de réalisateurs palestiniens qui ont été censurés et cachés au public. Cette collection est inestimable et le film de Sela la rend accessible pour révéler un nouveau chapitre dans l’histoire du déni et de la suppression de l’histoire de la Palestine.
Sela a intelligemment choisi de baser son film sur des images qui sont elles-mêmes rares. Elle construit la trame du film comme une correspondance entre elle et un certain nombre de Palestiniens et même entre elle et un soldat israélien qui était dans l’armée à Beyrouth. Ce film relativement court est émouvant : on a du mal à ne pas se demander comment ces images auraient influencé le développement du cinéma palestinien si elles n’avaient pas été volées et rendues inaccessibles aux réalisateurs palestiniens. Les films de réalisateurs palestiniens font continuellement sensation et gagnent des prix dans des compétitions internationales contre vents et marées et malgré l’état de guerre culturelle menée par Israël contre les artistes palestiniens. Il n’est pas exagéré de dire que le cinéma palestinien aurait pu avoir un potentiel plus important si des pans de son histoire n’avaient pas été cachés aux yeux du monde.
Semblable à la destruction du tissu urbain palestinien en 1948, le vol de la culture visuelle palestinienne est une autre tentative d’Israël pour contrôler le récit historique et effacer l’histoire palestinienne. Le développement urbain de la Palestine a été stoppé et toutes les villes les plus importantes, Jaffa, Haïfa, Lod et Ramle, ont été vidées de la presque totalité de leurs habitants pour rendre possibles les mensonges sionistes sur « une terre sans peuple pour un peuple sans terre » et pour affaiblir le plus possible la résistance palestinienne.
Le film de Sela réussit à montrer que le cinéma palestinien n’a jamais cessé d’innover et que les réalisateurs palestiniens n’ont jamais eu peur de documenter et de raconter leurs propres histoires, aussi bien que des histoires de résistance à l’occupation dans un langage cinématographique qui était en phase avec la période et parlait au monde.
Encore plus que la signification culturelle du film, la façon dont il documente la Palestine comme société arabe développée est à même d’intéresser fortement le grand public. En ce sens, le film de Sela est une réalisation courageuses et militante. Sela a passé les 20 dernières années à enquêter sur et à documenter la culture visuelle palestinienne dans ses livres. Elle partage maintenant ses découvertes importantes, car un film documentaire touchera le cœur de chaque Palestinien et devrait faire ressentir de la honte à chaque Israélien.
« Dans le passé, j‘ai recherché de la propagande sioniste datant d’avant l’établissement de l’État d’Israël » a dit Sela, en expliquant ce qui l’a motivée à faire le film. Un des principaux motifs qui revenait constamment était l’image du Juif qui arrive dans une zone désolée, comme si la terre avait attendu que le Juif arrive et la fasse fleurir ».
« Cela m’a conduite à rechercher des documents de l’histoire palestinienne » a poursuivi Sela. « J’ai cherché dans des matériaux ici et à l’étranger afin de montrer à un public israélien que la Palestine existait avant 1948 ».
Ce qui est frappant dans le travail de Sela pendant ces années, et en particulier dans ce film, est l’insistance qu’elle met principalement sur les éléments visuels. En tant que chercheure en culture visuelle, Sela démontre qu’elle « comprend l’importance d’images visuelles dans la construction de la conscience et de l’identité nationale, et l’importance de la culture et de l’histoire dans chaque société.
Le film de Sela apporte une preuve décisive qu’Israël a toujours eu recours à tous les moyens possibles pour effacer la documentation visuelle de l’histoire palestinienne. Il montre le vol israélien des archives en 1982 et révèle, pour que le monde entier le voie, un autre chapitre caché de l’histoire palestinienne.
« Pillés et cachés » a été projeté dans le cadre du festival de cinéma 48 mm de Zochot : De la Nakba au retour.
Première publication de cet article en hébreu sur Local Call.
Traduction : SF pour l’Agence Média Palestine .
Source : +972.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

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Algeérie: Solidarité avec le peuple palestinien: un rassemblement samedi à la Coupole
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La salle de la Coupole du complexe sportif Mohamed Boudiaf à Alger sera mise, samedi prochain, à la disposition des associations, partis politiques, et citoyens désirant y tenir un rassemblement de solidarité avec la cause palestinienne, suite à la décision des Etats Unis de considérer El Qods comme capitale de l’occupant israélien, indique mardi un communiqué des services du Premier ministre.
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4 blessés dont un état grave à l’est de Gaza
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Le congrès des Palestiniens en Europe salue la postion de l’UE sur la déclaration de Trump
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49 colons prennent d’assaut les cours de la mosquée Al-Aqsa
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1795 Palestiniens blessés depuis la
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L’UE informe Netanyahu de son rejet de la décision américaine
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De nombreux raids et arrestations en Cisjordanie occupée
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Les Brigades d’al-Qassam appellent à continuer à enflammer l’Intifada
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Gaza : Arrestation d’un jeune palestinien pour avoir franchi la frontière
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Zoabi: Netanyahou est un criminel de guerre
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Jérusalem: Poutine et Erdogan mettent en garde contre un regain de tension
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Khan Younes attaquée par l’artillerie israélienne
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Le Centre Palestinien D'Information
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