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Flash info du 8 Joumada At-Thani 1438.

Flash info du 8 Joumada At-Thani 1438.
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Consommer malin : zoom sur la couche lavable.
Aujourd’hui, tour d’horizon sur notre consommation de couches jetables. Combien en consommons-nous en moyenne, quelle marque, et jusqu’à quel âge ? Et comment économiser intelligemment sur ce lourd budget ?
Quelles couches utilisez vous pour bébé ?
Nous avons souhaité comparer trois marques de couches différentes, représentant trois foyers musulmans différents. La « famille Pampers » pour qui le budget couches ne pose aucun problème, ou ne souhaitant utiliser qu’une couche de marque pour éviter les érythèmes fessiers de bébé. La « famille Moltex », plutôt écolo, qui même si elle n’en a pas vraiment le budget préfère mettre un peu plus pour une couche biodégradable et surtout moins nocive pour les fesses de bébé. Et enfin la « famille Chérubin », qui a découvert une couche à prix discount pas si mal que ça niveau rapport qualité/prix.
Nous avons comparé les deux tailles les plus utilisées, c’est à dire les couches de 4-9 Kg utilisées entre 2 et 6 mois environ, et les couches de 8-15 Kg, portées par bébé de ses 6 mois à ses deux ans et demi environ.
Lorsque l’on calcule le budget couches, l’on a tendance à s’imaginer ce que l’on aurait pu faire avec tout cet argent passé… à la poubelle ! La famille Pampers dépensera pour chaque enfant entre 2 mois et 2 ans et demi 1 507,74 euros ! La famille Moltex non loin derrière dépensera 1 159,50 euros, et la famille Chérubin 509,74 euros.
Vous pensez que notre astuce conso’ du jour consiste à vous venter les mérites des couches Chérubin de chez Aldi ? Au vu des prix vous vous dîtes quelles économies !! Hey bien non. Nous allons vous proposer une économie plus considérable encore, alliant écologie, éthique, économie et soin de la peau de bébé ! Si vous ne l’aviez pas encore compris, nous allons vous démontrer qu’utiliser les couches lavables, ça n’est pas si compliqué, et c’est surtout de grosses économies à la clé…
Les couches lavables, kesako ?
Vous imaginez sans doute les langes d’antan, difficiles à décrasser et à détacher… « La couche lavable ça n’est pas pour moi, entre le travail à l’extérieur et le travail à la maison je n’ai pas le temps…« . Il existe à présent de multiples matières, et même papa peut se mettre à la tâche. Intéressons nous d’abord au coût d’une telle acquisition :
Les couches TE1 (toute en un) comprenne la couche, l’insert, et l’imperméabilité ne nécessitant aucune surprotection. C’est l’équivalent de la couche jetable en terme d’utilisation, c’est à dire qu’elles n’ont pas besoin de culottes de protection, et en plus ont des tissus extérieurs vraiment craquants… Elles sont soient « à tailles », soit « taille unique », et coûtent entre 14 et 29 euros l’unité, les plus courantes étant aux alentours de 20 euros. Vous avez ensuite le choix de l’accroche de l’insert (à poche, à pressions, à scratch…), le choix de la matière intérieure (polaire, chanvre, coton, bambou, éponge…), et de la matière extérieure. Elles peuvent servir pour plusieurs enfants, elles se vendent d’ailleurs d’occasion. Pour être à l’aise, c’est à dire pour jongler facilement avec les occupations quotidiennes, il est judicieux d’en avoir 15 sous le coude. Ainsi il y a les cinq que l’on utilise dans les 24 heures le jour J, les cinq à laver du J+1 qui se trouvent soit dans le seau fermé soit déjà dans la machine à laver, et les cinq à J+2 sur le séchoir, presque sèches et prêtes pour J-1.
Des économies importantes.
Si vous optez pour des couches lavables « à tailles », vous devez acheter un lot de quinze couches correspondant au 2-6 mois de bébé, ainsi qu’un lot de quinze couches « grande taille », ce qui vous revient, pour 2 ans et 5 mois, à 570 euros, soit une économie totale de 937,74 euros pour la famille Pampers, une économie totale de 589,50 euros pour la famille Moltex.L’intérêt des couches à tailles ? Les plus petit gabarits auront une couche qui épousera mieux leurs formes, il y aura donc moins de risque de fuites les premiers mois.
Si vous optez pour des couches lavables taille unique, vous en aurez pour 285 euros seulement pour 2 ans et 5 mois ! La famille Pampers pourra offrir à un membre de sa famille un voyage pour faire la ‘Omra puisqu’en utilisant les couches lavables TE1 TU, elle fait une économie sur 2 ans et 5 mois de 1222,74 euros. La famille Moltex quant à elle fera une économie de 874,50 euros au total, soit 72,88 euros / mois, et pourra, pour une partie de ses économies, faire profiter une école musulmane ou une mosquée de dons réguliers. La famille Chérubin pourra également faire des économies en faisant ce choix : 224,74 euros à économiser ou à dépenser encore une fois dans la voie d’Allah.
Les couches lavables nécessitent quatre accessoires indispensables. De la lessive biologique afin d’éviter d’abîmer les tissus des couches, il suffira de remplacer votre lessive habituelle et de n’utiliser que cette dernière lessive pour ne pas augmenter votre budget. Un flacon d’huile essentielle d’arbre à thé (ou lavande) anti-bactérien et anti-microbien à 6,90 euros tous les deux mois pour désinfecter les couches dans la machine à laver. Des cristaux de soude, soit cinq grosses cuillères à soupe tous les deux mois pour décrasser les couches dans un seau d’eau puis dans la machine à laver. Et enfin des feuilles de protection, sous forme de rouleaux de 100 feuilles à 5 euros environ, destinées à récolter les selles de bébé, biodégradables donc à jeter dans les WC. Rien de très couteux sur le long terme.
Quant à la consommation d’eau et d’électricité entraînée par le lavage des couches, les différents calculs réalisés par des particuliers, mais encore des associations de consommateurs, ou bien encore par les fabricants de machines à laver eux même, considère que le coup s’élève à environ 250 euros pour deux ans et demi, à raison d’une machine tous les trois jours. Grâce à l’huile essentielle, les couches, qui auront patienté pourront être lavées avec le reste du linge. Seule la famille Chérubin finalement ne fera pas de grosses économies, elle gagnera simplement à utiliser des matières plus saines pour les fesses de bébé et plus écologiques pour l’environnement.
Le lavage des couches lavables
Le lavage est en réalité très simple et ne réclame pas plus de dix minutes par jour. Zoom sur le quotidien d’une couche…
« Je sors de l’armoire et voilà qu’on m’habille d’un voile de protection biodégradable pour éviter que je sois souillée par les selles de bébé. Une fois pleine, si bébé n’a fait que pipi, on me met avec dans un seau fermé en attendant mon tour pour un jacuzzi aux huiles essentielles. Une fois que j’ai tourné à 40°C maximum, l’on m’étend sur le fil, et, sauf si je suis en polaire, je met quand même pas mal de temps à sécher. Le sèche linge m’abîme, je préfère sécher à l’air libre, à l’abri du soleil si je vis en maison avec jardin. S’il y a eu des selles, on peut mouiller et frotter légèrement l’éventuelle tâche au savon d’alep (le savon de Marseille est trop agressif, mais les nouvelles matières ne nécessitent plus que les mamans passent leur temps au dessus du lavabo ! Je préfère être habillé de polaire ou de bambou à l’intérieur, les tâches accrochent moins et les fesses de bébé ont un effet au sec plus long, surtout la nuit. Voilà mon quotidien, je ne demande pas beaucoup d’attention, et je suis beaucoup plus belle que ma cousine la couche jetable ! »
Pour les écolos, sachez d’autre part qu’une couche jetable classique (mis à part les couches jetables écologiques comme Moltex, Attitude…) réclament environ 20 litres d’eau lors de sa fabrication (contre 7 litres pour une couche lavable), 67 Kg de pétrole nécessaire à la transformation du plastique, et 4,5 arbres de taille moyenne. Sans parler des produits toxiques utilisés pour rendre la couche souple, blanche etc. Alors convaincus ?


AJIB.FR
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Le saviez-vous ? Ibn Al-Haytham et l’optique moderne.
Le Moyen-Orient combattu aujourd’hui sans relâche par l’Occident était considéré il y’a quelques siècles comme le berceau de l’innovation et des grandes découvertes scientifiques.
Abu Ali al-Hasan ibn al-Hasan ibn al-Haytham plus connu sous le nom de Ibn Al-Haytham ou de son nom latin Alhazen, est l’un des mathématiciens, philosophes et physiciens du monde médiéval arabo-musulman qui a le plus marqué et révolutionné le monde de l’optique. Le scientifique irakien a été un des premiers physiciens à étudier la lumière, un des premiers ingénieurs et un des premiers astronomes du monde musulman.
La source de la révolution scientifique est son Traité d’optique (Kitab al-Manazir) qu’il achève en 1021 après six ans d’écriture. Dans les sept volumes qui composent son ouvrage, puis complétés par le Traité de la lumière (Risala fi l-Daw), il y formula la loi de la réflexion et de la réfraction de la lumière, n’hésitant pas à contredire la théorie de la vision des célèbres savants de l’Antiquité Ptolémée et Euclide, selon laquelle les objets sont éclairés par des rayons de lumière émanant des yeux. *
Pour Ibn Al-Haytham, les rayons provenaient non pas des yeux mais de l’objet situé dans le champ de vision. Dans l’un des tomes de son ouvrage, il prouve scientifiquement la théorie de l’intromission d’Aristote selon laquelle la lumière entre dans l’œil, il émet la certitude que l’œil peut percevoir la couleur, la forme, la transparence et il explique le pouvoir grossissant des lentilles. Il fut également le premier à illustrer l’anatomie de l’œil avec un diagramme, et il énonça également la théorie selon laquelle on reconnaît les objets grâce à la mémoire et non pas grâce à une simple sensation de jugement.
Il n’a pas seulement devancé de quelques siècles plusieurs découvertes faites par des scientifiques européens pendant la Renaissance. Celui qui est représenté sur les billets de 10 000 dinars irakiens, a influencé des scientifiques occidentaux comme Roger Bacon, Kepler et Vitellion.

AJIB.FR
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Santé : Recettes pour soigner une toux naturellement.
L’hiver approchant à grands pas, le froid se faisant déjà ressentir, la toux sera bientôt parmi nous. En effet, elle est l’un des maux d’hiver les plus courants, et peut se révéler vraiment gênante. Voici quelques petites recette très simple, facile à réaliser mais surtout très efficace contre la toux !
En prévention.
Booster ses défenses naturelles avec du miel, du citron et du gingembre.
Les ingrédients :
1 gros citron bio,
3/4 d’une cuillère à soupe de miel,
1 morceau de gingembre,
Thé vert.
La recette :
Coupez votre citron en petites tranches.
Mettre le tout dans un petit bocal.
Coupez votre gingembre en fines tranches et les ajouter au bocal.
Ajoutez les cuillères de miel puis fermer le récipient.
Mettre votre préparation en frigo. Au bout de 24h votre mélange se transformera en gelée. A consommer chaque jour avec votre thé vert.
Anti toux grasse et sèche.
Sirop naturel navet et sucre.
Un remède connu pour son efficacité contre les maux de gorge et la toux.
Les ingrédients :
Un gros navet bio,
Du sucre de canne complet.
La recette :
Commencez par laver votre navet.
Videz votre navet en creusant suffisamment pour pouvoir remplir la cavité, avec une cuillère à café de sucre de canne complet.
Placez ensuite votre navet coupé sur une tasse pour qu’il reste bien droit.
Laisser macérer toute une nuit.
Au matin, vous pourrez y recueillir votre sirop 100% naturel.
Si vous avez encore besoin de sirop, recommencer le procédé. Toutefois, au bout de 3 ou 4 jours, il faudra prendre un nouveau navet.
Délicieux sirop naturel.
Les ingrédients :
6 feuilles de laurier,
7,5 cl d’eau.
6 cuillères à soupe de sucre de canne complet.
1 citron bio.
La recette :
Mettez de l’eau dans une casserole puis faire bouillir.
Ajoutez les feuilles de laurier et les laisser « cuire » avec un couvercle durant 6 à 10 minutes.
Retirez les feuilles puis verser l’eau dans un récipient.
Ajoutez le sucre, pressez le citron entier.
Mélangez le tout jusqu’à ce que tout le sucre soit fondu.
Prendre une cuillère à café plusieurs fois par jour.

AJIB.FR
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Côte d’Ivoire : le roi du Maroc offre une mosquée et 10 000 exemplaires du Coran.
Le roi du Maroc en visite en Côte d’Ivoire a profité de l’occasion pour faire un don aux mosquées avant de participer à l’inauguration d’une mosquée portant son nom.
Un don aux mosquées.
Vendredi 3 mars, le roi du Maroc et le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara ont prié ensemble à la Grande Mosquée Riviera Golf à Abidjan. A cette occasion, Mohamed VI a fait don de 10 000 exemplaires du Saint Coran, dont 8 000 comportant une traduction en langue française, aux mosquées ivoiriennes. Rappelons qu’il avait fait le même don lors d’une visite en 2014.
Inauguration de la mosquée Mohamed VI.
Dans l’après-midi, les deux dirigeants ont assisté au lancement des travaux de construction de la mosquée Mohammed VI, elle aussi offerte par le Maroc. Celle-ci s’étalera sur une superficie de 25 000 m2, et comprendra deux salles de prière (hommes et femmes) d’une capacité d’accueil totale de plus de 7 000 fidèles, une bibliothèque, une salle de conférences, un pavillon administratif, une école coranique, un logement pour l’imam, un complexe commercial, un parking et des espaces verts.
Les Ivoiriens ont salué cet « acte de générosité et de foi » qui selon eux, permettra à la communauté musulmane d’accomplir son devoir religieux et spirituel dans de meilleures conditions.

katibin.fr
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Un footballeur traité de « sale arabe » et « sale terroriste » par un supporter.
Le footballeur franco-algérien a été traité de « sale arabe » et « sale terroriste » par un supporter.
Idriss Saadi, footballeur franco-algérien du au club belge du KV Courtrai, a été pris à partie et insulté par un supporter lors du match opposant son équipe à celle de Charleroi. L’attaquant de Courtrai a été traité de « sale arabe » et « sale terroriste ».
Interrogé à la fin de la rencontre, Idriss Saadi raconte le calvaire qu’il a vécu au micro de la RTBF.
« On a le droit de supporter son équipe mais il y a des mots qu’on ne doit pas dire et des cris de singes qu’on ne doit pas faire dans un stade. On me dit ‘sale arabe et sale terroriste. Je trouve ça honteux. C’est très grave, c’est inadmissible ! On est là pour faire la fête, même s’il y a de l’enjeu et de la frustration » explique le joueur.
« C’est une manière de stigmatiser toute une communauté ».
Après le coup de sifflet final, Idriss Saadi, était prêt à se rendre dans la tribune pour s’expliquer directement avec le supporter raciste, qui l’a qualifié de « terroriste » mais plusieurs personnes l’en ont empêché et ont essayé de le calmer.
« Ce supporter m’a traité de sale Arabe et de sale terroriste, explique le Courtraisien. C’est quelque chose que je ne peux pas accepter. Une insulte comme ‘sale Arabe’, j’aurais pu encore, à la très grande rigueur, accepter, car elle ne vise que moi. Mais, ‘sale terroriste’, c’est quelque chose que je ne peux pas accepter. Surtout en ces moments. C’est une manière de stigmatiser toute une communauté. » a affirmé Idriss Saadi.

journaldumusulman.fr
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La famine menace 20 millions de personnes en Afrique et au Yémen.
Retour de la sécheresse et de la famine en Afrique de l’est, au Nigéria et au Yémen.
Au Soudan, en Somalie et le Yémen, ces pays sont en proie à des guerres civiles pendant que dans les autres pays, il s’agit surtout d’une question climatique. La situation est jugée extrêmement grave pour les organisations internationales qui appellent les grandes puissances à se mobiliser.
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
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islametinfo.fr
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France : Nouvel acte de vandalisme contre la Mosquée An Nour de Mulhouse.
Communiqué suite aux actes de vandalisme.
Pour la deuxième fois en deux semaines, notre lieu a été la cible d’actes de vandalisme. En effet, de gros pavés ont été projetés sur la devanture de nos bureaux attenant à la mosquée (vitres cassées et matériel endommagé). Une plainte a été déposée et l’enquête suit son cours.
L’Association des Musulmans d’Alsace condamne avec la plus grande fermeté ces actes irresponsables qui sèment la discorde et créent un contexte de division, alors que l’heure doit être plus que jamais à l’unité nationale.
L’Association des musulmans d’Alsace, fidèle à son message, lance un appel à l’unité, à l’apaisement et à la paix.
L’Association des Musulmans d’Alsace fait entière confiance aux autorités pour que toute la lumière soit faite sur ce dossier et le ou les coupables soient rapidement retrouvés et condamnés.
Association des Musulmans d’Alsace, Mulhouse le 5 Mars 2017.

islametinfo.fr
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Egypte : Al-Azhar plaide pour une coexistence harmonieuse entre musulmans et chrétiens.
La prestigieuse université égyptienne Al-Azhar a adopté, mercredi 1er mars, une « Déclaration de coexistence mutuelle islamo-chrétienne » au Caire. Ahmed al-Tayyeb, grand imam d’Al-Azhar, a déclaré que ce texte, signé par le Conseil des Sages Musulmans, « condamne tous les crimes commis au nom des religions » et appelle les personnes de confessions diverses à vivre ensemble dans l’harmonie et le respect mutuel à travers le respect de l’égalité et de l’Etat de droit pour tous.
Cette déclaration est faite au terme de deux journées de conférence portant sur « la liberté, la citoyenneté, la diversité et l’intégration » auxquelles ont participé des dignitaires religieux issus de plus de 50 pays. « Les chrétiens sont ciblés dans leurs propres patries », a déploré le grand imam, faisant ainsi référence, entre autres, aux diverses attaques subies par les coptes en Egypte. « Nous allons renforcer les liens de coopération entre les religions afin de promouvoir l’éducation morale et religieuse ainsi que les principes de la citoyenneté », explique-t-il, ajoutant que « cela va permettre une vie meilleure pour les générations futures ».
Parmi les invités, figurait le révérend Jim Winkler, secrétaire général du Conseil national des Eglises des Etats-Unis. Connu dans son pays pour s’être opposé à la guerre d’Irak, il a affirmé que les Etats-Unis ont une part de responsabilité dans les conflits religieux du Moyen-Orient. Il a déclaré au Khaleej Times que les Américains chrétiens ont « la responsabilité de faire ce qu’ils peuvent pour construire la paix au Moyen-Orient et favoriser l’entente avec les musulmans ». « Dans l’idée de faire avancer la paix, l’entente et la coopération interreligieuse, j’ai l’espoir que le grand imam pourra venir aux Etats-Unis », a ajouté Jim Winkler.

saphirnews.com
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France : Bagui, le frère d’Adama Traoré, a démarré une grève de la faim.
Le collectif La vérité pour Adama a annoncé, dimanche 5 mars sur Facebook, que Bagui Traoré a entamé une grève de la faim. Depuis la prison de Fleury-Merogis où il a été transféré jeudi 2 mars, le frère d’Adama Traoré, mort des suites d’une intervention de la gendarmerie en juillet dernier « réclame justice ».
En décembre 2016, il avait été condamné à huit mois de prison ferme pour outrages et violences à l’encontre de policiers municipaux et gendarmes à la suite d’un rassemblement en marge d’un conseil municipal à Beaumont-sur-Oise. La famille Traoré et ses soutiens voulaient protester contre la décision de la maire Valerie Groux, qui souhaitait poursuivre Assa Traoré pour diffamation au nom de la municipalité. La sœur d’Adama avait déclaré dans le Gros Journal de Canal+ que « la maire a choisi son camp : Elle se met du côté des gendarmes, c’est-à-dire du côté de la violence policière ».
Bagui Traoré déjà incarcéré dans la maison d’arrêt du Val d’Oise, avait été mis en examen, jeudi 2 mars, pour tentative d’assassinat par arme à feu sur des gendarmes et des policiers le jour de son arrestation. Quatre autres personnes, dont sa compagne, ont également été interpellées, mardi 28 février, et placées en garde à vue dans cette affaire, et trois armes longues saisies lors des perquisitions. Elles ont toutes été relâchées depuis.
« La compagne de Bagui Traoré a été interpellée, séparée de son enfant, puis entendue menottée et ce, contrairement à la loi et aux usages en la matière » a expliqué Yassine Bouzrou, avocat de la famille. Suspectant un acharnement de du tribunal de Pontoise, il demande par ailleurs à ce que les juges d’instructions soient déssaisis de l’affaire à l’instar du dépaysement à Paris, opéré dans le cadre de l’enquête sur la mort d’Adama Traoré.
Dans son communiqué, le collectif La verité pour Adama rappelle que « Bagui est le témoin principal de la mort de son frère, Adama, mort dans les locaux de la gendarmerie ». Il dénonce en outre l’acharnement et l’harcèlement contre la famille Traoré tandis que « pendant ce temps, les gendarmes mis en cause dans la mort d’ Adama, n’ont toujours pas été entendus, n’ont toujours pas été mis en examen ».

saphirnews.com
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France : Présidentielle 2017 : Juppé refuse d’être l’alternative à Fillon .
« Pour moi, il est trop tard. » C’est en ces termes qu’Alain Juppé a fermé toute idée d’une candidature à la présidentielle comme alternative à celle de François Fillon, qui se maintient dans la course à l’Elysée malgré les déboires judiciaires auxquels il fait face.
« A mes yeux, la condition sine qua non du succès c’est le rassemblement de la droite et du centre. Je n’ai pas réussi pendant la primaire. Aujourd’hui, ce rassemblement est devenu plus difficile encore », a déclaré l’ex-candidat à la primaire, qui s’est exprimé depuis Bordeaux lundi 6 mars. « C’est pourquoi je confirme une bonne fois pour toute que je ne suis pas candidat à la présidence de la République. »
Alain Juppé, dont la parole était très attendue, déplore un « gâchis » et « l’obstination » de François Fillon qui mène assurément la droite à la dérive. Cette décision intervient à dix jours de la date limite pour le dépôt des parrainages pour participer à la présidentielle le 17 mars.

saphirnews.com
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France : Fillon contre tous : « Personne ne peut m’empêcher d’être candidat ».
L’impopularité ne fait pas peur à François Fillon, galvanisé par les milliers de personnes qui ont fait le déplacement au Trocadéro, en plein Paris, dimanche 5 mars, pour soutenir envers et contre tout le candidat encore désigné de la droite (et du centre).
Face à la foule, constituée de 40 à 50 000 personnes, et non 200 000 personnes comme annoncé par les partisans de François Fillon, ce dernier a réaffirmé qu’il n’était pas prêt à renoncer à sa candidature malgré les défections de plus de 300 élus et cadres des Républicains selon le dernier compteur de Libération, doublées d’une suspension de participation à la campagne décidée par l’UDI vendredi 3 mars.
Tentant de détourner l’attention sur son cas dans un discours ancré toujours plus à droite, il a évoqué le totalitarisme « islamique » : « Ce qui se passe actuellement donnerait presque à croire que nous sommes dans une comédie si durant ces cinq années ne s’était pas présenté un terrible danger auquel la France n’a jamais été confronté ces dernières décennies, je veux parler du totalitarisme islamique. (…) Nous sommes en état d’urgence, mais à en écouter certain, il est urgent de ne pas en faire état. (…) Parce que la France ne peut pas servir de sanctuaire à l’islamo-fascisme ».
« Personne ne peut aujourd’hui m’empêcher d’être candidat », a-t-il lancé. Personne… sauf Alain Juppé ? Ce dernier, qui a perdu la primaire de la droite en novembre 2016, entend faire une déclaration ce lundi 6 mars à 10h30.*
Mise à jour : Il a refusé d’être le plan B face à François Fillon.

saphirnews.com
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Palestine : Netanyahou refuse qu’une rue d’une petite ville arabe israélienne porte le nom de Yasser Arafat.
Connu pour son irascibilité extrême envers la question palestinienne, de celle qui le fait entrer dans une rage folle, Benyamin Netanyahou n’avait manifestement rien de mieux à faire dimanche que de sortir de ses gonds pour interdire qu’une rue porte le nom du défunt Yasser Arafat.
Emporté par sa colère inextinguible, l’ultra-sioniste Premier ministre israélien a tempêté après avoir appris que la petite ville arabe israélienne de Jatt s’est autorisée à inaugurer une plaque commémorative à la mémoire de la grande figure de la résistance palestinienne, dont la mort brutale et mystérieuse, le 11 novembre 2004, a fini par livrer son lourd secret : une mort par empoisonnement au polonium, selon les conclusions formelles auxquelles a abouti l’Institut de radiophysique de Lausanne (IRA), un laboratoire de renom, et comme l’a dénoncé sa veuve Souha qui criait alors à « l’assassinat politique » en pointant un doigt accusateur vers Israël.
Cet hommage posthume rendu au fondateur et président de l’Autorité palestinienne, à qui le prix Nobel de la Paix avait été décerné en 1994 pour sa participation à des tables rondes aux côtés des Israéliens, a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le ciel ombrageux de Netanyahou, au point d’en faire une véritable affaire d’Etat.
« Il n’y aura pas de rue Yasser Arafat en Israël, il n’y aura pas de rue portant les noms des meurtriers d’Israéliens et de Juifs ici, chez nous, et je vais prendre toutes les dispositions nécessaires, y compris faire adopter une nouvelle législation s’il le faut, pour cela ne se produise pas », a-t-il martelé, en guise d’ouverture volcanique de sa réunion de Cabinet.
Du côté de Mohamed Taher Wattab, l’édile de la bourgade placée sous les feux de l’actualité brûlante, la consternation est à son comble : « Yasser Arafat a signé un accord de paix avec Israël et il est fort dommage que le Premier ministre trouve le besoin de perdre son temps sur le nom d’une rue dans une petite ville comme la nôtre », s’est-il insurgé, en précisant qu’il « agirait conformément à la loi », selon l’avis juridique qui sera émis.
Dans ce qui ressemble fort à un énième combat du pot de terre contre le pot de fer, on peut prédire sans risque de se tromper que le fossoyeur israélien de la Palestine tranchera dans le vif, en reléguant au rebut la plaque commémorative à la mémoire de Yasser Arafat, ce « héros aux yeux des Palestiniens et de nombre d’Israéliens arabes », comme l’a répété avec insistance Mohamed Taher Wattab.

oumma.com
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France : Les policiers barbus désormais signalés par les CRS.
Il est des recensements à faire dresser les cheveux sur la tête ou à hérisser le poil, c’est selon… En l’occurrence, la note de la direction zonale de l’Est de la France qui impose aux officiers CRS, à compter du 1er mars, de dénombrer scrupuleusement leurs agents de sécurité qui ont du poil au menton laisse pour le moins pantois.
Révélé dans Le Point, cet inventaire inédit des barbus dans les rangs des forces de l’ordre, qu’ils arborent la barbe ou le bouc dont chacun aura observé le grand retour en force sur les visages masculins au cours de ces dernières années, sera répertorié dans un tableau mensuel à remplir dûment.
« À compter de ce jour est mis en place un tableau mensuel recensant le nombre de fonctionnaires porteurs de barbe ou de bouc. (Ce tableau sera à envoyer à chaque fin de mois au plus tard le dernier jour ouvré) », précise l’article d’Aziz Zemouri. Et de poursuivre : « Nbre de porteurs de barbe », vous y mentionnerez tous les fonctionnaires de votre unité porteurs soit de la barbe ou du bouc. Dans la colonne « Nbre dérogations », vous y ferez apparaître le nombre de fonctionnaires ayant présenté un certificat médical (administratif ou non) lui autorisant un port de barbe. Aucune autre considération n’est à prendre en compte dans ce recensement qui reste très succinct. Ne pas renseigner la colonne » % effectif total ». Ce tableau est à retourner même voie pour le jeudi 9 mars ».
Alors que, paradoxalement, la chasse aux barbus, désormais associés dans l’inconscient collectif à de méchants musulmans, voire des « islamistes ou terroristes » en puissance, est ouverte sur le territoire national, le port de la barbe, qu’elle soit de trois ou dix jours, longue ou encore fleurie, n’a jamais été aussi tendance… Allez comprendre !!
Une mode à laquelle ont aussi succombé les policiers dont l’apparence, très réglementée, peut toutefois se singulariser par quelques signes extérieurs distinctifs : la coupe de cheveux, le port de la boucle d’oreille, de piercings pour les hommes comme pour les femmes, ainsi que la barbe, aussi longtemps que leur « look » personnalisé ne franchit pas les limites à ne pas dépasser.
Faut-il voir derrière ce recensement au poil près des fonctionnaires de police, les effets pernicieux du classement de la barbe, pourtant ultra-tendance, dans les fameux signes avant-coureurs de la radicalisation ?

oumma.com
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Pétition pour suspendre l’Accord d’association Europe – Israël.
L’Union européenne doit suspendre son Accord d’association avec Israël !
Campagne du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israeliens et du collectif » Trop, c’est trop ! «
L’Union européenne doit aider à sortir de l’impasse tragique où mènent l’occupation et la négation des droits des Palestiniens, et faire pression sur Israël, dont elle est le premier partenaire économique. Comme le Parlement européen en 2002, nous demandons que soit suspendu cet Accord.
Nous, citoyennes et citoyens, considérant que l’État d’Israël, dans sa politique de colonisation et d’annexion des territoires palestiniens, viole en toute impunité le droit international, le droit humanitaire, la 4e convention de Genève, les nombreuses résolutions de l’ONU, et que ces atteintes répétées aux droits de l’Homme caractérisent une infraction majeure à l’article 2 de l’Accord d’association entre l’Union européenne et Israël, demandons que la Commission européenne, mette en œuvre une procédure de suspension de cet accord.
Nous demandons que la Commission européenne convoque d’urgence à cet effet le Conseil d’Association Union Européenne-Israël. Nous prions Madame Fédérica Mogherini, Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, de bien vouloir prendre en considération notre demande, laquelle est fondée sur une exacte appréciation des faits et une rigoureuse interprétation des conditions suspensives de l’accord et des normes qui doivent présider à la politique étrangère européenne, et, pour toutes ces raisons, de bien vouloir la transmettre et l’appuyer auprès des organes compétents de l’Union.
Pour signer la pétition, rendez-vous sur :
http://www.occupationpasdaccord.eu/fr
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oumma.com
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Wilders veut interdire le Coran aux Pays-Bas.
Dans des Pays-Bas en pleine campagne pour les législatives du 15 mars, Geert Wilders se voit déjà Premier ministre. Le leader d’extrême-droite, deuxième dans les sondages, réaffirme ses positions anti-islam.
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
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oumma.com
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Allemagne : Mesut Özil révèle prier en turc pendant l’hymne national.
Le milieu international germano-turc d’Arsenal, Mesut Özil, de religion musulmane, a révélé dans son autobiographie qu’il prie en turc sur la pelouse pendant l’hymne national avant les matches internationaux.
Le joueur d’Arsenal, âgé de 28 ans, un musulman très pratiquant, est né à Gelsenkirchen de parents turcs qui ont immigré en Allemagne. Özil a été critiqué par certains médias allemands pour ne pas chanter lorsque l’hymne national est joué, un temps qu’il avoue donc consacrer à prier pour le bon déroulement du match.
« Juste avant le coup d’envoi, je prie. C’est devenue une tradition pour moi. C’est toujours le même texte. Je prie en turc », écrit Özil dans son autobiographie La magie du jeu qui sera publiée en allemand le 16 mars.
« J’ai appris ces prières comme un enfant de mes parents », a-t-il ajouté. « Alors, je (les) dis après m’être levé (le matin), après manger et pendant l’hymne national. »
Dans son livre, il révèle également comment il a été tiraillé par la décision de jouer pour l’Allemagne ou la Turquie, sa famille étant divisée sur le sujet. Son père et son frère voulaient qu’il joue pour la Mannschaft tandis que sa mère et sa soeur penchaient pour la Turquie.

Africa24.info
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Zambie : Une forme humaine géante est apparue dans le ciel et a effrayé la population.
Une personne a immortalisé ce moment, ce qui semble être une gigantesque forme humaine se baladant dans le ciel…
L’image a été prise dans la ville de Kitwe, en Zambie, un pays en Afrique de l’Est. Elle semble montrer une forme humaine gigantesque.
Certains disent que cette « chose » a l’air solide et d’autres que c’est un nuage. Mais cela a divisé, une partie de la population était effrayée tandis que l’autre a adoré voir cela, parlant même d’une manifestation de Dieu.
La personne ayant pris cette photo estime que cette chose étrange ferait environ 100 mètres de long.
Un témoin aurait dit: « Nous avons été choqués de voir cette chose qui ressemble étrangement à un être humain. Elle est restée pendant plus de 30 minutes dans les nuages. »


Africa24.info
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Biographie de l’Imam Al-Boukhari.
Né en 194 de l’hégire à Boukhara, dans la région de Khorasan en territoire perse, il est le petit fils d’une famille originellement Zoroastre ayant alors embrassé l’Islam. Il perd très tôt son père. Seul avec sa mère, on raconte, que devenu aveugle, cette dernière vit Ibrahim, paix et salut soient lui, en songe, lui annonçant la guérison de son fils. Le lendemain matin, le petit Boukhari aurait retrouvé la vue…
Il entame l’étude du hadith à 11 ans, en apprenant la compilation de hadiths de Ibn Al-Mubarak. À 16 ans, sa mémorisation du Coran fut déjà complète. La même année, il part s’installer avec sa mère à la Mecque. Continuant son apprentissage du hadith, il apprend également la jurisprudence shaféite auprès d’Al-Humaydi, en complément de la jurisprudence hanbalite qu’il maitriserait déjà. À 18 ans, il écrit son 1er livre sur les compagnons du Prophète, paix et salut soient sur lui, et leurs successeurs. Dans sa quête perpétuelle de hadiths, il part voyager à travers tout le Moyen-Orient à la recherche de doctes capables de le lui en transmettre. C’est ainsi qu’il rencontrera pêle-mêle en passant par Médine, Damas, Le Caire, Bagdad ou Kufah, les imams Ahmad ou encore Ishaq Ibn Mansur.
Son incroyable mémoire et sa dévotion à authentifier les hadiths font sa réputation. On rapporte une anecdote d’ailleurs fort révélatrice à ce sujet. Ibn Adiyy raconte en effet qu’un »nombre de savants apprirent qu’(il) serait (…) de passage à Bagdad. Ils choisirent 100 hadiths dont ils brouillèrent les chaînes de transmission (…) Chaque savant prit 10 de ces hadiths et s’apprêta à (le) mettre à l’épreuve (…) l’un des savants (le) confronta avec le 1er de ses 10 hadiths. Il répliqua »Je ne le connais pas ». Le savant lui cita un autre hadith. Il répondit »Je ne le connais pas » et ainsi de suite jusqu’au 10ème hadith. (…) un autre savant exposa à son tour ses dix hadiths, puis un autre, jusqu’au 100ème hadith, et Al-Boukhari répondait invariablement »Je ne le connais pas ». Quand il vit qu’ils avaient terminé, il se retourna vers le 1er savant et dit »La chaîne authentique de ton 1er hadith est ceci, celle de ton 2ème hadith est ainsi etc. » Il fit de même avec le 2ème savant, puis le 3ème, et il poursuivit (…) jusqu’au 100ème hadith.
Al-Warraq raconte aussi qu’il répondit à un homme l’interrogeant sur ses connaissances que »jamais je ne (…) citerai un hadith d’un Compagnon ou un Successeur sans que je sache la date et le lieu de leur naissance et de leur mort, et là où ils vécurent.(…) ». Dans l’étude des chaînes de transmission, il est dit qu’il ne disait jamais d’un homme »c’est un menteur ! » mais plutôt que »telle personne l’a démenti » où qu’il serait »non digne de confiance ».
À son apogée, il aurait appris par cœur autour de 100 000 hadiths authentiques et environ 200 000 hadiths d’authenticité questionnable. Avant chaque pose d’un hadith sur papier, il effectuait ses grandes ablutions et priait deux unités de prière. Pendant une quinzaine d’années, il scrute ainsi 600 000 hadiths pour n’en retenir que moins de 8000 pour son « Sahih ». Soumis à l’Imam Ahmed et à d’autres doctes en hadiths, son travail fut largement approuvé pour devenir le plus consulté des recueils de hadiths de l’histoire. Al-Warraq rapporte aussi de lui, qu’il le voyait, lors de voyages »se lever la nuit entre 15 et 20 fois. Chaque fois, il allumait sa lampe et il extrayait des hadiths en les annotant (…) À l’approche de l’aube, il avait l’habitude de prier 30 rak`ah (…) »
Il écrira également d’autres livres tel que »Tarikht-Kabir », où il y explique comment reconnaître les narrateurs de traditions. Il y aura aussi « Kitab-ul-Kunni » où il y compile les noms et statuts des narrateurs de hadiths, et « Kitab-Ul-Zoafa » où il y décèle la fragilité de certaines traditions.
Agé de 42 ans, il regagne Boukhara où toute la cité s’était réunie pour l’accueillir. Ceci après s’être fait non plus ni moins accuser de soutenir la théorie du »Coran créé », lors de son passage par Nishapur (Iran). Perdant là bas tous ses élèves, seul Muslim ibn al Hajjaj continuera alors de rendre à ses cours. Oui, nous parlons bien ici de l’imam Muslim, second plus grand compilateur de hadiths de l’histoire, qui fut ainsi son élève… Parenthèse faite et de retour à Boukhara, sa mère décédée, il reçoit 180 000 dinars en héritage, qu’il investit dans la construction d’un centre d’étude fréquenté par des étudiants tant perses que chinois, turques et arabes. On estime à plus de 90 000 étudiants venant alors prendre la science du hadith de l’lmam Boukhari. Il se fera des disciples non moins fameux. Nous pouvons citer parmi eux entre autres At-Tirmidhi et Al-Marwazi.
Mais il sera à nouveau contraint de quitter sa ville. Il aurait en effet refusé de se rendre près du sultan Khalid Ibn Ibn Ahmad az-Zuhaly, qui le sommait de venir lui transmettre de son savoir. Mais comme à l’accoutumée, un savant ne se déplace pas, on vient vers lui.. Chose qui déplut fortement à l’intéressé, qui le fit exiler loin de là. Mais très vite, son règne va brutalement se terminer, ses proches et fidèles mourant eux aussi pour la plupart. Revenant à Bukhara, toujours aussi apprécié des siens, il mourra peu après de maladie, lors d’une halte à Khateng, sur la route de Samarkand, cherchant à se rendre près d’étudiants désireux de le rencontrer. Il quittera ce monde à l’âge de 62 ans, le 29 Ramadhan 256, non sans être resté pour tous ceux l’ayant connu le plus grand Muhaddith de son temps.
Cauchemar des coranistes, sommité scientifique pour les partisans de la Sunnah ; l’imam Al-Boukhari restera, de par ses maîtres et élèves, sa mémoire exceptionnelle et surtout, son travail quant à l’authentification des hadiths, l’un des personnages les plus brillants de la civilisation islamique. Puisse Allah le rétribuer de la meilleure des manières.

desdomesetdesminarets.fr
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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ONG : L’armée israélienne empêche la prise en charge des blessés palestiniens
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Un Palestinien condamné à un an de prison pour incitation sur Facebook
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Haniyeh rencontre deux députés du Fatah
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Les Factions appellent à mettre un terme à la coordination de sécurité en réponse à l’assassinat d’al-Araj
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15 000 femmes palestiniennes arrêtées depuis 1967
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Incursion sioniste limitée à l’est de Deir al-Balah
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L’occupation envisage de démolir la plupart des maisons du village de Khan al-Ahmar
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Les élections sans consensus ont raté une occasion historique de mettre fin à la division
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Un jeune palestinien tué lors d’une fusillade avec les soldats occupants
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Naplouse: Les forces d’occupation envahissent le village de Sabastia
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Les colons envahissent Salfit sous haute protection militaire
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Naplouse : Deux Palestiniens arrêtés pour une tentative d’attaque au couteau
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Deux députés et un dirigeant du Hamas arrêtés en Cisjordanie
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La prisonnière Dababessa placée en détention administrative
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Bethléem: Nouveau projet colonial à l’entrée de Nahalin
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L’occupation arrête un Jérusalémite au moment de sa libération après 12 ans de captivité
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information

Flash info du 4 Joumada At-Thani 1438.

Flash info du 4 Joumada At-Thani 1438.
Ecouter le coran, des hadith, des conférences, des annonces divers, des anashids (sans musique), et bien d’autres choses, en direct sur MouslimRadio :
www.MouslimRadio.info
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France : Calais : poursuivi pour avoir aidé des migrants, il a interdiction de parler à la presse.
Mis en examen en août 2016, un homme de 42 ans a interdiction de parler à la presse. Un contrôle judiciaire à la limite de la légalité.
La décision du tribunal de Boulogne-sur-Mer est exceptionnelle. Ce serait même une première, selon Streetpress, qui a révélé l’affaire. Surnommé «Matthieu» pour préserver son anonymat, un homme de 42 ans a interdiction d’entrer en contact avec «tous journalistes» sur ordre d’un juge d’instruction.
Actif auprès des réfugiés de la «jungle» de Calais, il est mis en examen avec trois autres personnes depuis août 2016. Ils auraient aidé des migrants à traverser la Manche en canot pneumatique depuis une plage du Pas-de-Calais. La mise en examen est assortie d’un contrôle judiciaire, une procédure habituelle lorsqu’une peine de prison est encourue.
Le contrôle judiciaire permet au juge d’imposer des obligations ou des restrictions aux mis en examen. Par exemple, ne pas quitter une zone délimitée ou ne pas entrer en contact avec certaines personnes. Ce que prévoit l’article 138 du code de procédure pénale, sur lequel s’appuie le juge pour sa décision. «Matthieu» a interdiction de contacter les autres mis en examen et de s’approcher de l’ancienne «jungle». Et il est le seul, sur les quatre mis en examen, concerné par l’interdiction de parler aux journalistes, s’étonne La Voix du Nord.
Une mesure illégale?
Interrogé par Streetpress, le Syndicat de la magistrature s’étonne de cette décision, la qualifiant d’«originale». Pour Olivier Coudert, président du syndicat des avocats de France, «c’est une atteinte à la liberté. On ne peut pas interdire de voir des journalistes comme ça».
La décision peut être contestée, ce qu’aurait fait «Matthieu» sans succès, selon Streetpress. Les magistrats étant soumis au secret de l’instruction, qui est toujours en cours, ils ne sont pas en capacité de le confirmer ou de l’infirmer officiellement.
Pascal Marconville, procureur de la République de Boulogne, précise dans La Voix du Nord que «le juge doit motiver toute interdiction par des éléments qui sont en relation avec les nécessités de son dossier, ce qui devait être le cas puisqu’il l’a décidé». En clair, l’interdiction doit concerner des personnes liées à la procédure. Difficile de croire que tous les journalistes le sont.
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France : Contrôle d’identité : trois questions sur l’expérimentation des caméras-piétons pour les policiers et les gendarmes.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé, mardi, l’expérimentation pour un an de l’enregistrement vidéo obligatoire des contrôles d’identité dans 23 zones de sécurité prioritaires.
Des caméras-piétons obligatoires pour les policiers et les gendarmes. Le ministère de l’Intérieur a annoncé, mardi 28 février, l’expérimentation pour un an de l’enregistrement vidéo obligatoire des contrôles d’identité dans 23 zones de sécurité prioritaires.
Franceinfo détaille ce dispositif inédit.
Comment ça marche ?
Chaque policier ou gendarme en patrouille sera équipé d’une caméra-piéton, fixée sur sa poitrine. Le ministre de l’Intérieur a promis des appareils « à déclenchement automatique » : ceux dont sont équipées les forces de l’ordre pour le moment sont actionnés manuellement, via une petite molette rouge. « Quand bien même une séquence d’intervention viendrait à être coupée, cela paraîtrait suspect, on n’y a aucun intérêt », expliquait le préfet des Bouches-du-Rhône, Laurent Nunez, à l’AFP à la mi-février.
Une fois l’enregistrement enclenché, la personne contrôlée voit les images grâce à l’écran qui se trouve sous l’objectif. Le son est également enregistré. Ces vidéos sont conservées de manière « très sécurisée », selon Laurent Nunez. « Il y a une traçabilité des documents (heure et lieu de l’enregistrement) qui sont transférés sur un support sécurisé au sein du service dont l’accès est limité à certaines personnes nommément désignées », détaille-t-il. Par ailleurs, la loi a prévu une destruction des images dans un délai de six mois maximum et leur consultation indirecte par les intéressés par l’intermédiaire de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).
Déjà testée à petite échelle, ces caméras contribuent « très largement au bon déroulement des interventions par la traçabilité qu’elles permettent », estime le ministère de l’Intérieur. La Direction générale de la police nationale avait salué « leur effet modérateur, unanimement constaté par les fonctionnaires ». Actuellement, police et gendarmerie sont équipées de 2 600 caméras-piétons. Selon le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, ce chiffre sera « au moins doublé ».
Quelles sont les zones concernées ?
L’expérimentation, qui débute le 1er mars, concerne 23 zones de sécurité prioritaires (ZSP). « Parmi les 23 sites retenus, figurent notamment des ZSP à Paris intra-muros, en petite et grande couronnes, ainsi que dans des départements comme la Haute-Garonne ou bien les Alpes-Maritimes », indique le ministère, sans donner de liste exhaustive.
Est-ce en lien avec l’affaire Théo ?
Si cette mesure prend une signification particulière après l’agression violente du jeune Théo par des policiers lors de son interpellation, elle est dans les tuyaux depuis plusieurs années. Après des tests menés en 2012, le gouvernement avait annoncé, en 2015, sa généralisation en cinq ans. La loi Egalité et Citoyenneté, adoptée à la fin décembre 2016, prévoit l’expérimentation annoncée mardi.
Davantage que par l’affaire Théo, l’adoption de ce dispositif semble être guidée par l’abandon du récépissé promis par François Hollande en 2012. Le 17 février, le ministre de la Jeunesse, de la Ville et des Sports, Patrick Kanner, signait une tribune dans Libération pour défendre les caméras-piétons : « Cette technique a fait ses preuves, elle est efficace. Sans doute plus efficace que le récépissé qui ne dit rien de la relation, de son déroulement. »
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Santé : Perturbateurs endocriniens : pourquoi l’Europe n’a pas le courage de les interdire.
Ce mardi 28 février aurait pu figurer comme une date importante dans l’histoire de l’écologie européenne : c’est ce jour qu’une définition satisfaisante des perturbateurs endocriniens aurait pu être donnée.
Et s’il est si crucial de définir sur le plan réglementaire ce qu’est une molécule qui, comme son nom l’indique, perturbe les hormones humaines (« endocrinien » est un synonyme d’ »hormonal »), c’est que cela aurait pu conduire à leur limitation, voire à leur interdiction totale, d’abord dans les pesticides chimiques, ensuite dans notre quotidien (plastique, cosmétiques, détergents…). Et ils y sont nombreux !
Mais une fois de plus, cette définition n’a pas été retenue par les pays, alors que les dangers de ces produits sont scientifiquement documentés. Pourquoi cet immobilisme ? Nous avons posé la question à Stéphane Horel, journaliste indépendante et auteure d’ »Intoxication » (La Découverte), enquête édifiante sur le poids du lobbying dans ce dossier.
Pourquoi ce mardi était-il une échéance importante dans le dossier des perturbateurs ?
– C’est aujourd’hui que la Commission européenne a soumis aux Etats-membres un acte d’exécution, c’est-à-dire un texte qui aménage un règlement – en l’occurrence, le règlement de 2009 sur la mise sur le marché des pesticides. Derrière cette démarche technique, se cachait une importante décision : la définition réglementaire de ce qu’est un perturbateur endocrinien. Rappelons que cette définition aurait dû être donnée en décembre 2013 par la Commission, que la Cour de justice européenne a d’ailleurs condamné ce retard, que c’était aujourd’hui la quatrième version de ce texte.
Pourquoi ce texte n’est toujours pas jugé satisfaisant par un certain nombre de pays ?
– Parce que la Commission a soumis un texte inapplicable : les critères pour définir la nocivité d’un perturbateur exigent un niveau de preuve impossible à atteindre.
On comprend que les lobbys agricoles et industriels européens, notamment l’industrie chimique, ne désirent pas que des directives soient passées pour limiter, voire interdire ces molécules. Les enjeux économiques sont trop lourds ?
– C’est un argument brandi par les lobbys et leurs représentants. Mais l’industrie des pesticides agricoles européenne pèse 7 milliards d’euros. C’est faible à la dimension de l’Europe. Savez-vous combien coûtent aux sociétés les conséquences sanitaires de ces molécules ? 157 milliards. En raison de leur rôle de perturbation hormonale, elles sont en effet reliées à un grand nombre de pathologies : cancers du sein, de la prostate, du sein, diabète, obésité, autisme, hyperactivité, infertilité, baisse du QI… Les études scientifiques sont nombreuses et concordantes. Et naturellement, le coût économique de ces fléaux est moins important que leur coût humain.
Mais interdire les perturbateurs en Europe n’avantagerait-il pas automatiquement nos rivaux, les industries américaines ou asiatiques ?
– Pas du tout. Pour pénétrer sur le marché européen, ces produits, d’où qu’ils viennent, devront évidemment respecter les réglementations européennes, donc être soumis aux mêmes « contraintes » sanitaires.
Dans ce qui ressemble à une démission des élites européennes, quel rôle joue la France ?
– C’est la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui, en 2014, a tiré cette problématique du fossé d’indifférence dans laquelle l’Union européenne l’avait jetée. Et, même si l’on ne sait pas tout de ce qui se déroule en coulisses, la France compte parmi les pays (avec la Belgique, la Suède et le Danemark) qui exigent que la définition donnée par la Commission européenne soit applicable. L’Allemagne, elle, se montre depuis toujours ambiguë, à cause de la puissance de son industrie chimique, Bayer et BASF en tête.
Le fait que Benoît Hamon ait fait des perturbateurs endocriniens l’un de ses chevaux de bataille dans la présidentielle est-il révélateur d’un changement de mentalité ?
– C’est très surprenant en effet. Voilà longtemps que je pense, en tant que journaliste, qu’il faut que cette question sorte des pages « Conso » pour rejoindre les pages « Politique ». C’est chose faite, me semble-t-il, depuis que Benoît Hamon en a parlé en prime time dans une émission politique. Ne pas donner une définition satisfaisante de la nocivité des perturbateurs n’est pas un choix scientifique ou technique : c’est un choix politique.
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Internet a donné une nouvelle dimension aux suicides d’adolescents.
L’acte choquant de se donner la mort devant un écran d’ordinateur suscite de nombreuses interrogations, tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’adolescents.
Au cours des derniers mois, plusieurs drames d’adolescents et de jeunes adultes se suicidant en direct sur Internet ont tristement fait l’actualité, notamment en France et aux États-Unis.
Cette forme inédite de mise en visibilité du suicide nous interpelle avec raison. Une question apparaît alors en filigrane : quel est rôle des dispositifs techniques utilisés au cours de ces mises en scène fatales ? S’agit-il d’un phénomène nouveau en soi ou bien d’une nouvelle mise en visibilité de la souffrance ?
L’ordalie : plus qu’un appel à l’aide
Pour mieux comprendre les suicides en direct, il importe de revenir sur ce que nous connaissons des tentatives de suicide et du suicide en général. Ainsi l’ordalie est un phénomène bien connu des socio-anthropologues de l’adolescence. Cette notion parle aussi aux professionnels qui ont côtoyé des adolescents en grande souffrance. Dans les sociétés dites « traditionnelles », l’ordalie était un système de croyances qui imputait à la décision des dieux la survie d’une personne qui traversait une épreuve. En d’autres termes, celui qui bravait la mort et en revenait vivant n’était pas l’artisan de sa réussite. Une force supérieure avait décidé de cette issue, d’où le sentiment chez les survivants de mériter pleinement leur place dans la vie.
Bien que nous vivions dans des sociétés fortement sécularisées, le discours ordalique est omniprésent chez les jeunes en grande souffrance.
« C’est le hasard qui allait décider »
Dans les entretiens que les chercheurs mènent auprès des adolescents qui se sont mis en danger sous différentes formes, que ce soit, par exemple, à travers la pratique de la vitesse au volant, au risque de l’accident fatal ou de la consommation de drogue poussée jusqu’à risquer le coma, l’ordalie ressurgit sous une forme individualisée. « Ce jour-là, dira une jeune femme en parlant de ce jour funeste où elle tenta de se suicider pour la seconde fois, je me suis dit que c’est le hasard qui allait décider si je méritais ou non de vivre ».
D’autres personnes diront qu’elles s’en sont remises au destin, qu’elles ont tentées la chance ou qu’elles ont cru en leur bonne étoile.
Le discours ordalique fonctionne provisoirement aux yeux de ces personnes : pendant un moment, parce que le hasard ou le destin leur a été favorable, ils racontent s’être sentis à nouveau vivants, légitimés en quelque sorte dans leur désir de vivre encore. Mais ce sentiment est généralement provisoire : à défaut de trouver un ancrage plus solide, la récidive n’est pas rare, tentative pour retrouver un sens à leur existence. Or, cette récidive se caractérise généralement par une radicalisation de la prise de risque pendant laquelle le jeune se laisse de moins en moins de chance de survivre.
L’ordalie à l’ère du numérique
Lorsqu’elle filme en direct son suicide en mai 2016 à Évry, dans l’Essonne, une jeune fille de 19 ans devient tristement célèbre en quelques heures. Or, son cas nous rappelle l’ambivalence qui touche ces personnes en grande souffrance. Au cours des heures précédant son passage à l’acte, la jeune fille multiplie les messages en direct sur Internet. Elle s’adonne même à un échange avec certaines personnes qui comprennent le danger bien réel qui la guette. Ces événements ne sont pas anodins. Ils rappellent que, ce jour-là, des spectateurs n’ont pas seulement assisté à un suicide en direct, mais aussi à de multiples appels à l’aide.
La dimension ordalique que nous observions déjà avant l’avènement des technologies de l’information et de la communication (TIC) trouve désormais dans les espaces numériques une nouvelle expression. Elle se manifeste ici par des appels lancés auprès des internautes comme une dernière chance d’être découvert, et même d’être sauvé par la foule invisible. Les spectateurs sont anonymes et c’est donc au hasard de leur action ou de leur inaction, de leur tentative réussie ou avortée de sauver la personne en danger que l’ordalie se manifeste, illustrant une autre manière de tenter le destin, de franchir une dernière porte de sortie qui se referme de plus en plus sur elle-même.
Mais à la différence des conduites ordaliques d’autrefois, celles qui s’expriment à travers les technologies de l’image laissent des traces, ce que de précédentes manifestations du désespoir n’abandonnaient pas toujours aux vivants. En ce sens, le recours à ces technologies souligne une autre dimension, bien connue cette fois, du suicide : la volonté chez plusieurs personnes en grande souffrance de marquer la mémoire de ceux qui restent, d’abandonner une dernière trace de son existence, d’exhiber le signe ultime de sa souffrance.
La souffrance est complexe
Certes, il est impossible d’analyser succinctement les motivations d’une personne qui décide de mettre fin à ses jours dans de telles circonstances. Or, un comportement qui emprunte une forme inédite et qui trouve dans le monde des écrans de nouvelles expressions porte bien souvent en lui-même les éléments d’une souffrance dont nous connaissions déjà, en partie, les clefs d’interprétations.
À nous citoyens et internautes d’user de prudence lorsque « surgit » dans le monde des écrans des tragédies qui nous déstabilisent parce qu’elles mettent en scène la mort, ce qui peut nous amener à imputer des phénomènes à l’existence de dispositifs techniques qui en sont surtout les supports. Car derrière le visible reste toujours dissimulé l’invisibilité d’une démarche et la complexité d’une souffrance.
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Occuper les enfants pendant les vacances.
Les vacances scolaires approchent pour certains, elles se terminer pour d’autres. Pendant 15 jours nos petits bouts de choux seront à la maison et pour les occuper, parfois c’est le vrai casse tête…
D’un autre côté, les vacances ne doivent pas être pour les enfants synonyme d’insouciance et notre rôle en tant que parents musulmans est bien sur de leur donner une bonne éducation mais aussi de leur transmettre et leur enseigner l’Islam, chose qu’il n’est pas forcément facile à faire lorsqu’ils sont à l’école. Un compromis est possible, voici quelques modestes conseils que vous propose AJIB :
Les dessins animés & les jeux vidéo :
Nous commençons par cela car il est probable que c’est ce que les enfants aiment le plus, si on ne les arrêteraient pas, ils seraient capables de regarder la TV et de jouer à la console toute la journée ! En même temps, pour les parents c’est la solution facile ! pendant ce temps les enfants sont calmes, c’est l’occasion de se reposer, de ranger la maison, surfer sur AJIB.fr … mais ce n’est pas pour autant la meilleure solution.
Ce que nous conseillons, c’est de délimiter un temps bien précis 1 heure, 2 heures par jour (chacun appréciera selon son point de vue) et responsabiliser vos enfants de l’arrêt de la TV en leur montrant par exemple l’horloge : « Vous pouvez regardez la tv jusqu’à ce que la petite aiguille arrive sur le 2 et la petite aiguille sur le 6 ». En parallèle, ce qu’il est possible de faire c’est de leur mettre des dessins animés islamiques sur la vie du Prophète (pbsl) , sur le tajwid, sur la vie des Prophètes…
L’ école arabe :
Pour les petits musulmans les vacances c’est aussi synonyme « d’école arabe ». Dans la plupart des mosquées en France, pendant les vacances il y a un programme sur plusieurs demi journées pour les enfants de 6 et plus, les enfants y révisent/apprennent l’arabe et les petites sourates du Coran. Ces cours sont intéressants pour les enfants et ce pour plusieurs raisons, tout d’abord de par leur contenu, l’enseignement de l’arabe et du Coran. La plupart des enfants en France ont appris à lire le Coran grâce à l’école arabe. Ensuite car durant ces cours ils se retrouvent entre musulmans et c’est aussi comme cela que se construit leur identité musulmane. Cependant, rares sont les mosquées acceptant les enfants plus jeunes et c’est assez dommage car à partir de 3 ans , l’enfant sait parler et il est capable d’apprendre si la pédagogie et le rythme sont adaptés. Pour combler ce manque, il est intéressant de faire un petit programme à la maison une à deux heures par jours, en enseignant à travers le jeux, le chants…
Les activité manuelles :
Pratiquer régulièrement des activités manuelles améliore l’organisation, l’autonomie, la motricité, la concentration… et tout comme la lecture d\’une histoire avant le dodo, c’est un moment privilégié entre vous et votre enfant. Certes cela demande un peu de temps, mais ces séquences seront vraiment profitables pour vos enfants et si vous n’avez pas d’idées, rendez vous sur le blog de Materner avec un grand AIME.
Entre deux activités, proposez leur des coloriages ! Le blog à la maison avec Oummi met à disposition des coloriages islamiques (Mosquées, Calligraphies, familles…) imprimez les et amusez vos petits muslims.
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Syrie : Alep : régime, alliés, rebelles accusés de crimes de guerre par l’ONU.
La Commission d’enquête internationale indépendante sur la Syrie vient de rendre ses conclusions concernant la ville d’Alep. Sur place, aussi bien le régime que les rebelles et tous les soutiens sont accusés de crimes de guerre contre l’humanité.
De graves violations des lois humanitaires.
Selon le rapport, « toutes les parties ont commis de graves violations des lois humanitaires internationales constitutives de crimes de guerre » . Pour l’ONU, chacun doit prendre ses responsabilités et la mesure des actes perpétrés sur le terrain. L’enquête en question concerne la période de juillet 2016 au 22 décembre de la même année. Il est indiqué que les frappes aériennes russes notamment ont ciblé des écoles, des marchés, des hôpitaux. L’usage d’armes interdites est également mentionné. De plus, le régime de Damas est pointé du doigt pour avoir délibérément visé un convoi humanitaire de l’ONU et du Croissant-Rouge en septembre 2016, dans la banlieue d’Alep. Par ailleurs, les opposants à Bachar Al Assad sont aussi dans le viseur de l’ONU pour avoir bombardé Alep-Ouest depuis Alep-Est et pour avoir empêché les civils de quitter la zone.
Même l’évacuation forcée de la population de l’est est considérée comme crime de guerre alors que cet accord avait été conclu avec le soutien de la Turquie. Quelles seront donc les suites données à ce rapport alors que le conflit en Syrie ne semble pas avoir de fin, les civils étant les premières victimes ?
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France : Fin de vie : le Conseil d’Etat appelé à trancher sur le cas de Marwa.
L’histoire de Marwa Bouchenafa remet sur le devant de la scène le délicat débat autour de la fin de vie.. Cette petite fille de 15 mois, née en bonne santé avec une jumelle, souffre d’une « atteinte neurologique sévère et définitive » qui la paralyse des quatre membres. Victime d’un virus foudroyant causant de sévères troubles neurologiques et la défaillance de plusieurs organes, dont le cœur, la petite Niçoise est hospitalisée depuis le 25 septembre à l’hôpital de la Timone à Marseille, sous assistance respiratoire.
Depuis le 4 novembre, un bras de fer est engagé entre les parents de Marwa et le corps médical. A l’issue d’une réunion, les médecins ont décidé à l’unanimité de débrancher le nourrisson car ils n’entrevoient aucune chance de rétablissement. Une décision que les parents refusent, les clignements des yeux, les mouvements et les gestes de ses mains leur prouvant, selon eux, que leur enfant mérite une deuxième chance.
Mohamed Bouchenafa, père de Marwa, avait alors lancé une pétition en ligne « Jamais sans Marwa ». Cette dernière a récolté plus de 244 000 signatures et plus de 94 000 « likes » sur une page Facebook pour soutenir le nourrisson malade.
Il avait aussi saisi en novembre en référé-liberté le tribunal administratif de Marseille. Le 8 février, la justice tranchait en faveur des parents, considérant que la poursuite des soins ne relevait pas d’« une obstination déraisonnable ». La décision avait aussitôt été contestée par l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille qui a déposé un pourvoi devant le Conseil d’Etat.
La décision du Conseil d’Etat quant au cas de Marwa est appelée à être définitive lors une audience à huit clos jeudi 2 mars devant un juge des référés. Une marche de soutien est prévue samedi 4 mars à Marseille pour épauler la famille Bouchenafa.
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France : Fréjus : le permis de construire de la mosquée jugé caduc.
La guerre larvée entre David Rachline, sénateur-maire de Fréjus, et l’association El Fath qui gère la mosquée de la ville se poursuit. Le rapporteur public a déclaré illégal le permis de construire du lieu de culte devant le tribunal administratif de Toulon, rapporte 20 Minutes mardi 28 février. Le permis avait été livré en avril 2011 et avait été « atteint par la péremption de deux ans sans le commencement d’exécution significatif de travaux », ce qui le rendait ainsi « caduc » d’après le rapporteur dont l’avis est, dans la majorité des cas, suivi par le TA.
Frédéric-Pierre Vos, avocat de la commune de Fréjus, a déclaré à la presse que « le tribunal d’Aix a désormais une preuve supplémentaire des travaux sans permis effectués par l’association El Fath ». Le maire FN David Rachline espère pouvoir obtenir la destruction de la mosquée, qui avait été rejetée en février 2016 par le tribunal de Draguignan.
Le tribunal administratif de Toulon devrait rendre son jugement d’ici trois semaines, avant l’arrêt de la cour d’appel d’Aix-en-Provence attendu pour la date du 21 mars.
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Canada : une université évacuée face à un risque d’attentat islamophobe.
L’université Concordia de Montréal a été menacée, mercredi 2 mars, par un courriel signé du « Conseil des citoyens conservateurs du Canada » adressé dans le même à plusieurs médias locaux.
Dans le mail, ce groupuscule de défense de la suprématie blanche menaçait de faire exploser plusieurs « petits engins artisanaux » au sein de l’établissement pour protester contre la présence d’étudiants de confession musulmane. « Maintenant que le président Trump est en poste au sud de la frontière, les choses ont changé. Nous ne tolérons plus votre comportement. (…) Les bombes ne sont pas destinées à tuer des gens. Le but principal est de blesser des étudiants musulmans », pouvait-on lire dans le message.
Les auteurs de la lettre affirment avoir « vu des étudiants musulmans et leurs invités utiliser les toilettes publiques au 7e étage pour se laver les pieds dans l’évier de la salle de bain ». Ils faisaient ainsi référence aux toilettes du pavillon Hall, où se trouve la salle de prière pour les musulmans, selon le Journal de Montréal.
L’université a procédé à une évacuation d’urgence de près de 4 000 personnes. La police a organisé dans la foulée une fouille mais qui n’a révélé aucune trace d’explosif. Une « semaine de sensibilisation à l’islam » devait se tenir dans l’un des trois pavillons évacués. Le nom du groupe à l’origine du mail fait écho à celui auquel faisait référence, Dylan Roof, l’auteur de la tuerie de Charleston ayant tué neuf personnes dans une église afro-américaine en 2015. Cependant, aucun lien n’a été établi pour l’heure entre les deux groupuscules.
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Arabie saoudite : des contrebandiers utilisent des Corans pour leur trafic de drogue.
Habitués à franchir toutes les lignes jaunes, que ne feraient pas les contrebandiers qui sévissent sur la zone frontalière de la monarchie saoudienne pour déjouer la vigilance de ses forces de l’ordre et passer frauduleusement leurs marchandises au nez et à la barbe de ses douaniers ?
Ne reculant devant aucun stratagème, plus ou moins élaboré, pour parvenir à leurs fins, auraient-ils à ce point épuisé toute la panoplie de leurs ruses qu’il leur faille user d’un artifice sacrilège : glisser des substances illicites dans de vrais faux exemplaires du Coran ?
Les autorités saoudiennes croyaient avoir tout vu, entre ceux qui ingurgitent des centaines de petits paquets de drogues, au risque de mourir d’une overdose massive si jamais ils se perçaient, et ceux qui dissimulent leurs produits délictueux (alcool et récemment des comprimés de Captagon, la drogue des djihadistes) dans des intestins de mouton, des mandarines, des tomates, voire des pièces automobiles, des lampes, ou encore des livres… la liste n’est pas exhaustive.
Mais elles n’étaient pas au bout de leurs surprises en découvrant la dernière trouvaille de ces experts en dissimulation ou en grosses ficelles qui, à trop vouloir tirer sur la corde, ont fini par ce qu’elle se rompe.



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Un jeune Américain d’origine égyptienne brigue le poste très convoité de gouverneur du Michigan.
A seulement 32 ans, le Dr. Abdul El-Seyed, un fils d’immigrés égyptiens installés aux Etats-Unis depuis plus de trente ans, en quête d’un pays de cocagne, a déjà creusé profondément son sillon dans sa région natale du Michigan, ayant à son actif un brillant parcours académique et de belles réalisations qui en ont fait une notabilité locale.
Sur cette terre de contrastes mais aussi d’abondance que sont les Etats-Unis, ce fils qui fait la fierté de ses parents, titulaire d’un doctorat en médecine décroché au sein de la prestigieuse université d’Oxford grâce à la non moins très renommée et sélective bourse Rhodes (la plus ancienne bourse de recherches au monde octroyée aux étudiants les plus méritants) ne vise que l’excellence dans tout ce qu’il entreprend.
Nourrissant de grandes ambitions à l’aune de son formidable potentiel, le plus jeune directeur du département de la Santé que l’Etat du Michigan ait jamais connu a toujours placé très haut le curseur sur l’échelle de l’exigence, de la rigueur et de l’éthique, afin que le doux rêve américain ne soit pas que pure chimère mais une réalité bien tangible.
A l’âge où d’autres font leurs premières armes dans la sphère professionnelle, Abdul El-Seyed entrait il y a deux ans, à tout juste 30 ans, dans les annales de la fonction publique américaine en devenant le plus jeune directeur de la santé d’une cité phare, en l’occurrence Lensing.
Comment s’étonner dès lors qu’il voie plus grand et plus loin en briguant le siège de gouverneur ? Fort de sa notoriété grandissante et de son expérience concluante à ce poste clé de l’Etat du Michigan, il est en première ligne depuis deux ans pour observer les disparités criantes, entre riches et pauvres, qui fragilisent la cohésion sociale sur le sol de la première puissance mondiale, mais aussi pour dénoncer la stigmatisation subie par ses coreligionnaires de la part des professionnels de santé depuis le 11 septembre, dans le cadre d’un rapport circonstancié qui a connu un fort retentissement.
La victoire fracassante du populiste Trump et les premiers jours affolants de sa nouvelle administration, entamés dans le bruit et la fureur de décrets liberticides signés à tour de bras, dont son décret anti-immigration viscéralement anti-musulmans, ont précipité sa décision de se lancer en politique avec la ferme intention de ne pas faire de la figuration…
« La politique de la peur et la haine menacent de nous diviser. Nous ne sommes pas assis sur le banc de touche. Nous devons agir urgemment », a-t-il récemment déclaré au journal le plus lu de Detroit, en se sentant parfaitement légitime pour être le porte-parole des sans voix et des sans grades de l’Etat du Michigan, terre d’implantation de la plus grande mosquée des Etats-Unis, où se concentre une forte population arabo-musulmane.
« Je suis convaincu que nos administrés attendent un représentant qui leur inspire confiance et soit capable de tenir ses engagements. Je pense être celui-ci », a-t-il insisté, tandis que l’un de ses plus fervents soutiens, Jeff Maltas, un scientifique de renom vivant au Michigan, perçoit en lui l’homme providentiel. « La santé mêlée à la science, le tout combiné avec une grande humanité et le sens de l’intérêt général, voilà brossé, me semble-t-il, le portrait du candidat idéal, et c’est celui de Abdul El-Seyed », a-t-il souligné, intarissable d’éloges à son égard.
Fin prêt à se jeter dans le grand bain bouillonnant de la politique, le Dr Abdul El-Seyed bat déjà la campagne avec de l’énergie à revendre, mû par un seul et unique objectif à l’horizon 2018 : sortir vainqueur de ce qui sera sa première grande bataille électorale pour avoir l’honneur de représenter à Washington, sous la coupole du Capitole, cette autre Amérique pointée du doigt et livrée à la vindicte, qui redoute plus que tout de voir ses droits fondamentaux sournoisement grignotés, et pire encore totalement niés, sous l’ère Trump de sinistre augure.
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Des dignitaires musulmans et chrétiens appellent à la coexistence interreligieuse au Caire.
Devant un aréopage composé de dignitaires religieux du Moyen-Orient, musulmans et chrétiens, la coexistence pacifique entre les religions dans cette région du monde minée par les conflits confessionnels a été largement débattue au Caire jusqu’à ce mercredi, dans le cadre de la conférence de haut vol initiée par Al-Azhar, la prestigieuse institution de l’islam sunnite.
A l’heure où des dizaines d’Egyptiens chrétiens ont déserté le nord de la péninsule du Sinaï, fuyant devant les offensives sanglantes conduites par Daesh, Al-Azhar redouble de virulence dans sa condamnation de la folie meurtrière de ses combattants, les accusant de « souiller l’image de l’islam », tout en se rangeant résolument du côté de ceux qui prônent un « islam modéré » et se font les chantres du dialogue avec les chrétiens et de la paix.
« Exonérer les religions du terrorisme ne suffit plus, face à ces défis barbares », a lancé le cheikh d’Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, en tirant la sonnette d’alarme, avant d’appeler à dépasser urgemment « le manque de confiance et les tensions persistantes entre les dirigeants religieux qui n’ont plus aucune justification aujourd’hui: si la paix ne se réalise pas d’abord entre ceux qui la prêchent, ils ne peuvent pas la transmettre aux individus ».
Le pape copte orthodoxe Tawadros a, pour sa part, exhorté à « lutter contre l’idéologie extrémiste avec une idéologie éclairée ». « L’Egyte et la région ont souffert de l’idéologie extrémiste, qui résulte d’une compréhension erronée de la religion qui a conduit au terrorisme », a-t-il insisté, en présence du patriarche maronite Mgr Bechara Raï.
En Egypte, la branche locale de Daesh a plus que jamais la minorité copte dans son viseur, après avoir revendiqué, en décembre, un attentat suicide contre une église copte orthodoxe du Caire qui a coûté la vie à 29 personnes.
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Grave révélation sur le pacte colonial entre la France et quelques pays africains.
La chaîne de télévision Vox Africa vient de diffuser une information qui fait froid dans le dos et qui pourrait sans doute renforcer le sentiment anti-français en Afrique.
Selon cette chaîne panafricaine, la France oblige encore de nos jours, plusieurs pays d’Afrique francophone à payer un impôt colonial à la France. En d’autres termes, il y a encore des pays africains qui reversent d’importantes sommes d’argent à la France pour la simple raison que ces pays d’Afrique francophone sont redevables envers la France pour les avoir colonisés.
Cet impôt colonial continue d’être versé malgré l’indépendance des pays africains. Aujourd’hui, 13 pays d’Afrique Francophone ainsi que la Guinée-Equatoriale sont obligés par la France de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France.
Ces quatorze pays africains qui sont obligés de payer l’impôt colonial et de verser 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sont entre autres: le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Cameroun, le Togo, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo Brazzaville, la Guinée-Equatoriale, et le Gabon.
La France permet à ces différents pays africains d’avoir accès à seulement 15% de leur argent. S’ils veulent avoir un montant un peu plus élevé que ces 15%, ils doivent nécessairement emprunter à des taux commerciaux. Il faut dire que cette démarche est grave de conséquence, car elle suscite la révolte des peuples africains qui se sentent grossièrement exploités mais aussi, cette méthode française d’exploitation du continent africain cultive une haine profonde de la part des Africains envers la France.
Plusieurs observateurs africains convergent sans exception à l’idée que les Africains doivent mettre un terme à de tels accords qui visiblement maintiennent l’Afrique dans le sous-développement et par conséquent entraine le continent dans la misère permanente.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Un point de contrôle militaire érigé à l’entrée d’Hébron et un jeune étudiant arrêté
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Une délégation de jeunes devrait quitter Gaza pour se rendre en Egypte demain
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L’artillerie de l’occupation vise deux sites de la résistance dans le nord de Gaza
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20 palestiniens enlevés de la Cisjordanie dans des campagnes sionistes
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77 Violations contre les journalistes en Février 2017
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L’occupation tire sur les maisons et les terres palestiniennes au nord de Beit Lahiya
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11 palestiniens blessés lors d’affrontements à Jérusalem-Est
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Amnesty: L’emprisonnement du journaliste al-Qiq est injuste et une honte à la justice
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63% des israéliens tiennent Netanyahou responsable de l’échec de la guerre à Gaza
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Incursion de 4 bulldozers et de véhicules militaires au nord de Gaza
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L’occupation a démoli 48 maisons et installations en Cisjordanie et Jérusalem en Février
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Liban: Le Hamas rencontre le Front de lutte populaire
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Un colon sioniste blessé dans une attaque au couteau à Hébron, l’auteur tué
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Des colons envahissent une colonie évacuée en pleine nuit
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L’occupant prétend la chute d’un missile sur le rivage d’Ashkelon (Adel)
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Une roquette aurait atterri sur le rivage d’Ashkelon, prétend l’occupation
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