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Flash info du 4 Safar 1438.

Flash info du 4 Safar 1438.
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Palestine : Israël détruit un cimetière musulman à Jérusalem-Est.
Les faits paraissent incroyables pourtant c’est bien un cimetière musulman où reposent donc les morts qu’Israël a détruit à Jérusalem-Est.
Israël harcèle les Palestiniens dans le repos éternel.
Le cimetière de Bab al-Rahme était depuis plus de 1400 ans dans cette partie de Jérsusalem-Est. Il avait donc un caractère historique tout comme symbolique puisqu’un héritage du passé. Ce sont des employés de la Direction israélienne de la Nature et des Parcs qui ont procédé à la destruction des tombes, accompagnés de soldats de Tsahal. Selon Israël, ces tombes sont sur un terrain qui lui appartient sans toutefois pouvoir prouver légalement que cela est le cas. Quel projet devrait venir prendre la place des morts ? Un parc… Israël a ainsi décidé d’harceler les Palestiniens également dans le repos éternel.
Faut-il encore s’étonner d’un tel acte de la part d’un pays qui mène une colonisation illégale en Cisjordanie et à Jérusalem, vole des terres, ne respecte pas les accords internationaux, étouffe la bande de Gaza… ? Non, mais on se doit de le dénoncer !
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Grande-Bretagne : un sportif se moque de l’islam, sa fédération le suspend.
Outre-Manche on ne rigole pas avec le respect des religions. En effet, Louis Smith, récemment médaillé en gymnastique à Rio, a été suspendu par sa fédération en raison d’une vidéo dans laquelle il se moque de l’islam.
Hilares en criant « Allahu Akbar ».
Accompagné de Luk Carson, un ami également sportif dans la même fédération, Louis Smith s’est donc filmé avec son acolyte juste derrière lui imitant l’action de prière. Apparemment très amusé par cette situation, Luk Carson criait « Allahu Akbar », les mains levées vers le ciel. La vidéo, mise en ligne le mois dernier sur la toile, a évidemment été vue et critiquée pour manquement « aux règles de bonne conduite » selon les mots de la directrice de la Fédération britannique de gymnastique Jane Allen. Si Louis Smith a été suspendu manquant ainsi une prochaine compétition, Luk Carson a lui été réprimandé. Tous deux regrettent ce comportement.
Terminons cependant sur une note positive puisque Louis Smith s’est rendu dans une mosquée afin de s’excuser. « Les gens étaient si compréhensifs et accueillants. Nous avons discuté de mes actes et ils m’ont montré le vrai message de leur religion de paix » , a-t-il indiqué !
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Un défenseur d’Arsenal : « Être un musulman est très important pour moi, plus important que tout ».
La religion a une place importante dans la vie de Shkodran Mustafi. Le footballeur international allemand explique au quotidien germanique Bild que l’Islam est le moteur de sa vie de sportif de haut niveau.
« Être un musulman est très important pour moi, plus important que tout » a confié le défenseur d’Arsenal.
« J’étudie beaucoup le Coran, mais aussi les autres religions. Mais c’est le Coran qui est le plus proche de moi, ici et quand je vais prier à la mosquée. Ma religion représente énormément pour moi et ma carrière. » explique Shkodran Mustafi.
« Elle m’aide beaucoup. Au final, je suis comme n’importe quelle autre personne sur terre, à tendre vers le paradis. C’est ma plus grande tâche. Si je joue un mauvais match, ce n’est pas la fin du monde »
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France : Quatre Mosquées fermées par le ministère de l’intérieur dans la région parisienne.
Le ministère de l’intérieur a fait procéder à la fermeture de quatre mosquées dans la région parisienne. C’est ainsi que l’article 8 de la loi sur l’état d’urgence permettant la fermeture aléatoire de mosquées, sans passage par la justice, sur de simples présomptions ou des notes de police entre en marche dans la vie communautaire musulmane.
Les mosquées visées sont :
la Mosquée d’Ecquevilly où officie l’influent prêcheur salafiste, Youssef Abou Anas.
la Mosquée de Clichy sous Bois.
la Mosquée Ar Rawda de Stains considérée comme une mosquée proche des réseaux du dictateur égyptien Sissi où officiait le prêcheur malikite, Hatem Abou Abdillah.
la Mosquée Al-Islah située à Villiers-sur-Marne.
Selon des sources proches du dossier, ces fermetures ne seraient pas les dernières.
Il est à noter que les imams et associations ont refusé toutes les initiatives visant à se dresser contre l’état d’urgence initiées en début d’année …
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Le prix Goncourt 2016 à Leïla Slimani, le prix Renaudot à Yasmina Reza .
Le prix Goncourt 2016 a été décerné jeudi 3 novembre à Chanson douce de Leïla Slimani (Gallimard). Le deuxième roman de la journaliste de Jeune Afrique a été choisi dès le premier tour par les jurés, par six voix sur dix.
Les autres ouvrages en lice étaient Petit Pays de Gaël Faye (Grasset), L’autre qu’on adorait de Catherine Cusset (Gallimard) et Cannibales de Régis Jauffret (Seuil). La Franco-marocaine s’était déjà fait remarquer en 2014 avec Dans le jardin de l’ogre qui sera bientôt adapté au cinéma.
Le prix Renaudot 2016 a été annoncé dans la foulée. Il a été attribué à Babylone de Yasmina Reza (Flammarion). La dramaturge et romancière est récompensé pour son polar décalé.
Auteure française la plus jouée dans le monde, elle remporte son prix au détriment d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Le dernier des nôtres, Grasset), Simon Liberati (California Girls, Grasset) et les ouvrages des deux nominés au Goncourt Régis Jauffret et Leila Slimani.
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L’appel du Québec contre la radicalisation avec Céline Dion en soutien .
L’Unesco a organisé une conférence internationale au Québec pour traiter la question de la radicalisation des jeunes sur Internet, du dimanche 30 octobre au mardi 1er novembre. Près de 450 hommes politiques et chercheurs en provenance de 70 pays ont fait le déplacement.
Le Québec a annoncé l’accueil prochain d’une chaire internationale de recherche sur la radicalisation et le lancement d’un projet de prévention de l’extrémisme violent en Jordanie, en Libye, au Maroc et en Tunisie en collaboration avec l’UNESCO et le Centre des Nations unies.
Absente de la conférence, Céline Dion a toutefois apporté son soutien à l’initiative de l’Unesco. La chanteuse a été désignée comme l’une des porte-paroles de « l’appel du Québec ». Dans une vidéo diffusée lors d’un débat, elle a déclaré que « cette jeunesse si belle et si créative, débordante d’espoir et d’aspiration, nous amène chaque jour un peu plus loin. Il nous revient de la protéger face aux périls de notre monde ».
« En tant qu’artiste de l’UNESCO pour la paix, en tant que citoyenne, et surtout en tant que mère de famille, je joins ma voix à la vôtre dans l’édification de sociétés ouvertes où chacun peut s’épanouir et se réaliser. La violence, sous toutes ses formes, et ses conséquences les plus horribles, ont fait trop de victimes », a ajouté la star aux 230 millions de disques vendus à travers le monde. Depuis 1999, Céline Dion est artiste de l’Unesco et œuvre pour défendre les valeurs de la famille, de la protection de l’enfance et de l’assistance aux plus démunis.
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L’impunité pour les crimes commis contre des journalistes dénoncée .
A l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes fixée le 2 novembre, l’Unesco a fait savoir que 115 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions à travers le monde, « ce qui en fait la deuxième année la plus meurtrière de la décennie, juste devant 2012 » pendant laquelle 124 journalistes ont été tués. Cependant, moins d’un cas de journaliste tué sur dix donne lieu à un jugement devant un tribunal national, selon l’organisation internationale.
Sur 62 pays où sont recensés des meurtres de journalistes, 40 ont répondu aux demandes d’information de l’Unesco, dirigée par Irina Bokova. En 2014, seuls 16 pays sur les 59 concernés avaient fourni l’information requise.
Sur les 827 journalistes tués depuis 2006, 402 personnes ont été l’objet d’une information de la part des Etats mais seules 63 affaires ont été résolues, soit 16 % des cas pour lesquels l’Unesco dispose d’informations et seulement 8 % des journalistes tués recensés par l’institution, souligne cette dernière.
Par ailleurs, « 92% des incidents dans lesquels on a fait usage de violence pour museler la libre expression et priver le public de son droit à l’information n’ont pas été suivis de sanction. Conséquence : les criminels peuvent en déduire que, quoi qu’il arrive, ils échapperont à la justice », indique l’Unesco, qui lance une campagne se sensibilisation intitulée « My killers are still free » (« Mes meurtriers sont toujours libres »).
Ces chiffres sont extraits de son rapport sur la sécurité des journalistes et le risque de l’impunité. Publié tous les deux ans depuis 2008, il sera présenté le 17 novembre devant le Conseil intergouvernemental du Programme international pour le développement de la communication (PIDC).
Si l’Unesco constate une amélioration continue du suivi des actions en justice à l’encontre des meurtriers de journalistes par les Etats membres, elle appelle ces derniers à « faire leur possible pour poursuivre les auteurs des meurtres visant des professionnels des médias depuis des années ».
A l’occasion de cette journée internationale, Reporters sans frontières (RSF) a publié une galerie de portraits comprenant ceux de « 35 chefs d’Etat, hommes politiques, chefs religieux, milices et organisations criminelles qui censurent, emprisonnent, torturent ou assassinent les journalistes ».
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Plus d’un million d’Américains musulmans voteront pour la présidentielle : un record absolu.
Le vote musulman pèsera-t-il de tout son poids dans la balance électorale américaine et la fera-t-il pencher plutôt du côté d’Hillary Clinton que de Donald Trump ?
La question, brûlante d’actualité, donne lieu à toutes les spéculations, à l’heure où une certitude se fait jour : les musulmans américains ne bouderont pas les isoloirs, comme l’atteste le nombre record d’inscriptions sur les listes électorales qui a doublé par rapport à la présidentielle de 2012.
En effet, plus d’un million d’électeurs de confession musulmane sur les quelque 3 millions qui vivent aux Etats-Unis sont désireux d’accomplir leur devoir civique, notamment dans les Etats où leur forte concentration pourrait influer sur l’arbitrage des urnes.
Faut-il voir derrière cette mobilisation sans précédent l’effet Trump, hautement toxique, qui a infecté le débat public de sa rhétorique venimeuse et foncièrement islamophobe ? Si le plus populiste des Républicains avait voulu stimuler l’électorat musulman et le pousser irrésistiblement vers les bureaux de vote, il ne s’y serait pas mieux pris qu’en exhortant à stopper net l’immigration musulmane et à refouler les réfugiés à l’entrée de la première puissance mondiale…
« Habituellement, je suis avare de compliments envers les candidats, mais là, je tiens à remercier Trump pour avoir provoqué un véritable électrochoc au sein de la communauté musulmane. Les musulmans, comme rarement auparavant, ont pris conscience de l’importance que revêt leur vote le 8 novembre prochain, dans le climat inflammable ambiant », a déclaré, non sans une pointe d’ironie, Nihad Awad, directeur général du Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR).
Trump, le démagogue de la pire espèce, dans le rôle de l’arroseur arrosé ? La scène, presque gagesque, ne manquerait assurément pas de piquant, et pour qu’elle devienne réalité, des associations musulmanes ont investi le terrain tout au long de l’année, installant des kiosques pour inciter leurs coreligionnaires à s’inscrire sur les listes électorales aux abords de plus de 2 500 mosquées, de 500 établissements scolaires et d’une kyrielle de centres communautaires disséminés à travers le pays.
Les imams, très impliqués également, se sont chargés d’éclairer les fidèles sur la nécessité de voter pour prendre leur destin en main, d’autant plus que l’arène politique ne se prive pas de les pointer du doigt, sans pour autant que leurs sermons aient des accents de meetings politiques…
Selon le récent sondage réalisé par le CAIR, les premières tendances du vote musulman confirmeraient ce que l’on pouvait aisément subodorer : 72% des électeurs de confession musulmane glisseraient le bulletin Clinton dans les urnes, contre seulement 4% en faveur de son rival, Trump.
Cela étant, la réelle influence du vote musulman sur l’issue finale de la présidentielle demeure des plus incertaines, tant le nombre d’électeurs musulmans est infime dans certains Etats considérés comme clés, tels que la Floride, le Michigan, l’Ohio, la Pennsylvanie et la Virginie, là où les deux ennemis jurés de l’Amérique sont non seulement à couteaux tirés, mais au coude-à-coude, dans leur course effrénée à la Maison Blanche.
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Londres : deux islamophobes condamnés à huit mois de prison pour avoir profané une mosquée et agressé des fidèles.
Quand la sentence du tribunal de Londres a résonné dans l’enceinte du Blackfriars Crown Court, Piotr Czak-Zukowski (photo ci-dessus), 22 ans, et son comparse, Mateusz Pawlikowski, 28 ans – ces deux islamophobes enragés qui comparaissaient pour leur irruption fracassante dans la mosquée Al-Rahman début octobre, s’en prenant violemment à plusieurs fidèles, hurlant des propos orduriers, tout en dispersant nerveusement du lard sur le sol de la salle de prière – ne se sont pas demandés longtemps si leur peine d’emprisonnement était du lard ou du cochon…
Conduits derrière les barreaux pour y croupir pendant huit mois, au cours desquels ils auront tout loisir de méditer la portée de leur acte anti-musulmans et le trouble à l’ordre public, aggravé par des motivations religieuses, qui en a résulté, les deux sombres énergumènes, dont l’interpellation a été musclée, se sont heurtés de plein fouet à la tolérance zéro de leur juge envers les crimes de haine.
Parmi ceux qui ont applaudi des deux mains à ce verdict exemplaire, Tracey McMath, l’officier de police chargé de la sécurité communautaire dans le district londonien de Camden, s’est réjoui de cet épilogue judiciaire : « Les accusés ont montré un total mépris envers la religion musulmane en se rendant coupables d’une profanation inacceptable et d’une agression islamophobe d’une extrême férocité. Nous ne tolérons pas les crimes de haine, quels qu’ils soient. C’est bien que la justice ait décidé de faire un exemple ».
Et de poursuivre : « Je sais que cet incident a suscité un immense émoi au sein de la communauté musulmane. Je tiens à féliciter les victimes d’avoir eu le courage de parler et d’affronter leurs agresseurs. Le silence qui entoure les crimes de haine est encore trop pesant, il doit être impérativement brisé. Il est essentiel que nous soyons solidaires avec celles et ceux qui en sont les victimes toutes désignées, et que les coupables soient traduits en justice afin de payer pour leurs crimes odieux », a martelé Tracey McMath, heureux que la politique de la tolérance zéro s’applique aussi aux islamophobes dont les discours nationalistes et haineux arment le bras en toute impunité.
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Selon un journaliste de RMC, un footballeur musulman qui prie « n’est plus trop un footballeur « .
Le chroniqueur de RMC, Daniel Riolo, s’était opposé à l’arrivée de Younès Belhanda à Nice au prétexte que ce dernier effectue ses 5 prières. Pour ce journaliste, auteur du livre Racaille football club, le fait même de prier vous » fait partir dans un autre monde »qui vous empêche certainement de faire une carrière au plus haut niveau. Depuis son transfert à Nice, Belhanda, qui multiplie les performance sportives sur le terrain, répond à ce « chroniqueur » qui encore une fois s’est lamentablement planté en pensant qu’un footballeur de confession musulmane se prend toujours les pieds dans son tapis de prière avant de tirer au but.
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France : Marseille : une jeune femme voilée agressée avec un cutter témoigne.
Un homme, âgé d’une vingtaine d’années, a agressé une jeune femme voilée à la sortie d’une bouche de métro dans le centre ville de Marseille. Selon la jeune femme, l’agresseur aurait fait référence à sa tenue vestimentaire. La victime portait un hijab, un voile laissant le visage apparent. L’agresseur l’aurait assimilée à une terroriste, avant de lui asséner un coup de poing et de la blesser légèrement au thorax avec un objet pouvant être un cutter, a indiqué la Direction départementale de la sécurité publique.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

Marseille : Une femme voilée agressée
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Des militaires israéliens en activité sur une base aérienne saoudienne.
Mine de rien, une députée israélienne vient de découvrir le pot aux roses. Avec ingénuité, cette élue du parti de gauche « Meretz » a révélé que 122 militaires israéliens et américains étaient en activité sur une base aérienne saoudienne. Cette situation l’horrifie, dit-elle, car ces militaires sont inutilement exposés au « terrorisme saoudien » ! On ne sait s’il faut attribuer cette indignation à la candeur des sionistes de gauche ou à leur duplicité coutumière. Mais l’affaire a le mérite de lever le voile sur la collaboration militaire israélo-saoudienne au moment où l’Arabie saoudite est engagée dans une partie de bras de fer avec l’Iran.
Selon des sources citées par cette parlementaire, l’opération viserait à déployer un système antiaérien extrêmement performant sur le sol saoudien tout en consolidant le système antimissile israélien « Dôme de fer ». Un accord en ce sens aurait même été paraphé au cours de la visite de Barack Obama à Riyad en avril 2016. Ainsi, la Maison blanche ferait coup double. Les Saoudiens nourrissant à l’égard des missiles iraniens la même hantise que les Israéliens à l’égard de ceux du Hezbollah, l’Oncle Sam réunit ses deux alliés régionaux en les gratifiant des derniers joujoux du complexe militaro-industriel.
D’étranges conciliabules laissaient supposer que Riyad et Tel Aviv nouaient clandestinement un partenariat militaire malgré l’absence de relations officielles entre les deux pays. On se doutait bien que la non-reconnaissance d’Israël par la pétromonarchie préférée des Occidentaux n’était plus qu’un héritage suranné, lié à la grande époque de la « solidarité arabe » et voué par l’esprit du temps à finir aux oubliettes. De nombreux indices nourrissaient le soupçon d’une telle connivence, avivé par des convergences d’intérêt qui n’échappent à personne. Désormais, c’est fait. Un pas été franchi. La coopération entre Israël et les Saoud s’étale au grand jour avec la bénédiction américaine. Il faut d’ailleurs reconnaître que certains Saoudiens avaient anticipé ce rapprochement. Il suffit de rappeler les déclarations prémonitoires du prince Walid Ben Talal en octobre 2015.
Selon le quotidien koweïtien « Al Qabas », il déclara : « Je me rangerai du côté de la nation juive et de ses aspirations démocratiques dans le cas du déclenchement d’une Intifada palestinienne, et j’userai de toute mon influence pour briser les initiatives arabes sinistres visant à condamner Tel-Aviv, parce que je considère l’entente israélo-arabe et une future amitié comme nécessaire pour empêcher l’extension dangereuse de l’Iran ». On n’entendit guère les amis occidentaux d’Israël, à l’époque, se scandaliser de cette déclaration d’amour d’un coupeur de tête esclavagiste pour la « seule démocratie du Moyen-Orient » (si vous êtes un laïque européen) ou la « lumière des nations » (si vous êtes un puritain américain).
Mais continuons avec le prince Walid. « Par conséquent, dit-il, l’Arabie Saoudite et Israël doivent renforcer leurs relations et former un front uni pour contrecarrer le programme ambitieux de Téhéran ». Fort logiquement, la République islamique d’Iran est en ligne de mire. Mais il y a plus. Le quotidien koweïtien « Al Qabas » précise que le prince Al-Walid BenTalal s’est exprimé lors d’une tournée régionale visant à obtenir un soutien pour les rebelles saoudiens présents en Syrie ». Cette ultime précision dévoile le fond de l’affaire. Car Washington, Riyad et Tel Aviv ont le même désir de provoquer la chute du président syrien. Les Saoudiens sont les sponsors officiels de ces hordes de mercenaires décérébrés dont raffolent les droit-de-l’hommistes. Mais Israël et les USA sont les bénéficiaires ultimes de cette tentative de destruction d’un Etat syrien qui a trois fâcheuses manies : il défend sa souveraineté, il soutient le Hezbollah et réclame la restitution du Golan.
Certains diront peut-être que les relations entre Riyad et Washington ne sont pas au beau fixe (on a beaucoup entendu ce discours depuis le 11 septembre 2001). Ils noteront que depuis la levée du veto présidentiel par le Congrès les familles des victimes du 11 septembre peuvent saisir la justice contre le pouvoir saoudien. Certes. Mais il ne faudrait pas nourrir des illusions démesurées sur la justice américaine. Les services secrets des deux pays étant mouillés jusqu’au cou, ils se couvriront mutuellement. Le tandem infernal qui a produit dans l’ombre les attentats du 11 septembre devrait traverser sans embûche cette péripétie judiciaire.
Entre les USA et l’Arabie saoudite, en réalité, la relation est structurelle, non conjoncturelle. Pétrole oblige ! La soif d’hydrocarbures en est le ressort historique. Mais ce n’est pas tout. Depuis 1945, la doctrine rétrograde de l’allié wahhabite présente aussi pour Washington un gage rassurant de conservatisme. Unis dans une même aversion pour les rêveries des partageux et une même envie de profit accumulé, le puritanisme anglo-saxon et le rigorisme wahhabite sont au diapason.
C’est pourquoi, devant la triple menace qui se profila à partir des années 50 (le communisme pro-soviétique, le nationalisme arabe, puis la révolution iranienne), Washington joua résolument la carte de l’obscurantisme religieux. Le wahhabisme mondialisé est une force de frappe idéologique, un redoutable « soft power », une formidable machine à décérébrer les masses musulmanes. L’impérialisme l’utilisa, à grande échelle, contre ces tentatives de développement autocentré qu’incarnèrent l’Egypte nassérienne, l’Algérie de Boumediene, l’Irak baassiste, la Libye de Khadafi, la République islamique d’Iran et la Syrie d’Al-Assad.
Rempart contre l’influence soviétique, antidote au nationalisme arabe progressiste, opportun concurrent de l’influence chiite : Washington prêta au radicalisme wahhabite toutes les vertus. En échange des livraisons de pétrole, il laissa le champ libre à Riyad, qui investit des sommes colossales dans la formation de centaines de milliers de prédicateurs obstinément littéralistes et crétinisés par un fanatisme obtus. Ces hordes de bavards prétentieux, obsédés par la lettre et fermés à l’esprit des textes, ont colporté depuis un demi-siècle une doctrine qui est une injure à la civilisation de l’Islam classique et un affront à la modernité éclairée par la raison. Cette propagande religieuse d’une imbécillité crasse, hélas, fut le vecteur insidieux d’une régression culturelle sans précédent.
Plus grave encore, le lavage de cerveau wahhabite a contribué au désarmement politique et idéologique du monde arabe. Il l’a affaibli face aux convoitises étrangères en frappant d’illégitimité, au nom d’un panislamisme réactionnaire, de jeunes Etats qui avaient l’audace de vouloir incarner un pouvoir souverain, moderne et séculier. La sauvage agression contre la Syrie, en réalité, est le dernier acte de cette conspiration de l’impérialisme occidental allié à l’obscurantisme wahhabite contre la souveraineté nationale arabe. Les pétromonarchies du Golfe ne sont pas seulement les bailleurs de fonds du terrorisme takfiriste (quand il frappe des musulmans) et djihadiste (quand il frappe des non-musulmans). Avec la bénédiction des puissances occidentales, elles fournissent à ces mercenaires sans foi ni loi leur dose quotidienne de stupéfiant idéologique. Elles leur inoculent cette haine toxique de la différence religieuse qui est au fondement de leur obscurantisme sectaire. Le wahhabisme, c’est le captagon des desperados du chaos.
Parce qu’il est logé par les hasards de la géologie sur une nappe d’hydrocarbures, ce régime qui devrait être aboli séance tenante par mesure de salubrité publique est un partenaire de premier plan pour Washington. Le complexe militaro-industriel abonde en armements dernier cri une dynastie dégénérée qui rêve les yeux ouverts de gloire militaire. Ne sachant que faire de leurs montagnes de pétrodollars, ces parasites jouisseurs goinfrés de pognon entrent massivement dans le capital des multinationales et placent leurs excédents de liquidités en bons du Trésor américain. Business is business ! Prêts à vendre leur mère pour amasser davantage, ces ploutocrates du désert communient avec ceux de Wall Street dans la même dévotion pour le dieu-dollar, ils se vautrent devant le Veau d’Or avec la même ferveur, sans doute persuadés d’être élus de Dieu, les uns et les autres, pour goûter tant de félicité terrestre.
Certes, vue des USA, l’Arabie saoudite rend bien des services. Mais Washington a une autre corde à son arc. Riyad n’occupe pas le sommet du podium. La fortune colossale accumulée par la finance new-yorkaise a créé une puissante oligarchie israélo-américaine. Pour cette caste richissime, Israël est beaucoup plus qu’un allié des Etats-Unis. C’est le miroir où la nation américaine contemple son modèle. Car Israël est le peuple élu dont l’Amérique reproduit l’épopée. L’Amérique est le second Israël voué à civiliser le Nouveau Monde en y répandant les bienfaits de la libre entreprise. Même croyance en une « destinée manifeste », même métaphysique de l’élection. Cette oligarchie prédatrice ne doute de rien. Elle attribue sa puissance à la faveur divine. Elle se croit choisie par Dieu pour guider les nations.
Dictée par le lobby pro-israélien, la politique extérieure des Etats-Unis sert donc les intérêts sionistes. L’immunité d’Israël est garantie par le droit de veto américain au Conseil de sécurité de l’ONU. La colonisation israélienne, cette injure au droit des peuples, peut se poursuivre en toute impunité, réduisant en miettes ce qui reste de la Palestine. Barack Obama n’a rien fait pour la freiner. Avant de tirer sa révérence, il a pris la précaution d’accorder à Tel Aviv une aide militaire sans précédent de 38 milliards de dollars. Le résultat ne s’est pas fait attendre. Goldman Sachs a annoncé son soutien à Hillary Clinton. Les millions de dollars coulent à flots. Deux candidats se disputent le pouvoir comme des pantins désarticulés. Les docteur Folamour du Pentagone rêvent d’atomiser la Russie. En attendant, Wall Street encaisse ses dividendes par milliards de dollars.
Pour exercer sa domination au Moyen-Orient, l’impérialisme peut compter sur ses deux garde-chiourme. Leur coopération militaire est une divine surprise, une formidable aubaine. Israël est une force de frappe militaire dont la fonction est de soumettre la nation arabe. Ouvertement complice du projet sioniste, l’Arabie saoudite est une force de frappe idéologique dont la fonction est de débiliter les masses. La force militaire, l’argent sans limites, la puissance de l’idéologie qui formate les esprits. Le « hard power » au sionisme, le « soft power » au wahhabisme. C’est désormais officiel. Leur collusion au service de la stratégie du chaos est exposée au grand jour. Ces deux pustules ont partie liée pour contaminer toute la région. Alors les jeux sont faits ? Pas sûr. Le vaccin est en préparation.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
Des voitures de colons caillassées au sud de Naplouse.
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Le dirigeant au Hamas Nazeh Abou Aoun remis en liberté
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Syrie : 24 réfugiés palestiniens tués en octobre.
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L’occupation violente un enfant à Zabouba.
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L’occupation démolit quatre magasins et lance une campagne d’arrestations en Cisjordanie.
Les forces israéliennes ont démoli quatre magasins dans la ville de Bita au sud de Naplouse, sous le prétexte de ne pas avoir de permis de construction.
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L’occupation arrête le journaliste Khaled Maale de Salfit.
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Plusieurs blessés dans des affrontements avec la sécurité de l’AP au camp de Jénine.
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Les Palestiniens dénoncent l’assaut de l’occupation dans un cimetière à Jérusalem.
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Les forces d’occupation malmènent les citoyens et agressent un enfant à Zabouna.
Les forces d’occupation israéliennes ont agressé un enfant et malmené plusieurs citoyens palestiniens lors de la dévastation du village de Zabouna, à Jénine.
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Les autorités d’occupation renoncent à leur décision d’élargir la zone de la pêche pour les gazaouis.
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com

Flash info du 3 Safar 1438.

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Pétition pour demander l’assistance consulaire belge à l’égard d’Ali Aarrass.
Ali Aarrass, citoyen belgo-marocain accusé de terrorisme, est emprisonné au Maroc depuis huit ans. Son comité de soutien crie son innocence précisant que les aveux ont été obtenus sous la torture, sans assistance consulaire.
Une assistance consulaire inexistante.
La pétition en ligne indique que la Belgique a abandonné son citoyen dont l’extradition vers le Maroc lors de son arrestation a eu lieu sans que le royaume belge ne s’y oppose. Le Ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a été condamné par la Cour d’appel de Bruxelles en raison du manque de démarches faites à l’égard du cas Ali Aarrass. Le 10 octobre dernier, Ali Aarrass a été transféré de la prison de Salé 2 vers celle de Tiflet 2 sans qu’il ne soit prévenu de cette situation. Farida Aarrass indique que son frère est dans des conditions de détention difficiles : confinement 23h/24h dans une minuscule cellule sans lit, avec un accès aux douches une fois par semaine. Il ne peut appeler ses proches qu’une fois par semaine à raison de cinq minutes. Et il n’a aucun contact avec les autres détenus. Face à cet isolement, une pétition a donc été mise en ligne afin de demander une fois de plus au Ministre belge des Affaires étrangères d’intervenir.
Ainsi vous pouvez donc accéder à la pétition en cliquant directement sur le lien suivant : http://www.petitions24.net/assistance_consulaire_pour_ali_aarrass
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Football : « Je suis musulman. Je suis quoi ? Terroriste ? » demande Younès Belhanda.
Younès Belhanda a rejoint la Ligue 1 et l’OGC Nice durant l’été 2016. Son absence des terrains de football ces derniers mois a donné envie à certains journalistes sportifs de commenter sa pratique religieuse qui aurait un impact sur sa carrière.
« On dit que je prie beaucoup. Et alors ?
C’est Daniel Riolo, journaliste sportif sur RMC, qui a abordé ce sujet lorsqu’il a appris que l’OGC Nice allait recruter l’international marocain : « Cela serait une grosse erreur parce que Belhanda, ce n’est plus trop un joueur de foot. Il a un peu vrillé. Bref, il prie beaucoup. Il est parti dans un autre monde ». Si durant un certain temps Younès Belhanda n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet, il a dernièrement échangé avec Daniel Riolo sur les ondes de RMC en demandant quel était le lien entre ses prières et sa présence dans le football français. De plus, interrogé par l’Equipe, l’attaquant niçois a indiqué préférer en rire. « À l’époque, je n’ai pas voulu répondre (…) Ce n’est pas que ça m’a vexé, mais c’est petit. Pourquoi parler de ça alors que je suis footballeur ? Je suis musulman. Quel est le rapport ? Il n’y a pas de soucis. Je suis musulman. Je suis quoi ? Terroriste ? Je suis musulman, je pratique l’islam, quel est le rapport ? (…) Aujourd’hui, on est stigmatisés. Regardez : on dit que je prie beaucoup. Et alors ? ».
Finalement de la stigmatisation aucun musulman n’est à l’abri. Et avec son excellent début de saison chez les Aiglons, Younès Belhanda a de quoi clouer le bec des journalistes sportifs qui devraient davantage se focaliser sur le sport !
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
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L’émir du Qatar demande aux citoyens qataris de moins dépenser.
Qui a dit que le Qatar ne connaissait pas la crise ? La dernière déclaration de Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, émir du pays, incite justement les citoyens à moins dépenser.
Cesser les dépenses extravagantes.
Pour le propriétaire du PSG, la situation économique que connaît l’émirat n’est pas sans conséquence sur le niveau de vie des Qataris. En effet le pétrole est une source apportant moins de revenus qu’auparavant. Ainsi le gaspillage tout comme les dépenses extravagantes sont à réduire. Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani souhaite que changent les mentalités afin que chacun prenne conscience de l’importance de la planification sur le long terme et du travail. La consommation des plus jeunes est aussi à cadrer et est pointée du doigt. Le Qatar serait en déficit budgétaire pour cette année 2016.
C’est d’ailleurs justement le Qatar qui doit recevoir la Coupe du monde de football 2022 avec une organisation coûtant près de 200 milliards de dollars. Comment donc les citoyens vont-ils avaler la pilule ?
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L’impunité pour les crimes commis contre des journalistes dénoncée.
A l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes fixée le 2 novembre, l’Unesco a fait savoir que 115 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions à travers le monde, « ce qui en fait la deuxième année la plus meurtrière de la décennie, juste devant 2012 » pendant laquelle 124 journalistes ont été tués. Cependant, moins d’un cas de journaliste tué sur dix donne lieu à un jugement devant un tribunal national, selon l’organisation internationale.
Sur 62 pays où sont recensés des meurtres de journalistes, 40 ont répondu aux demandes d’information de l’Unesco, dirigée par Irina Bokova. En 2014, seuls 16 pays sur les 59 concernés avaient fourni l’information requise.
Sur les 827 journalistes tués depuis 2006, 402 personnes ont été l’objet d’une information de la part des Etats mais seuls 63 affaires ont été résolues, soit 16 % des cas pour lesquels l’Unesco dispose d’information et seulement 8 % des journalistes tués recensés l’institution, souligne cette dernière.
Par ailleurs, « 92% des incidents dans lesquels on a fait usage de violence pour museler la libre expression et priver le public de son droit à l’information n’ont pas été suivis de sanction. Conséquence : les criminels peuvent en déduire que quoi qu’il arrive, ils échapperont à la justice », indique l’Unesco, qui lance une campagne se sensibilisation intitulée « My killers are still free » (« Mes meurtriers sont toujours libres »).
Ces chiffres sont extraits de son rapport sur la sécurité des journalistes et le risque de l’impunité. Publié tous les deux ans depuis 2008, il sera présenté le 17 novembre devant le Conseil intergouvernemental du Programme international pour le développement de la communication (PIDC).
Si l’Unesco constate une amélioration continue du suivi des actions en justice à l’encontre des meurtriers de journalistes par les Etats membres, elle appelle ces derniers « à faire leur possible pour poursuivre les auteurs des meurtres visant des professionnels des médias depuis des années ».
A l’occasion de cette journée internationale, Reporters sans frontières (RSF) a publié une galerie de portraits comprenant ceux de « 35 chefs d’Etat, hommes politiques, chefs religieux, milices et organisations criminelles qui censurent, emprisonnent, torturent ou assassinent les journalistes ».
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L’histoire secrète de l’alliance scellée par la reine d’Angleterre, Elisabeth Ier, avec le monde musulman au XVIème siècle.
Hors du commun, la dynastie des Tudor, l’une des plus célèbres de l’histoire de l’Angleterre, grâce principalement aux règnes d’Henri VIII et de sa fille Elisabeth Ier, a été de tous temps une source intarissable d’inspiration pour le théâtre, la littérature, le petit et le grand écran.
Objet de mélodrames à grand spectacle, la vie, jalonnée d’intrigues et de tumultes de ses illustres personnages, semblait n’avoir aucun secret pour le grand public, hormis celui qu’un historien de renom, Jerry Brotton, a fait ressurgir du passé dans son ouvrage « The Sultan and the Queen » : l’alliance anglo-musulmane, enfouie dans les cendres de l’oubli, scellée par Elisabeth Ier avec le Sultan Mourad III et le Shah d’Iran.
Quand elle monte sur le trône en 1558, à tout juste 25 ans, portée au pouvoir par le parti protestant, la jeune reine Elisabeth Ier, née de l’union entre Henri VIII et Anne Boleyn, veut placer son règne sous le signe de la paix. Refusant à la fois le calvinisme et la primauté pontificale, elle instaurera l’anglicanisme en 1559, établissant l’Eglise nationale d’Angleterre, réformée par sa doctrine et sa liturgie, et affranchie de la tutelle de Rome et de Genève.
Une indépendance qui lui vaudra d’être excommuniée par le pape et de l’acculer à une impasse en 1570, alors que son royaume, au bord de la ruine, n’était plus en odeur de sainteté sur le Vieux Continent.
En quête d’alliés en dehors de ses frontières, la reine n’a pas craint, alors, d’aller chercher ailleurs une aide urgente et précieuse, essentielle à la survie de son Etat tombé en disgrâce, se tournant sans l’ombre d’une hésitation vers le monde musulman pour solliciter le soutien d’un partenaire de poids de l’autre côté du Bosphore : le Sultan Mourad III, le 12ème sultan de l’Empire ottoman.
A l’heure où l’Europe et l’Amérique de Trump, drapées dans le même cynisme, font de l’islam La menace des temps modernes, chatouillées par la tentation de fermer les frontières ou d’ériger des murs de barbelés, tout en pactisant avec l’Arabie saoudite et le Qatar, il y a près de 500 ans de cela, Elisabeth Ier nouait des liens commerciaux fructueux avec l’Empire ottoman et la Perse. Dénuée de peur irrationnelle, de préjugés et d’hypocrisie, elle était mue par un pragmatisme et une tolérance remarquables, qui l’ont conduite à établir des passerelles entre deux mondes pour des raisons politiques et commerciales affichées clairement, sans arrière-pensée.
Devenu paria au sein de l’Europe catholique, son royaume anglican s’est tout naturellement rapproché du monde islamique, sans que l’idéologie et le sectarisme ne s’en mêlent et polluent cette proximité politico-économique.
« Au cours des dernières années, il y a eu une identification paroissiale des Tudors, reflétée par la manière dont la dynastie est représentée et mise en scène dans différentes œuvres cinématographiques ou télévisées. C’est devenu un indice de l’Englishness, lié à la blancheur et au christianisme. Mais on n’a jamais montré à l’écran l’histoire des échanges commerciaux prolifiques entre le monde chrétien et islamique au XVIème siècle. Regardez les portraits des Tudors peints sur des tableaux. Ils sont couverts de perles d’Orient, de soie d’Iran, de coton issu de l’empire ottoman. A partir de cette époque, la langue anglaise subit également les influences linguistiques de ces échanges, et commence à intégrer des mots arabes et persans dans son vocabulaire courant », a commenté Jerry Brotton, l’historien d’Oxford, grâce à qui ce pan entier du règne d’Elisabeth Ier, la reine vierge avec laquelle s’éteignit la dynastie des Tudors, a été exploré et exhumé des oubliettes de la grande Histoire.
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La grande campagne contre l’islamophobie de NewYork s’affiche sur les réseaux sociaux.
Depuis qu’il a ravi les clés de Big Apple à Michael Bloomerg, son richissime prédécesseur, le démocrate Bill de Blasio s’efforce de faire de la mégapole new-yorkaise une cité où il fait bon vivre pour ses administrés musulmans, soucieux de respecter la diversité de ce melting pot de cultures et de religions, à l’image de sa promesse de campagne qu’il s’est fait un devoir de tenir sitôt élu maire en 2014 : l’instauration de deux jours fériés dans le calendrier scolaire pour les deux grandes fêtes de l’Aïd al-Fitr et de l’Aïd al-Adha.
Ce volontarisme politique, fort louable, a été cependant mis à rude épreuve par l’islamophobie meurtrière qui a frappé à trois reprises au mois d’août, en plein cœur de Brooklyn, tuant froidement l’imam Maulan Alauddin Akonjee, 55 ans, et son assistant, Thara Uddin, 66 ans, ainsi que Nazman Khanam, 60 ans, une retraitée très active de l’enseignement. Trois destins foudroyés, dont la disparition tragique a laissé derrière eux une communauté musulmane, et notamment bengalie, effondrée et pétrifiée.
Un mois plus tard, le 26 septembre dernier, une campagne d’affichage inédite portant le sceau officiel de Bill de Blasio a fleuri sur les réseaux sociaux, mettant en valeur des portraits d’hommes et de femmes, reflet de la diversité musulmane, avec en exergue un slogan éloquent, facilement mémorisable et compréhensible par tous : « I am Muslim, I am NYC » (Je suis musulman. Je suis NewYork), accompagné d’un rappel à l’ordre : « Il est illégal de discriminer ou de harceler quelqu’un sur la base de sa religion ou de ses principes ».
C’est de loin la meilleure réponse que la ville de New York ait trouvée pour contrecarrer les préjugés anti-musulmans pernicieux et briser leur spirale infernale de violences, comme l’a expliqué son inspirateur, maître d’oeuvre et fervent promoteur : « Maintenant plus que jamais, il est important pour chaque New-Yorkais de privilégier l’unité et de rejeter la haine et la violence», a écrit Bill de Blasio dans un communiqué accompagnant le lancement de cette grande campagne de sensibilisation.
Parallèlement à la déclinaison de visuels diffusés sur Facebook, Twitter et Instagram, en vue de toucher un large coeur de cible en un temps record, une « loi sur les droits de l’Homme de la Ville de New York- Protection des musulmans et des personnes perçues comme telles » a été élaborée, s’articulant autour de 10 points essentiels.
Dix points à ne pas négliger, ni mépriser, mais à respecter scrupuleusement pour que New York, la cité multiculturelle par excellence, ne devienne pas une jungle inhospitalière et sauvage pour les musulmans.
1. Des milliers de musulmans de milieux divers habitent à New York. Comme les autres New-Yorkais de confessions différentes, ils contribuent à la diversité et à la richesse culturelle unique qui fait la réputation universelle et bien connue de New York. Ils méritent de vivre et de travailler sans crainte de discrimination et de harcèlement
2. La discrimination fondée sur la religion/croyance à l’égard d’un employé est interdite. Les actes contraires à la loi sont par exemple le harcèlement verbal ou l’intimidation d’un employé parce qu’il est musulman, le refus d’embaucher ou de promouvoir un employé en raison de sa confession, la mutation d’un employé à un poste sans contact avec les clients en raison de tenue religieuse ou la différence de traitement d’un employé en raison de sa croyance.
3. Les employés ont le droit de demander des adaptations raisonnables afin d’observer une pratique religieuse ou de porter des tenues religieuses sur leur lieu de travail. Il s’agit par exemple d’une barbe plus longue, le port d’un turban, d’un hidjab, d’un voile ou d’un kufi.
4. Les employés ont le droit de demander du temps libre pour observer une fête religieuse ou un rituel (tel que la prière en milieu de journée) et ils peuvent discuter d’une solution avec leur employeur, par exemple un congé payé, un congé sans rémunération ou la possibilité de rattraper le temps ultérieurement.
5. Il est illégal pour les loueurs en meublé de refuser une location à une personne en raison de sa confession ou de la perception de sa confession, en se fondant sur son apparence.
6 Il est interdit aux propriétaires et gérants d’immeuble de refuser à des locataires d’une confession d’afficher des décorations, iconographies ou symboles religieux à l’extérieur de leur porte d’appartement s’ils permettent les locataires d’autres confessions à le faire (par exemple, autour des fêtes importantes, comme l’Aïd ou Noël).
7. Il est interdit aux propriétaires et concierges de refuser de faire des réparations dans l’appartement d’un locataire en raison de sa croyance ou de l’expression religieuse réelle ou perçue du locataire.
8. Il est illégal pour les restaurants, entreprises ou autres organismes publics de refuser de servir une personne en raison de sa croyance ou de son expression religieuse réelle ou perçue. Il est interdit à un restaurant de refuser de servir une femme musulmane parce qu’elle refuse de retirer son hijab. Il est interdit à un chauffeur de taxi de refuser de prendre un client en raison de la perception de sa religion.
9. Il est illégal de menacer, harceler ou intimider dans un espace public une personne en raison de sa religion, réelle ou perçue, par exemple dans un train ou un cinéma.
10. Il est illégal d’employer des représailles à l’encontre d’une personne, y compris une personne consciencieuse parce qu’elle a déposé une plainte pour discrimination. sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTube.
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Chanel lance son hijab haute couture.
La marque de luxe française marche dans les pas de Dolce & Gabbana.
Depuis la semaine dernière, les vitrines de la boutique Chanel, à Beverly Hills, ont pris une nouvelle allure. Situé à Rodeo Drive, dans la cité des Anges, le magasin a habillé quelques-uns de ses mannequins avec un voile. Une façon de globaliser la marque mais aussi de saisir un marché florissant du côté de la mode dite islamique.
Comme le souligne Dazed and Confused, 23 % de la population mondiale est musulmane, ce qui représente une part intéressante de clients potentiels. De plus, en 2013, les consommateurs musulmans auraient dépensé 266 milliards de dollars (243 milliards d’euros) en vêtements et en chaussures dans le monde, d’après le rapport “Global Islamic Economy” publié en 2015 par Thomson Reuters pour le compte de Dubaï, et d’ici trois ans, cette somme pourrait atteindre les 484 milliards de dollars (442 milliards d’euros).
Chanel est loin d’être l’unique maison de couture à tenter d’atteindre des clients aisés de la communauté musulmane. En janvier 2016, Dolce & Gabbana lançait une collection exclusive de hijabs et d’abayas. Du côté du prêt-à-porter, secteur plus accessible, la donne est la même : l’an dernier, H&M mettait pour la première fois en avant une mannequin voilée dans sa campagne de pub. Uniqlo, pour sa part, s’était allié à la styliste anglo-nippone Hana Tajima pour créer des modèles de voiles destinés aux femmes musulmanes.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
Le Hamas confirme son refus de toute modification de la loi électorale locale.
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Gaza commémore la Déclaration Balfour.
Dans une scène en colère des dizaines de palestiniens ont organisé un sit-in devant le siège des Nations Unies à Gaza pour condamner la Déclaration Balfour.
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Libération du dirigeant au Hamas Nazih Abu Aoun.
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554 palestiniens, dont 130 enfants, ont été arrêtés par les forces d’occupation israéliennes en Cisjordanie et à Gaza en octobre.
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Mechaal appelle à un véritable partenariat national et informel.
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Cheikh Sabri appelle l’OCI à un rôle plus important à l’appui de Jérusalem.
Cheikh Ikrima Sabri, chef du Conseil suprême islamique, a apprécié l’ouverture d’un bureau de représentation de l’Organisation de la coopération islamique en Palestine.
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Les Brigades Al-Qassam, l’aile armée du Hamas, ont pleuré mercredi matin un de leurs membres qui est mort d’une crise cardiaque subite dans une mission de résistance.
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L’occupation détruit le village Araquib pour la 105ème fois.
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Balfour: le pêché originel de la Grande-Bretagne.
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Le Club des prisonniers palestiniensa déclaré mardi que le prisonnier Juma Ibrahim Adam, 47 ans, de Jéricho, entre dans sa 29e année dans les prisons de l’occupation israélienne.
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Naplouse: L’occupation mène des exercices militaires près des maisons.
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L’occupation arrête 3 jeunes hommes au barrage de Beit Fourik.
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Les forces armées d’occupation israéliennes ont pris d’assaut le mercredi à l’aube , la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée.
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L’occupation démolit une maison palestinienne au nord de Jérusalem.
Les bulldozers d’occupation sioniste ont démoli le mercredi à l’aube, une maison en construction dans le village de Beit Hanina au nord de la ville occupée de Jérusalem.
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Des organisations juridiques et des forces nationales palestiniennes ont appelé à intensifier la solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons.
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Une journée avec les ramasseurs d’olives, à côté de la colonie Alain Morieh.
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com