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Un britannique converti à l'islam agressé par la police religieuse saoudienne

La police saoudienne a décidé d’ouvrir une enquête suite à l’agression d’un Britannique par la redoutable police religieuse (Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice ). Dans une vidéo diffusée sur Youtube, on voit un membre de cette police religieuse se jeter sur l’homme dans un parking, devant plusieurs témoins.

Le seul tort du ressortissant britannique est d’avoir adressé publiquement la parole à une caissière dans un centre commercial, ce qui est interdit pour un homme en Arabie saoudite, si la femme ne fait pas partie de sa famille ou de ses proches. Converti à l’islam, l’infortuné sujet de la Couronne britannique était accompagné de son épouse saoudienne. C’est au moment de regagner sa voiture, garée dans le parking du centre commercial, que la police religieuse l’a apostrophé avec virulence. Dans la vidéo ci-dessous, on voit également son épouse, vêtue d’une Abaya  (longue robe noire), intervenir devant l’agression de son mari, ce dernier ayant juste eu le temps de crier : « C’est ma femme « .

Forte augmentation des décapitations en Arabie Saoudite

Amnesty International a dénoncé, vendredi 22 août, dans un communiqué, la « forte augmentation du nombre d’exécutions » enregistrées en Arabie Saoudite depuis la fin du Ramadan, le 28 juillet dernier. Entre le 4 et le 22 août, 22 exécutions ont été recensées, contre 17 « seulement » pendant les sept premiers mois de l’année entre janvier et juillet 2014.
Alors qu’une nouvelle mise à mort était programmée lundi 25 août, l’ONG a appelé le royaume à « suspendre toutes les exécutions », après la décapitation lundi 19 août de quatre membres d’une même famille, condamnés à la peine capitale pour avoir « reçu des stupéfiants ».
En plus de la fréquence des exécutions, Amnesty International dénonce les motifs pour lesquels sont prononcées les condamnations. Nombre d’entre elles concernent des affaires de stupéfiants, et une se rapportait même à la pratique de la magie noire. « L’application de la peine de mort en Arabie sSaoudite est si éloignée de quelconques paramètres juridiques que cela défie presque l’entendement », déplore Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Les condamnations seraient par ailleurs prononcées sur la base d’aveux obtenus sous la torture, alors que les détenus concernés sont privés de sommeil et soumis à des passages à tabac. « Le fait d’exécuter des personnes pour des infractions mineures et sur la base d’“aveux” arrachés sous la torture est devenu honteusement commun en Arabie Saoudite. Le mépris total des autorités saoudiennes pour les droits fondamentaux est absolument choquant », explique M. Boumedouha.
Des pressions sont également exercées sur les proches des condamnés, enjoints de ne plus avertir les organisations de défense des droits humains. L’ONG ajoute encore que la plupart des condamnés à mort sont décapités, en public pour bon nombre d’entre eux. Et de préciser : « Dans certains cas, les autorités laissent des corps sans tête sur le sol de places publiques à des fins de dissuasion ».
En 2013, selon un bilan de l’AFP, 78 condamnés à mort de différentes nationalités ont été exécutés dans le royaume saoudien.