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Anas, un jeune non-voyant âgé de 11 ans, remporte le 1er prix de la dictée francophone


A 11 ans, Anas El Filali, un élève de CM2 de l’école Europe-Nations de Vandoeuvre-lès-Nancy, vient de remporter le prix d’honneur de la francophonie en se plaçant le premier de France en orthographe sur 5000 élèves de CM2 venus des quatre coins de la France.
Son exploit est d’autant plus remarquable quand on sait que le jeune Anas est non-voyant et qu’il a rédigé l’intégralité de sa dictée sans aucune faute et en braille.
Pour rappel, créée en 2001 à l’initiative de l’Association France-Québec, la Dictée francophone figure officiellement depuis 2004 au programme des activités mondiales de la Semaine de la langue française et de la Francophonie.
En 2014, c’était Myriam Bourhail qui a fait beaucoup parlé d’elle. Elle avait était consacrée première élève en France au baccalauréat 2013 -2014 en obtenant la meilleure note au bac avec une moyenne incroyable.

La mère d’Anas, noyé à Toulouse, n’a pas été autorisée à être plus près de son fils à cause de son hijab

Inconsolable. Plongée dans l’album de famille, Nora, la mère du petit Anas, 5 ans, retrouvé noyé samedi à la piscine municipale du parc des sports de Toulouse (piscine Nakache), ne peut retenir ses larmes. Elle et son époux, Hafid, que nous avons rencontrés hier, à leur domicile toulousain, veulent comprendre les circonstances dans lesquelles leur petit garçon est mort lors de la baignade dans le bassin central réservé aux enfants. Nora, la mère d’Anas, soutenue par sa famille et ses voisins, s’exprime pour la première fois.

Selon vous, que s’est-il passé au moment du drame ?

Je me suis rendue à la piscine avec Anas, son frère de 7 ans et un cousin. Peu avant 16 heures, Anas, qui mesure environ 1 mètre, était dans l’eau avec son frère et son cousin. Je n’avais pas accès au bassin ni à ses abords en raison de ma tenue vestimentaire. (NDLR : Nora portait le hijab, un voile laissant apparaître le visage et une tunique. Le règlement stipule que pour des raisons d’hygiène toute tenue vestimentaire n’est pas autorisée au bord du bassin.) Je ne conteste pas le règlement puisqu’il faut être en maillot pour avoir accès au bassin. Mais j’étais à environ 20 mètres de mon fils pour le surveiller. Soudain, j’ai entendu les enfants crier. Ils avaient repéré Anas au fond de l’eau. Un homme l’a remonté à la surface, les maîtres nageurs et la sécurité sont intervenus.

Qu’avez-vous fait ?

J’ai poussé des cris, des hurlements en voyant mon fils inanimé et dans cet état.

Que voulez-vous dire aujourd’hui ?

Pourquoi ne m’a-t-on pas autorisée à être plus proche pour le surveiller dans l’eau ? Il aurait fallu que je sois au moins à deux mètres de lui… Cela aurait été plus facile d’intervenir. Anas, se faisait une joie d’aller à la piscine. Il n’y avait jamais été auparavant.