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Egypte : Des policiers en civil agressent les étudiantes d’Al Azhar

En Egypte, les universités sont extrêmement surveillées étant donné le nombre important d’étudiants opposés à la junte militaire putschiste. Devant les établissements sont installés des chars ou des patrouilles de police afin de montrer l’omniprésence de la tyrannie et la surveillance constante du régime.
Les policiers en civil profitent de leurs pleins pouvoirs pour agresser physiquement les étudiantes. Ces dernières continuent à résister à la tyrannie malgré les multiples abus des forces de l’ordre.
Depuis l’arrivée d’Al Sissi au pouvoir, des milliers d’opposants ont été tués ou emprisonnés. Le tyran, allié d’Israël, soutient le blocus de l’entité sioniste en fermant le terminal de Raffah et en établissant depuis mercredi une zone-tampon empêchant le réapprovisionnement clandestin de Gaza.
Hier, des palestiniens ont pu filmer la démolition de maisons d’égyptiens qui longent la frontière avec Gaza. Une vidéo choquante qui montre à nouveau que le tyran Al Sissi est prêt à humilier son peuple pour satisfaire Israël.

Aïd al Adha : le Maroc, cible des critiques d'Al-Azhar

Le « Maroc bashing » a cours à Al-Azhar. En se fondant sur l’observation lunaire stricto sensu et en ne suivant pas l’Arabie Saoudite, le royaume est sous le feu des critiques de savants religieux égyptiens pour avoir célébré l’Aïd Al-Adha le dimanche 5 octobre, et non le samedi 4 octobre, comme la grande majorité des pays musulmans.
La célébration de l’Aïd el-Kébir le 5 octobre n’était « religieusement pas admissible parce que cela viole la coutume musulmane et brise le consensus », a fait savoir Youssef Aïd, secrétaire général du Conseil de la fatwa (avis religieux) à Al-Azhar. Selon lui, le royaume aurait dû se conformer à l’annonce de l’Arabie Saoudite, qui a annoncé la date de l’Aïd al-Adha 1435H/2014 dès le 24 septembre dernier.
Mohammed al-Shahat al-Jundi, un membre égyptien de l’Académie des recherches islamiques d’Al-Azhar, a, quant à lui, estimé que la célébration de l’Aïd par le Maroc le 5 octobre n’avait « pas de fondement religieux ». Ilhame Chahine, professeure de philosophie à l’université al-Azhar, y est aussi allée de son commentaire : la décision du Maroc serait la conséquence de la « laïcité » qui prévaut dans le royaume, selon elle, qui favoriserait « l’ignorance » des préceptes de l’islam.
Ce n’est pourtant pas la première fois que le Maroc ne s’aligne pas sur l’Arabie Saoudite. Le Maroc n’était, en outre, pas le seul pays à ne pas fêter l’Aïd al-Adha le 4 octobre cette année. C’était notamment le cas du Mali, du Sénégal et de la Mauritanie. Ou bien encore du Pakistan, qui a célébré l’Aïd le lundi 6 octobre. Mais ces pays ne semblent pas s’être attiré les foudres des savants d’Al-Azhar, dont on a récemment appris que la rénovation serait financée par l’Arabie Saoudite.
Les remontrances passent mal dans la presse marocaine. A l’instar du site d’information Yabiladi, qui dénonce des critiques émanant d’« Egyptiens plus saoudiens que les Saoudiens ».