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Flash info du 17 Joumada Al Awwal 1438.

Flash info du 17 Joumada Al Awwal 1438.
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Des mérites de l’apprentissage du Coran aux enfants.
Il ne fait aucun doute que faire apprendre le Coran aux enfants est essentiel dans l’éducation islamique. Notre rôle en tant qu’éducateurs : parents, oncles, tantes, frères ou sœurs est de sensibiliser nos enfants à cet apprentissage et à l’amour envers le Saint Coran.
Que de mérites et de bienfaits découlent de l’apprentissage du Coran. Cela l’est davantage lorsque l’on fait apprendre le Livre d’Allah à nos enfants. En nous basant sur les parcours des différents grands savants de l’Islam, nous allons montré que cet apprentissage est au cœur de la religion, du bon comportement et de l’accès au Paradis incha Allah.
« Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne ».
Faire apprendre le Saint Coran à autrui fait partie des recommandations du Prophète (‘alayhi salat wa salam). En effet, le célèbre hadith rapporté par Al Boukhari selon ‘Uthman (qu’Allah l’agrée) dans lequel le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et qui l’enseigne ensuite » soulève à lui seul le grand mérite d’apprendre la Parole Sainte et de l’enseigner incha Allah. Sachant que nous devons veiller à bien éduquer nos enfants qui sont les adultes de demain incha Allah, il va de soi que leur enseigner le Coran fait partie intégrante de nos devoirs en tant que musulman.
De même, cet apprentissage permettra à nos enfants d’accéder à un mérite incommensurable, à savoir le Paradis et l’élévation en degrés incha Allah. C’est ainsi que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a expliqué selon ‘Umar ibn al Khattab (qu’Allah l’agrée) qu’« Allah élève certains gens par ce Livre, comme Il en rabaisse d’autres » (Muslim). Dans un autre hadith, selon Bourayda Al-Aslamî (ra), le Message d’Allah (psbL) a dit : « Celui qui a lu le Coran, l’a appris et l’a appliqué, sera paré le Jour de la Résurrection d’une couronne de lumière, dont la clarté est semblable à celle du soleil. Ses parents seront vetus de deux habits plus précieux que le monde entier. Ils diront alors : »Pourquoi avons nous ainsi été vêtus ? » Et il leur sera dit : « Pour avoir poussé votre enfant à apprendre le Coran » » (rapporté par Ibn Abi Chayba, Ahmad, Ad-Darimî, Al-Hakim hadith authentique selon les critères de Muslim).
À nous de faire en sorte qu’Allah élève nos enfants dans l’Au-Delà par le biais de cet apprentissage et de sa mise en pratique.
De l’apprentissage des savants lorsqu’ils étaient enfants.
L’importance de l’apprentissage du Saint Coran aux enfants a été saisie par des parents de savants. C’est ainsi que de nombreux savants ont mémorisé le Saint Coran avant leur puberté. Parmi eux, l’imam ash-Shafi’i (qu’Allah lui fasse miséricorde) a appris le Coran en entier à l’âge de sept ans, l’Imam à Ach-chafi’i (ra) rapporte : « J’ai appris le Coran alors que j’avais sept ans, et j’ai appris Al-Mouatta’ quand j’en avais dix ». De même, les pieux prédécesseurs (qu’Allah leur fasse miséricorde), veillaient à apprendre le Coran et à l’enseigner à leurs enfants. Soufian Ibn ‘Ouyayna (ra) a dit : « J’ai appris le Coran alors que j’avais quatre ans, et le hadith alors que j’en avais sept ». Ibn Abi hatim (ra) a dit : « Mon père ne me laissa pas apprendre le hadith avant d’avoir appris le Coran avec pour maître Al-Fadhl Ibn Chadhan ».
Il est de notre devoir d’inculquer à notre progéniture l’amour du Saint Coran ainsi que son apprentissage. Ainsi, la mère de l’imam Malik (qu’Allah lui fasse miséricorde) était très impliquée dans l’éducation islamique de son enfant. Elle l’envoyait auprès des savants afin qu’il apprenne d’eux. Parmi ces savants, citons Rabi’a ibn ‘Abderrahman chez qui l’imam Malik a appris la jurisprudence. Sa mère lui disait alors « Va voir Rabi’a et apprend ses bons comportements avant sa science ». Avec l’aide d’Allah et une mère investie dans son apprentissage religieux, l’imam Malik (qu’Allah lui fasse miséricorde) est donc devenu l’éminent savant que nous connaissons.
Ainsi, faire apprendre le Saint Coran à nos enfants leur permettra de bénéficier d’immenses mérites. Quant à nous, nous en tirons également de grands bienfaits. Nous nous ne pouvons imaginer certains de ces bienfaits. En effet, selon Sahl ibn Mu’adh el Juhani (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Les parents de celui qui lit le Coran et qui le met en pratique seront revêtus le Jour de la Résurrection d’une couronne dont la lumière sera plus éclatante que celle du soleil illuminant les maisons sur terre. Que pensez-vous alors de la personne elle-même ? » (Abu Dawud et Ahmed). Allahou akbar ! Une récompense inimaginable pour ces parents incha Allah, qu’en est-il donc de la récompense des enfants ? Ainsi, des mérites incommensurables pour nos enfants mais également pour nous, découlent de cet apprentissage du Saint Coran, de sa valorisation, de l’amour qu’il faut lui porter et surtout de sa mise en pratique incha Allah.
L’investissement dans l’éducation religieuse de nos enfants, et particulièrement l’apprentissage du Saint Coran, fera d’eux de bons musulmans incha Allah. Et si Allah le veut, Il fera également d’eux des habitants du Paradis, en notre compagnie.
Qu’Allah nous facilite à nous, ainsi qu’à nos enfants l’apprentissage du Saint Coran. Qu’Il fasse de Sa Parole le printemps de nos cœurs et le guide de notre comportement.
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Le saviez-vous ? Taqi al-Din, l’inventeur de la pompe à eau à 6 cylindres.
Taqi al-Din Mohammed ibn Ma’ruf al-Shami al-Asadi est un scientifique turc du Xe siècle qui a écrit de nombreux ouvrages traitant d’astronomie, d’astrologie, de mécaniques optiques et d’horloges mécaniques.
Celui qui est considéré comme l’un des grands inventeurs de pompes à eau de la civilisation ottomane-islamique a laissé derrière lui un ouvrage intitulé Kitâb al-Turuq al-saniyya fi al-alat al-ruhaniyya (livre des méthodes accomplies au sujet des machines de l’esprit). Ce livre qui s’inscrit dans la tradition mécanique arabe, décrit le fonctionnement d’un moteur à vapeur rudimentaire.
Plus de dix siècles plus tard les grandes marques de mécanique automobile s’inspirent de ses écrits pour inventer des voitures toujours plus puissantes les unes que les autres.
Le constructeur d’automobiles de luxe de sport allemand Porsche s’est directement inspiré de la description d’une horloge astronomique appelée «Huq -al – kamar» (la boite de la lune), des horloges hydrauliques, des instruments à sifflements perpétuels et des pompes hydrauliques pour construire sa nouvelle voiture la porche 911.
La 911 est l’automobile mythique de la marque qui signe l’identité de Porsche depuis 1963. Elle doit la puissance de son moteur 6 cylindres à l’invention de la pompe à 6 cylindres monobloc de Taqi al-Din.
Les éléments de cette pompe son révolutionnaires : six leviers sont mobiles autour d’un axe parallèle à l’axe de la roue hydraulique. L’une des deux extrémités de chaque levier est fixée à la boule du piston qui lui fait face , tandis que l’autre extrémité affleure une cheville. A chaque trou latéral est fixé un long tuyau. Les six tuyaux ainsi obtenus sont raccordés a un gros tuyau qui donne accès à un bassin vide .
Le fonctionnement est aussi très ingénieux: lorsque la roue hydraulique tourne, les chevilles pincent respectivement les leviers qui font soulever l’un après l’autre les pistons dans les cylindres afin que l’eau puisse être aspirée. Puis une fois que la cheville quitte l’extrémité du levier, le piston retombe dans le cylindre, sous l’action du poids de la boule, et l’eau est refoulée par l’ouverture latérale dans les tuyaux extérieures puis dans le gros tuyau.
Taqi al-Din fait partie de ces savants musulmans oubliés de l’Histoire dont l’occident reconnaît le génie pour mettre en pratique ces fabuleuses théories devenues les technologies d’aujourd’hui.
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La perte d’un enfant : de l’épreuve à la récompense divine.
La naissance d’un enfant : sans doute l’un des événements les plus heureux que l’homme puisse vivre dans ce bas-monde. Seulement, il arrive que ce bonheur soit interrompu par la perte de cet être cher, ce bout de soi que l’on a vu venir au monde et grandir pas à pas. Alors comment surmonter une telle épreuve ?
La patience, une arme face à l’épreuve.
Face à l’épreuve, la patience est la meilleure arme dont le musulman puisse disposer. Il est important de souligner chers frères et sœurs que la définition de la patience se divise en trois catégories à savoir : la patience en accomplissant les commandements d’Allah, la patience en s’écartant de ce qui a été interdit par Allah et la patience face aux épreuves et aux difficultés du Destin car « telle est la volonté d’Allah ». Face à la perte d’un enfant, il s’agit du troisième type de patience qu’est la patience face aux épreuves et aux difficultés du Destin.
Lorsque l’on perd un enfant, le monde s’assombrit soudainement, le silence de la mort s’accompagne de la douleur des larmes, la vie semble même perdre son sens. Pourtant, c’est dans ces épreuves que la vie gagne paradoxalement en sens. En effet, savoir qu’Allah nous éprouve est un des piliers de notre foi : croire au Destin qu’il soit bon ou mauvais. Ainsi, croire à ce Destin et l’accepter malgré la tristesse que cela puisse engendrer, fait partie de l’essence même de la croyance du musulman sobhanAllah. Pensons donc chers frères et soeurs, que perdre un enfant fait partie de la volonté divine et que cette volonté nous y croyons fermement.
La récompense divine, un réconfort dans l’épreuve.
Face à l’épreuve de la perte d’un enfant, la patience représente la clé de la délivrance. Mais comment parvenir à patienter dans une telle douleur ? Chers frères et soeurs, le fait de penser qu’Allah récompense les endurants aide le musulman fermement attaché à sa religion, à surmonter l’épreuve car la récompense divine est ce pour quoi nous œuvrons au quotidien. C’est ainsi que notre Seigneur a révélé : {Quiconque craint et patiente… Et très certainement, Allah ne fait pas perdre la récompense des bienfaisants} (Sourate 12 : Verset 90).
La récompense des patients est largement présente dans plusieurs versets et ahadiths. Cette récompense divine ne laisse donc pas l’once d’un doute dans nos cœurs et permet de surmonter les épreuves. Gardons également à l’esprit que notre Créateur nous aimera et nous assistera si nous patientons face à Son décret. En effet, rappelons Sa parole : {Ô vous les croyants, cherchez secours dans la patience et la prière car Allah est avec ceux qui patientent} (Sourate 2 : verset 153). Chers frères et soeurs, plus nous patientons face à l’épreuve, plus Allah nous assistera et nous facilitera cette épreuve sobhanAllah. Nous avons donc tout intérêt à faire preuve de patience pour qu’Allah soit notre allié et quel meilleur allié que Celui qui Subsiste et qui nous a créés ?
Le fait de patienter suite à la perte d’un enfant est une patience bien spécifique à laquelle le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a fait référence lorsqu’il a dit : « Il n’y a pas une seule femme parmi vous dont trois enfants meurent avant la puberté sans que cela soit pour elle un écran contre l’Enfer ». Une femme demanda : « Et pour deux (enfants) ? » Il répondit : « Et pour deux (enfants) aussi ». (Muslim). La récompense pour la patience face à la perte d’enfants est donc la protection du feu de l’Enfer sobhanAllah ! Bien que l’épreuve soit extrêmement difficile, la récompense pour ceux qui patientent est infiniment grande.
Soulignons notamment que la présence d’un entourage bienveillant est plus que nécessaire lors d’une telle épreuve. En effet, famille, amis, voisinage sont d’une aide primordiale. Le besoin de parler, de s’exprimer ou de partager sa tristesse peuvent permettre de patienter plus facilement. Le rôle de l’entourage est donc à souligner car il fait preuve d’un soutien essentiel.
Cette tristesse unique, évoquée par les compagnons.
Le fait que cette tristesse soit unique ne fait aucun doute. En perdant cet enfant, notre chair, notre sang, nous ressentons un vide incommensurable et une peine des plus profondes encore jamais ressentie auparavant. Cette douleur a été évoquée, décrite et reconnue par le Prophète (‘alayhi salat wa salam) et ses compagnons.
Rappelons que ‘Umar ibn al Khattab (qu’Allah l’agrée), deuxième calife de l’Islam et fidèle compagnon de notre bien aimé Prophète (‘alayhi salat wa salam) vit un homme porter un enfant sur son épaule. Il lui demanda alors : « Qu’est cet enfant pour toi ? » L’homme lui répondit alors « Mon fils », ce à quoi Umar répondit : « S’il vit longtemps, il sera une épreuve pour toi et s’il meurt, il t’attristera » (Tadhkiratoul Aba, p.27).
De même, lorsque l’on demanda à l’imam Soufian at Thawri « Quelle a été l’ampleur de ta tristesse pour ton fils ? », il a répondu : « J’ai pleuré de sang le jour de sa mort ». Pleurer son enfant est tout à fait humain, évident et compréhensible. Faire preuve de patience face à l’épreuve ne signifie nullement ne rien ressentir chers frères et soeurs. Evidemment, les larmes coulent, la tristesse est présente, la douleur est immense et rien de cela ne peut être nié ou blâmé.
Pleurer la perte, le manque ou la nostalgie est tout à fait normal même nécessaire afin de laisser l’âme exprimer son mal par le corps et faire en sorte que le deuil puisse avoir lieu. Rappelons que même le meilleur des hommes (‘alayhi salat wa salam) a pleuré la perte de ses enfants et petits enfants. En effet, Anas ibn Malik (qu’Allah l’agrée) a dit : « Nous assistâmes à l’enterrement d’une fille de l’Envoyé de Dieu (‘alayhi salat wa salam) et celui-ci était assis au bord de la tombe. Je vis ses yeux en larmes ».
Qu’Allah nous permette de surmonter les épreuves de ce monde et d’être patients. Qu’Il nous pardonne nos méfaits et nous compte parmi les bienfaisants.
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Canada : Montréal : l’opération portes ouvertes dans les mosquées a cartonné.
Une quinzaine de mosquées de Montréal, au Canada, ont ouvert leurs portes, dimanche 12 février, pour appuyer le dialogue entre les communautés. Deux semaines après l’effroyable attentat commis au Centre culturel islamique de Québec (CCIQ), les Montréalais se sont déplacés nombreux pour venir s’informer, échanger et assister aux prières. Ils étaient entre 2 400 et 3 000 personnes selon les organisateurs à s’être déplacées dans une des mosquées montréalaises ouvertes pour cette opération d’envergure.
« L’objectif, c’est de permettre aux gens de peut-être mettre les pieds pour une première fois dans une mosquée et échanger avec les membres de la communauté, répondre aux questionnements, à la suite des événements de Québec», explique Bouazza Mache, porte-parole du Conseil musulman de Montréal, dans le JDM. Cela fait 18 ans qu’il organise ce genre d’opération.
Le ministre de la Défense Harjit Sajjan s’est rendu au CCIQ pour montrer sa sympathie envers la communauté musulmane. Il a dit qu’ « on ne se tient pas ici en tant que ministres, on se tient ici en tant que Canadiens, en tant que parents ».
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France : François Fillon à la rencontre des musulmans à La Réunion.
En déplacement de campagne sur l’île de La Réunion, François Fillon s’est rendu lundi 13 février à la Grande Mosquée de Saint-Denis, la plus vieille de France, inaugurée en 1905.
Le candidat de la droite et du centre a été accueilli par Iqbal Ingar, le président de la mosquée, qui, en discours d’introduction, a souligné qu’ « une parole raciste s’est libérée dans le pays et il appartient à nos dirigeants de montrer l’exemple ». « Faites en sorte que dans cette campagne les discours soient équilibrés, apaisés, à la hauteur des enjeux, non stigmatisants » a-t-il ajouté.
Pour sa part, Houssen Amode, président du Conseil régional du culte musulman (CRCM), n’a pas caché son scepticisme concernant le rapport de l’ancien Premier ministre à l’islam. « Nous sommes atterrés par le qualificatif d’islamique accolé au terrorisme » a-t-il expliqué, précisant que « cela n’a rien à voir avec l’islam ».
Une nouvelle injonction lancée aux musulmans
« Je comprends que vous soyez choqués quand on parle de « totalitarisme islamique » », a déclaré François Fillon, auteur du livre Vaincre le totalitarisme islamique. « Il vaudrait mieux dire que ce sont des totalitaires qui se réclament de l’islam, qui brandissent le drapeau de l’islam, qui essaient de s’accaparer l’islam » a-t-il concédé.
Le candidat de la droite a dit souhaiter voir « monter du fond même des citoyens français de confession musulmane ce cri de colère et de protestation contre les extrémistes, pas seulement contre les terroristes », mais « contre ceux qui déforment le message de l’islam et appellent à la division à l’intérieur de la communauté musulmane ».
Dans le même temps, François Fillon a tenté de rassurer la communauté musulmane, en faisant comprendre qu’il serait opposé à de nouvelles lois contre les signes religieux : « Je me bats pour la liberté religieuse, pour la liberté de toutes les religions. Je me bats contre ceux qui pensent qu’à chaque fois qu’il y a des débordements, de l’intégrisme qui monte au sein de la communauté musulmane, il faut durcir les lois de la laïcité et qu’il faut progressivement au fond réduire les libertés religieuses. Oui, je suis opposé à cette philosophie-là. Je suis opposé à ceux qui disent qu’on ne veut plus voir de signes religieux dans l’espace public. Mais ce n’est pas ma conception de la République, ce n’est pas ma conception de la liberté. Ceux qui réclament cela mettent en péril le pacte républicain ».
Avant la primaire le sacrant vainqueur, François Fillon avait été bien moins tendre avec la communauté musulmane. « Il n’y a pas de problème religieux en France. Il y a un problème lié à l’islam », affirmait l’ancien Premier ministre en septembre 2016.
Il a réclamé « l’interdiction de tous ceux qui sont en contradiction permanente avec les valeurs de la République » car « la République a le droit de se défendre contre ceux qui appellent à sa destruction ». Il a précisé que « la coexistence entre religions est exemplaire » à La Réunion, mais qu’elle « ne l’est pas partout sur le territoire national ». L’île de La Réunion compte 850 000 habitants dont 5 % de musulman et 85 % de chrétiens.
Il a proposé sa vision de l’organisation du culte musulman en France, souhaitant un autre rôle du CFCM. « Il faudrait un conseil français du culte musulman en tant qu’autorité religieuse », indique-t-il. « Nous avons besoin de religieux qui soient capable d’influencer la communauté musulmane. La deuxième chose dont nous avons besoin c’est d’un islam qui soit dégagé des influences étrangères. Vous avez évoqué La Réunion en expliquant que les imams sont salariés, en expliquant qu’il n’y a pas de financement étranger mais, monsieur le président, c’est exactement le modèle dont je rêve pour mon pays, pour la France tout entière ».
La veille de son déplacement à la mosquée, François Fillon a assisté à la messe dominical à Notre-Dame de la Paix de Saint-Gilles. Souligné par de nombreux journalistes sur place, le prêche du prêtre Russel Torpos a fait écho – hasard ou pas – aux affaires dans lesquelles l’ancien Premier ministre est empêtré : « Accorde-toi vite avec ton adversaire tant que tu es en chemin avec lui pour éviter que ton adversaire ne te livre aux juges, le juge aux gardes et qu’on ne te jette en prison ». Un extrait du chapitre 25 du livre 5 de l’Evangile de Saint Matthieu tout choisi, qui s’est poursuivi un moment : « Amen, je te le dis, tu ne t’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »
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Palestine : Israël : le projet de loi contre l’appel à la prière adopté .
Le gouvernement israélien a adopté, dimanche 12 février en fin de soirée, un projet de loi très controversé visant à interdire aux mosquées l’utilisation de haut-parleurs pour l’appel à la prière, rapporte la presse israélienne. Approuvé par le comité ministériel de législation, présidé par le ministre de la Justice Ayelet Shaked, membre du parti d’extrême droite Foyer juif, il sera désormais examiné au Parlement.
Le projet de loi, à l’initiative de Moti Yogev, député du parti Foyer juif, a été amorcé en mars 2016. Le « projet de loi sur la prévention du bruit des systèmes de sonorisation dans les établissements religieux » concerne a priori tous les lieux de culte mais il vise surtout les appels à la prière musulmane. Il a suscité l’incompréhension auprès des musulmans, l’appel à la prière du muezzin se faisant traditionnellement entendre cinq fois par jour. La nouvelle législation prévoit l’interdiction des haut-parleurs de 23 heures à 7 heures du matin, quasiment au même moment de la première et dernière prière de la journée selon les saisons. La loi concerne aussi les lieux de culte à à Jérusalem-Est, annexée par Israël, sauf à la mosquée Al-Aqsa.
« Cette loi ne porte ni sur le bruit ni sur la qualité de vie. Il s’agit d’une incitation raciste contre une minorité nationale », a dénoncé dans un communiqué le député arabe israélien Ayman Odeh, chef de file de la Liste unie. « La voix du muezzin résonnait bien avant les racistes du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu et elle résonnera encore après eux », insistait Ayman Odeh.
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La Turquie soutient financièrement le projet défendu par Yusuf Islam : une mosquée à Cambridge.
La poignée de main scellant leur accord a fait crépiter les flashes en Turquie, Yusuf Islam, 68 ans, alias Cat Stevens, le chanteur, auteur, compositeur britannique entré dans la légende des seventies, avait pris son bâton de pèlerin, musulman, pour solliciter l’aide précieuse du président turc Erdogan afin que le rêve d’une grande mosquée se matérialise à Cambridge.
Sous les feux des projecteurs pour la bonne cause, Yusuf Islam est volontiers passé de l’ombre à la lumière pour promouvoir cette belle réalisation qui lui tient à cœur et à laquelle l’homme fort d’Ankara a été très sensible, si l’on en juge par la teneur chaleureuse de son tweet posté mercredi soir, à l’issue de leur entretien : « Mon cher frère Yusuf, je te remercie pour ta visite et ta conversation sincère. Bienvenue en Turquie », a fait savoir publiquement Recep Tayyip Erdogan, en mettant en exergue la photo d’une rencontre placée sous les meilleurs auspices.
Ressorti enchanté de son entrevue avec le président turc, d’autant plus que son homme de confiance, Numan Kurtulmus, le Premier ministre en personne, lui a prêté la même oreille attentive, Yusuf Islam s’est enthousiasmé devant « ce merveilleux soutien » qui va contribuer à ce qu’un phare de l’islam sorte de terre à l’horizon 2018, niché dans un écrin de verdure, en plein cœur intellectuel de l’Angleterre.
De quoi lui inspirer une douce mélodie dont il a toujours le secret, comme l’a prouvé son grand retour sur scène en Amérique en 2014, sous la forme d’une ode à la générosité de la Turquie.
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Face à la polémique, un footballeur allemand choisit sa foi musulmane plutôt que sa carrière.
Il a de l’or au bout des crampons, mais rien ne saurait justifier à ses yeux de sacrifier ses convictions profondes sur l’autel de sa réussite footballistique, Änis Ben-Hatira, 28 ans, le célèbre milieu offensif tunisien né à Berlin et longtemps encensé par l’Allemagne admirative, est resté stoïque, fidèle à ses valeurs musulmanes, dans la violente tempête qui s’est abattue sur lui.
Ce fils d’un cuisinier qui quitta sa Tunisie natale dans les années 1970 pour Berlin-Ouest, où un nouvel avenir professionnel s’ouvrait devant lui, a montré très tôt de formidables dispositions pour le ballon rond, son talent inné en épatant plus d’un, sauf les racistes primaires qui n’avaient que l’insulte à la bouche.
« J’ai dû apprendre très jeune à me forger une carapace », a confié récemment celui qui fut l’étoile montante du football allemand, propulsé rapidement au sommet, sur les pelouses de la prestigieuse Bundesliga, sans jamais se laisser griser par sa gloire naissante, et encore moins par l’argent qui coulait à flots.
« Je demeure un modèle d’intégration pour les musulmans d’Allemagne », insiste à juste titre Änis Ben-Hatira, alors que la bourrasque de la polémique qui souffle sur lui depuis trois semaines a balayé ses illusions, ainsi que son contrat avec le Club de Darmstadt, mais ne l’a pas fait vaciller pour autant.
Ce vent mauvais qui a tenté de tout emporter sur son passage, et notamment son honorabilité, à grand renfort de tracts haineux, lui reprochant sa proximité avec l’association humanitaire Ansaar International – une organisation musulmane fondée par le rappeur converti à l’islam, Joël Kayser, et suspectée d’appartenir à la mouvance salafiste – lui a fait finalement entrevoir de nouveaux horizons, sous des cieux turcs plus cléments, au sein du club Gaziantepspor.
Sorti du cœur de la tempête encore plus fort qu’avant, conforté dans sa foi inébranlable, Änis Ben-Hatira, qui était en proie au désenchantement depuis un certain temps déjà, déplorant que les « musulmans soient les nouveaux juifs » en Allemagne et ailleurs, considère que l’ultimatum imposé par les dirigeants du club de Darmstadt, à savoir « rompre tout lien avec Ansaar International ou partir », aura été un mal pour un bien.
Non, il ne regrette rien, et surtout pas d’avoir vanté la transparence et les mérites de Ansaar International, dont l’aide précieuse apportée à l’enfance miséreuse de Berlin lui a valu de nombreuses récompenses, ni d’avoir contribué, l’été dernier, au financement de la construction d’une usine de traitement de l’eau dans la bande de Gaza.
Il se félicite au contraire d’avoir donné de son temps, de ses deniers et de sa personne pour une association de bienfaisance qui fait le bien autour d’elle en Syrie, en Somalie, et dans la plus grande prison à ciel ouvert du monde vivant sous le joug israélien dont il a n’a jamais craint de dénoncer le cynisme et la cruauté, notamment lors de l’offensive sanglante de 2014.
Si les principaux organes représentatifs de l’islam en Allemagne ne se sont pas précipités pour voler à la rescousse de Änis Ben-Hatira, se murant dans un silence révélateur de la peur de réactiver un énième débat sur « l’islamisme, le fondamentalisme…», des rappeurs très connus, arabes et turcs, l’ont en revanche soutenu publiquement. Il en a été de même sur les réseaux sociaux en effervescence, où la jeunesse musulmane allemande a fait bloc derrière son champion, voyant dans l’insidieux procès en sorcellerie qui lui est fait une discrimination flagrante.
« Si vous accusez Änis d’être un terroriste, alors nous sommes tous des terroristes !!! », a écrit un jeune internaute, solidaire et en colère, sur la page Facebook du footballeur.
« Ils voulaient me contraindre à m’éloigner d’un groupe de personnes qui œuvrent sans relâche pour le bien de l’humanité, en les diabolisant sans avoir la moindre preuve contre elles », s’est indigné Änis Ben-Hatira, avant de clamer avec force : « Rester fidèle à mes principes et à ce que je suis intrinsèquement, sans renier mes valeurs, cela a été plus important que ma carrière ».
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Michael Bennett et d’autres joueurs de foot de la NFL refusent d’aller en Israël.
« Je serai la voix des sans voix » a déclaré Michael Bennett joueur des Seahawks de Seattle, sur Twitter et Instagram vendredi soir, en soulignant qu’il ne serait pas utilisé pour la propagande du gouvernement israélien.
Le célèbre joueur de foot a rappelé que le défunt Muhammad Ali, un de ses héros, « a toujours soutenu fermement le peuple palestinien ».
Dans une lettre ouverte publiée par The Nation jeudi après-midi, activistes, écrivains et athlètes, dont Angela Davis, Alice Walker, John Carlos et Craig Hodges, ont appelé les joueurs de la NFL à reconsidérer leur participation à une tournée en Israël. Harry Belafonte et Danny Glover ont également signé la lettre.
« J’étais excité à l’idée de visiter cette région du monde historique. Ce que je ne savais pas, avant de lire un texte dans le Times of Israel, c’est que le voyage était organisé par le gouvernement dans le but avoué de faire de nous des têtes de pont » a expliqué Bennett, ajoutant :
« On ne m’exploitera pas de telle façon. Quand j’irai en Israël, je visiterai également la Cisjordanie et la bande de Gaza, où je pourrai voir comment les Palestiniens, qui y résident depuis des millénaires, y vivent leur vie ».
Kenny Stills, joueur des Dauphins de Miami, à retweeté la déclaration de Bennett, en ajoutant, « je ne pouvais pas dire mieux », indiquant qu’il se désistait aussi.
Martellus Bennett a retweeté également la déclaration de son frère, indique The Electronic Intifada.
Le quotidien israélien Haaretz se moque carrément de Netanyahou, en écrivant que ce dernier a réussi à marquer un but contre son propre camp, en se vantant de la venue de ces footballeurs, et en faisant ses gros titres sur la venue de Bennett, et le fait qu’il allait jouer contre l’équipe de football israélienne.
Le journal analyse la manière dont ces voyages de célébrités en Israël sont organisés pour que la politique en soit le plus possible exclue : petite excursion à la Mer Morte, mémorial de Yad Vashem, Hôpital de Rambam, communauté juive de Dimona, et visites de sites chrétiens, pour faire bonne mesure.
C’était le programme mis au point pour Bennett et les autres joueurs de la NFL, et le ministre israélien du tourisme, Yariv Levin, avait même affirmé : « Comme ça ils auront une image équilibrée d’Israel et ils retourneront chez eux en tant qu’ambassadeurs d’Israel » !
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Le saviez-vous ? : L’origine non islamique de la « Main de Fatma ».
La main de Fatma, pendant sur bien des rétroviseurs intérieurs de véhicules, et au cou de bien de jeunes filles insouciantes, est mondialement pensée comme l’un des symboles de l’islam traditionnel.
Et pourtant. Nulle trace de celle-ci dans le désert d’Arabie où la dernière des Révélations descendue aux Hommes connaîtra ses premiers fidèles. Encore moins de traces de celle-ci dans les textes scripturaires ou dans l’écrasante majorité des communautés musulmanes de ce monde.
Très présente, par contre, en territoire berbère, la « Tafust », son autre doux nom, était en fait déjà présente avant que l’islam ne gagne le cœur de ces nord-africains. Des traces de cette dernière ont pu ainsi être datées de l’époque carthaginoise, des siècles avant la naissance de Issa, paix et salut sur lui. On parle alors d’une main associée à la déesse Tanit, protégeant (déjà) du mauvais œil.
La « khamsa », encore un autre de ses patronymes, est aussi populaire dans certains foyers juifs. Le poisson considéré comme un symbole de chance, chez certains d’entre eux, nombre de ces mains de Fatma sont ainsi ornées de figures de l’animal. Quand d’autres sont simplement décorées de prières juives, »protégeant » les demeures ou son porteur lors de ses voyages. Certains des juifs ont aussi tendance à associer les cinq doigts de la dite main aux cinq livres de la Torah, et ce, particulièrement depuis le regain d’intérêt né autour du mysticisme juif, la Kabbale.
Y-a-t-il besoin de préciser que la même main est usée de façon similaire au sein de communautés chiites ?
À l’instar de la patte de lapin, du trèfle à quatre feuilles ou du fer à cheval ailleurs, la main droite ouverte est en fait un signe universellement utilisé pour sa soi-disante protection de par le monde, transcendant les religions comme les époques. Des cultures mésopotamiennes à celles de l’Inde bouddhiste, et donc des berbères anciennement polythéistes aux juifs et chiites, l’idée d’une main protectrice n’a absolument rien à faire de près ou de loin à l’islam et/ou à sa civilisation.
Chers frères et sœurs en islam, vous qui n’êtes sensés ne trouver protection qu’auprès du Seul et Unique apte à vous l’attribuer, outre le fait qu’elle vous soit étrangère, faites une bonne action, remettez cette amulette à sa juste place, à savoir, au choix, sous un marteau, ou dans une fonderie.
Qu’Allah nous préserve du chirk et de l’associationnisme.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Le Hamas discute avec l’ambassadrice norvégienne à Beyrouth les développements palestiniens
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Un ouvrier palestinien meurt dans un tunnel au sud de la Bande de Gaza
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Le Likoud appelle Netanyahu à intensifier la colonisation en Cisjordanie
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Le journaliste al-Qiq torturé pendant 22 jours dans les prisons sionistes
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Une délégation de dirigeants du Djihad quitte Gaza via le passage de Rafah
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La prison de Ramon sous haute tension
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Al-Aqsa sous haute tension
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Un mineur condamné à 12 ans de prison
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65 Gazaouis visitent leurs proches à la prison de Nafha
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Gaza : Un résistant palestinien blessé par des éclats d’obus
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18 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie et affrontements à Qalqilia
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Un plan sioniste pour expulser les habitants du Néguev
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Deux jeunes arrêtés sous prétexte de jeter des pierres sur la colonie
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Mezan: la Justice israélienne ne tient pas compte des normes les plus élémentaires
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Notifications israéliennes d’arrêter la construction dans 16 installations dans la Vallée du Jourdain
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100 colons prennent d’assaut la mosquée d’al-Aqsa
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com

Flash info du 26 Rabi Al Awwal 1438.

Flash info du 26 Rabi Al Awwal 1438.
Ecouter le coran, des hadith, des conférences, des annonces divers, des anashids (sans musique), et bien d’autres choses, en direct sur #mouslimradio :
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Henry Edward John Stanley, premier député anglais converti à l’islam au 19ème siècle.
Cet homme, vous n’en avez certainement jamais entendu parlé. Pour cause, il vivait au 19ème siècle. Né le 11 juillet 1827, il fut le premier député anglais converti à l’islam. Il s’est converti assez tardivement, en Colombie à l’âge de 42 ans. C’était un historien. Il a notamment traduit « le premier voyage autour du monde », par Magellan, ainsi que d’autres travaux.
Il aurait choisi Abdurahman comme prénom musulman, après sa conversion à l’islam. Il a hérité sa place au parlement anglais après la mort de son père, en 1869. Son défunt père était le deuxième baron de Alderley, village situé dans le district de Gloucestershire. Après la mort d’Henry Edward, c’est son jeune frère qui lui succéda.
Comme l’alcool est interdit en islam, il aurait ordonné la fermeture de toutes les maisons publiques dans ce domaine à Chorley, au sud de Alderley. Malgré sa nouvelle foi, il a financé la restauration de nombreuses églises : de Sainte Marie, , Bodewryd, Llanbadrig Cemaes, St Dona, Llanddona et St Peirio.
C’était un homme dévoué à sa religion, qui priait 5 fois par jour naturellement, mais qui n’hésitait pas non plus à se lever la nuit pour prier. Il était humble dans ses prières. Il portait un amour profond au Prophète aleyhi salat wa salam, et le respectait fortement. Il était également bien versé dans les principes de la théologie musulmane. La conviction intense de son esprit était le résultat d’une connaissance détaillée des principes de l’Islam.
Selon l’auteur du livre « Loyal Enemies : British Converts to Islam », l’auteur dit de lui : «L’engagement de Stanley à l’islam a donné le ton pour les générations ultérieures de convertis – il était pratique et pragmatique, adapté aux circonstances de la vie dans un pays non-musulman, […]. la britannicité de Stanley et sa continuité dans le respect pour le christianisme se sont synchronisés avec sa nouvelle foi et sa sensibilité musulmane. »
Il décéda le 11 décembre 1903, et fut enterré selon les principes islamiques, dans une plantation isolée au sein du parc d’Alderley.
Cette histoire nous prouve qu’il est possible de vivre en occident, et d’être à la fois musulman et obtenir un haut poste, tel que celui d’Henry Stanley. Nous rappelons qu’en France, il était aussi possible de vivre son islamité à l’époque où la soutane et la gandoura siégeaient au Palais Bourbon (article à suivre)…
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Noël, une fête qui n’est pas la nôtre.
Les guirlandes et les pères-Noël inondent nos rues. Comme chaque année, de nombreuses familles musulmanes se posent des questions. Que faire chez nous ? Nos enfants risquent-ils de mal vivre cette période, alors que leurs camarades de classe vont afficher leur bonheur, défiler avec leurs cadeaux ? Et que faire lorsque les grands-parents célèbrent Noël et vous invitent pour déguster ce repas familiale ? Qu’apprendre à nos enfants, comment leur expliquer, leur inculquer le bon comportement ?
Les origines de Noël.
De nombreux sites vous l’expliqueront plus dans le détail. Pour être brefs, les évangiles n’ont jamais indiqué le jour de la naissance de Jésus (‘Issa, alayhi salam). Noël est lié au culte païen. Les légionnaires romains auraient importé cette fête, célébrant la naissance de la déesse Mitra, et le Solstice d’hiver (la journée la plus courte), et ce le 25 décembre. Ne parvenant pas à calmer l’engouement qu’auraient eu les gens pour cette fête païenne, l’église décida de contenter le peuple en laissant en place cette fête, mais en remplaçant Mitra par Jésus de Nazareth.
Quelques siècles plus tard, Saint Nicolas distribuait des cadeaux aux enfants la nuit du 5 au 6 décembre. Ceci a été popularisé au 19ème siècle par la presse écrite. Les dates furent décalées au 25 décembre, puis, en 1931, Coca Cola propulsa le Père Noël ROUGE, en le dessinant, le mettant en scène, et ce durant 35 ans ! Malgré l’opposition de l’église, le Père Noël ne fut plus détrôné jusqu’à ce jour, au grand dam du « petit jésus », dont la crèche a bien du mal à garder une place sous le sapin. Le sapin, les boules de Noël, les guirlandes, la bûche, chaque symbole a une histoire bien à lui. La bûche de Noël était à l’origine une bûche de bois allumée plusieurs jours, dont on surveillait les flammes pour prédire les moissons et les morts. Les boules étaient à l’origine des pommes, mais lors d’un hiver très rude, les pommes furent remplacées par des boules de verre… Pour conclure, cette fête de Noël n’a aucun fondement ni dans l’Islam, ni dans le christianisme, ni dans le judaïsme.
Mais même si cette fête ne tient pas ses bases dans la religion, cette fête est devenue importante depuis des siècles chez les chrétiens. Le 24 décembre, une messe est célébrée, le lendemain il est coutume de se retrouver en famille, et de s’offrir des cadeaux. Comment se situer, en tant que musulman ?
Grands-parents chrétiens ?
Il n’est pas évident, pour les parents convertis issus de famille chrétiennes, de rompre les traditions familiales. Nous sommes chacun à une étape de notre cheminement, l’important est de ne pas stagner, et de se remettre en question chaque jour. L’heure n’est pas au jugement. Certains jeunes convertis fêtent peut être encore les fêtes de fin d’année avec leur famille, d’autre évitent le réveillon et passent quelques heures avec leur proche le 25, certains appellent uniquement afin de souhaiter une joyeuse fête, afin de ne pas rompre les liens… Allah préfère les petits efforts, lorsqu’ils sont constants. Notre but en tant que croyant est de contenter Le Très Haut. Et de délaisser ce qui lui déplaît, ce qu’Il nous a interdit. Notre but est de nous rapprocher de la satisfaction du Très Miséricordieux, et d’agir en connaissance de cause. Nous devons réfléchir à nos situations, et à la manière dont nous pourrions faire évoluer ces situations à notre avantage, tout en respectant nos proches, qui eux n’ont pas changé. Voici ci dessous deux avis, tiré du site la maison de l’Islam. Ibn ul-Qayyim est d’avis qu’on ne peut ni assister ni souhaiter une joyeuse fête à nos proches, voisins et collègues.
Ibn ul-Qayyim écrit en susbtance : « Ce qui précède concerne le fait de les féliciter à propos de choses communes aux humains. En revanche, les féliciter à propos des symboles de leur religion est interdit à l’unanimité. Par exemple les féliciter pour leurs fêtes ou leur jeûne, et leur dire alors : « Joyeuse fête ! » etc. Si celui qui dit ceci ne tombe pas lui-même dans le kufr, il commet au moins un interdit. C’est comme si on félicitait ce non musulman pour sa prosternation devant la croix« (Ahkâmu ahl-idh-dhimma, pp. 205-206).
Al-Qardhâwî émet un avis plus nuancé, prenant en considération le contexte social, et donc, de fait, la condition des convertis.
Il écrit en substance : « Je sais que certains savants, comme Ibn Taymiyya dans son livre Iqtidhâ us-sirât al-mustaqîmi mukhâlafata as’hâb il-jahîm, ont été sévères à propos des fêtes des non-musulmans. Je suis moi aussi d’avis qu’un musulman ne doit pas célébrer une fête religieuse non-musulmane. Certains musulmans se sont mis à fêter Noël comme ils fêtent la Eid ul-fitr et la Eid ul-adh’hâ. (…) Or nous musulmans célébrons nos fêtes religieuses et eux célèbrent les leurs » (Fatâwâ mu’âssira tome 3 pp. 672-673).
Al-Qardhâwî poursuit : « Mais je ne vois pas de mal à ce que un musulman souhaite une bonne fête à un non-musulman lorsque tous deux sont parents, voisins ou collègues : ce sont des cas où les relations humaines nécessitent cela.« Et il souligne : « Leur souhaiter bonne fête ne revient pas à reconnaître vrai ce qu’ils font, ni à être d’accord avec leurs croyances ou leurs pratiques religieuses. Il ne s’agit que de paroles de courtoisie, relevant de bonnes relations humaines« (Fatâwâ mu’âssira tome 3 pp. 672-673).
Il explique d’autre part qu’aujourd’hui, pour une grande partie des occidentaux, Noël n’est plus vécu comme un phénomène religieux mais comme un phénomène traditionnel à l’occasion duquel ils se réunissent, se font des cadeaux et prennent ensemble un repas.
Il est important de se poser les bonnes questions maintenant, pas seulement pour nous, mais également pour nos enfants. Car si nous fêtons Noël, cela implique que nous adhérons à des principes qu’il sera dur de soustraire de l’esprit de nos enfants une fois adulte.
Comment l’expliquer à mes enfants ?
« (…) Il existe un jour de fête pour chaque peuple, et celui-ci (le jour de Ide oul Fitr) est le notre. » (Boukhâri). Cette phrase résume à peu près tout. Si en tant que parent nous sommes à la hauteur des attentes de nos enfants, si nous réussissons à combler leur besoin d’appartenance, à préserver leur nature primordiale (Fitrah), nous aurons accomplit le plus gros du travail.
L’Homme, dans sa nature primordiale, a besoin de faire la fête, d’être enjoué, joyeux, heureux. Il est naturel qu’un enfant ne fêtant pas comme il se doit les deux fêtes de l’Aïd envie ses camarades de classe lorsque les fêtes de fin d’année arrivent. Mais un enfant qui aura eu « le plein de fête » ne connaîtra qu’une frustration positive fasse aux enfants fêtant Noël, comme les enfants non musulmans peuvent ressentir une envie passagère lors de nos fêtes musulmanes d’ailleurs. L’être humain est une sorte de réservoir. Le plein d’amour, de sécurité, d’appartenance, de bonheur… et il peut avancer, sûr de lui et de ce qu’il est si Dieu le veut bien.
La différence entre nos fêtes est la médiatisation, les décorations communales, et les rayons des hyper et super débordant de cadeaux plus merveilleux les uns que les autres pour les enfants en fin d’année. Il est possible d’expliquer cela aux enfants, et ce dès le plus jeune âge afin qu’ils comprennent et intègrent non pas la société pour la singer, mais les faits pour participer à l’évolution de cette même société. Noël, c’est une grande fête en France, pour les chrétiens mais pas seulement. C’est une grande fête pour tous ceux qui ont besoin de faire partie d’un tout ne sachant plus ce qu’ils sont. Nous savons qui nous sommes. Et Dieu, dans sa grande Clémence, a offert deux fêtes aux musulmans, deux fêtes lors desquelles nous pouvons faire de grandes choses, cela ne tient qu’à nous.
Anas (radhia Allâhou anhou) rapporte que lorsque le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) arriva à Médine, il constata qu’il y avait deux jours durant lesquels les gens avaient l’habitude de faire la fête. Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) demanda: « Que sont donc ces deux jours ? » Les gens dirent: « Nous avions l’habitude de les célébrer durant la période de l’Ignorance. » Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) répliqua alors: « Allah vous a donné en échange deux jours bien meilleurs que ces deux là, le jour de Ide oul Adha et le jour de Ide oul Fitr. » (Aboû Dâoûd).
Cette année, réfléchissons à comment tendre vers le mieux. Comment nous pourrions nous réapproprier notre identité en cette fin d’année, tout en respectant nos amis, voisins et collègues non musulmans. Comment nous pourrions expliquer aux grands-parents chrétiens que ne pas célébrer Noël en leur compagnie ne remet en cause que vous, et que vous ne souhaitez plus attendre de telles occasions pour leur prouver votre amour, votre respect. Offrez leur un cadeau sans raison particulière, invitez les, selon les caractères de chacun… Faites un pas vers Allah il accourra vers vous ! SubhanALLAH !
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Palestine : L’ONU adopte une résolution contre la colonisation dans les territoires palestiniens.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution demandant à Israël de mettre un terme à sa politique de colonisation dans les territoires palestiniens et à Jérusalem-Est.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

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France : Attentat de Nice: le selfie du tueur de Nice avec Christian Estrosi .
Media­part fait de nouvelles révé­la­tions acca­blantes sur la sécu­rité, le soir du funeste 14 juillet 2016. Et publie un cliché de l’auteur du massacre, Moha­med Lahouaiej Bouh­lel, avec l’ancien maire de la ville.
Le cliché est flou, quelque peu sombre et aurait pu être tota­le­ment privé et anodin. Mais à s’y pencher de plus près, c’est une véri­table bombe média­tique. Media­part a mis la main sur un selfie pris par l’au­teur de l’at­ten­tat du 14 juillet dernier à Nice. On voit ainsi Moha­med Lahouaiej Bouh­lel sur la gauche, fixant la caméra, un sourire discret aux lèvres, et à droite, Chris­tian Estrosi, l’an­cien édile de la ville, tout aussi décon­tracté, en chemise claire et veste de costume noire. Mêlé à la foule, pous­sant le vice jusqu’à faire, l’air de rien, une photo avec un élu de la Répu­blique, le terro­riste a immor­ta­lisé cette scène un an avant de passer à l’acte.
L’at­taque sanglante sur la Prome­nade des Anglais, qui a coûté la vie à 86 personnes, serait le fruit d’in­vrai­sem­blables ratés en matière de sécu­rité, révèle par ailleurs nos confrères. Ils pointent en premier lieu une chose effa­rante : le terro­riste a pu circu­ler en toute quié­tude avant son carnage avec son camion de 19 tonnes, au point de faire onze repé­rages sur les lieux, histoire de mieux calcu­ler et peau­fi­ner la trajec­toire qu’il ferait prendre à son arme roulante ultra destruc­tive.
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France : Caen, une mosquée au nom de la Vierge Marie (Maryam).
A la veille de Noël commémorant pour les chrétiens du monde la naissance de Jésus (Paix sur lui), il convient de rappeler -car beaucoup de chrétiens ne le savent pas- la place toute particulière de ce messager et sa famille chez les musulmans. La croyance en tous les prophètes sans distinction aucune est le quatrième pilier de la foi dans le dogme islamique.
Ainsi par exemple dans le Saint-Coran, il y a tout un chapitre (Sourate) dédié à La Vierge Marie (NDLR, Maryam en arabe) portant le même nom. Et la troisième plus grande sourate du Coran se prénomme «La Famille d’Imran» (La famille de Jésus). Au verset 42 de cette même sourate, on peut lire :
«(Rappelle-toi) quand les Anges dirent: «Ô Marie, certes Dieu t’a élue et purifiée; et Il t’a élue au-dessus des femmes des univers»
Dans Sourate « Marie », le Coran raconte le récit de la naissance de Jésus (Paix sur lui) en ces termes :
(Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l’Orient.
Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d’un homme parfait. Elle dit: «Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m’approche point].»
Il dit: «Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur». Elle dit: «Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m’a touchée, et que je ne suis pas prostituée?»
Il dit: «Ainsi sera-t-il! Cela M’est facile, a dit ton Seigneur! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C’est une affaire déjà décidée». Elle devint donc enceinte [de l’enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné.
Puis les douleurs de l’enfantement l’amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: «Malheur à moi! Que je fusse morte avant cet instant! Et que je fusse totalement oubliée!»
Alors, il l’appela d’au-dessous d’elle(5), [lui disant:] «Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. Secoue vers toi le tronc du palmier: il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse! Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis [lui:] «Assurément, j’ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux: je ne parlerai donc aujourd’hui à aucun être humain».
Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent: «Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse! «Sœur de Hārūn(6), ton père n’était pas un homme de mal et ta mère n’était pas une prostituée».
Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent: «Comment parlerions-nous à un bébé au berceau?» Mais (le bébé) dit: «Je suis vraiment le serviteur d’Allah. Il m’a donné le Livre et m’a désigné Prophète. Où que je sois, Il m’a rendu béni; et Il m’a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakāt(7); et la bonté envers ma mère. Il ne m’a fait ni violent ni malheureux. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant.»
Tel est Issa (Jésus), fils de Marie: parole de vérité, dont ils doutent. Il ne convient pas à Allah de S’attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui! Quand Il décide d’une chose, Il dit seulement: «Sois!» et elle est. Certes, Allah est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin»)
DES MOSQUÉES AU NOM DE LA VIERGE MARIE EN FRANCE
Nombreuses sont les mosquées au nom de «Jésus Fils de Marie» ou «La Vierge Marie» dans le monde. En France, la salle de prière musulmane de Maromme en Seine-Maritime porte le nom de «Marie La Sainte Vierge». Mais sans doute, la plus grande mosquée qui symbolisera l’esprit de coexistence entre chrétiens et musulmans se situe dans la ville Caen. Une mosquée au nom de Marie (Maryam) s’érige dans le quartier de la Guérinière, à quelques centaines de mètres de l’église du Sacré Cœur.
Un symbole fort car c’est dans une petite salle paroissiale au sous sol de cette église que les musulmans ont pratiqué leur culte pendant 25 ans.
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Belgique : Ingérences de l’Etat belge dans le culte musulman : stop ou encore ?
L’islam est au coeur de nombreuses questions et polémiques qui agitent le débat public : lutte contre le radicalisme, pratiques vestimentaires à caractère religieux, abattage rituel, viande halal dans les cantines scolaires… Mais il est une question importante qui revêt un caractère structurant s’agissant de la place qu’occupe l’islam dans notre pays et de l’impact que cela peut avoir sur la manière d’aborder les débats de société liés à ces questions. Il s’agit de l’institutionnalisation de l’islam et plus particulièrement de son processus, ce dernier ayant débuté en 1998 par l’organisation d’élections au sein des communautés musulmanes en vue de désigner un organe chef de culte.
Le dernier acte de ce processus émaillé d’ingérences des pouvoirs politiques belge et étrangers s’est produit le 15 février dernier : le ministre de la Justice et ministre en charge des Cultes, Koen Geens, a pris un nouvel arrêté royal « de reconnaissance de l’Exécutif des Musulmans de Belgique » (pour le texte intégral, cliquez ici).
C’est dans ce contexte que l’EMB a changé de président. Avant de procéder à l’examen de l’arrêté royal proprement dit, il convient d’épingler une irrégularité que la classe médiatique n’a pas jugé utile de relever : alors que, comme tout conseil d’administration, l’EMB doit être présidé par une personne qui en est membre, le nouveau président de cet organe, quelle que soit l’opinion qu’on peut par ailleurs avoir à son sujet, n’en est justement pas membre. En d’autres termes, voilà une personne qui se retrouve propulsée au rang de “président de conseil d’administraton” sans avoir été, au préalable, membre de ce dernier. Cette irrégularité hypothèque dès le départ les perspectives d’apaisement dans ce dossier épineux et délicat et entraîne un sérieux problème de légitimité.
Cela étant dit, un des changements notables qu’apporte le nouvel arrêté royal est la fin de la désignation nominative des membres de l’EMB. Cette pratique constituait une ingérence doublée d’une discrimination.
Ingérence car (possible) screening : le gouvernement se réservait le droit de choisir lui-même ses interlocuteurs parmi les candidats.
Discrimination car traitement réservé au seul culte islamique : les arrêtés royaux « de reconnaissance » visant les autres « cultes reconnus » se sont toujours limités à reconnaître l’organe gestionnaire du temporel du culte et non ses membres individuellement.
La fin de cette pratique parfaitement contraire au principe de neutralité est donc une bonne nouvelle. Elle concrétise une des réformes dont nous avons plaidé la mise en oeuvre dès 2009.
Un autre changement tout aussi notable qu’apporte cet arrêté royal est l’abrogation des précédents arrêtés royaux « de reconnaissance » : celui du 3 mai 1999 – le tout premier – bien sûr, mais également le plus récent, celui du 2 avril 2014.
Ce dernier était contesté devant le Conseil d’Etat en ce qu’il contenait notamment des dispositions à travers lesquelles l’Etat belge se rendait coupable d’immixtion directe dans le fonctionnement interne de l’EMB. En effet, il lui imposait un règlement d’ordre intérieur prévoyant la participation à la gestion de l’EMB d’un groupe de personnes qui n’y avaient pas la qualité de membres élus. Compte tenu de cette ingérence, nous avions logiquement soutenu le recours auprès du Conseil d’Etat. Dans le cadre de ce recours, un avis favorable aux requérants a été rendu par l’auditeur (généralement suivi par les magistrats du Conseil d’Etat) dans lequel l’ingérence contestée est clairement épinglée. On se dirigeait naturellement vers une annulation (partielle) de l’arrêté du 2 avril 2014.
C’est également à la lumière de ce développement qu’il faut comprendre la précipitation du gouvernement à “abroger” l’arrêté royal 22 mois après son adoption. Cette abrogation a pour conséquence de rendre sans objet le recours pendant et, dès lors, d’échapper à une condamnation et de passer pour un acteur positif dans ce dossier. Pourtant, nous verrons plus loin que le gouvernement Michel, en matière d’ingérence, n’a rien à envier à ses prédécesseurs.
Le nouvel arrêté royal comporte un long exposé des motifs qui permet de situer la logique qui surdétermine son adoption et l’orientation que le gouvernement souhaite voir l’EMB prendre. En passant bien entendu sous silence la responsabilité écrasante des pouvoirs publics dans les difficultés que connaît le processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique depuis sa mise sur les rails en décembre 1998, et même bien avant.
Certes, la majorité des acteurs musulmans impliqués dans ce processus ne parviennent pas à comprendre (ou, pour certains, ignorent délibérément) ce qu’implique (et n’implique pas) la gestion du « temporel » du culte. Mais, à certains moments importants de ce processus, l’Etat belge s’est fourvoyé dans une série d’ingérences qui ont complètement (et peut-être irrémédiablement) hypothéqué une saine application de la loi de 1870 sur le temporel des cultes au culte islamique.
Il est pourtant évident qu’une refondation du processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique sur des bases saines ne peut réussir qu’à la condition de dresser un vrai bilan de la période passée et de dresser un inventaire des erreurs et responsabilités.
Ce nouvel arrêté royal établit un lien étroit entre l’urgence qui préside à son adoption et la lutte contre le « radicalisme »/la « radicalisation » d’une part, les attentats de Paris d’autre part. Il postule par ailleurs que l’EMB doit représenter “les différents courants de l’islam en Belgique”. Il lui assigne des missions en matière de lutte contre le radicalisme qui le font sortir de son cadre institutionnel.
En effet, l’EMB est un organe administratif chargé, conformément au prescrit de la loi du 19 juillet 1974 portant reconnaissance des administrations chargées de la gestion du temporel du culte islamique, de… la gestion du temporel du culte islamique. Il est dans ce cadre, et dans ce cadre seulement, l’interlocuteur du gouvernement. Contrairement à ce que stipule l’article 1er du nouvel arrêté royal, l’EMB n’est donc pas l’“organe représentatif du culte islamique en Belgique”.
De nombreux observateurs s’interrogent sur la non-­visibilité de l’EMB. A contrario, ces même interrogations ne sont jamais soulevées s’agissant, par exemple, de la non­-visibilité du Consistoire israélite de Belgique quand il est question de l’occupation israélienne en Palestine. Personne n’attend de l’organe gestionnaire du temporel du culte israélite qu’il joue un rôle sociétal, politique ou de représentation des différents courants du judaïsme. Et tant mieux ! Ce n’est pas son rôle. D’autres acteurs de la société civile sont légitimement en situation de le faire.
Pourquoi donc se pose-­t-on la question pour l’organe gestionnaire du « temporel » du culte islamique et pas pour les autres, alors qu’il s’agit de ses homologues ? Le fonctionnement normal d’un organe gestionnaire du temporel du culte islamique, c’est qu’il soit invisible autant que les organes gestionnaires du temporel des autres cultes reconnus, qu’il s’occupe de ses prérogatives énumérées par la loi, qu’il reste à l’écart des actualités politiques, idéologiques qui sortent de ses missions. Condamner, de même qu’applaudir, cela sort de ses missions et ce n’est pas son rôle.
En tant qu’organe gestionnaire du temporel, l’EMB n’est pas un syndicat, pas le représentant des musulmans, pas un organe politique ni théologique. Les observateurs et acteurs politiques qui cherchent à tout prix à faire endosser par l’EMB l’un quelconque de ces rôles portent aussi une responsabilité dans la dérive qui gangrène ce processus.
Cette dérive est largement présente dans l’exposé des motifs du nouvel arrêté royal qui stipule que l’EMB “doit prendre ses responsabilités, et ce sans opposition en interne”. Cette formule maladroite en guise d’injonction illustre parfaitement cette volonté d’immixtion du pouvoir politique dans le fonctionnement interne de l’EMB, et dès lors que ce dernier se voit conférer un rôle de “représentation des différents courants de l’islam en Belgique”, il est parfaitement illusoire d’exiger l’absence d’opposition aux choix et orientations que cet organe est et sera amené à concrétiser. De manière plus générale, ce nouvel arrêté royal de reconnaissance redéfinit les missions de cette administration chargée de gérer le temporel du culte islamique et cherche à l’embrigader dans une lutte contre le radicalisme et le terrorisme. Voilà sans doute l’une des plus graves dérives de cette réforme.
L’exposé des motifs du nouvel arrêté royal stipule aussi que « le culte doit pouvoir déterminer son fonctionnement en interne », mais il impose pourtant à l’EMB, en son article 1er, une organisation interne basée sur deux collèges linguistiques, un francophone et un flamand. La question n’est pas de savoir si ce mode d’organisation interne est le plus approprié mais de savoir s’il revient à l’Etat de l’imposer, sous peine de violer une fois encore le principe de non-ingérence.
Contrairement à ce que stipule l’exposé des motifs du nouvel arrêté royal, la “nomination des imams” ne fait pas partie des missions “fonctionnelles” de l’EMB. Il revient à chaque communauté locale organisée au sein d’une mosquée de choisir, de façon indépendante, son imam. S’agissant des communautés locales reconnues, c’est plus précisément le comité de gestion de la mosquée qui dispose de cette prérogative.
Enfin, l’article 2 du nouvel arrêté royal stipule que l’EMB « représente les communautés islamiques reconnues dans leurs rapports avec l’autorité civile ». Cela pose deux questions.
Premièrement, avaient également participé à l’élection de 2014 les mosquées non reconnues. Celles-ci sont soit en attente de reconnaissance, soit réticentes ou désintéressées à l’idée d’une reconnaissance. Les mosquées, tant reconnues que non reconnues, avaient désigné 60 délégués, qui forment l’Assemblée générale des musulmans de Belgique. A son tour, l’Assemblée a élu les 17 membres de l’EMB.
Si nous considérons que l’EMB doit en effet être constitué à partir des mosquées, nous pensons que cela doit se limiter à celles qui sont reconnues ! Permettre que prennent part à la gestion du temporel de culte musulman des représentants de mosquées non reconnues, c’est aller à l’encontre même du processus d’institutionnalisation. C’est un peu comme si, demain, la Suisse disposait d’un Commissaire européen sans qu’elle ne fasse partie de l’Union européenne. Une pure aberration institutionnelle.
Deuxièmement, l’EMB n’a en aucun cas comme mission légale de “représenter” les mosquées reconnues. Il est vrai qu’une mosquée qui souhaite se faire reconnaître par les pouvoirs publics doit adresser auxdites autorités un dossier de demande qui transite par l’EMB (ce qui ne signifie pas que l’EMB a un quelconque droit de veto ni même de regard). En revanche, une fois la mosquée reconnue, son interlocuteur ce sont les pouvoirs publics directement. Elle n’est nullement sous la tutelle de l’EMB, contrairement à ce que prône le nouvel arrêté royal qui, ce faisant, s’écarte une énième fois du prescrit légal.
Si le nouvel arrêté royal met fin à certaines formes d’ingérence, on le voit, il en consolide d’autres voire en ajoute de nouvelles, le tout dans un cadre qui perpétue toutes les confusions qui contribuent depuis plus de 15 ans à l’embourbement de l’EMB et plus largement du processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique dans une dérive qui fait office de tunnel sans bout. Or, il est temps de rompre radicalement avec la logique d’ingérence structurelle de l’Etat belge dans le fonctionnement interne de l’organe gestionnaire du temporel du culte islamique.
Depuis 2004, nous dénonçons les nombreuses ingérences du pouvoir politique dans l’organisation interne du culte musulman. C’est ainsi qu’en 2005, nous avons introduit une action auprès du Conseil d’Etat qui a contribué à faire évoluer positivement le processus d’institutionnalisation de l’islam. Nous visons en particulier le retrait des catégories ethniques. L’arrêté royal du 15 février 2016 s’inscrit dans cette tradition d’ingérence que conteste actuellement une série de requérants devant le Conseil d’Etat. Nous soutenons pleinement cette action.
Après 18 années d’égarement dans le traitement du processus d’institutionnalisation de l’islam en Belgique, il est temps de revenir tant au prescrit légal de la gestion du temporel du culte islamique qu’à sa philosophie. C’est la seule voie de nature à permettre de relever le défi d’une normalisation de la place de l’islam dans notre société. C’est la seule voie de nature à permettre de dégager l’islam de toute forme d’ingérence et de se concentrer sur les besoins temporels communs à tous les citoyens belges de confession musulmane. Il n’est pas trop tard, mais le temps presse !
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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La Commission des Oulémas et prédicateurs, dans la ville occupée de Jérusalem, a salué la résolution du Conseil de sécurité appelant à une cessation d’activités de colonisation israélienne dans les territoires palestiniens étant illégales.
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La Bulgarie clôture le fichier de Naif et prétend qu’il a été suicidé
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L’occupation prolonge la détention du frère du martyr Mesbah Abou Sabih
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Un mineur jérusalémite arrêté devant sa maison
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L’occupation installe des caméras de surveillance près du 3ème site le plus saint de l’islam
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L’occupation réprime les marches de la Cisjordanie
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Hamas: la résolution du Conseil de sécurité est une victoire pour le peuple palestinien
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Le Conseil de sécurité exige l’arrêt de la colonisation après l’abstention des Etats-unis
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