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Flash info du 12 Rabi al Thani 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Que doit faire le musulman suite à un mauvais rêve ?
D’après les sources musulmanes, les rêves sont de plusieurs types.
Le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Le rêve est de trois sortes :
– le rêve véridique ;
– le rêve où l’homme converse avec son âme ;
– et le rêve qui cause de l’effroi (« tahzîn »), provenant du diable » (rapporté par at-Tirmidhî, n° 2280).
En effet, d’après Abou Hourayra (Radhiya Allahou ‘Anhou) le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Au fur et à mesure que le temps progresse, le rêve du musulman devient de plus en plus vrai. Ceux d’entre vous dont les rêves sont les plus vrais sont ceux qui évitent le plus le mensonge. Le rêve du musulman est l’une des 45 parties de la prophétie. Il existe trois sortes de rêve : le bon rêve qui est une bonne nouvelle venue d’Allah ; le mauvais rêve à travers lequel Satan apporte la tristesse, et le rêve qui n’est que le reflet des propres pensées de l’intéressé. » (Rapporté par Mouslim).
Seulement, le seul rêve dont le musulman doit se prémunir est le mauvais rêve qui provient de Satan et par lequel ce dernier tente d’attrister et d’effrayer la personne.
Mais quel comportement adopté lorsque l’on fait un mauvais rêve ?
Le croyant peut exécuter six actes afin de se défaire de l’angoisse de ce cauchemar:
– Prendre refuge auprès d’Allah soubhannou wa ta’ala contre son mal.
– Prendre refuge auprès d’Allah soubhannou wa ta’ala contre Sheytân.
– Que la personne postillonne trois fois sur sa gauche et qu’il dise «Je prends refuge auprès d’Allah soubhannou wa ta’ala contre le Sheytân et contre le mal que j’ai vu.»
– Qu’il ne le raconte à personne en vertu de la parole du Prophète « Et qu’il n’en parle à personne. » Sahîh al-Boukhârî (6584) ; Muslim (5862).
– Qu’il se lève, fasse ses ablutions et prie comme il est rapporté dans le Hadîth
– Qu’il change le côté sur lequel il dormait, s’il était sur le côté droit, il se met sur le côté gauche et inversement.
Enfin avant de se coucher, le musulman doit systématiquement réciter le verset du Trône Ayat Al Kursi et les deux derniers versets d’Al Baqara.
Abou Hourayra (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Messager d’Allah (sallAllahou ‘alayhi wa salam) m’a confié la garde de la zakat de Ramadan. Puis quelqu’un est venu puiser dans les denrées et je me suis saisi de lui à trois reprise et l’avait menacé à chaque fois porter son cas devant le Messager d’Allah (sallAllahou ‘alayhi wa salam). A la troisième fois il me dit libère-moi et en échange je vais t’apprendre quelque chose qui tu serviras: «Quand tu vas te coucher, récite le verset du Trône. Allah chargera quelqu’un de te garder et Satan ne se rapprochera pas de toi jusqu’au matin. » Lorsque j’ai fait part de ce qu’il m’a dit au Messager d’Allah (sallAllahou ‘alayhi wa salam) il a dit : « Il a dit la vérité, bien qu’il soit un grand menteur ; c’était un diable. » (Rapporté par Boukhari).
Ubay (qu’Allah l’agrée) rapporte également qu’il avait un gros récipient rempli de dattes qu’il surveillait de temps à autre. Constatant que la quantité de datte avait diminué, il s’est mis un soir à surveiller l’endroit. Tout d’un coup, il vit apparaître une bête ayant la taille d’un jeune adolescent. Ubay poursuit alors son récit en disant : J’ai salué et cette bête a rendu la salutation.
J’ai dit : « Qui es-tu ? Es-tu un Jinn ou un humain ? »
Il m’a dit : « Un Jinn. »
J’ai dit : « Fais voir ta main. Elle me l’a tendue, et j’ai constaté qu’elle était couverte de poils de chien. »
J’ai dit : « Est-ce ainsi que les Jinn sont crées ? »
Il m’a dit : « Les Jinn savent qu’il y a pas parmi eux plus terrible que moi. »
J’ai dit : « Qu’est-ce qui t’a poussé à faire ce que tu as fait ? »
Il répondit : « On m’a rapporté que tu es un homme généreux qui aime faire l’aumône et j’ai voulu avoir une part de ta nourriture. »
J’ai dit : « Qu’est-ce qui nous protège de vous ? »
Il répondit : « Ayat-al-Kursi, le verset du trône qui se trouve dans Sourate Al-Baqara (La vache). Celui qui récite ce verset le soir est protégé de nous jusqu’au matin, et celui qui le récite en se réveillant le matin est protégé de nous jusqu’au soir. »

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Palestine : L’adolescente Ahed Tamimi, le nouveau visage de la résistance palestinienne. VIDEO.
En Palestine, Ahed Tamimi est devenue la nouvelle héroïne de la résistance palestinienne. La police a décidé d’arrêter la jeune fille de 16 ans après qu’une vidéo la montre en train de frapper deux soldats israéliens.
Les colons israéliens ont appelé à son viol en prison afin de “la punir” pour son acte de résistance. Du côté palestinien, la population commence à se mobiliser pour demander sa libération.
reportage a voir sur islam et info.fr.
Palestine : La police israélienne utilise des grenades lacrymogènes contre une manifestation pour Ahed Tamimi.VIDEO.
L’armée israélienne a utilisé les grenades lacrymogènes pour disperser une manifestation en faveur d’Ahed Tamimi, jeune palestinienne de 17 ans, arrêtée par la police pour avoir diffusé une vidéo dans laquelle on la voyait gifler un soldat israélien.
La décision de Donald Trump, de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, a provoqué une montée des tensions au Proche Orient.
reportage a voir sur islam et info.fr.
Yémen : l’aviation saoudienne bombarde un marché populaire bondé, 40 civils tués.VIDEO.
Les avions de combat de la coalition menée par l’Arabie saoudite ont frappé un marché populaire bondé dans la province de Taiz, dans le sud-ouest du pays, tuant plus de 40 personnes, ont rapporté les médias locaux.
Les frappes aériennes ont visé le marché dans le district d’AlTaiziya de la province de Taiz, tuant plus de 40 personnes et blessant des dizaines d’autres, ont rapporté les médias locaux.
Les chaînes de télévision ont déclaré que “plus de 50 civils ont été envoyés dans les hôpitaux suite aux frappes aériennes menées par l’Arabie Saoudite sur le marché de Shuhrah”.
La télévision Houthi a diffusé des images du site de bombardement en indiquant que “des dizaines de cadavres brûlés sont encore dispersés sur le marché avec des identités inconnues”.
Des témoins proches de la scène ont déclaré à Xinhua que les frappes aériennes “ont causé un grand nombre de victimes car elles se sont produites pendant l’heure de pointe du marché qui était rempli d’acheteurs venant des villages voisins”.
Lundi, une famille de neuf membres, dont cinq enfants, a été tuée lorsque des avions de la coalition dirigés par l’Arabie saoudite ont frappé cinq fois la maison de la famille à Sanaa, la capitale du Yémen.
Dans le même temps, d’intenses combats entre les forces yéménites soutenues par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les rebelles chiites houthis se poursuivent dans diverses provinces du pays.
Des frappes aériennes ont été lancées par des avions de chasse de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite contre des sites contrôlés par les Houthis dans la province de Hodeïdah, laissant des victimes inconnues.
La coalition dirigée par l’Arabie saoudite est intervenue dans le conflit yéménite depuis mars 2015 pour faire reculer les rebelles houthis et soutenir le président internationalement reconnu Abd-Rabbu Mansour Hadi, qui a été contraint à l’exil par les Houthis.
La guerre a tué plus de 10 000 Yéménites, pour la plupart des enfants, et en a déplacé 3 millions d’autres, créant ainsi l’une des pires crises humanitaires au monde.
reportage a voir sur islam et info.fr.

Sur saphirnews.com, voici les titres, rien de neuf.

France : Quand Christophe Castaner s’égare sur le statut du voile dans l’espace public. vidéo.
Après le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer qui s’est dit « normalement » opposé au voile des mères lors de sorties scolaires, c’est au tour de Christophe Castaner de vouloir justifier une telle interdiction.
Au micro de Frédéric Métézeau sur France Inter vendredi 29 décembre, le délégué général de La République en Marche (LREM), qui fut porte-parole du gouvernement, a déclaré – sans que le journaliste ne le reprenne – que « les signes religieux sont interdits dans l’espace public. On peut considérer par extension, comme Jean-Michel Blanquer, qu’une sortie scolaire reste dans l’espace public ».
Un rappel du droit s’impose pour Christophe Castaner car son affirmation est tout bonnement fausse : les signes religieux sont autorisés dans l’espace public, à l’exception du niqab (ou voile intégral). Par ailleurs, le Conseil d’Etat a rendu un avis sur le statut des parents accompagnateurs de sorties scolaires : ils ne sont pas soumis aux règles de neutralité religieuse qui régissent les fonctionnaires de l’Etat. Les mères portant le voile ont donc bien le droit d’accompagner des enfants, sans n’avoir à souffrir d’une quelconque interdiction.
reportage a voir sur saphirnews.com.
Algérie : le Nouvel An berbère officiellement reconnu comme jour férié.
Une bonne nouvelle pour les militants de la cause amazighe. Le Nouvel An berbère (aussi appelé Yennayer), qui sera célébré le 12 janvier 2018 en Algérie, sera pour la première fois un jour « chômé et payé ». La décision de consacrer ce jour comme une fête nationale a été prise mercredi 27 décembre par la présidence de la République lors du Conseil des ministres.
« En présentant ses meilleurs vœux au peuple algérien à la veille de l’année 2018, le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé sa décision de consacrer Yennayer journée chômée et payée dès le 12 janvier prochain, le gouvernement étant chargé de prendre les dispositions appropriées à cet effet », a indiqué le communiqué du Conseil des ministres.
Cette décision, « prise au profit de notre identité nationale dans sa triple composante islamique, arabe et amazighe confortera l’unité et la stabilité nationales, alors que des défis multiples internes et régionaux nous interpellent », souligne-t-on.
Le chef de l’Etat a également chargé le gouvernement de préparer une loi organique devant être le prélude à la création d’une académie de langue amazighe en Algérie. Le chef de l’Etat « a enjoint au gouvernement de ne ménager aucun effort pour la généralisation de l’enseignement et de l’usage de tamazight, conformément à la lettre et à l’esprit de la Constitution », a-t-on fait savoir dans un communiqué parvenu à l’Agence de presse algérienne (APS).
Ces mesures sont une réponse aux revendications de longue date portées par les militants amazighs, qui appelaient à une reconnaissance pleine et entière de l’identité berbère de l’Algérie.
La presse algérienne n’a pas manqué de saluer les décisions, comme L’Expression qui a indiqué qu’Abdelaziz Bouteflika « vient de rectifier une injustice historique » au travers d’annonces qui mettront l’Algérie « en phase avec sa profondeur historique millénaire (…). Le moment est historique, un autre chapitre vient de s’ouvrir ». Yennayer correspondra en 2018 à l’année 2968.

Sur oumma.com, voici les titres.

Palestine : Appel au viol d’Ahed Tamimi, et incarcération des membres de sa famille.
Le chanteur Bono appelle à la démission de Aung San Suu Kyi.

Sur Mizane.info, rien de neuf.

Sur des domes et des minarets.fr, voici les titres, rien de neuf.

France : “Une barbe imposante peut constituer une atteinte à la laïcité”.
La cour administrative d’appel (CAA) de Versailles (Yvelines), dans une décision du 19 décembre, donne raison à la direction du Centre Hospitalier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) à propos de la résiliation d’une convention de stage. La décision de la direction était motivée principalement par le port d’une barbe imposante considérée comme une manifestation ostentatoire d’une appartenance religieuse et donc incompatible avec les principes de laïcité et de neutralité du service public.
Le cour a considéré que le port d’une longue barbe par un élève médecin, ne respectait pas les «obligations en matière de neutralité religieuse». Et ce, «bien que le port de sa barbe ne s’est accompagné d’aucun acte de prosélytisme ni d’observations des usagers du service», peut-on lire dans cet arrêté.
L’histoire remonte à novembre 2013 quand un étudiant en médecine à l’université égyptienne de Menoufeya, est accueilli au sein du service de chirurgie générale, viscérale et digestive du centre hospitalier de Saint-Denis, en vertu d’une convention de stage. Quatre mois plus tard, en février 2014, l’hôpital dénonce la convention au motif que Mohamed refuse de se tailler la barbe. La justice est alors saisie pour trancher.
Cette décision démontre une fois de plus la nature totalitaire du radicalisme laïciste. Il y a mieux comme pays respectable et tolérant pour faire son stage que le pays où sévit Manuel Valls et la nébuleuse islamophobe du “Printemps Républicain”.
Au Yémen, 144 enfants meurent chaque jour dans l’indifférence.
La guerre au Yémen est entrée dans son 1000e jour il y a une semaine. Le bilan est désastreux : un million de cas de choléra (faisant plus de 2 000 victimes depuis fin avril), six enfants qui meurent par heure, 3 millions de déplacés et 12 000 morts et blessés et 80 % des habitants démunis : cette guerre oubliée a plongé ce pays l’un des plus pauvres au monde, dans une grave crise humanitaire. Une crise provoquée par un blocus conséquent de la coalition entravant l’acheminement de carburants, l’accès aux soins et à la nourriture.
Selon l’ONU et les ONG, c’est “pire crise humanitaire au monde” et des millions de personnes sont directement menacées par la famine. Près de 18 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire. Et parmi eux, plus de 11 millions sont dans un besoin aigu. C’est un million de plus que l’année dernière.
Ajoutant à cela les nombreuses victimes civiles qui tombent sous les raids d’une coalition menée par l’Arabie Saoudite et financée par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France. Rien que pour la journée de mardi, 64 civils dont plusieurs enfants ont péri sous les bombes saoudiennes. La première attaque contre «un marché populaire très fréquenté» dans la province de Taëz a tué 54 personnes, dont huit enfants. La deuxième a tué 14 personnes d’une même famille dans la province de Hodeida, qui borde la mer Rouge.
Portes ouvertes, le 30 et 31 décembre, à la mosquée de Décines.
En ce dernier weekend de l’année 2017, le tout nouveau Centre Interculturel de Décines (Rhône) ouvre ses portes au public, moins de trois mois après son ouverture aux fidèles.
Au menu de ces deux journées : visites guidées du centre, une exposition sur la vie du prophète (sws), des conférences, des animations pour les grands et les petits et des collations gracieusement offertes.
L’entrée est libre et gratuite.
Adresse :
9, rue sully,
69150, Décines-charpieu.

Sur tribune lecteurs.com, rien de neuf.

Sur Actualite islamique de Belgique, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, voici les titres,.

Bassem Tamimi: « Ma fille, ce sont des larmes de lutte ».
Le père d’Ahed Tamimi est fier de sa fille. Il dit qu’elle est une combattante de la liberté qui, dans les années qui viennent, conduira la résistance au régime israélien.
Cette nuit aussi, comme toutes les nuits depuis que des dizaines de soldats ont envahi notre maison au milieu de la nuit, mon épouse Nariman, ma fille de 16 ans Ahed, et Nur, la cousine d’Ahed, vont la passer derrière les barreaux. Même si c’est la première arrestation d’Ahed, vos prisons ne lui sont pas inconnues. Ma fille a passé sa vie entière sous l’ombre pesante de la prison israélienne – depuis mes longues incarcérations pendant son enfance, aux arrestations répétées de sa mère, à celles de son frère et de ses amis, en passant par la menace implicite que représente la présence permanente de vos soldats dans nos vies. Son arrestation était donc juste une question de temps. Une tragédie inévitable qui nous guettait.
Il y a plusieurs mois, lors d’un voyage en Afrique du Sud, nous avons projeté en public une vidéo documentant la lutte de notre village, Nabi Saleh, contre la domination d’Israël qui nous est imposée. Quand la lumière est revenue, Ahed s’est levée pour remercier les gens de leur soutien. Après avoir remarqué que certains dans l’assistance avaient les larmes aux yeux, elle leur a dit ceci : « Nous sommes peut-être victimes du régime israélien, mais nous sommes aussi fiers de notre choix de lutter pour notre cause, malgré le coût que l’on sait. Nous savions où ce chemin nous conduirait, mais notre identité, en tant que peuple et en tant que personnes, est ancrée dans la lutte, et elle en tire son inspiration. Au-delà de la souffrance et de l’oppression quotidiennes des prisonniers, des blessés et des tués, nous connaissons aussi le pouvoir immense qui nous vient de notre appartenance à un mouvement de résistance ; le dévouement, l’amour, les petits moments sublimes qui viennent de notre choix de briser les murs invisibles de la passivité.
« Je ne veux pas être perçue comme une victime, et je n’accorderai pas à leurs actions le pouvoir de définir qui je suis, et ce que je serai. J’ai choisi de décider par moi-même comment vous me verrez. Nous ne voulons pas que vous nous souteniez à cause de quelques larmes photogéniques, mais parce que nous avons fait le choix de la lutte et que notre lutte est juste. C’est la seule façon de pouvoir arrêter de pleurer un jour ».
Des mois après ces faits en Afrique du Sud, quand elle a défié ces soldats armés de la tête aux pieds, ce n’était pas une colère soudaine devant les graves blessures que Mohammed Tamimi, 15 ans, avait reçues juste avant, à seulement quelques mètres, qui l’aurait motivée. Ce n’était pas davantage la provocation de ces soldats pénétrant dans notre maison. Non. Ces soldats, ou d’autres, identiques dans leur action et leur rôle, sont des indésirables et des intrus dans notre maison depuis qu’Ahed est née. Non. Elle s’est tenue là, devant eux, parce que c’est notre chemin, parce que la liberté n’est pas donnée comme une aumône, et parce qu’en dépit de son coût élevé, nous sommes prêts à la payer.
Ma fille a juste 16 ans. Dans un autre monde, dans votre monde, sa vie serait complètement différente. Dans notre monde, Ahed est une représentante d’une nouvelle génération de notre peuple, de jeunes combattants pour la liberté. Cette génération doit mener sa lutte sur deux fronts. D’un côté, ils ont le devoir, bien sûr, de poursuivre le défi et le combat contre le colonialisme israélien dans lequel ils sont nés, jusqu’au jour de son effondrement. De l’autre, ils doivent affronter avec hardiesse la stagnation et la dégradation politiques qui se sont répandues parmi nous. Ils doivent devenir l’artère vivante qui fera revivre notre révolution, et qui la sortira de la mort entraînée par une culture croissante d’une passivité inhérente à des décennies d’inactivité politique.
Ahed est l’une de ces nombreuses jeunes femmes qui, dans les années qui viennent, conduiront la résistance à la domination israélienne. Elle n’est pas intéressée par les projecteurs actuellement braqués sur elle à cause de son arrestation, mais par un véritable changement. Elle n’est pas le produit de l’un des vieux partis ou mouvements, et dans ses actions, elle envoie un message : pour survivre, nous devons faire face franchement à notre faiblesse et vaincre nos peurs.
Dans cette situation, notre plus grand devoir, à moi et à ma génération, est de la soutenir et de laisser la place ; de nous maîtriser et ne pas essayer d’altérer et emprisonner cette génération nouvelle dans la vieille culture et les vieilles idéologies dans lesquelles nous avons grandi.
Ahed, aucun parent au monde ne désire voir sa fille passer ses jours en cellule de détention. Cependant, Ahed, aucun ne peut être plus fier que moi je le suis de toi. Toi et ta génération, vous avez assez de courage, finalement, pour gagner. Vos actions et votre courage me remplissent d’une crainte mêlée d’admiration et me faire monter les larmes aux yeux. Mais, conformément à ta demande, ce ne sont pas des larmes de tristesse ni de regret, mais plutôt des larmes de lutte.
Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine.
Source : Haaretz.
Les villages mizrahi détruits par l’establishment israélien.
Depuis sa création, Israël a systématiquement effacé de la carte des centaines de villages palestiniens. Mais les Palestiniens n’ont jamais été les seules victimes de l’expansion israélienne. Voici l’histoire des communautés mizrahi effacées avant et après la création de l’État d’Israël
Il est bien connu que depuis les premiers temps de l’immigration sioniste en Palestine, la bourgeoisie israélienne et ses diverses branches ont détruit des centaines de villages et de villes palestiniens et syriens, qui ont été jugés ennemis de l’État. Sur la nouvelle carte de la « destruction coloniale » publiée par De-Colonizer, un centre de recherche alternatif sur Palestine/Israël, figurent les villages mizrahi – dont la moitié environ étaient yéménites – détruits par les autorités sionistes avant la fondation d’Israël et par l’État d’Israël après 1948.
Le terme « destru(A)ction » renvoie à des communautés chassées contre leur volonté – souvent par la violence physique, et toujours avec l’aide de la violence légale et économique. D’autres villes et quartiers, tels les quartiers Mahlul et Nordia de Tel Aviv ou la cité de transit Neve Amal d’Herzliya ont aussi été détruits, quoique leurs habitants aient finalement reçu des indemnités.
D’un autre côté, il y a eu des villages israéliens démolis contre la volonté des habitants – dans la péninsule du Sinaï par exemple – même si ces démolitions allaient à l’encontre de l’expansion coloniale d’Israël, étant donné qu’elles se produisaient dans le contexte d’un traité de paix avec l’Égypte et, de ce fait ne figurent pas sur la carte. La destruction de ces villages peut être considérée comme une forme de décolonisation.
La destruction de ces villages juifs ne devrait pas nous étonner, en particulier si l’on considère la façon dont la bourgeoisie sioniste a toujours considéré et traité ceux de l’Est, qu’ils fussent juifs, musulmans ou chrétiens – tous Arabes.
Rappel des noms.
Depuis la création d’Israël, une hiérarchie de l’oppression s’est produite. Les Palestiniens endurent la plus forte discrimination, mais les Juifs mizrahim, qui jouissent du privilège d’être juifs, sont discriminés par les Ashkénazes. Dans les premiers temps de l’immigration sioniste en Palestine, l’attitude discriminatoire de l’élite ashkénaze à l’égard des Mizrahim était ouvertement raciste – l’establishment sioniste était ashkénaze-européen et oeuvrait à protéger les intérêts des pères fondateurs de l’État. Ils travaillaient avec diligence, dans ce temps-là et, après la création de l’État ils ont ancré ces mêmes mécanismes pour assurer leur suprématie.
Voici les noms des 12 villages et quartiers juifs mizrahi détruits par l’establishment sioniste de l’État ou d’avant l’État : la colonie yéménite de Ben Shemen, le village yéménite de la mer de Galilée, Tohelet, le camp de Kfar Saba, Yamin Moshé, Mamila, Manshiyye, Summayl, Kfar Shalem, Givat Amal, le quartier de Ha’argazim, Emek Ha’teimanim à Ein Kerem. Deux d’entre eux furent démolis avant la création de l’État, tandis que les dix autres furent détruits après 1948. Certains d’entre eux sont toujours sous la menace d’une démolition. La plupart de ces villages ont été établis à l’emplacement de villages palestiniens dépeuplés durant la guerre de 1948.
La différence entre le traitement des Juifs ashkénazes et celui des Mizrahim qui se sont établis dans des maisons palestiniennes récemment vidées de leurs habitants, est claire. Tandis que le statut de propriété des maisons volées était garanti aux Ashkénazes à Jérusalem Ouest et aux kibboutzim, le même privilège fut refusé aux Mizrahim.
On peut trouver un exemple clair de la politique discriminatoire de l’État dans l’histoire de Tohelet. Des Juifs yéménites qui s’étaient installés dans les maisons du village palestinien d’al-Safiriyya ont été déplacés de force, alors que des membres de Chabad, qui avaient un fort soutien politique, ont pu rester et s’étendre au détriment de Tohelet.
Givat Amal est un autre exemple. Menashe Kalif — déplacé de force de sa maison en 2015 pour que celle-ci soit détruite, a décrit comment l’État a demandé à ses parents de se saisir des maisons des Arabes d’Al-Jammasin al-Gharbi, de manière à les empêcher d’y revenir. La terre fut achetée par des magnats qui essaient maintenant d’évincer les habitants mizrahi sans les indemniser correctement.
Après des années du régime de droite du Likoud, nous ne pouvons plus dire que le Mapaï – le parti historique de la discrimination contre les non-Ashkénazes – est le seul à avoir perpétué le racisme anti-mizrahi. Le régime israélien, y compris l’establishment pré étatique, a créé les conditions socioéconomiques qui ont finalement conduit à la destruction de quartiers comme Givat Amal et Kfar Shalem. La condescendance à l’égard de Mizrahim privés de leurs droits est devenue un dogme juridique et économique essentiel de l’État d’Israël, quel que soit le parti politique au pouvoir.
Entre réfugiés et nouveaux immigrants.
L’infrastructure des villages palestiniens dans lesquels des Mizrahim se sont installés a été négligée. Cela pour forcer les Mizrahim à accepter d’évacuer les villages, afin que de nouveaux quartiers puissent être construits et fournir des profits considérables à l’État et aux magnats de l’immobilier. D’un coup, les habitants qui avaient été amenés pour vivre dans des maisons palestiniennes furent considérés comme des envahisseurs source de nuisance. Le racisme inhérent à ce processus ne fut jamais affiché ouvertement, étant donné qu’il se produisant dans les années conduisant à la création d’Israël – mais l’identité ethnique de ses victime est claire : ce sont tous des Mizrahim.
Un exemple de premier plan de ce racisme est visible dans le blog de nouvelles Carmel des années 1960, qui décrit les tentatives de la municipalité de Tel Aviv pour déloger les habitants de Manshiyye, le quartier de Jaffa le plus au nord, dont les habitants palestiniens ont été chassés en 1948. Ce qui suit est une transcription d’un des blogs, issu du film d’Anat Even “Yizkor L’Mansiyye”:
Voici Manshiyye à Tel Aviv. Plus de 3000 familles ont été évincées de la zone afin de permettre des changements. Bien que certains habitants soient encore là, la construction a déjà commencé. Depuis des années, ces maisons sont devenues des amas de ruines… pourtant des gens y vivent toujours. Il est vrai que certains immigrants à Manshiyye refusent de partir, manière pour eux de faire pression… c’est le visage de Manshiyye, dont un petit nombre d’habitants et leurs enfants refusent de reconnaître le fait que, selon le plan officiel, cet endroit a été effacé et n’existe plus. Manshiyye est un foyer d’agitation, de sentiments de discrimination, et de panthérisme.
Le traitement des Mizrahim est très différent de celui des Palestiniens qui vivaient dans ces mêmes maisons. Les Palestiniens déracinés ne peuvent pas demander de réparations. La loi sur la propriété des absents, ainsi qu’un ensemble de lois votées dans les premières années de l’existence de l’État, ont transformé les Palestiniens en une classe manquant de toute protection sous le nouveau régime. Les Juifs qui ont été déplacés de Lifta – un village palestinien proche de Jérusalem dont les habitants d’origine ont été évacués en1948 – ont bénéficié d’indemnités de la part de l’État. Parallèlement, les réfugiés palestiniens du village, dont certains vivent à Jérusalem, sont face à un mur d’exclusion lorsqu’il est question de leurs droits de propriété.
Dans un article publié par Roni Harel en 2014 dans le journal économique Calalist, Osi Tajer, un des Juifs évincés de Summayl au centre de Tel Aviv, apporte une réponse surprenante quand on lui demande s’il accepterait, en compensation, un appartement dans le nouveau bâtiment qui doit être construit sur le site de sa maison démolie :
« Pas du tout, je veux le donner aux Arabes en cadeau ».
« Et où vivrez-vous ? » demande le reporter.
« Avec eux ».
L’ambition de Tajer de vivre à côté des Palestiniens qui reviendront est un rappel de la période d’avant et pendant les premiers temps du sionisme, au cours de laquelle les Juifs, les Musulmans et les Chrétiens vivaient ensemble dans ce pays. Le sionisme n’a pas eu un regard positif sur cette cohabitation et a réussi à y mettre fin. La destruction de villages mizrahi est un développement de cette tendance.
Eitan Bronstein Aparicio est le co-director and co-fondateur de De-Colonizer, et le fondateur de Zochrot. Ce post a d’abord été publié en hébreu sur Local Call.
Traduction : SF pour l’Agence Media Palestine.
Source: +972.
Les vedettes du documentaire palestinien nominé aux Oscars emprisonnées par Israël.
Un des refrains les plus fastidieux des libéraux dans les rares occasions où ils parlent de la Palestine est « Où est le Gandhi palestinien ? ».
Cet argument ennuyeux est périodiquement déterré par quelque je-sais-tout sans la moindre idée de quoi il parle, mais qui semble croire que c’est une pensée originale.
Je pense que je l’ai rencontré pour la première fois en 2001 dans le livre de Michael Moore « Stupid White Men » (Stupides hommes blancs). Bien que le livre soit amusant à bien des égards, le chapitre dans lequel il sermonne les Palestiniens sur les raisons pour lesquelles ils ne sont pas encore libres est, au mieux, embarrassant.
Il écrit que les Palestiniens devraient arrêter d’utiliser la résistance armée et qu’ils devraient adopter à la place la tactique de Gandhi —s’allonger devant les tanks israéliens et ainsi de suite. Il dit quelque chose du type : « beaucoup d’entre vous mourront mais le monde sera de votre côté ».
Malheureusement ce genre d’argument de poubelle n’est que trop commun, particulièrement aux USA. Même en laissant de côté la pure grossièreté d’un riche Américain blanc sermonnant les Palestiniens sur la bonne façon de résister, c’est aussi de la pure ignorance historique.
L’argument est toujours offert comme si les Palestiniens n’avaient jamais essayé la résistance non-violente, et il est avancé comme une idée censée être neuve.
En réalité, les Palestiniens utilisent constamment la protestation non-armée et non-violente contre Israël. Les formes non-violentes de résistance palestinienne sont vieilles comme le sionisme lui-même. Il ne pourrait en être autrement — même si elle reçoit le soutien du sentiment populaire (comme c’est le cas en Palestine), la résistance armée est par définition l’action d’une avant-garde minoritaire.
Le soulèvement palestinien de 1936 contre l’occupation britannique et le colonialisme sioniste, par exemple, a commencé comme une grève générale. C’est seulement plus tard qu’il s’est développé en insurrection et guérilla armées, en réponse à la brutalité des Britanniques et de leurs alliés dans le mouvement sioniste.
Même après que la majorité de la population palestinienne fut expulsée par les milices sionistes en 1948, les premiers actes de résistance au lendemain de cette Nakba étaient des actes de défi, simples et spontanés — et ils étaient entièrement pacifiques.
C’étaient ceux de nombreux villageois palestiniens chassés par des voyous israéliens armés, ce qui avait fait d’eux des réfugiés. Beaucoup de fermiers revinrent après que les tirs se furent calmés et retraversèrent les lignes de cessez-le-feu pour s’occuper de leurs fermes, de leurs arbres fruitiers et de leurs vergers. Pour revenir.
Ces lieux étaient occupés par des soldats de la nouvelle armée israélienne, qui ont abattu à vue ces prétendus « infiltrateurs ». L’assassinat de civils palestiniens est aussi vieux que le sionisme, lui aussi.
Dans ces actes brutaux étaient semées les graines de l’établissement des premiers groupes de résistance armée palestiniens après 1948, comme le Fatah.
La triste réalité de la couverture de la Palestine par les médias occidentaux est qu’ils y prêtent rarement beaucoup d’attention sauf s’il y a de violentes représailles par des Palestiniens. La violence institutionnelle israélienne de l’occupation, plus grande, récurrente, fréquente, systématique, reçoit bien moins d’attention.
À cause de cela, la résistance palestinienne non armée tend à être à peu près ignorée. Il y a des exceptions à cette règle générale, comme pendant la Première Intifada, quand ce soulèvement populaire palestinien fit une brève percée médiatique — surtout grâce à la pure brutalité de la réponse israélienne au mouvement de protestation.
Mais il y a eu d’autres exceptions au cours des années. Le village de Bil’in en Cisjordanie, par exemple, a pendant des années organisé des manifestations hebdomadaires contre le mur d’apartheid israélien et les colonies, qui tous deux annexent des terres du village.
Un réalisateur de ce village a fait, avec un ami israélien, le film « 5 Broken Cameras (5 caméras brisées) », racontant l’histoire du village. Le documentaire était si convaincant qu’il a été nominé aux Oscars, et plus tard a gagné un Emmy Award.
Mais au cours des derniers mois, Israël a arrêté et emprisonné plusieurs des personnes figurant dans ce film.
L’enseignant Abdallah Abu Rahma, chef du mouvement de protestation, a été enlevé par les forces israéliennes au milieu de la nuit, puis emprisonné sans procès civil pendant près d’un mois. Ce n’est que la dernière arrestation d’Abdallah. Les charges retenues contre lui dans le système judiciaire bidon d’Israël ont inclus celle d’« organiser et participer à une manifestation illégale » et celle de « provocation ».
La justice militaire d’Israël en Cisjordanie est une mascarade de justice, et est raciste de manière inhérente. Les colons juifs qui vivent aussi en Cisjordanie —les rares fois où ils sont inculpés— sont soumis au système juridique civil, séparé et inégalitaire, d’Israël.
Si Abdallah a maintenant été relâché, d’autres personnes du village restent emprisonnées.
Parmi elles se trouve Ashraf Abu Rahma, un Palestinien de gauche qui a été capturé par les troupes israéliennes à la fin d’octobre. Le Mouvement de solidarité internationale lève des fonds pour aider à sa libération. Le groupe explique qu’Ashraf a été capturé « alors qu’il faisait visiter à des militants solidaires français les terres que son village de Bil’in a récupérées de la proche colonie israélienne de Modi’in Elite grâce à leurs originales manifestations populaires ».
Au cours des années, Ashraf a été arrêté de nombreuses fois par les Israéliens pour sa résistance non-violente. Son frère et sa soeur ont été tous deux assassinés par des soldats israéliens au cours de manifestations contre leur occupation du village.
En 2008, le traitement d’Ashraf aux mains des voyous de l’armée israélienne a brièvement capté un peu d’attention des médias. Pendant une manifestation à un village voisin, ils l’ont enchaîné et bâillonné. Alors qu’il était ainsi neutralisé et ne posait aucune menace d’aucune sorte, les lâches soldats israéliens lui ont sadiquement tiré dans le pied avec une balle en acier enrobée de caoutchouc. Mais il s’est remis et a continué à participer à la résistance non armée.
Libérez Ashraf Abu Rahma et tous les prisonniers politiques palestiniens !
Traduction: Catherine G. pour l’Agence Média Palestine.
Source: Middle East Monitor.
« Nous ne participerons pas à l’occupation » : dans une lettre à Netanyahu, des dizaines des jeunes refusent de s’enrôler dans l’armée israélienne.
« L’armée poursuit la politique raciste du gouvernement qui viole les droits humains fondamentaux », écrivent 63 jeunes à Netanyahu et au chef militaire israélien Gadi Eisenkot.
Un groupe de 63 jeunes a publiquement déclaré qu’ils refuseront d’être enrôlés dans l’armée israélienne, a rapporté Yedioth Ahronoth jeudi matin.
« Nous avons décidé de ne pas participer à l’occupation et à l’oppression du peuple palestinien », ont-ils écrit dans une lettre au Premier Ministre Benjamin Netanyahu, au chef du personnel militaire Gadi Eisenkot et aux ministres de la défense et de l’éducation. « La situation ‘temporaire’ traîne depuis 50 ans, et nous ne voulons pas lui donner un coup de main. »
Les jeunes critiquent le gouvernement et l’armée dans leur lettre. « L’armée poursuit la politique raciste du gouvernement, qui viole les droits humains fondamentaux et met en oeuvre une législation pour les Israéliens et une autre pour les Palestiniens sur le même territoire », écrivent-ils.
Les étudiants protestent aussi contre « la provocation intentionnelle et institutionnelle contre les Palestiniens des deux côtés de la Ligne verte », se référant à la ligne de l’armistice de 1949 qui sépare Israël de la Cisjordanie, « et nous — des garçons et des filles en âge de faire leur service militaire, venant de différentes régions du pays et de différents milieux socio-économiques—refusons de croire à ce système de provocation et de participer au bras armé d’oppression et d’occupation du gouvernement. »
La lettre appelle les autres jeunes à remettre en cause leur enrôlement, ajoutant que les signataires ont l’intention de parcourir le pays afin de trouver de nouvelles recrues pour leur initiative.
« Nous refusons d’être enrôlés et de servir dans l’armée de par notre devoir envers les valeurs de la paix, de la justice et de l’égalité, sachant qu’il existe une autre réalité que nous pourrions créer ensemble », ont-ils écrit. « Nous appelons les filles de notre âge à se demander si le service militaire travaillera à atteindre cette réalité. »
Les signataires incluent Matan Helman, 20 ans, du kibboutz Haogen, qui a été mis en prison à cause de son refus d’être enrôlé dans l’armée. Début décembre, le ministère de l’éducation et les forces de défense israéliennes ont annoncé qu’ils travaillaient sur un projet pour augmenter le nombre d’appelés recrutés pour le combat. Actuellement les taux de recrutement s’affaissent et le taux de décrochage dépasse les 7 000 soldats (hommes et femmes) chaque année.
Traduction: Catherine G. pour l’Agence Média Palestine.
Source: Haaretz.
Israël, cause majeure de « l’exode des chrétiens palestiniens ».
Beit Jala, Palestine – L’occupation israélienne de la Palestine est le principal facteur responsable de l’exode des chrétiens palestiniens de la région, révèle une nouvelle étude.
Les recherches menées par l’Université Dar al-Kalima à Beit Jala en Cisjordanie occupée, conclut que seul un petit pourcentage de chrétiens a quitté la Palestine à cause d’inquiétudes liées au conservatisme religieux musulman.
Les chercheurs ont interviewé plus de mille personnes (dont environ la moitié était chrétienne et l’autre musulmane) sur leur vision de la vie ; et si celle-ci se révélait négative, les causes de leur pessimisme.
L’étude rapporte : « La pression de l’occupation israélienne, les restrictions permanentes, les politiques discriminatoires, les arrestations arbitraires, les confiscations de terres, s’ajoutent à un désespoir général parmi les chrétiens palestiniens. »
Ces conditions ont mis les chrétiens palestiniens dans « une situation désespérée dans laquelle ils ne peuvent plus concevoir un futur pour leurs enfants ni pour eux-mêmes » ajoute l’étude.
Bernard Sabella, membre du Conseil Législatif palestinien et co-auteur de l’étude, nous dit : « Ce n’est pas de disparaître que les chrétiens palestiniens redoutent le plus, c’est davantage le fait de perdre leur place dans la société ».
Il souligne que le conflit avec Israël et le manque de solution politique à l’occupation des territoires palestiniens représentent les principales causes de la réduction du nombre de chrétiens palestiniens.
À Jérusalem et à Bethléem, soit les lieux de naissance traditionnels du christianisme, les chrétiens palestiniens disparaissent rapidement avec les conditions politiques et économiques actuelles.
« L’identité palestinienne doit être mise en avant et soulignée », ajoute Sabella.
L’étude montre aussi que 50 pourcents des chrétiens et 54 pourcents des musulmans interviewés sont optimistes quant à l’évolution positive de leur situation et attribuent leur optimisme au fait de croire que Dieu est de leur côté.
« Ce résultat reflète la religiosité de la population palestinienne » explique Varsen Aghabekian, une des auteurs de l’étude.
Seuls deux pourcents des chrétiens attribuent leur pessimisme à « l’extrémisme religieux », tandis que le pourcentage parmi les musulmans est de quatre, soit le double.
« Personne ne peut nous faire partir d’ici ».
Une majorité des chrétiens et des musulmans déclarent que le conflit politique avec Israël fait qu’ils ne se sentent pas en sécurité.
« Je peux dire avec grande certitude que le départ [des chrétiens palestiniens] n’a jamais été causé par des persécutions religieuses » explique Aghabekian
L’émigration chrétienne de la Palestine commença pendant la période ottomane et était principalement due à une recherche d’opportunités économiques au nord du pays et en Amérique Latine.
Mais, selon l’étude, l’émigration récente est liée à l’instabilité de la région et au conflit avec Israël.
Entre 1860 et 1914, les chrétiens palestiniens représentaient environ 11 pourcents de la population palestinienne, qui était alors de 350 000 personnes.
À la veille de la première guerre mondiale, la population palestinienne atteint 616 000 personnes dont 69 000 chrétiens.
Aujourd’hui les chrétiens palestiniens dans toute la Palestine historique – qui comprend Israël, la Cisjordanie et Gaza – représentent seulement 1,7 pourcents de la population palestinienne qui s’élève à 6 millions.
Iskandar El Hinn, un Palestinien chrétien dont la famille a fui la ville de Jaffa pour celle de Ramallah lorsqu’Israël fut créé en 1948, et il continue d’expliquer à Al Jazeera qu’il n’a jamais pensé à quitter la Palestine.
Au contraire, il dit encourager ses enfants et petits-enfants à rester déterminés et à protéger leur terre.
« En tant que Palestinien, je vis là où j’ai ma place, partout où je vais c’est la Palestine et Jérusalem est sa capitale » dit-il.
« Nous vivons ici depuis des milliers d’années, personne ne peut nous faire partir d’ici. »
Traduction : Lauriane G. pour l’Agence Média Palestine.
Source : Al Jazeera.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Raids israéliens à l’est de Gaza
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Les chars d’occupation ont bombardé vendredi après-midi, deux positions de contrôle et de résistance à l’est de la ville de Gaza. ​
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Des colons attaquent le quartier Jabir à Hébron
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L’occupation arrête la mère de trois détenus de Balata
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Pour la 123ème fois, Israël démolit le village d’Al-Araqib
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L’armée israélienne met fin à des exercices simulant une agression contre Gaza
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Pot de vin israélien pour voter contre un projet onusien
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Des maisons, une école et une mosquée menacés de démolition à Yatta
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L’occupation empêche les frères d’Ansam Shawahneh de lui rendre visite
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6400 Palestiniens arrêtés en 2017
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Un « vendredi de colère » annoncé par le Hamas à Hébron
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Arrestations et blessés signalés dans des affrontements en Cisjordanie
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L’occupation prend d’assaut Qalqiliya et arrête un citoyen
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L’occupant israélien prolonge la détention de Ahed Temimi et sa mère de cinq jours
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L’occupation confisque des terres agricoles à Tammun pour établir une route coloniale
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L’occupation arrête une femme et son fils à l’ouest de Jénine
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Le ministère palestinien des Affaire étrangère condamne le projet du Likoud portant annexion de la Cisjordanie et Al-Qods à Israël
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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