Programmes de diffusion sur MouslimRadio

Actuellement, en direct sur Loading ...


Flash info du 8 Rabi Al Thanni 1437.

Flash info du 8 Rabi Al Thanni 1437.
Ecouter le coran, des hadith, des conférences, des annonces divers, des anashids (sans musique), et bien d’autres choses, en direct sur :
www.MuslimRadio.info
******************************************************************

USA : Obama défend l’égalité pour tous devant le congrès à Washington.
C’est lors de son discours sur l’état de l’union, au Capitole, que le président des Etats-Unis d’Amérique, B. Obama, a tenu à défendre les musulmans américains en des termes forts. Il a insisté sur la responsabilité de tous les américains de rejeter toute forme de discrmination qu’elle soit d’ordre raciale ou de religion.
En taclant directement Donald Trump, le millardaire, candidat républicain aux élections préisdentielles, Barack Obama a marqué sa position humaine plus que politique. Il invite tous ses citoyens à ne pas juger quelqu’un sur les critères de race ou de religion car, il ajoute, » ce serait une trahison de nos principes et de nos valeurs« .
Les républicains, ayant demandé à une jeune militante musulmane, Rose Hamid, de sortir de la salle lors d’une assemblée de Donalp Trump, se sont vus mis à mal par ce discours plein de bon sens et d’humanité pour tous.
Et le président Obama de rajouter : « (…) quand une mosquée est vandalisée ou un enfant injurié, ça ne nous rend pas plus forts, contrairement à ceux qui s’autorisent à faire ça. Cela nous discrédite aux yeux du monde,(…) »
Après la police new-yorkaise, le président des USA montre l’exemple pour les musulmans de France et tous ceux qui veulent l’entendre.
Clic pour voir la Source de l’article
********************

Coup de coeur : Andy Murray fait un don aux syriens à chaque service gagnant.
Un exemple qui prouve que l’humanité existe encore et heureusement, al hamdouliLlah. Le joueur de tennis britannique Andy Murray a tellement été touché par la situation des réfugiés syriens qu’il leur réserve des dons à chaque match.
En effet, depuis septembre dernier, Andy Murray offre 50 livres soit 72 dollars aux enfants réfugiés pour chaque service gagnant. Etant donné que le joueur réalise souvent des aces, il a récolté plus de 121 000 dollars pour les réfugiés depuis la rentrée 2015. La somme est versée par Andy Murray à l’UNICEF à destination des enfants syriens. Ces dons permettent largement d’acheter des soins de premiers secours, de la nourriture et des couvertures pour affronter le froid de l’hiver.
Le joueur britannique s’est dit très touché par la détresse de ces enfants syriens, confrontés à la guerre, abandonnés et livrés à la rudesse de la rue. Les dons d’Andy Murray ont ému ses fans qui ont décidé de participer à la collecte en faveur des enfants syriens. Les sponsors du joueur se sont également joints à la quête pour les petits syriens suivis par la Fédération de tennis britannique. Face à cet engouement, Andy Murray a fait part de son émotion : « Il est formidable de constater que nous avons récolté autant ».
MachaAllah, le soutien de ce joueur de tennis a entraîné une véritable vague de solidarité envers les syriens. Andy Murray s’est confié à la BBC : « Je me souviens de l’été dernier, je regardais les informations et c’est alors que j’ai décidé de faire quelque chose pour aider les victimes ». Bravo à Andy Murray pour sa générosité et son humanité, ainsi qu’à tous ses fans. Le joueur a expliqué qu’il serait prochainement papa, ce qui fait que la situation des petits syriens le touche particulièrement. Si tous les futurs papas s’y mettaient également, cela serait tellement profitable aux syriens inchaAllah !
Clic pour voir la Source de l’article
********************

Christian Estrosi, déclare : il y a différence entre kippa et voile.
Bien sûr qu’ils sont différents ! La kippa et le voile ne sont pas destinés aux mêmes communautés, évidemment. Plus largement -et tristement-, le deux poids deux mesures du nouvel élu PACA ne peut que choquer en estimant qu’il y a une différence dans la perception du voile et de la kippa en France, le premier étant une forme de radicalisme et le second, un signe ostentatoire nullement gênant qu’il faut porter et que lui-même arbore sans nulle gêne.
Christian Estrosi ne s’en cache pas, il ne voit aucun signe communautariste au fait de porter la kippa. Il déclare sur Europe 1 : « Dire ‘il y a quelqu’un qui a été menacé parce qu’il portait la kippa, donc il faut ne plus la porter’, c’est une erreur. Je dis ‘n’ayez pas peur’ […] N’accordez pas une victoire aux terroristes et aux barbares de Daech qui sont en train de faire la fête chez eux parce que vous avez décidé de ne plus porter votre kippa ». Un discours très avenant destiné aux juifs de France. Mais pour la question du voile ? Ce dernier assure qu’il y a une différence avant de botter en touche en assurant défendre « tout autant » les Français musulmans que juifs. Pas si sûr dans les actes.
« Par contre, allez au Koweït, chez les grands amis de monsieur Hollande! Même si vous n’êtes pas une femme musulmane, au moment même où vous atterrissez en Arabie Saoudite, on impose aux femmes de porter le voile »,s’est offusqué le président de région Estrosi.
M. Estrosi semble avoir oublié la difficulté dans laquelle il a été élu et retourne avec fourberie sur ses positions passées, celles d’un allié inconditionnel d’Israël au détriment de la neutralité et l’équité.
Clic pour voir la Source de l’article
********************

Oussama Benali : un comédien belge au grand cœur.
Oussama Escobar de son vrai nom Oussama Benali, est un animateur de radio et de télévision belgo-marocain. Présent sur les écrans depuis de nombreuses années, il devient parallèlement une figure incontournable des planches belges. La comédie prenant une dimension ascensionnelle dans la carrière de l’homme, celui-ci enchaîne les scènes de Bruxelles à Paris en passant par le Maroc. En décembre, il laisse en suspend sa carrière et s’envole pour le Sénégal avec l’association Dafa Yow. De retour en Belgique, Oussama Benali nous accorde un entretien dans lequel il nous rapporte avec beaucoup d’émotions les raisons de son engagement humanitaire.
A cœur ouvert…
Lors de nos échanges, l’homme nous confie que les enfants sont l’une de ses motivations premières. Un jour de décembre, il embarque pour Malika – petite commune en périphérie de Dakar – avec l’équipe de Dafa Yow. L’association, présidée par Samira Hmouda, œuvre depuis 2008 essentiellement pour les enfants bien qu’elle lutte tout aussi fortement pour le développement en apportant des solutions sur la voie de l’autosuffisance alimentaire et énergétique. Sensible aux actions menées, Oussama Benali décide de se greffer au projet :« Je parraine un talibé ». L’objectif de cette mission est d’assurer une collecte de fonds pour permettre aux enfants des rues d’être scolarisés. Sur place, l’équipe s’attaque également à plusieurs chantiers comme la construction de puits qui permettront à 10 écoles de bénéficier d’eau potable. Les rénovations, constructions et plantations d’arbres fruitiers font aussi partis des actions sur lesquelles l’association s’est engagée. Mais parce que Dafa Yow c’est aussi une équipe médicale, Oussama Benali s’est engagé à donner de son temps en travaillant avec le poste de santé du daara, aussi appelé école. Au fil de notre échange, nous découvrons l’histoire non pas du comédien mais de l’homme qui nous révèle avec discrétion être issu du monde médicale.
Fortement impliqué, il passera une grande partie de son temps au sein du poste de santé où il fera pas moins de 200 interventions. Il nous conte avec pudeur et humilité une expérience riche qu’il partage sans détour.
J’ai simplement appris à vivre avec peu, comme eux, et à être heureux sans notre confort d’ici qui nous éloigne de cette réalité là.
Cette réalité là, c’est des membres déchirés, des plaies graves et surtout un manque cruel de produits de premiers soins. Les conséquences sont parfois très lourdes allant de l’aggravation de certaines blessures, jusqu’à la perte des membres. Grâce à l’association, Tapha, un très jeune patient passionné de foot a pu être pris en charge dans de bonnes conditions et a ainsi pu conserver son pied gauche. Le jeune adolescent pourra de nouveau s’essayer dans les passements de jambes comme l’assure avec joie Oussama Benali. Fort de conviction et de foi, il n’oublie pas et nous rappelle à juste titre que ces guérisons ne sont possibles que par la permission du Créateur.
Grâce à Dieu surtout ! C’est Lui l’unique guérisseur. Moi je soigne, et Lui décide.
Mais celui qui marquera le cœur de l’homme à jamais est un être au sourire merveilleux qui restera désormais figé sur les photographies. Il nous raconte avec émotion et retenu l’histoire de Falou, un enfant agé de 10 ans à peine. Tous les matins à l’aube, Falou s’était lui-même chargé d’une mission.
C’était le plus timide, il avait le plus beau des sourires, il apportait mon eau tôt le matin pour la prière de l’aube.
Il nous décrit un petit garçon plein de joie qui 3 jours avant son décès partageait encore ses rires et qui 3 jours après avoir ri aux éclats « est retourné chez Dieu ».
Malgré la perte de Falou, l’espoir s’évertue lorsque la foi au destin et au décret final deviennent indivisibles dans le cœur des hommes et des femmes. Ainsi les fruits récoltés redonnent joie et paix à celui qui croit en Son œuvre.
Aujourd’hui, « le bilan est plus que positif…nous avons installé 11 puits, scolarisé plus de 500 enfants ». C’est sur ces mots que nous lui laissons le mot de la fin…
Clic pour voir la Source de l’article
********************

Aylan : un dessinateur palestinien répond à Charlie Hebdo avec grande classe.
Le dernier dessin de Charlie Hebdo du jeune Aylan aura provoqué un tollé d’indignation sur les réseaux sociaux. Ainsi, en guise de réponse à cette provocation, de nombreux internautes ont décidé de partager leurs œuvres toutes différentes les unes des autres mais qui véhiculent un même message.
Le sang d’Aylan est l’encre de Charlie Hebdo.
Hani Abbas est un dessinateur et professeur d’origine palestinienne qui a toujours vécu en Syrie. Il est membre du groupe « Cartooning for peace » qui s’était solidarisé avec Charlie Hebdo après les attentats du 7 janvier « pour un monde sans frontières entre dessinateurs de pays parfois ennemis ». Seulement, la solidarité n’autorise pas la traitrise. C’est avec la plus grande classe que Hani Abbas a répondu à la provocation insultante de Riss -auteur du dessin- qui présentait « Aylan s’il avait grandi » en tant que « tripoteur de fesses ».
L’art de Hani, bien loin de la bassesse et de l’incompétence des pseudo-dessinateurs de Charlie Hebdo, a touché des milliers d’internautes qui n’ont pas manqué de partager le chef d’œuvre représentant le jeune Aylan sur la plage où il a été retrouvé, la plume de Charlie Hebdo trempée dans son dos, opportuniste, usant du sang du petit défunt comme d’une encre.
Prix international du dessin de presse.
D’après le site de Cartooning for peace, Hani a du fuir la Syrie il y a quelques années de cela à cause de l’un de ses dessins engagés qui représentait la révolution syrienne.
« En postant un dessin sur Facebook en 2012, immortalisant la fleur symbole de la révolte syrienne, ce jeune professeur a été menacé par les services secrets syriens. Hani Abbas est alors contraint de se réfugier en Suisse où il continue de dénoncer les horreurs de la guerre avec un talent et un sens de l’humour décapant. ».
En mai 2014, ce même artiste s’est vu recevoir le Prix international du dessin de presse par Kofi Annan en personne, à Genève. L’injustice est très souvent source d’inspiration, mais l’oppression n’a jamais su empêcher l’expression de ces artistes libres.

Clic pour voir la Source de l’article
********************

Les sympathisants du PKK font la loi en France, un élu de la République menacé.
Alors que l’état d’urgence est toujours en cours pour officiellement “lutter contre le terrorisme”, des milliers de perquisitions sont menées en fonction de la taille de la barbe de français de confession musulmane. Dans le même temps, les soutiens au PKK, organisation jugée terroriste par la France et l’ONU, ont pu librement organiser une manifestation pour soutenir ce groupe armé qui pose des bombes en Turquie.
Il faut rappeler qu’en décembre le préfet de Draguignan avait refusé une manifestation ce qui avait entraîné une émeute orchestrée par le PKK et dont même le commissaire de police était sorti blessé. Faut il rappeler que des enfants ont fini au commissariat pour avoir refusé d’être Charlie ? Imaginez-vous une manifestation pour l’organisation jihadiste Etat Islamique (EI) en France ? C’est dans ce contexte que Mourad Ghazli, élu UDI de la ville de Thiais, a demandé au gouvernement d’enlever toute ambiguïté dans ses relations avec le PKK comme les pays occidentaux aiment tant le demander au sujet de Recep Erdogan et du pétrole de l’EI.
En retour, l’élu de la ville de Thiais, extrêmement populaire sur sa page Facebook personnelle, a reçu des menaces et des insultes. Les sympathisants du PKK en France ont lancé une campagne de déstabilisation en tentant de faire pression sur la marie de Thiais. Ces sympathisants du terrorisme marxiste, qui tue aveuglément en Turquie, ont souhaité faire exploser le standard de la mairie, n’hésitant pas à s’en prendre à de simples fonctionnaires nullement politisés.
A noter qu’à plusieurs reprises, Mourad Ghazli a fait la différence entre le peuple kurde, minorité qui vit en paix en Turquie, Syrie, Irak et Iran, et le PKK (parti des travailleurs kurdes d’idéologie révolutionnaire marxiste) qui use de la violence et des armes contre un Etat souverain.
Dans ce climat nauséabond, l’élu de la République, Mourad Ghazli, demande aux autorités compétentes de faire le nécessaire pour combattre le terrorisme et ses soutiens dans notre pays. Il serait temps que l’état d’urgence serve réellement à enrayer les relais du terrorisme international en France, notamment ceux qui importent chez nous le chaos du Moyen Orient.
Clic pour voir la Source de l’article
********************

Le Conseil des Imams de l’Isère accuse Hassen Chalgoumi d’être sioniste et “fabriqué médiatiquement”.
Le Conseil des Imams de l’Isère s’est interrogé sur l’invitation de Hassen Chalghoumi lors d’une cérémonie organisée par la mairie de Grenoble et le CRIF. L’organisation musulmane composée d’une trentaine d’imams n’a pas hésité à remettre en question le statut de “l’imam de Drancy”.
Dans une lettre publique envoyée au maire de Grenoble Eric Piolle, le Conseil des Imams de l’Isère s’est étonné de voir invité par la mairie l’imam controversé Hassen Chalghoumi. L’organisation musulmane indique ne pas reconnaître “la qualité d’imam à ce monsieur et encore moins sa représentativité”.
Le maire de Grenoble doit ce dimanche 17 Janvier remettre le prix Louis Blum à Hassan Chalghoumi. Un cérémonie organisée en partenariat avec le CRIF.
Mohamed Laakri, président du CII, a accusé Hassen Chalghoumi de soutenir ouvertement la politique d’Israël qui bafoue la dignité du peuple palestinien et “continue de poursuivre sa colonisation, malgré les lois internationales, lorsque le blocus de toute une population continue depuis maintenant plus de 8 ans”.
L’organisation va plus loin et demande au maire de revoir sa position quant à la récompense qu’il compte décerné. Dans la foulée, elle rappelle que depuis des années, “le CII s’efforce à travers toutes ses actions, toutes ses initiatives, de promouvoir la paix, le respect, le dialogue et l’ouverture et ne peut accepter qu’une “personnalité fabriquée médiatiquement” ne vienne à Grenoble ternir le travail et l’image de toute la communauté musulmane”.
La situation semble glaciale à Grenoble. Ce dimanche s’annonce une journée mouvementée pour le maire et la communauté musulmane locale.
Clic pour voir la Source de l’article
********************
Rony Brauman : entre le voile et la kippa, “il y a deux poids, deux mesures”.
Rony Brauman, militant pro-palestinien de confession juive, a pointé du doigt le deux poids deux mesures entre les communautés juive et musulmane. L’ancien président de Médecins Sans Frontières a fait une comparaison entre le voile islamique et la kippa juive aux yeux des parlementaires français.
“Oui, je pense qu’il y a deux poids, deux mesures. Cela me semble être un fait objectif, une réalité indiscutable. On peut s’interroger sur les raisons de ce deux poids, deux mesures mais on ne peut pas s’interroger sur son existence.”
Rony Brauman a aussi indiqué que pour lui, la kippa était devenue un signe d’appartenance à la politique israélienne. Une prise de position qui a fait bondir de nombreux représentants des institutions juives qui ont évoqué un appel au meurtre contre les juifs de France.
Vidéo a voir sur www.muslimradio.info.

Clic pour voir la Source de l’article
********************
La quête de sens en islam.
La quête de sens en islam correspond donc à une élévation et à une intériorisation. On dira aussi qu’elle est une « verticalisation de la connaissance », c’est-à-dire qu’elle rapporte la connaissance à un principe transcendant qui, bien qu’indicible (respectant en cela les règles de la théologie apophatique ou négative, tanzih . cf. l’article de Eric Younès Geoffroy, « L’apophatisme en islam », paru dans le n° spécial de la Revue des sciencesreligieuses (Faculté de Théologie Catholique de Strasbourg) consacré aux « Voies négatives » (278, n°4), se donne à « voir » dans le cosmos. Faut-il rappeler que c’est le même terme de la langue arabe, ayat, qui désigne les versets du Coran, les états intérieurs de l’âme et les phénomènes du cosmos. Les versets comme les phénomènes sont des Signes qui, précisément, sont les signatures de ce principe ineffable.
Seyyed Hossein Nasr écrit encore : « (…) le Coran est le cosmos, ce vaste monde de la création dans lequel l’homme vit et respire. Ce n’est pas par hasard qu’on appelle les versets du Coran signes, ou prodiges (ayat), au même titre que les phénomènes de la nature et les événements intérieurs de l’âme humaine. Selon le verset coranique bien connu : « Nous ferons éclater nos signes aux horizons et en eux-mêmes jusqu’à ce qu’il leur deviennent évident que c’est la Vérité » (XLI, 53). Dieu manifeste Ses « signes », les VestigiaDei, aux horizons, c’est-à-dire dans le cosmos et, plus spécialement, dans le monde de la nature mais aussi à l’intérieur de l’âme des hommes, jusqu’à ce que ceux-ci réalisent que c’est la Vérité. Ce sont précisément ces signes qui apparaissent dans le Coran. Cette correspondance entre les versets du Coran et les phénomènes de la nature est essentielle car elle détermine la conception musulmane de la nature et la direction prise par la science islamique.
Le Coran correspond en un certain sens à la nature, à la création de Dieu. C’est pourquoi contempler un phénomène de la nature doit conduire le Musulman à se rappeler Dieu, sa Puissance et sa Sagesse. L’homme devrait être attentif aux « merveilles de la création » et voir constamment les « signes » de Dieu aux horizons. Cette attitude, qui est l’un des traits essentiels de l’Islam, est intimement liée à la correspondance qui existe entre le Coran et l’Univers. » (pp. 66-67). Avec cette longue citation du penseur iranien, nous comprenons mieux la dynamique transdisciplinaire qui cohère dans le même processus le théologique, le cosmique et l’anthropologique. Nous rejoignons-là la problématique du tawhid qui fonde l’unité de tout ce qui existe.
Le thème du tawhid ne se rapporte pas uniquement au thème de l’unité d’un Dieu qui nous serait extérieur. Dieu n’est pas d’abord extérieur. Dieu « est » un principe absolument indicible, indéterminé, ineffable, un principe qui échappe à toute tentative humaine de le dire d’une façon définitive. Mais ce principe « est » aussi transcendance et immanence, non-manifestation et manifestation, essence et existence.
Loin des trois règles aristotéliciennes de la logique – identité, non contradiction et tiers exclus -, la logique musulmane, et singulièrement dans le Coran, se fait un malin plaisir à être « complémentariste », paradoxale. Il y aurait là un rapprochement utile à faire avec le Tao de la tradition chinoise ou encore la coincidencia oppositorum de Nicolas de Cuse. Le tawhid relève de cette logique qui défie les structures mentales binaires. Ainsi, nous devrions être attentif au fait qu’une partie importante de la tradition musulmane refuse le dualisme ontologique entre un Dieu créateur et un cosmos (et une humanité) crée. La véritable tension passe à l’intérieur du divin, entre son essence ( dhat ) et son existence ( wujud ). Or, le Cosmos est l’existence même de Dieu. De nombreuses polémiques ont eu lieu à propos de cette question et nous voudrions apporter une contribution.
Dire qu’il faut dépasser le dualisme ontologique Dieu/Création ne signifie nullement que l’on « réduise » Dieu à Sa Création. Contrairement à l’« analyse » sommaire de certains, il n’y a nul trace de panthéisme dans l’approche non duelle dont nous parlons, et qui est la notre. Au contraire, nous considérons qu’il existe une troisième voie qui nous permet d’échapper à la fois au dualisme ontologique Dieu/Création et au panthéisme qui établit un rapport d’identité-confusion entre Dieu et la Création. Cette troisième voie est fondée sur une logique, non aristotélicienne !, d’inclusion mutuelle : Dieu est à l’intérieur de la Création, à travers Ses signes, Ses ayat, et la Création est à l’intérieur de Dieu, à travers Son existence, Son wujud.
C’est, d’ailleurs, dans cette approche non duelle que la transcendance divine est la plus respectée car elle ne peut faire l’objet d’une appropriation. L’essence (le huwa du tasawuf ) de Dieu est hors de portée. Le grand spirituel Junayd a dit : « La parole la plus sublime sur la connaissance de l’Unité est celle qui a été prononcée par Abû Bakr le Juste (al-Siddîq) : « Gloire à Celui qui n’a pas octroyé à Ses créatures d’autre voie pour Le connaître que l’impuissance à Le connaître. ». Il aurait également dit : « Sache que l’adoration de Dieu commence par sa connaissance que le fondement de la connaissance de Dieu est de confesser Son Unité, et que la règle à observer quand on confesse Son Unité est de nier de Lui toute description répondant aux questions « comment ? », « d’où (vient-il) ? » et « où (est-il) ? » »
Dans le langage technique d’Ibn ‘Arabi, toute réflexion sur le tawhid doit partir de la distinction entre deux modes de l’unité divine, la première est l’unité ineffable, absolument transcendante, indéterminée, non manifestée ; la seconde est l’unité qui se dit, qui se montre à travers la triple révélation, la triple manifestation de ses Signes, ayat, dévoilés dans le Coran, la Nature et la profondeur, l’intériorité des humains. La première est dite ahadiyya, la seconde wahdaniyya. Malheureusement, c’est la non conscience, ou la méconnaissance, de cette distinction fondamentale qui a conduit certains à l’accusation de panthéisme alors que nous sommes dans un panenthéisme, c’est-à-dire dans une inclusion, une intégration du cosmos, du crée dans l’unité de manifestation de Dieu, tout en sauvegardant son unité non manifestée, transcendante.
L’islamologue Roger Arnaldez précise : « La wahdâniyya vient donc, d’un point de vue ontologique, et non temporel, après la ahadiyya qui est l’unité pure de l’Essence absolument indéterminée par quelque qualification que ce soit, tel l’Un de Plotin, que ne saurait qualifier aucun attribut. » (« Ibn ’Arabî et la gnose soufie », Hérésis, n° 24, 1995, p. 47)
Il n’est pas illégitime de dire que si le Coran est comme un Cosmos, nous devrions tout faire à éviter toute espèce de « conquête de l’espace » pou préférer « une exploration de l’univers ». Ainsi, une théologie est respectueuse du Coran, non pas quand elle tend à « conquérir » le Coran, notamment en citant à tort et à travers ses versets afin de légitimer une position humaine quelconque, mais, au contraire, quand elle invite à l’« explorer », afin d’être séduit par l’inédit, le nouveau, qui surgit au détour des versets. Le poète Salah Stétié écrit : « Terre et cosmos sont une panoplie d’ayât, mais le Coran lui aussi est tissu d’ayât rayonnantes. Aller par le chemin des ayât que porte le monde, par celui des ayât que supporte la langue, c’est définir et c’est affermir une convergence ; c’est plaider pour une correspondance, pour une coïncidence de l’être et des mots. » (« Le Coran et les ‘‘divagateurs’’, Dédale, n° 1-2, automne 1995, Paris, éd. Maisonneuve et Larose, p. 154)
Nos théologies doivent être des chemins d’émerveillement et non pas les prétextes à des réductions juridico-moralisantes. Face au désenchantement culpabilisant des littéralismes, la quête de sens nous conduit à réenchanter, non pas le Coran, mais nos façons de lire et de vivre la Parole divine.
Clic pour voir la Source de l’article
####################################################
############## Aujourd’hui en Palestine ################
####################################################

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information C P I , Centre Palestinien D’Information.
La mort d’une colon sioniste lors d’une attaque au couteau et la fuite de l’assaillant.
.
Les forces d’occupation arrêtent une jeune palestinienne.
.
Réunion israélo-palestinienne de haut niveau pour discuter l’arrêt de l’Intifada.
.
Mechaal et Baraka discutent les moyens d’urgence pour résoudre la crise des réfugiés palestiniens au Liban.
.
Le journaliste détenu al-Qiq a perdu 25 kg et vomit du sang .
.
Des colons sionistes prennent d’assaut la mosquée al-Aqsa sous la protection de la police sioniste.
.
Les terroristes du gang « prix à payer » écrivent des slogans injurieux anti-chrétiens à Jérusalem.
.
L’occupation détient encore les corps de 10 personnes jérusalémites.
.
L’occupation envahi Bethléem et arrête l’épouse du dirigeant captif Ahmed al-Maghrebi.
.
Mise en garde contre une nouvelle méthode pour recruter des espions de Gaza.
.
La sécurité de l’Autorité Palestinienne convoque 4 citoyens en Cisjordanie.
.
12 colons blessés dans 120 attaques de la résistance la semaine dernière .
.
Des étudiants palestiniens inventent un « Clavier Braille » pour les non-voyants.
.
Les joueurs d’al-khidhr asphyxiés par les bombes d’occupation.
.
Barrières érigées par l’occupation au sud de Jénine et harcèlement des passants .
.
Craintes sionistes des nouvelles sanctions européennes imposées sur les produits des colonies.
.
Des confrontations et des cocktails Molotov à Gios.
.
Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
.
Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com

Laisser un commentaire