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Flash info du 6 Shawwal 1436.

Flash info du 6 Shawwal 1436.
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Le jeûne du mois de Shawwal.
Le mois béni du Ramadan est achevé, mais nous pouvons encore jeûner afin de satisfaire davantage Le Tout Puissant. Il s’agit assurément du mois de Shawwal, qui succèdent à celui du Ramadan, nous permettant de jeûner durant six jours. Ce jeûne est une sunna recommandée mais pas obligatoire.
Une année de jeûne complète.
Le jeûne de six jours durant le mois de Shawwal possède un mérite considérable et offre une énorme récompense dans la mesure où le jeûneur se verra attribué le jeûne d’une année entière.
Selon le hadith authentique du Prophète (que paix et bénédictions soient sur lui) rapporté par Abou Ayyoub selon lequel le Messager d’Allah (que paix et bénédictions soient sur lui) a dit :
« Quiconque jeûne le Ramadan et le fait suivre par le jeûne de six jours de Shawwal est comme quelqu’un qui a jeûné tout le temps » .
[rapporté par Mouslim, Abou Dawoud, at-Tarmidhi, An-Nassaï et Ibn Madja].
Le Prophète (que paix et bénédictions soient sur lui) a expliqué le hadith précédent en ces termes :
« Celui qui jeûne six jours après la rupture du jeûne de Ramadan a complété l’année : quiconque accomplit un bienfait le verra multiplié par dix ».
Une autre version dit :
« Allah multiplie les bienfaits par dix : 1 mois = 10 mois et 6 jours = 60 jours (2 mois) = 12 mois. Voilà une année complète » .
[rapporté par an-Nassaï et Ibn Madja et cité dans Sahih at-Targhib wa at-Tarhib et rapporté par Ibn Khouzatma en ces termes]:
« Le jeûne du mois de Ramadan vaut 10 mois et le jeûne des six jours 2 mois, ce qui constitue une année complète ».
La compensation du jeûne obligatoire.
Parmi les innombrables mérites du jeûne surérogatoire et d’autant plus du jeûne des six de Shawwal, il figure la compensation des lacunes du jeûne obligatoire. Effectivement, le croyant en état de jeûne ne peut pas échapper à la négligence et au péché qui pourraient avoir une incidence négative sur son objectif.
Au jour de la Résurrection, on utilisera les actions surérogatoires pour combler les lacunes constatées dans les pratiques obligatoires. C’est à ce sujet que le Prophète (que paix et bénédictions soient sur lui) dit :
« La première chose au sujet de laquelle on fera subir un règlement de compte aux gens sera la prière… Notre Maître Puissant et Majestueux dira à Ses anges – alors qu’Il en sait plus qu’eux – : « Examinez les prières de mes serviteurs pour savoir s’il les a faites de façon complète ou incomplète ». Si elles s’avèrent complètes, elles seront enregistrées telles quelle. Si elles s’avèrent incomplètes, le Maître dira : « Regardez si mon serviteur a accompli des oeuvres surérogatoires. Si tel est le cas, utilisez-les pour compléter ses oeuvres obligatoires ». Voilà comment les oeuvres seront traitées ».
[Rapporté par Abou Dawoud].
L’affaire est souple…
Il n’est pas obligatoire d’engager le jeûne immédiatement après la fête, nous avons la possibilité de commencer un ou plusieurs jours après. Aussi, les jours de jeûne ne sont pas forcément successifs ou séparés durant le mois de Shawwal, la manière de leur réalisation dépendra davantage de la possibilité de chacun. L’affaire est souple car elle ne revêt pas un caractère obligatoire mais elle reste facultative.
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Comment utiliser les plantes pour repousser les moustiques ?
La nature étant parfaitement créé, certaines plantes se révèlent être d’efficaces répulsifs pour les moustiques.
La citronnelle :
Il s’agit de la plante anti-moustiques la plus répandue. Elle peut être confondue avec de la menthe, afin de ne pas faire la confusion, il suffit de sentir. La citronnelle possède un parfum caractéristique de citron assez fort. Au-delà d’éloigner les moustiques, elle fait également fuir les insectes qui ne supportent pas son odeur.
Le basilic :
Cette seconde plante anti-moustique éloigne tout autant les mouches en plus d’agrémenter facilement les plats de son parfum et de sa saveur.
Le thym citronné :
Doté de petites feuilles aromatiques, cette plante fera aussi son effet sur les moustiques.
La verveine et la mélisse citronnée :
À l’instar des autres plantes citées, celles-ci s’occuperont de même d’éloigner les insectes bruyants et piquants.
Comment utiliser efficacement ces plantes et les garder le plus longtemps ?
Toutes les plantes citées ci-dessus apprécient le plein soleil qui leur permet de diffuser davantage leurs effluves salvateurs.
Le mieux est d’installer ces végétaux dans des pots sur le balcon ou la terrasse, les rebords de fenêtres dans de grandes jardinières (le fond percé de trous, bien drainé par un lit de billes d’argile). Penser à arroser les plantes souvent car l’évaporation est plus importante en pot, mais agir une fois la nuit tombée : les parfums seront plus forts et les plantes pourront profiter de l’humidité tout au long de la nuit.
Vous avez maintenant toutes les cartes en mains pour éviter les hordes de moustiques et autres nuisibles, sans pour autant les éradiquer durement.
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Mulhouse : le futur centre islamique vandalisé, le Millî Görüs accuse.
Le futur centre culturel de Millî Görüs à Mulhouse a été la cible d’actes de vandalisme à caractère islamophobe. Pour les responsables de l’association, ces dégradations sont la conséquence de l’acharnement des autorités locales contre le projet.
Le site des dômes et des minarets révèle une énième attaque contre un lieu de culte musulman passée sous silence. Le futur centre cultuel et culturel islamique de Mulhouse a été la cible d’islamophobes qui ont profité de la nuit pour détériorer les locaux.
Portes et fenêtres cassées, vitres brisées, matériel dégradé et jeté à terre, la volonté de nuire au projet de centre islamique ne fait aucun doute.
« Le ou les malfrats n’ont fait que casser, rien n’a été volé. Il y avait une volonté manifeste de nuire à l’association. C’est clairement un acte à caractère islamophobe », explique Mr. Sahin et dénonce un acte étant la « conséquence de l’acharnement des autorités locales contre ce projet ».
En 2013 et 2014, les autorités locales avaient tenté tous les moyens pour gêner l’association musulmane. La mairie de Mulhouse a souhaité empêcher la construction du centre islamique en vain. L’année dernière une simple kermesse avait été interdite mais tout de même réalisé par les membres de l’association.
La politique islamophobe de la ville ne peut être occultée dans ce que les responsables de l’association appellent « les conséquences de l’acharnement des autorités ». Le Millî Görüs est bien décidé à faire valoir ses droits pour le bien des musulmans de la ville.
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Un Sommet pour réveiller les consciences sur l’enjeu du climat.
Une quarantaine de personnalités religieuses, politiques, et spirituelles sont réunies, mardi 21 juillet, au Conseil économique, social et environnemental (CESE) à Paris pour le Sommet des consciences pour le climat. A l’issue de cet événement organisé à moins de cinq mois de la Conférence pour le climat (COP 21) prévue à Paris, un appel à réveiller les consciences sera lancé pour que mobiliser l’opinion publique autour de l’enjeu climatique en vue d’endiguer le réchauffement en cours de planète.
Le sommet, à l’initiative de Nicolas Hulot, l’envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète, est organisé par le CESE, le groupe de presse Bayard, l’association pour le climat R20 fondée par Arnold Schwarzenegger, et l’organisation britannique Alliance of Religions and Conservation (ARC) qui aide les religions dans leur approche écologique. « L’unité du monde n’est pas une option mais une condition » et « la condition de l’unité est d’abord le respect de la diversité et que cette diversité est absolument magnifique », a déclaré Nicolas Hulot.
La conférence a pu réunir des personnalités diverses comme le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomeos 1er, le cardinal Peter Turkson, l’économiste Muhammad Yunus, ou encore la directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova, sous le haut patronage de François Hollande qui réclame qu’un accord puisse être trouvé en décembre. « Ce n’est pas une affaire de chefs d’État et de gouvernement, c’est l’affaire de tous les habitants de la planète », a indiqué le président de la République.
En préambule, le président irlandais Michael Higgins, de l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan et du prince Albert de Monaco ont, chacun à leur tour, fait une intervention. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal et le secrétaire général adjoint aux changements climatiques (ONU) Janos Pasztor ont conclu le sommet. Arnold Schwarzenegger, qui devait y être présent, a adressé à l’assemblée un message à l’assemblée par vidéo.
Le Sommet des consciences signe le lancement du mouvement « Why do I care » qui invite anonymes et personnalités reconnues à publier les raisons de leur engagement pour la planète.
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Témoignage de Jacqueline Lecorre, médecin, expulsée par Israël le 6 juin dernier.
Voici le témoignage de Jacqueline Lecorre, médecin, expulsée arbitrairement le 6 juin dernier comme des milliers de citoyens français d’Israël, sans protestation officielle du gouvernement français.
Comportement de la police des frontières israélienne à Tel Aviv
ce samedi 6 juin vers 17h :
Dès que la policière commence à feuilleter mon passeport, elle fronce les sourcils, consulte son ordinateur et me demande de la suivre.
Elle remet mon passeport à une responsable qui me reçoit après une vingtaine de minutes d’attente, me demandant ce que je viens faire en Israël.
Je lui réponds que je vais à la Maison d’Abraham à Jérusalem; elle a un sourire en coin.
- oui, mais encore ?
-j’ai un ordre de mission d’une association américaine et une coordination de l’armée israélienne pour participer à une mission chirurgicale à l’hôpital Shifa.
Son regard se durcit. Elle appelle alors un collègue masculin qui était dans le bureau d’à côté.
Ah oui, Gaza, Gaza…Vous y êtes allée … en 2012 « comme ça » et il accompagne ses dires d’un geste de la main signifiant quelque chose comme se faufiler.
J’interprète ce geste comme une allusion aux tunnels. Mais avant de prononcer le mot, ce mot qui est toujours mal vécu, je lui demande ce qu’il veut dire.
-Vous me comprenez très bien !
-Si vous faites allusion aux tunnels, je ne les ai jamais empruntés.
En 2012, l’entrée m’a été refusée à Rafah alors que j’étais invitée avec des collègues à participer à un colloque scientifique à l’université Al Azhar ; nous avons insisté, nous nous sommes présentés plusieurs fois à la frontière …mais malgré les nombreuses sollicitations …
Dès que je « lâche » le mot tunnel, il ne m’écoute plus, ses yeux lancent des éclairs, il cherche à m’impressionner, sa décision est prise.
« Vous êtes interdite d’entrée sur le territoire israélien pour raison de sécurité ».
J’ai beau essayer d’argumenter, personne ne m’écoute, on me pousse vers une autre salle d’attente, mon passeport reste en leur possession.
Dans cette salle d’attente, il y a beaucoup de monde, je dis aux jeunes policières de faction que c’est incompréhensible d’avoir une coordination pour Gaza et d’être arrêtée à Tel Aviv. Dès qu’elles entendent « Gaza » je sens comme un effroi chez elles ; elles me font taire comme si j’avais dit un gros mot, une énormité.
J’obtempère ne voulant pas envenimer la situation.
Alors, j’envoie des sms à des personnes amies et demande à l’une d’entre elles d’appeler Mr Anthony Bruno, directeur de l’Institut français de Gaza.
Celui-ci me fait comprendre qu’il ne peut pas faire grand-chose mais me communique le n° de téléphone du consulat français de Tel Aviv.
Là, une jeune femme me dit que tout ce qu’elle peut faire, c’est téléphoner à la police de l’aéroport pour savoir à quelle heure on allait me trouver un avion. Elle me rappelle ; ce sera à 5h du matin.
Comme le consulat de Jérusalem gère les Territoires Palestiniens Occupés, j’essaie d’insister auprès de lui pour qu’il me vienne en aide. On me demande les références de ma coordination ; je les communique aux 2 consulats.
Pendant ce temps, on fouille mes valises, en ma présence, mais mon sac à dos et mon Smartphone, en mon absence, malgré mes protestations. Je suis certaine qu’à ce moment-là, on photocopie tous mes documents, y compris mes répertoires professionnels qui comportent de nombreuses coordonnées de patients, ce qui est parfaitement illégal.
Ensuite, on me conduit, ainsi que d’autres personnes, au centre de rétention pour migrants (vers 22h) où l’on me privera de toutes mes affaires sauf de mon portefeuille.
A 4h on me réveille pour me conduire à l’avion.
Rétrospectivement, je suis toujours outrée par le comportement arbitraire et illogique des autorités israéliennes que j’ai subi, impuissante : soit on donne une coordination pour Gaza et on laisse passer les gens, soit on la refuse et les intervenants ne font pas le voyage pour rien !
A moins que ce ne soit une occasion rêvée pour collecter des renseignements sur les résistants sans payer des collabos ou utiliser la torture sur les prisonniers politiques.
En tout cas, il y a là une grave atteinte aux droits humains (pour ne pas dire un profond mépris) qui mérite une protestation auprès de l’ambassade d’Israël en France et une information auprès du ministère français des affaires étrangères.
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