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Flash info du 26 Ramadann 1436.

Flash info du 26 Ramadann 1436.
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Tribune : un an à Gaza.
Bon anniversaire Firass…
…ou l’histoire d’une enfance ordinaire à Gaza.
Bon anniversaire Firas ! Aujourd’hui, tu as un an. De grands yeux noirs, des joues encore rondes, tu balbuties quelques mots et, en te tenant au bord d’une table, tu arrives à te hisser sur tes deux pieds, ce qui te met en joie. Firas, tu es un gamin ordinaire. Et pourtant, ton anniversaire sera toujours un peu spécial. Tu es né il y a un an, le 8 juillet 2014, à Gaza. Le jour où les bombardements ont commencé.
Sur les 51 premiers jours de ta vie, 2 132 personnes de ta région ont été tuées par la guerre, dont 501 enfants. 12 400 maisons ont été détruites, dont celle de tes parents. On veut croire que tu étais alors trop jeune, et que tu n’as pas trop souffert de l’angoisse de ta mère sous cette pluie de bombes, des cauchemars de tes frères et sœurs, de la peur et de la frustration de tes parents qui ne savaient plus comment vous protéger. On veut croire que tu n’en garderas pas de souvenirs. Mais en réalité, on ne sait pas.
Maintenant, tu as un an, et ta maison n’a toujours pas été reconstruite. Vous êtes 17 600 familles dans ce cas, à attendre dans des hébergements provisoires, des caravanes, des tentes. Sur la tienne, il y a le nom de ta famille, et la photo de ton ancien immeuble, pour ne pas oublier.
A ton âge, tu ne te rends peut-être pas compte, mais nous nous inquiétons. Tu habites dans un territoire soumis à un « blocus », un mot que tu vas souvent entendre, dès que tu seras en mesure de parler sans doute. Un mot qui, au quotidien, a mille facettes. Il veut par exemple dire que même après une guerre, il reste difficile de faire venir des matériaux de reconstruction de l’extérieur. Est-ce que ton école maternelle sera reconstruite à temps? Est-ce que les cliniques seront réhabilitées le jour où tu seras malade ? Le blocus signifie aussi que l’eau que tu bois n’est pas propre, que tu n’as accès à l’électricité que huit heures par jour, et qu’on n’est jamais sûr que tu auras les médicaments dont tu as besoin. A ton âge, tu ne te rends peut-être pas compte, mais nous nous inquiétons.
Et puis surtout, Firas, on se demande comment on va t’expliquer ça, quand tu seras assez grand pour poser des questions. Il va falloir te dire que tu es resté sans domicile parce qu’il y avait de telles restrictions sur l’importation de ciment dans ton territoire qu’il a fallu inventer un mécanisme d’une complexité extrême pour envisager d’y faire rentrer les matériaux pour bâtir ta première chambre. Tu comprendras vite, pourtant. Tu n’auras pas le droit de sortir de Gaza. Tu ne verras pas ta famille de Cisjordanie, à seulement 60 kilomètres. Tu n’iras pas jouer trop près de la frontière, pour ne pas te faire tirer dessus. Tu n’iras pas non plus jouer dans les décombres des immeubles détruits pour ne pas risquer de tomber sur un engin explosif laissé par la dernière guerre. Ton père te parlera de son entreprise qui, peu de temps après le début du blocus, a fait faillite car il ne pouvait plus rien exporter. Il t’en parlera avec beaucoup de tristesse, et il faudra que tu comprennes ce qui lui pèse. Que tu comprennes le poids du chômage sur un homme, sur sa fierté, sur son moral. 44% de chômeurs à Gaza, le taux le plus élevé du monde. Tu comprendras vite.
Ça fait huit ans que dure ce blocus qui veut que quasiment rien ne sorte ou ne rentre à Gaza. Le produit intérieur brut (PIB) a chuté de plus de 50%, il y a eu trois guerres en six ans, 80% des Gazaouis dépendent désormais de l’aide internationale, 39% vivent sous le seuil de pauvreté, 70% en situation d’insécurité alimentaire. Ça fait beaucoup de chiffres pour un enfant comme toi. Il va falloir t’habituer : on parle toujours de ton blocus avec des chiffres. Toi, tu vas le vivre.
Firas, on a envie de te souhaiter un joyeux anniversaire, mais tu le sens bien, c’est assez délicat. Bien sûr, en tant qu’ONG, on fera tout pour continuer à t’aider. En tant qu’individus, on restera impressionnés par ta capacité à rebondir, à t’adapter et à te débrouiller malgré tout. Car nous en sommes certains, tu seras aussi fort et déterminé que tes parents, tes frères, tes sœurs, tes voisins.
Mais ce qui nous pèse, Firas, c’est que ce que tu subis n’est pas une fatalité. Ce fameux blocus est imposé par Israël, un pays partenaire de la France et de l’Union européenne. Il est une « punition collective », car il touche les civils, y compris les femmes, les enfants, indistinctement. Nos États ont signé des traités internationaux pour reconnaitre que c’était illégal: tu n’as pas à être délibérément sanctionné à cause du lieu où tu es né. Aucun argument sécuritaire ne peut justifier de te faire vivre cela. Et de toute façon, on sait depuis longtemps que la situation n’améliore la sécurité de personne : les guerres se multiplient, on ne constate aucun lien entre les échanges de tirs et l’intensité des contrôles, et la frustration qui grandit de part et d’autre n’est pas un gage de stabilité.
La France veut relancer un processus de paix entre Israéliens et la Palestiniens, mais la Palestine c’est aussi Gaza, et comment envisager la paix sans respecter tes droits les plus basiques, Firas ? Sans respecter les droits d’un tiers des Palestiniens, encerclés militairement et bloqués dans ce petit territoire ?
Firas, il faut le reconnaitre, tu n’existes pas. Tu n’es pas un enfant qui vient d’avoir un an à Gaza. Tu es la centaine de milliers d’enfants aujourd’hui enfermés à Gaza dont nous voulions parler. Aux Français, aux Européens, aux responsables politiques qui prévoient de négocier prochainement ton avenir. Parce qu’on aimerait qu’ils ne retiennent pas seulement les chiffres, mais qu’ils pensent aussi à toi. Pour exiger, enfin, la reconstruction durable et la levée du blocus de Gaza.
Signataires :
Dr Françoise SIVIGNON de Médecins du Monde.
Rachid Lahlou, Président-Fondateur du Secours Islamique France.
Claudio RINI, Directeur Direction Action Développement de Handicap International.
Bernard Pinaud, le DG du CCFD-Terre Solidaire.
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Le détenu palestinien Khader Adnane enfin libéré !
Détenu durant un an par Israël, Khader Adnane, membre de l’organisation palestinienne Djihad islamique, a été libéré dans la nuit de samedi 11 juillet après avoir observé une grève de la faim durant 56 jours.
Détention sous administration.
Cette arrestation avait fait suite à l’assassinat de trois Israéliens, Israël avait procédé à des arrestations massives de Palestiniens sans preuve valable. Khader Adnane, âgé de 37 ans, s’est de ce fait retrouvé un an derrière les barreaux sous administration. Durant sa grève de la faim entamée en mai dernier, il a pu se nourrir uniquement d’eau et a été transféré en juin dernier à l’hôpital dans un état critique. Face aux multiples protestations et pressions, Israël a dû accepter de relâcher Khader Adnane, dimanche 28 juin, afin qu’il mette fin à sa grève de la faim :
« Khader Adnane a mis fin à sa grève de la faim cette nuit, après qu’un accord a été conclu pour sa libération le 12 juillet » a précisé son avocat Jawad Boulos fin juin.
Face au cas de Khader, un rapport a été remis à la Cour pénale internationale par les autorités palestiniennes, à l’encontre des prisons israéliennes, afin de montrer les conditions de traitement des prisonniers palestiniens.
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Santé : la cigarette favoriserait les troubles psychiatriques.
La cigarette, ce fléau répandu à travers le monde, est déjà connue pour provoquer des cancers et des maladies cardio-vasculaires, une nouvelle étude est en passe de démontrer qu’il pourrait également favoriser les troubles psychiatriques. Les travaux sont encore en cours, mais les premières conclusions vont dans ce sens.
Toujours plus de ventes.
Malgré la hausse des prix, malgré les campagnes d’information sur les risques pour la santé, il se vend toujours plus de cigarettes chaque année. Bien que l’ensemble des musulmans sache que la cigarette est haram, il subsiste des consommateurs parmi la communauté. Les récentes études démontrent, s’il le fallait encore, toute la nocivité de ce produit qui n’apporte rien de positif à l’organisme et ne fait que le détruire.
La consommation quotidienne est associée à un risque accru de psychose et à l’apparition plus précoce de troubles psychotiques.Même s’il est toujours difficile de déterminer une causalité, nos résultats montrent que la tabagie devrait être considérée sérieusement comme un facteur de risque possible dans le développement de psychoses et non pas considérée comme une simple conséquence de la maladie.Il est possible que l’exposition à la nicotine qui accroît la diffusion de dopamine, entraîne le développement de psychoses.
Ce sont les premières conclusions d’un groupe de chercheurs qui se sont donnés pour objectif de déterminer l’influence de la cigarette face aux troubles psychiatriques comme par exemple la schizophrénie. Pour certains chercheurs, ces travaux montrent qu’il y a de fortes chances qu’il y ait un lien entre tabagisme et schizophrénie mais il reste beaucoup de travail pour pouvoir l’affirmer.
La cigarette est définitivement à bannir de tous les foyers tellement elle est dangereuse et mauvaise pour la santé. Pour ceux ou celles qui fument encore, il est grand temps de s’arrêter afin de ne plus commettre d’acte haram et de protéger leur corps.
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Le tribunal donne raison à Emelyne, une musulmane de 23 ans qui voulait étudier en Arabie saoudite.
Emelyne, une musulmane de 23 ans convertie à l’islam à l’âge de 16 ans, a été frappée par une interdiction de sortir du territoire (IST) en mai dernier. La jeune femme avait pour projet de voyager en Arabie saoudite afin de postuler dans une université de islamique pour y étudier mais elle s’était vue opposer une IST à la suite d’une demande de passeport.
A l’origine de cette procédure, un signalement de sa mère qui était inquiète pour sa fille. Entendue par les services de renseignement suite à ce signalement, une « note blanche » avait été établie à son encontre.
Le ministère de l’Intérieur a commis « une erreur d’appréciation ».
Emelyne a décidé de contester cette mesure dont elle fait l’objet. Le tribunal administratif de Paris lui a donné raison en considérant, mardi 5 Juillet, que le ministère de l’Intérieur avait commis « une erreur d’appréciation ».
« La pratique religieuse rigoureuse (…) et la circonstance, au demeurant non établie, qu’elle ferait preuve de prosélytisme, ne suffisent pas, par elles-mêmes, à justifier de sa proximité avec le terrorisme islamiste », écrit le tribunal dans son jugement.
La justice a ainsi ordonné à l’administration de renouveler la carte d’identité et le passeport de la jeune musulmane.
« Je suis musulmane mais je ne suis pas terroriste ».
« Je veux vivre simplement ma religion et mes convictions ne les regardent en rien. C’est vrai que les amalgames sont vite faits, et parce qu’il y a quelques fêlés qui ont fait des attentats et des crimes. Mais ils mettent tout le monde dans la même case. Je suis musulmane mais je ne suis pas terroriste », déplorait-t-elle au micro de la radio Europe 1.
Emelyne confie qu’elle a la ferme volonté de vivre dans un pays musulman pour pratiquer « plus facilement sa foi ».
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Il y’a 100 ans, les soldats musulmans jeûnaient dans les tranchées.
En 1915, le mois de Ramadan s’est déroulé du 13 juillet au 12 août en pleine guerre mondiale.
L’armée française compte dans ses rangs environ 300 000 combattants originaires du Maghreb, sans compter les milliers de soldats musulmans parmi les quelque 180 000 tirailleurs venus d’Afrique noire.
Dès l’été 1915, le ministère de la Guerre prend des dispositions à l’approche du Ramadan afin de « faciliter » le jeûne des soldats musulmans.
En effet, les soldats sont autorisés à décaler leur repas : Le café du matin peut être pris avant le lever du soleil et le repas du soir au moment du coucher.
L’historien Richard S. Fogarty a affirmé :
« Dès 1914 et les premiers mois de la guerre, le ministère de la Guerre a ordonné aux officiers de donner aux soldats musulmans un peu de répit lors des fêtes religieuses et de leur permettre de prier en commun ».
Si toutes ces modalités sont mises en place afin de conforter ces soldats dans leur pratique religieuses c’est tout bonnement parce que les autorités craignent la révolte des familles dans les colonies si la nouvelle d’une interdiction de pratiquer le jeûne se propageait.
Mais c’est aussi parce que l’État craint que les soldats musulmans rejoignent le camp adverse puisque l’Empire ottoman à l’époque est allié de l’empire germanique.
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Recette de poulet aux olives.
Ingrédients :
1 poulet de 1,5 kg.
3 oignons hachés.
1/4 de verre à thé d’huile.
4 gousses d’ail écrasées.
1/2 cuillère à café de gingembre (pas obligatoire ).
Un peu de safran colorant.
1 cuillère à soupe de persil et de coriandre hachés.
Du sel et du poivre.
100 g d’olives.
De l’eau.
Préparation :
Laver le poulet avec de l’eau et du sel puis égoutter. Sur feu moyen, faire saisir le poulet dans une marmite avec les oignons hachés, l’huile, l’ail et le sel.
Bien remuer jusqu’à coloration des éléments. Ajouter les épices et continuer à remuer jusqu’à ce que le poulet soit doré de tous les côtés.
Ajouter un litre d’eau, fermer la marmite et laisser cuire pendant 30 mn. Vérifier si le poulet est bien cuit, l’ôter et le faire dorer dans un four à 220°C. Réserver la sauce.
Faire ébouillanter pendant dix minutes les olives et les égoutter.
Disposer les olives dans la marmite avec le persil et la coriandre hachés et faire réduire et épaissir la sauce.
Pour bien dorer le poulet le passer au four une dizaine de minutes.
Servir le poulet doré avec la sauce, décoré avec les olives accompagnée de pommes de terres maison.
bonne appétit….
Cette recette est disponible sur islamatouswebradio.info. dans la rubrique recette.
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