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Accusé de terrorisme pour un drapeau accroché à l’entrée de sa boutique !
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Nous pensions que la France avait touché le fond avec les auditions de jeunes enfants accusés d’apologie du terrorisme, mais ce pays semble vouloir surprendre le monde dans le ridicule…
Accusé de terrorisme pour un drapeau
C’est dans une librairie de Lille, tenue par un Marocain de 59 ans, qu’une grosse descente policière a eu lieu il y a moins d’un mois. Cet homme a été arrêté vendredi 16 janvier 2015 pour « apologie publique d’un acte de terrorisme ».
Vous vous imaginez alors que cet homme ait pu kidnapper certaines personnes qu’il détenait même peut-être en otage au sein de sa librairie ou pire encore, qu’il y ait pu avoir des morts au vu de l’ampleur de la descente… Mais non, le seul « crime » de cet homme, c’est d’avoir accroché au sein de sa librairie un petit drapeau sur lequel est inscrit en arabe : « Il n’y a de Dieu qu’Allah et Mohamed est son messager », ce qui représente l’attestation de foi des musulmans.
Pour cet « acte de terrorisme », le libraire de 59 ans est en arrestation depuis près d’un mois et sa boutique devra rester fermée jusqu’à nouvel ordre.
Une justification qui n’a pas lieu d’être
Lundi 2 février, cet innocent a du se présenter au tribunal et se justifier à la barre. Il fallait évidemment trouver d’autres accusations afin de légitimer cette arrestation. Quelques jours plus tard, il lui est donc reproché d’avoir accroché un drapeau à l’entrée de sa librairie, de s’être présenté comme “Ben Laden” en plaisantant, assurant que c’est son surnom dans le quartier, d’avoir au sein de sa boutique un livre intitulé « Terrorisme et attentats-suicides : une perspective islamique » et d’avoir dit “Boum” lorsque l’un des policiers a ouvert un flacon dans sa librairie. C’est alors que commence la pièce de théâtre…
Le juge : « Ce drapeau, c’est celui de Daech ou d’Al-Qaïda ? »
L’innocent : « Ni l’un ni l’autre. C’est le drapeau de tous les musulmans. Il y est inscrit “Il n’y a pas d’autre Dieu que Dieu et Mohamed est son envoyé”, une phrase que prononcent tous les musulmans. » Egalement interrogé sur le livre, il répond : « C’est un livre contre le terrorisme (…) Ces drapeaux, ils n’appartiennent pas à Al-Qaïda ou à Daech, ce sont les drapeaux de Mohamed. Ces gens les ont pris en disant “c’est à nous”, mais ce n’est pas à eux, c’est à un milliard de musulmans. Malheureusement, on ne peut rien faire contre eux. Les attentats-suicides ne sont pas autorisés dans l’islam. Il est interdit de tuer des innocents. »
Le procureur : « On a les éléments constitutifs de l’infraction d’apologie du terrorisme (…) On ne se livre pas impunément à ce que vous faites. »
Un acharnement inexpliqué
C’est alors que l’avocat du libraire, Charles Cogniot, prend la parole, dénonçant l’acharnement du procureur. Il déclare :
« Quand des Corses brandissent le drapeau corse, utilisé par des groupes indépendantistes, doivent-ils eux aussi être poursuivis pour apologie du terrorisme ? »
Le procureur réclame une condamnation d’un an de prison ferme et cinq ans d’interdiction d’une activité commerciale. La délibération aura lieu le 9 février 2015, et jusque-là, la librairie Al Azhar restera fermée et le libraire sous contrôle judiciaire.
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RMC : Les Grandes Gueules dans la mosquée de Bordeaux
Le vendredi 13/02, la radio RMC sera présente dans la mosquée Al Houda à Bordeaux, de 10h à 13h afin de réaliser des débats sur l’actualité en compagnie notamment de Tareq Oubrou l’imam de la mosquée de Bordeaux et d’auditeurs de la radio.
Réputés pour leur franc-parler
Les journalistes des GG sont réputés pour la liberté de parole exercée dans leur émission, Alain Marchall et Olivier Truchot abordent chaque jour dans leur émission divers thèmes tels que la politique, la société ou encore la religion et ont déjà eu affaire plusieurs fois au CSA à cause de dérapages qui ont eu lieu en direct. L’émission diffusée chaque jour sur RMC a pour habitude de se délocaliser régulièrement en France et ce sera pour la première fois dans une mosquée, la radio s’est dite “fière” de son initative et de son choix. Bien entendu, l’intégralité du débat se déroulant à l’intérieur de la mosquée, l’ensemble des protagonistes seront en chaussettes pendant ces trois heures.
Déjà des polémiques
Avant même que l’émission ne commence, les premières polémiques font leur apparition, notamment sur les réseaux sociaux. En effet, de nombreux auditeurs s’offusquent d’une telle décision et se lâchent allègrement sur leurs commentaires allant jusqu’à des propos racistes envers les musulmans dans le but de critiquer le choix de RMC. Parmi les commentaires déplorables :
Les lèches-babouches sortent prendre l’air… 2017 sera une autre ère !
Sur la page Facebook des GG, la quasi-totalité des commentaires condamne cette initiative, argumentant le fait qu’à l’heure actuelle il y a une overdose d’islam dans les médias et que cette religion ne les intéresse pas. Inutile de préciser que d’autres commentaires sont beaucoup plus insultants et n’apportent rien.
Il est triste de constater qu’une initiative de dialogue est tout de suite condamnée par un grand nombre de personnes. Dans une période où seule la compréhension de l’autre via son écoute et des échanges pourra permettre une réelle avancée, les réactions témoignent d’un état-d’esprit général où nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas découvrir l’autre et d’autant plus lorsqu’il s’agit de l’islam. Il est à espérer que ces 3h de débats apporteront une véritable plus-value et permettront à une majorité invisible de s’exprimer dans le but d’unifier les citoyens français, peu importe leurs confessions.
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Signalé à la police parce que « trop de femmes voilées à son domicile », Ramzi s’explique
Commentaire de Ramzi, un musulman vivant en Belgique, laissé sur facebook. La police lui a rendu visite chez lui suite au signalement de ses voisins :
Donc j’ai reçu la visite de la Police chez moi à cause d’un signalement sur mon domicile concernant la venue de beaucoup trop de femmes voilées ces derniers temps. Sans me laisser le temps de répondre, on m’a demandé si il y avait une quelconque attestation qui expliquerait cette activité, et si j’avais de la famille originaire du Maroc ici en Belgique à signaler. Et quand j’ai enfin pu répondre que le décès de ma grand mère ( paix à son âme ) pourrait peut être expliquer tout ceci et que ces femmes sont venues présenter leurs condoléances à ma maman, l’agent de police m’a demandé de comprendre le voisinage apeuré par la venue de toutes ces femmes voilées à cause des tensions perpétrés par le terrorisme et alimentés dans les médias. Voila où nous en sommes …
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Jugé discriminatoire, l’interdiction du port du niqab est annulée en Catalogne
Le texte prévoyait une amende pouvant atteindre 750 € mais le tribunal a donné raison a des associations musulmanes de cette région du nord-est de l’Espagne.
Plusieurs associations ont contesté l’arrêté, affirmant qu’il portait atteinte à leur liberté religieuse et saisi la justice en référé pour qu’elle suspende l’acte administratif.
« L’acte est discriminatoire et il n’a pas de justification car jusqu’à maintenant il n’y a pas eu de problème de sécurité », en lien avec le port du voile a dit le représentant des plaignants, Me Oriol Vázquez, cité par archinfo.
La suspension rendue publique vendredi 6 février par le tribunal, a été ordonnée le 29 janvier.
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Sami, 20 ans, condamné à 3 ans de prison après une bagarre et une accusation d’antisémitisme
A Garges dans le Val d’Oise, une nouvelle affaire d’injustice vient frapper la Communauté musulmane. Sami, garçon sans histoire, vient d’être condamné à 3 ans de prison ferme après une bagarre avec un jeune de confession juive.
Sami a 20 ans. Dans le quartier où il habite, il est connu comme un jeune tranquille sans histoire. Son casier judiciaire vierge en témoigne. Un jour, une violente dispute intervient entre lui et un garçon de confession juive, les deux jeunes en viennent aux mains.
Le jeune juif décide de porter plainte pour “agression antisémite”, une caractérisation de la plainte que réfute totalement Sami. Trop tard, le jeune musulman passe en comparution immédiate après un séjour en garde à vue et prend 3 ans de prison. D’après la famille, la juge a évoqué pendant le jugement la tuerie de Charlie Hebdo et la prise d’otage à l’HyperCasher. Cette dernière aurait, toujours d’après la même source, souhaité “frapper fort” pour condamner l’antisémitisme et l’incitation à la haine.
La famille a décidé de lancer une pétition pour plaider la cause de Sami directement à la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Pour les proches, Sami n’est aucunement antisémite. Il a d’ailleurs de nombreux amis juifs qui peuvent en témoigner si seulement la Justice avait accepté de les écouter.
La famille appelle la Communauté à la soutenir dans sa démarche de justice en signant la pétition qu’elle a lancé sur Internet. Les musulmans ont aussi des Droits et il faut le faire savoir.
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Un professeur de Fac refuse de faire cours devant une étudiante voilée au nom de “Charlie”
Selon la page Facebook de Nabil Ennasri, on peut y apprendre qu’un professeur de droit à l’Université Paris Nord s’est permis une nouvelle stigmatisation contre une étudiante musulmane. L’enseignant a envoyé un courrier électronique à ses élèves ainsi qu’au doyen de la faculté et à ses collègues afin de faire savoir que dorénavant, il ne fera plus cours si une étudiante voilée y assiste.
La lettre de ce professeur ne laisse pas de place au doute quant à son islamophobie déclarée. Il est question dorénavant d’exiger l’interdiction du voile au sein de l’université sous couvert d’une laïcité exclusive qui fait le bonheur des néo-vichystes anti-musulmans.
Quelques semaines après la tuerie de Charlie Hebdo et la vague d’islamophobie qui a touché la France, de nombreux débats et mesures ont été mis en place pour lutter contre “le radicalisme” musulman. Cependant selon les internautes musulmans ainsi que de nombreuses personnalités publiques de la Communauté, ces mesures ne font qu’accentuer les travers que connait notre société à savoir augmenter les préjugés à l’encontre des musulmans et exclure une partie de la population en raison de son appartenance religieuse.
Il est extrêmement grave de lier un simple voile avec la tuerie de Charlie Hebdo. Ce raccourci ouvre la porte aux pires débordements. Il est nécessaire de se conformer à la loi française qui n’empêche pas la visibilité de signes religieux au sein des universités. Un tel comportement se doit d’être sanctionné puisque cet enseignant se sert de son poste de professeur pour mener des combats politiques et idéologiques. Cette jeune étudiante doit rapidement se manifester et user de ses droits pour empêcher de nouvelles dérives de ce genre.
Voici la lettre du professeur :
“Monsieur le Doyen, Cher collègue, et Chers étudiants,
Je confirme en tous points les faits qui vous ont été rapportés par ces étudiants, j’assume le contenu de mes propos et je les revendique haut et fort.
Enfant d’Epinay sur Seine et de Sarcelles ou j’ai usé mes fonds de culotte et perdu chèrement mes billes à l’école primaire, je sais ce que sont la mixité sociale et le multiculturalisme.
Quand je suis entré à l’Université Paris Nord, elle n’était que l’université de Villetaneuse avec tous les a priori qui l’accompagnaient. J’ai porté haut les couleurs de ce parcours, aussi bien à l’école des Avocats ou nous étions bien peu qu’au Barreau de Paris depuis 27 ans.
Enseigner dans mon université depuis 1987 est ma fierté. Affirmer sans cesse que mon pays s’enrichit de la multiplicité des cultures d’origine de ses enfants, et décrire mon bonheur de voir ces étudiants aux couleurs de tous les drapeaux du monde, de toutes les religions, participer à mes cours, est le discours que je tiens aux racistes de tous poils depuis toujours.
Mais j’ai toujours aussi été un adversaire de l’affichage de l’appartenance communautaire, quel qu’il soit, dans la sphère publique de notre pays.
Alors j’ai bien vu fleurir le voile à l’université depuis une dizaine d’année et je redoutais le moment où j’aurais à affronter le visage d’une étudiante qui me l’imposerait. Le hasard a voulu que ce soit en cette première semaine de février, où les murs de l’université sont tapissés d’affiches JE SUIS CHARLIE.
Alors oui je ne supporte pas de voir le visage d’une étudiante voilée, comme je comprends la réaction de mon confrère Grégoire LAFARGE dérouté de découvrir une étudiante du centre de formation des avocats, et pourquoi pas un jour une avocate, porter le voile islamique, sous couvert de démocratie et de tolérance ?
Oui je ressens comme une agression cet affichage communautaire qui revendique son appartenance à un univers où la femme est traitée comme un être inférieur, oui je refuse d’abandonner ce qui a été mon combat de toujours contre les religions, berceaux de toutes les intolérances.
Mais je ne vais pas aller plus loin, et je vous prie de pardonner cette longue introduction pour moi nécessaire.
L’étudiante qui portait le voile lors de mon cours ne s’est pas identifiée ni manifestée pour me répondre. En revanche deux des trois ou quatre étudiants qui ont pris la parole pour réagir et me reprocher le caractère agressif et inadmissible de mes propos, ont répondu à ma question pour préciser qu’ils n’étaient pas CHARLIE. (Ce qui pose quelques sérieuses questions). Les autres étudiants sont restés silencieux.
Après avoir longuement hésité j’ai finalement décidé de donner mon cours.
L’un des étudiants est discrètement venu me soutenir à la fin du cours, en m’indiquant que je risquais de ne plus y voir grand monde après cet incident.
En conclusion, je regrette d’avoir hésité, et je vais aller au bout de mes idées.
Quelle que soit la règle, je ne ferais plus cours devant une étudiante voilée. Je lui demanderai poliment de l’ôter, et si elle refuse, je ne ferais pas cours.
Je vous laisse le soin d’en tirer toutes conséquences, et peut-être que je devrais me résoudre à ne plus donner de cours dans cette université ou ailleurs.
Si sa liberté à elle est de porter le voile en tout lieu, la mienne est de refuser, dans mon pays au regard de notre histoire et de notre culture, de donner un cours face à un visage voilé.
Respectueusement, amicalement et désespérément CHARLIE.
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« Antisémitisme », « islamisme »… accusé par un professeur, le lycée Averroès est humilié
Le coup de massue sur le lycée Averroès est terrible. Sofiane Zitouni, un professeur de philosophie, a raconté, dans une tribune parue dans Libération jeudi 5 février, son expérience dans l’établissement lillois dans lequel il enseigne depuis la rentrée 2014.
Le professeur, démissionnaire de son poste, la résume en « cinq mois éprouvants » pendant lesquels il déclare avoir eu affaire à un « antisémitisme quasi culturel de nombre d’élèves » et des agressions verbales en raison de sa « prétendue non-orthodoxie islamique ».
« En réalité, le lycée Averroès est un territoire musulman sous contrat avec l’État », lâche-t-il, en égratignant au passage des professeurs, particulièrement les pratiquants qui « font leurs ablutions dans les toilettes communes, donc en lavant leurs pieds dans les lavabos communs, et où la prière peut être pratiquée à côté de la machine à café. Quid des collègues non musulmans (…) qui aimeraient peut-être disposer d’un espace neutre, d’un espace non religieux, le temps de leur pause ? »
« Un double-jeu » des responsables
« J’ai fini par comprendre, au bout de cinq mois éprouvants dans cet établissement musulman sous contrat avec l’Etat français (mon véritable employeur en tant que professeur certifié), que les responsables de ce lycée jouent un double jeu avec notre République laïque : d’un côté, montrer patte blanche dans les médias pour bénéficier d’une bonne image dans l’opinion publique et ainsi continuer à profiter des gros avantages de son contrat avec l’Etat et, d’un autre côté, diffuser de manière sournoise et pernicieuse une conception de l’islam qui n’est autre que l’islamisme, c’est-à-dire un mélange malsain et dangereux de religion et de politique », accuse-t-il.
Le témoignage de Sofiane Zitouni est rendu public deux semaines après sa tribune intitulée « Le Prophète est aussi Charlie », parue après les attentats qui ont secoué la France. Depuis, il déclare qu’il lui a été encore plus difficile d’enseigner au lycée au point où il a décidé de se mettre « en arrêt maladie ».
Averroès porte plainte contre l’enseignant
Cette tribune à charge, personne ne l’a vue venir et elle fait sacrément mal à l’établissement musulman, à qui le titre de meilleur lycée a été décerné en 2013. Le choc pour le corps enseignant d’Averroès a été tel que la direction a décidé de suspendre ses cours vendredi 6 février. Le chef de l’établissement, El Hassane Oufker, a annoncé une plainte pour « diffamation » contre Sofiane Zitouni.
« La direction et l’ensemble de la communauté éducative de l’établissement s’inscrivent, avec force, en faux contre les allégations mensongères et calomnieuses rapportées dans cet article », fait-il savoir dans un communiqué porté à notre connaissance. « L’établissement a été fondé sur des principes d’ouverture et de tolérance et prône invariablement une compréhension authentique de l’islam en parfaite symbiose avec les valeurs de la République », conclut le directeur.
Le rectorat de Lille a fait savoir auprès de La Voix du Nord qu’une mission d’inspection allait être mise sur pied à la suite de la tribune de Sofiane Zitouni « afin de vérifier le respect des termes du contrat d’association signé avec l’Etat ». La réputation que s’est durement bâtie le lycée Averroès est gravement entachée. En ces temps troubles, ses responsables vont devoir trouver les ressources nécessaires pour se sortir de l’affaire, la plus grave traversée par l’établissement depuis sa création en 2003

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